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Après les universités de Lomé et Kara, le Togo s’apprête à disposer d’une troisième université publique d’envergure. Le gouvernement, réuni en conseil des ministres le mercredi 27 septembre, a examiné et adopté un projet de décret sur la création de l’Université de Datcha, dans les Plateaux. 

La création de ce nouveau pôle universitaire s’inscrit non seulement dans la volonté de l’exécutif, traduite dans la feuille de route quinquennale, d’améliorer la qualité de l’enseignement supérieur, mais aussi et surtout de doter les différentes régions économiques, d’universités et de centres.

Du reste, la nouvelle université permettra d’offrir des parcours de formation à dominante professionnelle, technologique et scientifique aux étudiants et assimilés. 

Pour rappel, les deux universités déjà opérationnelles (Lomé et Kara) cumulent actuellement un effectif d’environ 100.000 étudiants. 

Un peu plus de deux semaines après le remaniement ministériel opéré au sein de l’exécutif, l’équipe gouvernementale s’est réunie mercredi 27 septembre en conseil des ministres à Lomé. Les travaux, présidés par le chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé, ont porté sur l’examen de plusieurs sujets, dans des domaines variés. 

A l’issue de la réunion, un avant-projet de loi et deux projets de décret ont été adoptés dans les secteurs de la gestion publique, de la gouvernance économique, et de l’enseignement supérieur. Les différents textes portent, l’un après l’autre, sur la Loi sur le code de procédure administrative, le fonctionnement des Centres de gestion agréés (CGA), et la création d’une nouvelle université dans la région des Plateaux.

Trois communications ont également été écoutées, respectivement sur la situation économique et financière au premier semestre 2023, la rentrée scolaire 2023-2024, et la réforme attendue sur la protection du droit d’auteur. 

Enfin, un compte-rendu a été fait sur la gestion de la récente tension sur la distribution de produits pétroliers dans les stations - services du pays. 

La capitale togolaise abrite depuis le mardi 26 septembre, la première édition du forum Maritimafrica Week. L’événement, porté par un groupe de médias spécialisés, réunit à Lomé des acteurs venus du Bénin, du Sénégal, du Cameroun, de la Côte d’Ivoire, ainsi qu’une délégation européenne. 

Objectif, discuter de la valorisation de l’économie bleue afin d’en faire un outil de développement du continent. Les activités, qui se déclinent en panels, expositions et séminaires, ont été officiellement lancées par le ministre de l’économie maritime, de la Pêche et de la Protection Côtière, Edem Kokou Tengue. 

La tenue de cette première édition à Lomé témoigne de la reconnaissance accordée au Togo dans le domaine maritime, affirmant ainsi sa place en tant qu’acteur majeur de la région”, a déclaré le ministre. 

Il y a quelques années, le pays s’est en effet affirmé comme l’un des pionniers sur le sujet de l’économie maritime, en prenant plusieurs initiatives régionales et continentales. 

L'économie maritime est la dernière frontière de la renaissance de l’Afrique”, avait affirmé le chef de l’Etat en 2019. 

Après 2020 et 2021, le Togo confirme de nouveau sa présence au sein du classement des 100 premiers ports à conteneurs du monde. 96ème l’an dernier, la plateforme portuaire grapille encore deux places, et se positionne au 94ème rang, dans la livraison 2023 du ‘One Hundred Ports’ de la revue spécialisée Lloyd’s List.

“Un nouveau record pour le port ouest-africain, malgré une baisse du débit”, souligne le magazine 

Cette nouvelle performance, qui contraste avec une baisse du trafic (1,8 million d’EVP traités en 2022 contre 1,9 million d’EVP en 2021, soit une chute de 6,5%), est notamment au crédit des différents efforts (modernisation, digitalisation, équipements, allègement des procédures…) engagés par le pays depuis plusieurs années, afin de maintenir son attractivité. 

Cette progression démontre la constante amélioration des opérations portuaires à Lomé tout en consolidant sa position au sein de ce classement prestigieux”, a commenté l’administration portuaire.  

1er en Afrique de l’Ouest, au pied du podium continental 

Du reste, le PAL qui conserve sa couronne sous-régionale, reste une nouvelle fois au pied du podium continental, devancé désormais par le Port de Durban (Afrique du Sud, 79ème mondial), Port Saïd (Egypte, 48ème), et celui de Tanger Med (Maroc, 24ème). 

Au niveau mondial, le quatuor de tête reste inchangé, avec respectivement les ports de Shanghai, Singapour, Ningbo-Zhoushan et Shenzhen.

mercredi, 27 septembre 2023 11:34

La Gendarmerie Nationale recrute

Le ministère des armées a ouvert le lundi 25 septembre dernier, un recrutement de personnel non-officier pour la Gendarmerie nationale. L’enrôlement, prévu pour se dérouler dans sa phase pratique du 16 au 23 octobre, se déroulera sur tout le territoire national. 

Peut candidater, tout citoyen de nationalité togolaise, ayant un âge compris entre 18 et 24 ans au 31 décembre 2023 et un niveau scolaire compris entre le BEPC et la Terminale, sans être titulaire du BAC 2. 

Également, les postulants devront avoir une taille minimale de 1,70 m pour les hommes et 1,65 m pour les femmes, être célibataire sans enfant, et surtout, être apte médicalement, précise le ministère.

Les dossiers, dont la composition peut être consultée en ligne ou dans le quotidien national, peuvent être soumis jusqu’au jeudi 05 octobre dans les brigades de gendarmerie des préfectures d’origine ou de résidence des candidats.  

En rappel, la gendarmerie nationale fait partie intégrante des Forces Armées Togolaises (FAT). Elle a entre autres pour mission de veiller à la sûreté et à la sécurité publique, d’assurer le maintien de l’ordre, l’exécution des lois, et de participer à la défense de la nation. En outre, elle exécute spécialement les missions de police administrative, de police judiciaire et de police militaire dans les conditions fixées par les lois et règlements en vigueur.

L’Office togolais des recettes (OTR) poursuit sa série de ventes publiques. Après Lomé, l’institution a annoncé l’organisation de nouvelles enchères à Tsévié. L’activité, prévue pour débuter à 9h30, se déroulera au sein du Parc des véhicules de la Division de lutte contre la fraude et les trafics illicites. 

Dans le détail, 179 véhicules et épaves seront mis en vente. La participation, indique le fisc, “est subordonnée au paiement d’une somme de 5.000 FCFA non-remboursable, contre une quittance sécurisée au titre d'enregistrement des adjudicataires, à la Direction des opérations douanières de Lomé Port”. 

Du reste, cette vente se fera “au plus offrant et dernier enchérisseur”.

Les ministres de la culture des pays du monde islamique sont réunis depuis lundi 25 septembre à Doha (Qatar), dans le cadre de la 12ème conférence de l’Organisation du monde islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (ICESCO). Les travaux, consacrés au renouvellement de l’action culturelle dans le monde, enregistrent la participation du Togo. 

Durant deux jours, il s’agit notamment pour ces responsables de partager leurs visions, de réfléchir et d’adopter un certain nombre de résolutions. 

Pour le Togo, membre depuis 2002 de l’Organisation, il est en outre question de s’inspirer des meilleures pratiques pour poursuivre la modernisation de son secteur culturel, et de nouer d’éventuels partenariats. 

Pour rappel, l’ICESCO né en 1979, compte une soixantaine de pays membres et œuvre pour la promotion de l'éducation, des sciences et du dialogue des cultures entre les peuples, en lien avec les valeurs islamiques de fraternité et de solidarité entre nations.

Près d’un an après sa création, l’Agence nationale de formation des collectivités territoriales (ANFCT) démarre officiellement ses activités. Le ton a été donné lundi 25 septembre à Blitta, à la faveur d’un séminaire inaugural. 

Les travaux, présidés par le ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et du développement des territoires, le Colonel Hodabalo Awaté, ont réuni les 117 maires du pays et leurs adjoints, les Secrétaires généraux des mairies, et des directeurs centraux.

L’objectif, en dehors du lancement de la nouvelle entité, était d’entretenir les élus, avec le concours de la coopération allemande, sur les fondamentaux des collectivités territoriales comme les compétences, les finances et la fiscalité, ou encore la modernisation de l’état civil. 

Nous allons approfondir le processus de décentralisation au Togo, et contribuer non seulement à soutenir la performance des collectivités territoriales mais aussi à communiquer une véritable culture de l’action publique au plan local”, a expliqué le directeur général de l’ANFCT, Komi Dodzi.

Pour rappel, l’agence est basée à Blitta, dans la Région Centrale. 

Le Togo vient de bénéficier d’un nouvel appui de la Banque mondiale, à travers l’Association internationale de développement (IDA). Le gouvernement a conclu ce mardi 26 septembre à Lomé, une double convention de subvention. Si la première est en faveur d’un programme d’appui aux politiques de développement durable et inclusif, la seconde acte un financement additionnel au profit du Programme de résilience du système alimentaire ouest-africain (FSRP). 

Les documents des deux subventions, paraphés lors d’une cérémonie par le ministre de l’économie et des finances, Sani Yaya, et le représentant résident de la Banque, Fily Sissoko, portent respectivement sur des montants de 150 millions $ (92 milliards FCFA) et de 20 millions $ (12 milliards FCFA).

Supporter la feuille de route gouvernementale et accompagner les programmes prioritaires

Concrètement, le premier appui, approuvé le 1er septembre dernier, vise à supporter la feuille de route quinquennale de l’exécutif, pour un développement plus durable et inclusif, tout en fournissant un niveau de financement adéquat pour accompagner les programmes prioritaires. 

Trois axes principaux sont d’ailleurs dégagés, à savoir la stimulation de l’économie rurale et la modernisation du secteur agricole, l’amélioration du capital humain, et la reconstitution de l’espace budgétaire. 

Le programme de réformes est solide et le gouvernement a fait preuve d’un engagement fort en faveur de sa mise en œuvre, ce qui se reflète dans l’augmentation de ce financement qui représente plus de 35% de l’allocation de l’IDA”, a souligné Fily Sissoko, qui a en outre, annoncé qu’un second train de financement portant sur un “programme de réformes ambitieux” et en cours d’élaboration, “devrait se conclure dans les 12 prochains mois”.

Intensifier la réponse du gouvernement aux problèmes de sécurité alimentaire et nutritionnelle 

Quant au second appui, il s’inscrit dans le cadre d’un financement additionnel du Programme de résilience du système alimentaire en Afrique de l’Ouest (FSRP), initié par l’institution de Bretton Woods il y a deux ans au profit des pays de la sous-région.

L’objectif, a expliqué Sani Yaya, est d’intensifier la réponse actuelle du gouvernement en augmentant les investissements pour accroître l’approvisionnement alimentaire à court terme, et renforcer la résilience face aux tendances telles que le changement climatique. 

Plusieurs activités bénéficieront ainsi d’un suivi, comme le renforcement du système d’information existant, la fourniture aux ménages de races de bétails améliorées, le renforcement de la santé animale, l’utilisation d’intrants organiques, ou encore le soutien des filières légumes et produits à haute valeur nutritive. 

Ces deux appuis traduisent l’excellence des relations entre le Togo et la Banque mondiale”, a indiqué le ministre de l’économie, avant de rappeler l’engagement du pays à “poursuivre ses réformes, malgré le triple choc sanitaire, inflationniste et sécuritaire” auquel il est confronté.

Pour rappel, en juin dernier, le chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé et Ousmane Diagana, Vice-président de la Banque pour l’Afrique de l’Ouest et Centrale, avaient lancé un appel à intensifier les efforts en faveur de la sécurité alimentaire

L’Office togolais des recettes (OTR) réalisera ce mardi 26 septembre à partir de 09h30, une vente aux enchères publiques. 

En tout, 764 conteneurs imports et exports, abandonnés sur le terminal de la LCT seront mis en vente. Comme souvent, la participation sera subordonnée au paiement d’une quittance non-remboursable de 25.000 FCFA, a précisé l’Office. 

1 Lot

Pour rappel, les services de l’OTR organisent régulièrement des enchères publiques sur tout le territoire. Elles concernent généralement des marchandises issues de saisies, ou en souffrance aux douanes.