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Au Togo, le secteur de la pêche artisanale continue de surfer sur les bonnes performances observées depuis deux ans. En 2022, la quantité de poissons capturés s’est établie à 6.687.015 kg, a indiqué jeudi le ministère de l’économie maritime dans son bilan annuel sur le sujet.  

Il s’agit d’une hausse de 50% par rapport à l’année précédente, au cours de laquelle 4.129.423 kg de poissons ont été pêchés.  

Plusieurs facteurs peuvent notamment expliquer cette embellie : la modernisation des infrastructures avec l’ouverture du nouveau port de pêche et de son nouveau marché aux poissons, la mise en œuvre de nouvelles dispositions de travail pour les pêcheurs et les mareyeuses, l’arrivée de nouveaux pêcheurs nationaux comme internationaux entraînant l’augmentation du nombre de pirogues et naturellement une plus grande quantité de produits halieutiques ramenés des sorties en mer.

Du reste, le département dirigé par Edem Tengue a mené en 2022, diverses actions destinées à promouvoir la pêche et l’aquaculture dans le pays. L’objectif étant surtout de permettre aux pêcheurs togolais de tirer un meilleur parti de leurs compétences pour disposer d’une plus grande stabilité économique. 

Pour rappel, au Togo, la pêche emploie plus de 20.000 personnes et contribue à près de 4,5% du PIB. De nouveaux investissements sont d’ailleurs envisagés dans le secteur.

Au Togo, les citoyens peuvent désormais demander les duplicatas de leurs certificats de nationalité ou suivre la procédure de traitement du certificat mère en ligne. Le ministre de la justice et de la législation, Pius Agbétomey a officiellement lancé jeudi 19 janvier à Lomé, la plateforme digitale conçue à cet effet.

L'acte s'inscrit dans le cadre de la poursuite de la stratégie nationale de digitalisation des services, adoptée par le gouvernement dans sa feuille de route. 

Comment procéder ?

Concrètement, la nouvelle procédure consistera à effectuer la demande du duplicata en ligne sur la plateforme officielle du service public de l’administration togolaise, récemment rénovée, et à payer les frais via les paiements mobiles (Tmoney et Flooz notamment). 

Une fois la demande traitée, le requérant pourra retirer son duplicata à plusieurs endroits au choix : à la direction de la nationalité à Lomé, à l’un des centres de traitement implanté dans l’une des 17 préfectures retenues pour l’instant (Golfe, Agoè-Nyivé, Zio, Vo, Lacs, Ogou, Wawa, Danyi, Koto, Anié, Blitta, Bassar, Tchaoudjo, Kozah, Oti, Mandouri et Tône), ou encore à un bureau de la Poste Togolaise.      

Audience en ligne pour besoin d’assistance

Par ailleurs, toujours sur la plateforme, l’utilisateur a la possibilité de suivre l’état de traitement de sa première demande du certificat de nationalité, et enregistrer une demande d’audience en ligne pour échanger avec les services, pour tout besoin d’assistance. L’objectif étant notamment de rapprocher un peu plus les usagers de l’administration. 

Les citoyens qui disposent de l’ancien format de la nationalité sont invités à se faire établir le nouveau, car seul ce dernier est concerné par la procédure”, a précisé le Garde des Sceaux. 

Pour rappel, il y a un an, une phase pilote avait été lancée par le ministère, avec la création de centres de productions de duplicatas dans les chefs-lieux des régions et les préfectures d’Agoè-Nyivé et du Golfe.

Le ministère des armées a publié, jeudi 19 janvier 2023, la liste des candidats retenus dans le cadre du dernier recrutement général de militaires non officiers pour la formation militaire. La première vague des candidats en lice est attendue lundi 23 janvier au Centre national d'instruction des Forces armées togolaises (CNI/FAT) de Kara à 06 heures. 

Le communiqué du ministère précise que les candidats devront se présenter en tenue de sport et munis de leur carte d’identité en cours de validité. “Tout candidat qui ne se présentera pas dans les délais prescrits sera considéré comme démissionnaire”. 

Au total, 3 000 candidats sont retenus pour cette première phase. La liste sera publiée dans le Quotidien national, dans les brigades de gendarmerie des préfectures ou encore sur le portail du ministère des armées.

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Au Togo, le gouvernement veut renforcer l’accès à l’eau potable. L’exécutif a adopté mercredi 19 janvier 2023 en Conseil des ministres, un projet de décret “déclarant d’utilité publique et autorisant les travaux d’équipement et de raccordement du forage de 40m3 par heure sis à Apédokoe au nouveau château d’eau de 1300m3 en construction à Sagbado”. 

L'initiative, en ligne avec la feuille de route gouvernementale 2025, vise à sortir 250 000 habitants du Grand Lomé, précisément les habitants de Sagbado du manque d’eau potable. Un autre volet du projet permettra à la Société togolaise des eaux (TdE) de mieux exploiter le service public d’eau potable et d’améliorer ses performances techniques. Le dimensionnement du château d’eau de Sagbado a a pris en compte le forage d’Apédokoè d’un débit de 960 m3 par jour.

De nouvelles foreuses

L’infrastructure vient s’ajouter aux nombreux projets mis en œuvre pour soulager la population et lui permettre de disposer d’une eau propre pour la consommation.

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Le gouvernement a d’ailleurs doté récemment le ministère de l’Eau et de l'hydraulique villageoise de 5 nouvelles foreuses "ultra sophistiquées" pour faciliter la réalisation des forages sur toute l’étendue du territoire. Elles permettront surtout d'accroître le taux de desserte en eau potable en milieu rural.  

En rappel, le Togo veut atteindre à l’horizon 2025 un taux de desserte nationale en eau potable de 85%.

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Au Togo, le programme national d’alimentation scolaire continue d’engranger des résultats encourageants. Durant l’année scolaire 2021-2022, 132 153 élèves au total, ont bénéficié des cantines dans 906 écoles sur toute l’étendue du territoire, a annoncé mercredi 18 janvier, le ministre du développement à la base. 

Les chiffres, en nette hausse par rapport à l’exercice précédent (plus de 37 000 élèves supplémentaires), sont rendus possibles par l’adhésion et la contribution de plusieurs acteurs auprès du gouvernement (secteur privé, ONG, communautaires et institutions internationales, notamment). Au total, c’est 1,78 milliard FCFA qui a été mobilisé.

Plus d’écoles et d'élèves bénéficiaires pour 2023 

Pour le compte de l’année scolaire 2022-2023, le gouvernement a mis la barre un peu plus haut, dans la perspective de l’atteinte de l’objectif cible de 300 000 élèves sur tout le territoire à l’horizon 2025. 

Ainsi, a annoncé Myriam Dossou-d’Almeida, les cantines seront mises en œuvre dans 1.181 écoles avec une prévision de 213 784 élèves bénéficiaires.

Par ailleurs, en tenant compte du contexte sécuritaire actuel avec la situation des familles déplacées, un focus particulier sera fait sur la région des Savanes.  Plus d’une trentaine d’écoles situées dans la préfecture de Kpendjal seront ainsi intégrées au programme.

Pour rappel, le programme des cantines scolaires est institutionnalisé au Togo depuis 2020. S’il est encore mis en œuvre actuellement par l’Agence nationale de développement à la base (Anadeb), un transfert progressif sera effectué vers les collectivités territoriales.

Le Togo va renforcer sa réglementation en matière de lutte contre le faux-monnayage et les autres atteintes aux signes monétaires. L’exécutif a adopté, mercredi 18 janvier 2023, en conseil des ministres un avant-projet de loi dans ce sens. 

Le texte, qui est d’abord une loi uniforme adoptée au niveau de l’Uemoa, et donc applicable aux Etats membres de l’espace UMOA (Union monétaire ouest-africaine), veut doter les pays de dispositions concrètes de répression, tout en prenant en considération les nouvelles formes de criminalité. Il fixe notamment des incriminations et des sanctions relatives à la fabrication ou à la possession de fausse monnaie, la contrefaçon et la falsification des billets. En outre, la nouvelle mouture détermine la responsabilité pénale des personnes aussi bien physiques que morales (une nouveauté), et renforce les pouvoirs de la banque centrale régionale (BCEAO) sur la question. 

Une fois adoptée, la nouvelle loi devrait permettre de clarifier une bonne fois pour toutes, le caractère illégal d’une pratique, régulièrement observée dans la vie courante : le refus des pièces et billets usagés par les populations. 

Les pièces de monnaie et les billets de banque usagés peuvent être tout simplement restitués à la Bceao. A partir du moment où c’est une monnaie qui a cours légal, elle doit être reçue comme monnaie d’échange. Refuser de recevoir en paiement d’une prestation, une pièce de monnaie ou un billet de banque usagé est contraire à la loi”, explique le porte-parole du gouvernement, Akodah Ayewouadan.

 

L’équipe gouvernementale s’est réunie ce mercredi 18 janvier en conseil des ministres à Lomé. Les travaux, présidés par le chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé, ont porté sur l’examen de plusieurs sujets dans des secteurs divers. 

A l’issue des travaux, un avant-projet de loi, portant sur la répression du faux-monnayage et des autres atteintes aux signes monétaires dans les Etats membres de l’UMOA, a été adopté. Deux projets de décret ont également été examinés : l’un, relatif à la législation environnementale et qui fera l’objet d’une seconde lecture, et l’autre, autorisant le raccordement du forage de 40m3 par heure d’Apedokoè au nouveau château d’eau de Sagbado en construction. 

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Quatre communications ont été par ailleurs écoutées, respectivement sur la mise en place du registre social des personnes et des ménages, la situation de l’inclusion financière au Togo, le programme national d’alimentation scolaire, et l’évolution de la conjoncture économique au terme du troisième trimestre 2022.

En séjour en Serbie où il effectue une visite officielle, le ministre des affaires étrangères, Robert Dussey, a été reçu lundi par le Président de la République serbe, Aleksandar Vucic. Au centre des échanges, les relations entre Belgrade et Lomé, ainsi que la volonté des différentes parties de renforcer le partenariat. 

"Notre pays s'est engagé à favoriser les meilleures relations avec les pays africains, basées sur le respect et la compréhension mutuels", a souligné le chef de l’Etat serbe, qui a transmis à Robert Dussey une invitation en Serbie pour le Président de la République, Faure Gnassingbé. 

En marge de cette rencontre, le chef de la diplomatie togolaise s’est également entretenu avec le Premier ministre et le président du parlement serbe, puis procédé à la signature d’un accord d’exemption de visa diplomatique avec son homologue

Mardi, l’agenda a été marqué par des activités axées sur la formation et l’éducation (visite à l’université de Belgrade et l’institut de recherche technologique Vlatacom de la capitale, rencontre avec les étudiants togolais), avant une séance de travail avec le ministre de la défense serbe.

Pour rappel, le Togo a affirmé son soutien à la Serbie sur la question de son intégrité territoriale par rapport au Kosovo.

Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, a reçu mardi 17 janvier à Lomé, l’ambassadeur indien au Togo, Sanjiv Tandon. Le diplomate accrédité il y a deux ans, était venu faire avec le chef de l’Etat, le point du partenariat entre New Delhi et Lomé, et évoquer les perspectives pour 2023. 

Nous avons examiné plusieurs domaines de coopération dans lesquels nous avons fait un effort conjoint pour promouvoir nos liens bilatéraux ces derniers mois. J’ai saisi l’occasion pour transmettre au Président de la République togolaise, les vœux du Président et du Premier ministre de la République Fédérale de l’Inde”, a expliqué l’ambassadeur à l’issue de la rencontre.  

S’il touche plusieurs domaines (éducation, formation, commerce, agriculture, santé, eau, développement à la base, financement de projets, etc…), le partenariat bilatéral entre le Togo et l’Inde s’est intensifié ces dernières années, notamment dans les secteurs des énergies renouvelables et des investissements. En juin 2021, le gouvernement a conclu avec Exim Bank India, un accord pour l’électrification de 350 localités du territoire national. Le pays bénéficie également de l’accompagnement de l’Inde en ce qui concerne la mobilisation des investisseurs sur la Plateforme industrielle d’Adetikopé (PIA). 

D’ailleurs, sur le site, la présence indienne est visible, notamment via l’implantation des usines textiles, d’assemblage de motos, ou de transformation d’aluminium.

Le Togo participe depuis lundi 16 janvier 2023 à Madrid en Espagne à la Foire internationale du tourisme (FITUR), dans le cadre d’une initiative groupée de l’Uemoa,. L’événement, nouveau format du Salon International du Tourisme, réunit jusqu’au 23 janvier prochain, les professionnels du secteur, ainsi que le grand public souhaitant découvrir les destinations proposées. 

Dans la capitale espagnole, la délégation togolaise, composée de plusieurs cadres chargés du développement de la promotion touristique, de l’investissement et d’un représentant des agences de voyage, multiplie les activités. Les deux premiers jours ont ainsi été marqués par des présentations au cours desquelles les potentialités, l’environnement des affaires et les projets structurants du secteur touristique ont été mis en avant. 

Ce mercredi 18 janvier, jour d’ouverture proprement dite de la Foire, le Togo entamera son exposition, avant une journée spécialement dédiée dimanche prochain. 

Au Togo, le secteur touristique enregistre un regain de forme après avoir subi, comme tous les autres pays du monde, un coup d’arrêt en raison de Covid-19. En 2021, près d’un million de visiteurs avaient été enregistrés dans le pays. Il y a quelques mois, en septembre 2022, le gouvernement a lancé Togo Tourisme, un portail web exclusivement consacré au secteur.