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Au Togo, la journée du vendredi 21 juin 2024 est fériée, chômée et payée sur toute l’étendue du territoire national. La décision a été prise par le gouvernement, en raison de la commémoration de la Journée des Martyrs. 

Toutefois, les épreuves du Baccalauréat deuxième partie (BAC 2) prévues pour la journée sont maintenues aux horaires fixés. Ceci, afin de respecter la programmation établie dans le cadre de l’harmonisation de l’examen au niveau régional (Uemoa). 

Pour rappel, les épreuves écrites ont démarré depuis lundi, avec plus de 70.000 candidats en lice.

Au Togo, les organes de presse étrangers pourront de nouveau obtenir une accréditation pour la couverture de l’actualité et des manifestations à compter du 26 juin prochain. L’annonce a été faite jeudi 20 juin par la Haute Autorité de l'Audiovisuel et de la Communication (HAAC), via un communiqué.

« La suspension de l'accréditation des organes de presse étrangers pour la couverture de l'actualité et des manifestations au Togo est levée », a indiqué le gendarme de l’audiovisuel.

Et de préciser que « la demande d'accréditation doit être soumise au président de la HAAC au moins 15 jours avant le début de l'événement, sauf en cas d'urgence ».                  

Pour bénéficier de l’accréditation, l’organe de presse doit désigner un journaliste professionnel ou un technicien des médias pour assurer la mission demandée en qualité d’envoyé spécial.

Cette accréditation n’exempte pas le bénéficiaire de l'obligation d'obtenir une autorisation d'accès à la manifestation, délivrée par l'organisateur.

Pour rappel, en avril dernier, la HAAC avait suspendu la délivrance de ces accréditations aux médias étrangers. Cette suspension, intervenue dans le contexte des élections législatives et régionales, faisait suite à une série d’observations en lien notamment avec les problèmes liés à un envoyé spécial de la chaîne Africa XXI ou encore les manquements constatés dans la couverture de l’actualité politique sur le Togo par RFI et France 24.

Le Togo dispose désormais d’un schéma national d’analyse et de couverture des risques (SNACR). Les acteurs de la Plateforme nationale de réduction des risques de catastrophes (PNRRC) et des organisations de la société civile, réunis les 19 et 20 juin à Kpalimé ont procédé à la validation du nouveau document.

L’initiative portée par l’Agence nationale de la protection civile (ANPC) avec le soutien du Programme des nations unies pour le développement (Pnud) vise à réduire les risques de catastrophes.

Le nouvel outil qui prend en compte les besoins sectoriels présente une analyse des risques auxquels le Togo est confronté.

Concrètement, le SNACR permettra d’identifier sur le territoire, les risques auxquels les populations sont confrontées et les structures capables d’y répondre.  Il sera utilisé pour planifier les interventions et apporter les réponses adéquates. Les communes pourront également s’en servir dans l’orientation de leurs Plan de développement communal (PDC).

La validation de ce document intervient dans un contexte où la région Maritime et le Grand Lomé, subissent ces dernières semaines, de très fortes pluies et des inondations, liées au dérèglement climatique, qui engendrent des dégâts matériels.

Pour rappel, l’élaboration du SNACR s’inscrit dans le cadre du projet de renforcement de la résilience des communautés vulnérables face aux changements climatiques et aux catastrophes dans les zones très exposées aux risques.

vendredi, 21 juin 2024 09:27

21 juin : le Togo commémore ses martyrs

Le Togo célèbre ce vendredi la Journée des Martyrs. La nation rend en effet hommage à ses fils et filles tombés le 21 juin 1957 à Pya-Hodo, pour que le pays accède à la souveraineté internationale. 

La journée, érigée en moment de recueillement et de souvenir national, sera comme chaque année, marquée par des cérémonies. 

A Lomé, un dépôt de gerbes sera effectué à la Place des martyrs par le chef de l’Etat ou son représentant, en présence des autorités politiques, administratives et militaires. Des cérémonies similaires seront également organisées dans les chefs-lieux des régions, sous la conduite des préfets. 

À tous ces fils et filles morts pour que vive la Patrie, puissions-nous être à la hauteur de votre noble sacrifice. Que perdurent en nous vos actes qui, aujourd’hui, nous permettent de vivre en liberté et de préserver l’intégrité de notre cher pays, le Togo”, a formulé la ministre, Secrétaire générale de la Présidence de la République, Sandra Johnson dans un message publié sur ses comptes sociaux. 

Pour rappel, la journée est fériée, chômée et payée.

Le Port de Lomé confirme un peu plus son statut dans la sous-région. La compagnie singapourienne Pacific International Lines (PIL), un des géants du transport maritime mondial, a officiellement démarré il y a quelques jours, ses opérations de transbordement sur la plateforme portuaire. 

Ceci, à la faveur de l’arrivée du Kota Tema, l’un de ses navires. 

Affrété en avril dernier et doté d’une capacité de plus de 7.000 conteneurs (7.092 EVP), le Kota Tema est non seulement le dernier né, mais aussi le plus performant de la flotte de la compagnie singapourienne. 

Pour le Port de Lomé, port le plus profond de la sous-région ouest-africaine, le démarrage des activités de la PIL ouvre la voie à de nouveaux horizons et défis, à l’instar du développement d'un cluster autour de l'activité de transbordement. 

Pour rappel, la Pacific International Lines, fondée en 1967, est actuellement classée parmi les principales compagnies maritimes mondiales de conteneurs. Son réseau de service étendu couvre plus de 500 sites dans 90 pays, notamment en Afrique, en Chine, en Asie, au Moyen-Orient, en Amérique latine, en Océanie et dans les îles du Pacifique.

Il y a deux ans, la compagnie a noué un partenariat avec la Plateforme industrielle d’Adetikopé (PIA) dans le cadre des opérations logistiques relatives au transfert des conteneurs en transit pour les pays de l'hinterland.

La capitale togolaise abrite depuis mercredi 19 juin le deuxième dialogue régional sur la sécurité nationale, la protection des réfugiés et le pastoralisme. L'événement qui rassemble les délégués des gouvernements du Bénin, de la Côte d’Ivoire, du Ghana et du Togo, connaît la présence du Burkina Faso comme pays invité à participer aux discussions.

L'initiative appuyée par le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, vise à faciliter le dialogue intergouvernemental sur la manière dont les États de la région respectent leurs obligations internationales en matière de protection des réfugiés.

A cette rencontre qui prend fin ce jeudi 20 juin, il s’agit pour les différentes délégations d’approfondir les questions liées au pastoralisme qui interagissent avec les questions de protection internationale des réfugiés et de sécurité nationale.

« Nous allons discuter des conditions d’entrée et d’accueil des réfugiés éleveurs, de leurs familles et leur bétail afin de préserver la sécurité des populations », a expliqué Xavier Creach, directeur adjoint du HCR pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre.

Pour sa part, la ministre en charge de l’action sociale, Adjovi Lolonyo Apedoh-Anakoma, représentant son collègue en charge de la sécurité, a souligné l’importance du dialogue entre les États afin de garantir la paix et la sécurité des populations, dans le respect des instruments juridiques internationaux.

Pour rappel, au cours du premier dialogue tenu en mars dernier à Lomé, les États avaient réaffirmé leur engagement à continuer d’accueillir et de protéger les réfugiés déplacés de force.

Au Togo, les entrepreneurs agricoles seront davantage accompagnés. Le ministère de l’agriculture a en effet signé ce mercredi 19 juin, une convention de partenariat avec Bank of Africa (BOA-Togo) et Sunu  Bank, à cet effet.

Ce partenariat permettra de faciliter l’accès des agriculteurs à des crédits à des conditions avantageuses pour l’acquisition de machines agricoles modernes. Il s’agira de financer tous les projets rentrant dans les maillons des chaînes de valeur agricole, entre autres, la fourniture d’intrants, la mécanisation et l’installation des systèmes d’irrigation.

De façon concrète, BOA-Togo mettra en place au profit des producteurs, une ligne de crédit-bail sur un lot de matériels agricoles composé pour la phase pilote de 50 tracteurs et accessoires sur une période de remboursement de 5 ans. Sunu Bank assurera la garantie commerciale des équipements.

L’entente prévoit également un volet formation sur l’utilisation et l’entretien des équipements afin d’assurer leur durabilité.

« Nos services techniques ne ménageront aucun effort pour renforcer davantage le dispositif d’appui-conseil aux différents acteurs agricoles et les accompagner pour le montage des dossiers cohérents, viables et bancables ainsi que pour une bonne éducation financière », a indiqué le ministre en charge de l’agriculture, Antoine Lekpa Gbegbeni.

Pour rappel, l’ambition du Togo est d'améliorer la productivité et les rendements agricoles par la mécanisation. Le pays a d’ailleurs démarré la construction des centres régionaux de mécanisation agricole. Au total, six centres seront construits sur tout le territoire.

L’Office togolais des recettes (OTR) effectuera le mardi 25 juin prochain une vente aux enchères publiques à la division des opérations douanières régionales des Plateaux à Atakpamé.

En tout, soixante-seize (76) véhicules dont soixante-onze (71) motocyclettes et cinq (05) automobiles, seront mis en vente. La participation est soumise au paiement d’une quittance non-remboursable de 5.000 FCFA.

« La vente est faite aux enchères publiques au plus offrant et dernier enchérisseur, paiement au comptant et sur place majoré de 12% avec enlèvement immédiat », précise le fisc.

L’opération organisée régulièrement par l’OTR concerne dans la plupart des cas, des marchandises issues de saisies, ou en souffrance aux douanes.

Près de deux semaines après son dernier succès, le Togo initie une nouvelle opération sur le marché financier régional. Dans le viseur du Trésor public, 30 milliards FCFA.

L’opération, prévue pour s’achever lundi 24 juin prochain, est une émission simultanée d'Obligations Assimilables du Trésor (OAT) et de Bons Assimilables du Trésor (BAT).

Dans le détail, les BAT qui sont d’un nominal de 1 million FCFA, seront émis sur la maturité 364 jours et assortis de taux d'intérêt multiple. Quant aux OAT, dont le nominal est de 10 000 FCFA, elles seront rémunérées à des taux d'intérêts de 6,15% et 6,40% sur des maturités respectives de 3 et 5 ans.

Selon l’appel d’offres, le Trésor public ambitionne de collecter 10 milliards FCFA via les BAT et 20 milliards à travers les OAT.

Pour rappel, le Togo qui compte mobiliser 607 milliards FCFA en 2024 sur le marché financier régional, a déjà levé 429,9 milliards FCFA.

Au Togo, la lutte contre le changement climatique se poursuit. Une rencontre consacrée à la validation des visions sectorielles et nationales de la stratégie de développement à long terme à faible émission de carbone et résilient au climat, a démarré dans ce sens mardi 18 juin 2024 à Lomé.

L’initiative portée par le ministère en charge de l'environnement avec le soutien du PNUD et l’ONG Internationale Climate Analytics, vise à renforcer la stratégie de réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Pendant quatre jours, il s’agira pour les parties prenantes d’analyser et valider les livrables. Ces livrables comprennent l’évaluation de la mise en œuvre des CDN (Contributions déterminées au niveau national) et le document de la vision de développement à long terme.

« Une vision nationale a été préparée. Nous aurons à valider les visions sectorielles; ainsi, tous les secteurs de développement ont été concertés », a expliqué Méry Yaou, directrice de l’environnement.

Pour sa part, Seynabou Diaw, la représentante résidente adjointe du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) a d’abord félicité le Togo pour son approche inclusive, impliquant tous les acteurs nationaux dans l’élaboration de sa stratégie, avant d’annoncer un financement supplémentaire de 200 000 dollars américains, pour permettre au pays de poursuivre ses efforts de lutte contre le changement climatique.

Pour rappel, le Togo prévoit une réduction des émissions des Gaz à Effet de Serre (GES) de 31,14 % à l’horizon 2030. Les secteurs identifiés pour réaliser cet objectif sont : l'énergie, l’agriculture et la foresterie.

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