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Le Togo continue d’améliorer son indice de développement humain (IDH). Après un “progrès notable” l’an dernier avec à la clé un gain de 5 places dans le classement mondial, le pays a de nouveau confirmé ses efforts. 

C’est ce qui ressort du dernier rapport du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), lancé officiellement à Lomé mardi 18 juin. La cérémonie, présidée par la ministre Secrétaire générale de la Présidence de la République, a réuni pour l’occasion, des membres du gouvernement, les partenaires au développement, ainsi que des organisations de la société civile.

Concrètement, l’indice de développement humain du Togo passe de 0,539 en 2021-2022 à 0,547 en 2023-2024, et maintient le pays à la première place dans l’espace UEMOA, pour la cinquième année consécutive. Au plan régional (CEDEAO), le Togo se classe 4ème, après le Cap-Vert, le Ghana et le Nigéria. 

Le choix d’un développement centré sur l’humain

Ces progrès sont le fruit de la performance économique portée particulièrement par la résilience de notre pays, grâce aux réformes audacieuses entreprises par le Gouvernement sous le leadership du Président de la République, contribuant ainsi à l’amélioration substantielle de la qualité de vie de nos populations”, a souligné Sandra Johnson, avant de rappeler que le Togo a clairement fait le choix d’un développement centré sur l’humain. 

1 rapport

Ces dernières années, l’indice du pays est en effet resté en perpétuelle évolution, sous l’impulsion des initiatives gouvernementales. A titre d’illustration, il est passé de 0,484 en 2014 à 0,513 en 2018, à 0,539 en 2021/2022 puis à 0,547 en 2023/2024. Soit, une progression de 13% sur la décennie. 

Parallèlement, le revenu national brut par habitant est passé de 2.167 $ US en 2021-2022 à 2.214 $ en 2023-2024. Quant à l’espérance de vie à la naissance, elle s’est établie à 61,6 ans en 2023/2024. 

Des performances qui, a poursuivi la ministre, “s’expliquent par des initiatives des plus hautes autorités visant à capitaliser les potentialités de notre jeunesse marquées par des résultats significatifs en matière de formation, d’accompagnement financier et technique et de facilitation de l’accès au marché́ (PAEIJ, PNPR, FAIEJ, AGRISEF), ou encore l’inclusion et l’autonomisation des femmes”. 

Cap sur la catégorie “Développement Humain Moyen”

Pour le pays, l’ambition est désormais de franchir le seuil de la catégorie ‘Développement Humain Moyen’, dont le score standard est de 0,550. 

Je suis convaincue que ce rapport sera une source précieuse pour les décideurs et les acteurs de développement pour façonner un avenir plus inclusif, plus durable et plus prospère pour tous”, a d’ailleurs indiqué la représentante résidente du Pnud, Binta Sanneh, qui a félicité les pouvoirs publics pour les efforts entrepris. 

Pour rappel, l’édition 2023-2024 du Rapport sur le Développement Humain, a couvert plus de 190 pays et territoires, mis en lumière les nombreux défis du monde polarisé actuel, avant de proposer de nouveaux modes de coopération.

Lomé accueille depuis ce mardi 18 juin, une délégation britannique, composée de plusieurs hommes d'affaires.

Objectif : mener une mission commerciale et d’investissement dans le cadre du fonds DMA Invest.

Cette nouvelle mission, qui fait suite à celle effectuée l’an dernier, devrait permettre aux opérateurs économiques britanniques de poursuivre les discussions sur les possibilités de partenariats avec les structures de l’État et le secteur privé.

Ainsi, pendant deux jours, une série d'activités est prévue pour promouvoir l’attractivité du Togo auprès des investisseurs et institutions clés du Royaume-Uni. Entre autres, des séances d'information économique, des tables rondes sectorielles et des visites de sites.

Pour le Togo devenu membre du Commonwealth, il y a deux ans, ces missions ne sont que la concrétisation de l’ambition du gouvernement, d’attirer plus d'investissements étrangers.

Le Haut-commissariat à la réconciliation et au renforcement de l’unité nationale (HCRRUN) s’apprête à lancer à partir du 24 juin prochain, une nouvelle session d’indemnisation. L’activité, programmée pour durer cinq jours (jusqu’au 29), concerne les victimes non-vulnérables des régions Plateaux-Est et Kara. 

Les opérations se dérouleront notamment dans les locaux des Affaires Sociales d’Atakpamé et de Kara pour les populations des différentes préfectures concernées. Les victimes, dont la liste est affichée sur le site web de l’institution, ainsi que dans les bureaux des mairies et préfectures concernées, sont invitées à se munir de pièces d’identité en cours de validité. 

Depuis le début des indemnisations en 2018, plus de 10 milliards FCFA ont été déboursés par l’Etat.

mardi, 18 juin 2024 15:54

Début des épreuves du CEPD

L’examen national du Certificat d’études du premier degré (CEPD) a officiellement débuté sur toute l’étendue du territoire ce mardi 18 juin. En tout, 212.407 élèves du Cours moyen deuxième année (CM2) composent dans 1.000 centres d’écrit.

Durant trois jours, les élèves plancheront sur dix matières afin de décrocher le tout premier diplôme de leur cursus scolaire. A Lomé où sont enregistrés 52.000 candidats, comme à l’intérieur, des délégations de responsables éducatifs et d’autorités locales ont parcouru les centres d’examen pour s’assurer de l’effectivité des compositions et surtout rassurer et encourager les apprenants. 

Au Togo, le CEPD ouvre les portes du collège. 

mardi, 18 juin 2024 15:44

BAC 2 : 70.000 candidats en lice

Au Togo, les épreuves écrites du Baccalauréat Deuxième Partie (BAC 2) ont officiellement démarré le lundi 17 juin. Au total, 70.880 élèves, toutes séries confondues, partent à l’assaut de ce diplôme qui ouvre les portes de l’université.

Comme de coutume, une délégation gouvernementale, conduite par le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, a sillonné plusieurs centres d’écrit, afin de s’assurer du bon démarrage de l’examen, et encourager les candidats. 

Cette session 2024 est par ailleurs marquée par une innovation, le plafonnement du cumul des points des matières facultatives. La démarche, annoncée il y a quelques mois, s’inscrit dans la préparation du pays au Baccalauréat harmonisé de l’Uemoa, prévu pour 2026.

Les citoyens togolais n’auront plus besoin de visas pour se rendre au Sao-Tomé-et Principe. Le Togo a signé ce mardi 18 juin, un accord d’exemption de visa avec cet État insulaire proche de l'Equateur.

La signature de l’entente a été effectuée par le ministre des affaires étrangères, Robert Dussey, et Gareth Haddad do Espiritu Santo Guadalupe, ministre des affaires étrangères, de la coopération et des communautés de Sao Tomé-et-Principe.

L’accord qui s’inscrit dans le cadre du renforcement des liens de coopération et d’amitié entre les deux pays, concerne tous types de passeports.

En marge de cette cérémonie, les deux personnalités ont échangé sur les questions d’intérêt commun, notamment la nécessité de renforcer leur coopération en matière économique et commerciale ainsi que dans le domaine de l’économie maritime.

Ils ont également abordé le sujet relatif à l’organisation prochaine du 9e congrès panafricain, à Lomé.

Pour rappel, le Togo dispose d’accords d’exemption de visa avec plusieurs autres pays du monde. Entre autres, la Turquie, le Maroc et la Centrafrique.

Le Palais des congrès de Lomé ferme temporairement ses portes. L’emblématique bâtiment de la capitale togolaise, est en effet en rénovation depuis lundi 17 juin. 

Les travaux, supervisés par le ministère des travaux publics, permettront de redonner un nouveau souffle à cette infrastructure historique, symbole des manifestations politiques et culturelles du Togo.

Construit en 1972 au cœur du quartier administratif, le Palais de Congrès de Lomé a été inauguré par le Président Gnassingbé Eyadéma, et a été pendant longtemps le siège de l’Assemblée. 

Outre Lomé, un Palais des congrès a été érigé à Kara. 

Au Togo, le ministère de l’eau et de l’hydraulique villageoise a lancé un Appel à manifestation d’intérêt (AMI) en vue du recrutement d’un consultant individuel (CI) pour la réalisation d’une étude de faisabilité d’un Système d’information sur les ressources en eau au Togo (SIREau). L’initiative s’inscrit dans le cadre du Projet d’amélioration de la sécurité hydrique en milieu urbain au Togo (PASH-MUT).

Le futur prestataire devra justifier de dix ans d’expérience dans la collecte, le traitement et la diffusion des données en hydrologie, hydrogéologie ou en gestion intégrée des ressources en eau. Ses missions consisteront à dresser un état des lieux des besoins en informations sur les ressources en eau.

Il sera en outre chargé de proposer un plan de renforcement des capacités en termes techniques, organisationnels, institutionnels et stratégiques pour la mise en œuvre du SIREau.

La date butoir de dépôt des candidatures est fixée au 03 juillet 2024 à 09h. Les conditions peuvent être consultées sur le site du ministère.

Financé par la Banque mondiale, le PASH-MUT vise à renforcer l’accès au service de l’eau et d’assainissement dans le Grand Lomé, ainsi que la performance opérationnelle des fournisseurs du système d’approvisionnement.

Au Togo, les efforts se poursuivent dans le sens de l’éradication de la cataracte. Le ministère de la santé et de l’hygiène publique a entamé en fin de semaine dernière dans la préfecture des Lacs, une vaste campagne de dépistage et de chirurgie. 

L’activité, lancée au centre hospitalier préfectoral (CHP) d’Aného, fait suite à une enquête nationale sur les déficiences visuelles initiée dans le cadre du Programme national de santé oculaire (PNOS).

Au total, 2.000 yeux atteints seront gratuitement opérés sur toute l’étendue du territoire. L’objectif est de réduire significativement cette affection qui est l’une des principales causes de la cécité dans le pays. En outre, les campagnes de prise en charge seront l’occasion pour les équipes sanitaires de sensibiliser les populations. 

Des statistiques récentes révèlent qu’il y a encore dans le pays, quelque 200.000 personnes souffrant de la cataracte, non encore traitées. Il y a deux ans, une vaste campagne dénommée ‘Opération Zéro Cataracte avait permis de toucher 10.000 personnes dans les cinq régions. 

Au Togo, 19 communes disposent de nouveaux bâtiments devant abriter les mairies. La réception de ces nouvelles infrastructures administratives a été entamée en fin de semaine écoulée, avec la mairie de la commune Yoto 2. C’était à la faveur d’une cérémonie présidée par le ministre Hodabalo Awaté.

Financée à hauteur de 9,8 milliards FCFA par la Banque allemande de développement (KfW), la construction de ces nouvelles mairies s’inscrit dans le cadre de la troisième phase du Projet d’appui à la décentralisation (PAD).

La réalisation de ces infrastructures composées de bureaux pour le maire et ses adjoints, d'un état civil, d'un hall d'accueil, d'une salle polyvalente pour les conseils et les délibérations, répond à l’ambition d’offrir de meilleures conditions de travail aux élus locaux et aux agents de la mairie.

« Le gouvernement s’est résolument engagé dans la modernisation du cadre de vie et de travail des communautés en construisant des infrastructures modernes et appropriées », a indiqué le ministre.

Pour rappel, le Programme d’appui à la décentralisation envisage d’ériger au total 40 mairies