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Au Togo, la fête de la Tabaski (Aïd El Kébir) aura lieu le dimanche 16 juin prochain sur toute l’étendue du territoire. C’est ce qu’a indiqué lundi 10 juin, l’Union musulmane (UMT). 

Comme de coutume, les prières de circonstance se dérouleront aux lieux consacrés à partir de 8h. 

Pour rappel, la Tabaski, encore appelée Aïd Al-Adha, est l’une des célébrations les plus importantes de la religion islamique. La journée, qui est l’occasion de partages, réjouissances et convivialité, est généralement fériée. 

Au Togo, le gouvernement a lancé en fin de semaine écoulée, une campagne de distribution d’intrants à plus 7000 petits producteurs agricoles des régions de la Kara et des Savanes. C’était à la faveur d’une cérémonie de remise symbolique de matériel et d’équipements agricoles destinés aux organisations des producteurs (maïs, riz et niébé) à Kara.

L’initiative soutenue par l'Union Européenne et mise en œuvre par la FAO et le PAM s'inscrit dans le cadre le cadre du programme national d’alimentation scolaire intégré basé sur la production locale.

Les équipements comprennent des motoculteurs, des égreneuses de maïs, des décortiqueuses de riz, des batteuses multifonction, des presse- manioc et des tricycles. Le programme prévoit également une assistance en intrants agricoles, notamment les semences (100 tonnes de semence de riz et 100 tonnes de semence de maïs), et les engrais (1500 tonnes d’engrais).

« Cet appui va contribuer dans les deux régions à renforcer les bases productives des petits producteurs de maïs, de riz, de soja dans les zones d’aménagement agricole planifiées (ZAAP) », a indiqué Konlani Dindiogue, directeur de cabinet au ministère de l’agriculture.

Pour sa part, le représentant résident directeur Pays-Bureau du PAM au Togo, Moïse Ballo, a réaffirmé l’engagement de son organisme à appuyer les efforts du gouvernement du gouvernement dans le domaine de la sécurité alimentaire.

En 2023, le Togo est resté constant dans la mise en œuvre des réformes communautaires de l’Uemoa. L’an dernier, le pays a validé 76% des exigences de l’Union, selon les conclusions de la 9ème revue politique de l’Union au Togo, organisée lundi à Lomé. 

Ce taux d’exécution, similaire à celui de 2022, est d’autant plus remarquable, en raison du nombre de réformes évaluées (131 contre 127 précédemment). 

Dans le détail, le Togo a notamment satisfait aux exigences communautaires relatives à la modernisation des textes de marchés publics et de partenariats public-privé (PPP), l’élaboration et la publication des rapports d’évaluation des dépenses fiscales, le renforcement continu du cadre juridique du contrôle des finances publiques, la production du document de déclaration des risques budgétaires, ou encore la mise en place de l’assurance maladie universelle. 

Les avancées significatives enregistrées dans la mise en œuvre des réformes sont le résultat, au-delà de l’engagement du Gouvernement, de l’appui multiforme des Partenaires Techniques et Financiers qui font confiance au Togo dans sa marche vers le progrès et le développement économique au bénéfice de ses populations”, a souligné la ministre du commerce, Kayi Mivedor, lors de la publication des résultats en présence du Président de la Commission de l’Uemoa.

A l’issue de la revue, les résultats ont été présentés au Premier ministre, Victoire Dogbé.

La capitale togolaise abrite depuis lundi 10 juin une rencontre régionale consacrée à la formation sur l’utilisation du système électronique de gestion des affaires (ECMS) de la Cour de Justice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Les travaux ouverts par le ministre en charge de la justice, Mipamb Nahm-Tchougli , réunissent les avocats et agents judiciaires des Etats francophones membres de la communauté.

Pendant trois jours, il s’agira d’outiller les participants sur la digitalisation des procédures en vue d’améliorer l’accès à la Cour. Les parties prenantes seront également édifiées sur les nouvelles pratiques dans le processus juridictionnel, entre autres, les décisions établies en formats électroniques, l’institution d’un délai dans lequel une décision rendue en matière commerciale doit être exécutée et le délai dans lequel le juge doit statuer sur une demande provisoire.

« La reconnaissance juridique de l’écrit électronique et de la signature électronique par le cadre normatif communautaire permettra de prendre en charge les problématiques liées à la preuve électronique et à la sécurisation de tous les documents essentiels à la tenue du procès », a souligné le ministre.

Pour rappel, au Togo, le processus de digitalisation des services publics, lancé il y a quelques années, se poursuit, l’ambition du gouvernement est de digitaliser au moins 75% des démarches administratives d’ici à 2025.

mardi, 11 juin 2024 11:10

Début des épreuves du BEPC

Les épreuves écrites du Brevet d’études du premier cycle (BEPC) ont officiellement démarré lundi 10 juin au Togo. En tout, 137.321 candidats dont 66.166 filles (48,18 %) sont en lice pour décrocher ce diplôme qui ouvre les portes du Lycée. Ce chiffre est en hausse par rapport à 2023

Comme à l’accoutumée, les responsables éducatifs régionaux, entourés des autorités locales et administratives ont effectué des visites dans plusieurs établissements scolaires, pour s’assurer du bon déroulement de l’examen et transmettre des encouragements aux élèves.

Pour les autorités éducatives, l’enjeu est de maintenir la dynamique des résultats satisfaisants enregistrés ces dernières années. Pour rappel, le BEPC 2023 s’était soldé par un taux de réussite de 81%. 

Au Togo, les efforts se poursuivent pour l’amélioration du secteur touristique.  Le ministre de la culture et du tourisme, Kossi Gbenyo Lamadoku, a en effet lancé en fin de semaine écoulée, les activités de mise en œuvre d’un projet de développement touristique, intitulé : « Amélioration des capacités entrepreneuriales des acteurs du tourisme pour la compétitivité du tourisme togolais ». C’était en présence de l’ambassadeur de la République de Türkiye, Muteber Kiliç.

Financé par le Comité permanent pour la coopération économique et commerciale (COMCEC) de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), le projet vise à améliorer la compétitivité de l’offre touristique par le renforcement des capacités entrepreneuriales et managériales des acteurs.

Concrètement, sur quatre ans, il s’agira de former environ 40 acteurs touristiques. Également, le projet prévoit une visite d’étude en Turquie pour permettre aux acteurs de s’imprégner des bonnes pratiques.

L’occasion pour le ministre de saluer l’excellente qualité des relations entre le Togo et la Turquie et de rappeler les efforts entrepris par le gouvernement pour booster le secteur touristique. « Outre les efforts consentis en interne, le tourisme togolais est au cœur des relations de coopération internationale que mène le pays. Le Togo a ainsi adhéré à plusieurs organisations internationales qui font la promotion du tourisme », a indiqué l’officiel.

Pour rappel, le secteur touristique togolais enregistre un regain de forme après avoir subi, comme tous les autres pays du monde, un coup d’arrêt en raison de Covid-19.

Après deux ans de fonction au Togo, l’ambassadrice des Etats-Unis d’Amérique (USA), Elizabeth Fitzsimmons, est en fin de mission. La diplomate a officiellement annoncé son départ via un message publié sur les canaux officiels de l’ambassade. 

Sous son leadership, la coopération bilatérale entre Lomé et Washington s’est davantage renforcée dans plusieurs domaines, notamment la santé, le social, le commerce, ou encore la promotion de la paix et la prévention des conflits. 

Alors que mon séjour au Togo touche à sa fin, je tiens à faire savoir au peuple togolais à quel point je suis fière des grandes avancées que les deux peuples ont réalisées ensemble”, a indiqué l’ambassadrice. 

Mary Daschbach annoncée

En attendant le cérémonial d’adieu et les rencontres avec les plus hautes autorités du pays, la Maison Blanche a procédé à la nomination de son successeur.

Elizabeth Fitzsimmons devrait ainsi être remplacée par Mary Daschbach. Actuellement en poste au Cameroun, la nouvelle responsable connaît bien l’environnement diplomatique continental, où elle a servi durant plusieurs années pour le compte du Département d’Etat. 

Lire aussi:

Elizabeth Fitzsimmons (Ambassadrice des Etats-Unis) : "Et plus que tout, nous avons observé le traitement des voix plurielles au Togo"

Au Togo, le schéma national d’aménagement du territoire (SNAT) s’apprête à devenir une réalité, près d’un an et demi après le démarrage des travaux. Les principaux acteurs impliqués dans l’élaboration sont réunis depuis ce lundi 10 juin à Lomé, pour la validation des livrables. 

Durant cinq jours, les travaux, pilotés par le ministère de la planification du développement et de la coopération, permettront d’étudier les différents outils conçus par les experts, après consultation des différents acteurs de développement du pays, notamment les acteurs étatiques, les collectivités territoriales, la société civile, le secteur privé, la chefferie traditionnelle, les partenaires techniques et financiers. L’objectif est de recueillir les ultimes recommandations et avis, pour la mouture finale. 

Dessiner l’image du Togo pour les 20 prochaines années 

L’élaboration du SNAT dans laquelle nous nous sommes engagés est le fruit d’une vision que nous avons l’ambition et la volonté de concrétiser à travers une démarche méthodologique qui ne laissera rien ni personne pour compte car, en définitive, il s’agit pour nous de nous doter d’un cadre de référence préfigurant le Togo de demain que nous voulons et qui prône l’inclusion conformément à la politique du Chef de l’Etat”, a indiqué le Secrétaire général du ministère, Béguédouwé Paneto a l’ouverture des ateliers. 

Une fois adopté, le schéma national d’aménagement du territoire servira d’instrument référentiel d’aide à la prise de décision pour le gouvernement, en vue d’améliorer la cohérence et la synergie des politiques et stratégies sectorielles, pour une gestion harmonieuse, équilibrée et durable de l’espace national. 

Nous nous sommes fixé une ambition pour les 20 prochaines années, et l’objectif de nos travaux sera de définir une image attendue du territoire togolais à l'horizon 2045”, a expliqué pour sa part le Directeur de l'orientation spatiale du territoire, Yendoubé Demakou.

Au Togo, le Centre des maladies infectieuses (CMI) de Kara a bénéficié en fin de semaine écoulée d’un important lot de matériels médicaux. Ce don offert par la République fédérale d’Allemagne (KFW) a été réceptionné par le ministre de la santé, Moustafa Mijiyawa.

L’appui, d’une valeur de 260 millions FCFA (400 000 euros, est composé d’équipements de réanimation, de stérilisation, de froid pour la conservation des corps, du matériel informatique et bureautique ainsi que des mobiliers médicaux. L’initiative s’inscrit dans le cadre du programme de renforcement du système sanitaire, notamment dans les domaines de la santé reproductive et droits sexuels (ProSanté) mis en œuvre par la GIZ-Togo.

« Ces outils entrent dans le grand cadre de la lutte contre les maladies transmissibles, notamment les maladies infectieuses et viennent renforcer deux autres volets à savoir la prévention par la vaccination et la lutte contre le paludisme, la tuberculose et le VIH/SIDA », a précisé le ministre.

Pour sa part, Dr. Claudius Fischbach, ambassadeur d’Allemagne et chef de la délégation des ambassadeurs, a souligné l'importance de la santé comme pilier du développement durable et a réaffirmé l’engagement de l’équipe Europe à soutenir le Togo.

En rappel, outre celui de Kara, le Togo dispose de neuf centres dans les autres régions, spécialisés dans la prise en charge rapide des maladies épidémiques (en cas d’épidémie).

Au Togo, la société Cyber Defense Africa (CDA) recherche un analyste cybersécurité de niveau 1. Le ministère de l’économie numérique et de la transformation digitale vient de lancer un appel à candidatures à cet effet.

Selon les termes de l’appel, le futur analyste doit être titulaire d’une Licence en informatique, en ingénierie, en système d’information ou dans un domaine connexe. Ses missions consisteront à surveiller d’alerte et traiter les incidents remontés par les clients, à remonter les menaces inconnues vers les analystes de niveau 2 ou encore à mener des tests de vulnérabilité.

La date butoir des dépôts de candidature est fixée au 17 Juin 2024 à 16h. Les conditions peuvent être consultées sur le site du ministère.

Pour rappel, Cyber Defense Africa, créée en 2019 à la faveur d’une joint-venture entre le gouvernement et le spécialiste polonais de la cybersécurité Asseco, est chargée d’assurer la sécurisation des systèmes d’information au Togo et par-delà ses frontières.