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Au Togo, de grands travaux se profilent dans le tourisme. Le secteur, sévèrement impacté par la crise de covid-19, veut se relancer, notamment via le développement d’une offre touristique de loisirs à destinée aux touristes nationaux et provenant de la sous-région. 

En séjour depuis plusieurs jours dans la région septentrionale, le ministre Kossi Lamadokou multiplie les inspections sur les sites de l’intérieur. Objectif, mettre à profit le patrimoine de l’Etat dans cette région.  

Les différentes étapes du périple de l’officiel ont pour l’instant été les Hôtels Pagouda, Niamtougou et Naboulgou, le Koutammakou (classé patrimoine mondial de l’Unesco), le Centre de lecture et d’animation culturelle mobile de Pya, et le Musée Général Gnassingbé Eyadéma. 

A chaque étape, le ministre a pu examiner les réalités, constaté le grand travail à réaliser et échangé avec les responsables et élus locaux. Des solutions concrètes et adaptées à chaque site seront proposées et mises en œuvre, dans une démarche participative.   

Après avoir connu une période de renaissance entre 2017 et 2018, le tourisme togolais veut à nouveau renouer avec la croissance. A l’horizon 2025, le gouvernement ambitionne d’amener le secteur à contribuer à au moins 6% du PIB, d’attirer au moins 500 000 visiteurs par an, et créer plus de 10 000 emplois supplémentaires.

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A Lomé et en périphérie, la fourniture du courant électrique connaîtra des interruptions dans certains quartiers de mercredi à dimanche, annonce la Compagnie Energie Electrique du Togo (CEET). En cause, les habituels travaux de maintenance en lien avec le Contrat de performance révisé.

Les coupures interviendront principalement en journée, entre 8h30 et 14h00 au plus tard, selon les zones ciblées. La compagnie publique recommande à cet effet “que les appareils soient débranchés lorsque la coupure intervient et ne soient remis en service qu’après le retour de l’électricité”.

Programme des interruptions   

Mercredi 09 février 

09h00 à 14h00 : Attiégou et environs, Résidence du Bénin et environs, Zone Adidogomé, Wonyomé Brémé et environs.

Jeudi 10 février 

09h00 à 13h30 : Zone Avepozo et environs

09h00 à 14h00 : Zone Agoè-Légbassito, Gnamassi et environs

Vendredi 11 février 

08h30 à 13h30 : Zone Adidogomé Chapelle Zion-To, Yokoè et environs

09h00 à 14h00 : Zone Bè-Kpota : Djifa Kpota et environs 

09h00 à 14h00 : Zone Vakpossito ; Carrefour Margot et environs

Dimanche 13 février 2022

09h00 à 14h00 : Zone Tokoin Lycée et environs 

09h00 à 14h00 : Djidjolé et environs

Au Togo, le gouvernement accélère la cadence, afin de doter les populations d’infrastructures modernes pour une meilleure prise en charge, et rapprocher davantage les citoyens des centres de santé. A l’intérieur du pays, plusieurs chantiers de construction ont été lancés et évoluent au pas de charge. 

A Kara, un Centre de Spécialités Médicales (CSM) est ainsi en érection au sein du CHU de la ville. L’infrastructure, qui sera dotée d’un plateau technique performant, permettra d’améliorer les compétences du centre hospitalier, et de soulager un peu plus les patients.

Toujours à Kara, un Centre des Maladies infectieuses (CMI) est également en cours de construction. L’hôpital de référence, dont les travaux ont été lancés il y a presque un an sur le site de l’antenne locale de l’INH, aura une triple vocation : la prise en charge et surveillance des maladies infectieuses à l’instar du CHR Lomé-Commune, la formation et la recherche. 

Le CMI, bâti sur une superficie de 2,2 hectares, sera livré en Septembre prochain et aura une capacité finale d’accueil de 90 lits (45 dans un premier temps).

Enfin à Sarakawa, un Centre de Traitement des Épidémies (CTE) est aussi en chantier. Le site, implanté sur 1,5 hectare, comprendra notamment une zone de dépistage et d’autres installations connexes, en plus des aires de prise en charge.

En visite depuis le début de la semaine sur les différents chantiers, à la faveur des activités de l’exécutif dans la région septentrionale, les ministres en charge du secteur ont invité à l’accélération des travaux, et réitéré les ambitions du gouvernement : “Développer les capacités du système de services et soins, en termes d’infrastructures et d’équipements, améliorer la qualité de l’offre, notamment dans les zones reculées et enclavées, et renforcer la sécurité sanitaire ainsi que la réponse aux épidémies et aux autres urgences de santé publique”. 

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Au Togo, un conseil consultatif foncier s’apprête à voir le jour. Lundi, le gouvernement a approuvé, via un projet de décret, cette perspective. 

La nouvelle institution, prévue par le nouveau code foncier et domanial en vigueur depuis 2018, sera un cadre de concertations réunissant toutes les parties prenantes autour du foncier dans le pays. L’objectif, explique le ministre Akodah Ayewouadan, est “de pouvoir discuter en amont sur les grandes lignes de la politique foncière dans le pays, mais aussi en aval, de pouvoir intervenir sur les litiges fonciers”.

Depuis plusieurs années, le Togo a mis en œuvre des réformes afin d’assainir au mieux le secteur du foncier. Des actions ont ainsi été entreprises pour sécuriser la législation, lutter contre la spéculation, l’expropriation ou encore le bradage des terres rurales.

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Le Togo veut développer l’affacturage

Après le crédit-bail il y a trois ans, le Togo met désormais le cap sur la promotion d’un autre instrument de financement peu sollicité : l’affacturage. Le gouvernement a adopté lundi un avant-projet de loi dans ce sens. 

Le texte, qui est uniformisé dans l’Uemoa, s’inscrit dans le cadre des réformes engagées par les pouvoirs publics pour soutenir les très petites, petites et moyennes entreprises (TPME). En effet, l’affacturage consiste pour une entreprise à confier la gestion de ses créances à une société financière tierce afin d’obtenir des liquidités pour le financement de ses activités courantes.

Pour le gouvernement, il s’agit de “donner les outils aux TPME pour pouvoir aller se financer assez rapidement et continuer leurs activités”. “C’est véritablement un outil économique majeur pour les TPME afin que ces entreprises puissent avoir de la souplesse et de l'agilité sur la marché”, explique le porte-parole de l’exécutif, Akodah Ayewouadan. 

Le pays veut également aller loin, en étendant la pratique à d’autres institutions de financement plus proches des TPME : “Avant sur le système même de l'affacturage, seuls les services financiers spécialisés étaient concernés. Aujourd'hui (avec ce texte qui est en adoption), le système est étendu aux Systèmes Financiers Décentralisés, ce qui veut dire que même avec les structures de microfinance, l'on peut également procéder à l'affacturage”, poursuit le ministre. 

La fédération panafricaine des experts comptables (PAFA) tient ce mardi dans la capitale togolaise, sa troisième conférence. L’événement est organisé sous le thème de la gestion des finances publiques dans les pays francophones du continent. 

Près d’une trentaine de pays sont représentés aux assises, à travers la participation des comptables publics, représentants de Cours des Comptes des pays concernés, représentants d’organisations professionnelles, décideurs politiques ou encore partenaires au développement.

Pour les participants, il s’agira d’analyser et examiner les réformes clés de la gestion des Finances Publiques dans ces pays, mais aussi d’entrevoir les implications à long terme des réponses des gouvernants à la Covid-19. “La crise sanitaire a bouleversé toutes les habitudes ainsi que les prévisions budgétaires de nos Etats. Il est donc nécessaire que nous trouvions des moyens pour adapter nos actions aux nouvelles donnes mondiales à travers des réformes appropriées aux difficultés imposées”, a insisté le directeur de cabinet du ministre de l’économie, Kossi Tofio à l’ouverture des travaux.

Les deux précédentes conférences se sont déroulées à Dakar (2015) et Antananarivo (2016).

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Le parc national Oti-Kéran sera restauré

Au Togo, le parc national de l’Oti-Kéran dans la partie septentrionale va faire l’objet d’une restauration, a annoncé lundi le ministre de l’environnement. Cette aire naturelle, à cheval entre les régions des Savanes et de la Kara, est passée au cours des dernières décennies, de 169 000 hectares à 69 000 hectares. 

En cause, des rétrocessions opérées par l’Etat, mais également une exploitation illicite (pratiques agricoles, braconnage, feux). En marge des travaux du gouvernement à Pya, une délégation interministérielle (environnement, administration territoriale et sécurité) a rencontré les populations riveraines et les principales parties prenantes de la gestion du parc. 

Objectif, définir un cadre de concertation et penser à une gestion participative de ce cadre. “Ce parc était le plus grand du Togo, plus maintenant. On ne sera plus dans une logique de rétrocession mais de restauration”, a affirmé Katari Foli-Bazi.

Au Togo, les ministères abriteront désormais chacun, en plus de leurs différents départements, une Direction de la Planification, des statistiques et du suivi-évaluation. Un projet de décret a été adopté lundi dans ce sens par le gouvernement. 

L’objectif de ces structures-types est d’optimiser l’animation des fonctions de planification, de production des statistiques et de suivi-évaluation des actions entreprises. Leur création répond ainsi à un besoin de coordination et de mise en œuvre efficace des différentes politiques publiques sectorielles, et de la feuille de route gouvernementale.  

En rappel, un ministère, rattaché à la Présidence de la République, est dédié à la planification.

Le Togo s’apprête à actualiser les conditions générales liées à l’entrée et au séjour des étrangers sur son territoire. Le gouvernement, réuni lundi en conseil des ministres dans la Kozah, a adopté un avant-projet de loi dans ce sens.

La nouvelle mouture, qui doit remplacer l’actuel vieux de 35 ans, prendra en compte plusieurs réalités et contraintes contemporaines. Les nouvelles conditions, explique le ministre de la communication, tiendront compte des “différentes catégories d’individus qui entrent sur le territoire”. Et, poursuit-il, “des sanctions seront également prévues” pour les éventuels cas de fraude par exemple.  

Par ailleurs, le projet inscrit dans le troisième axe de la feuille de route (modernisation du pays et renforcement de ses structures), prévoit une digitalisation du processus de demande et d’établissement du visa et de la carte de séjour.

Pour l’heure, la délivrance de ces sésames se fait soit dans les ambassades et consulats, soit à la Direction générale de la documentation nationale (DGDN), ou encore aux services d’immigration.

Pour l’année civile 2022, le taux d’intérêt légal au Togo sera de 4%. Ainsi en a décidé lundi le gouvernement, lors de son troisième conseil des ministres tenu à Pya. 

Cette mise à jour marque une nouvelle baisse par rapport aux taux des deux précédentes années (4,2391% en 2021 et 4,5% en 2020). 

L’intérêt légal, mis en place dans les pays de l’Uemoa en 2014, représente l’indemnité qu’un débiteur doit à son créancier à titre de dommages et intérêts, lorsqu’il s’acquitte avec retard de ses engagements et à défaut d’un taux préalablement fixé entre les deux parties. Il est fixé par décret par l’Etat pour la durée de l’année civile.