RTG

RTG

Le ministère des enseignements primaire, secondaire et technique a dévoilé le jeudi 05 octobre, les résultats définitifs du dernier concours d’entrée dans les lycées scientifiques de Lomé et Kara. En tout, 80 postulants ont été retenus, à raison de 40 par lycée. 

Pour y arriver, les candidats ont d’abord été présélectionnés sur la base de leurs notes en classes et à l’examen du BEPC, avant de subir des épreuves écrites. 

En rappel, le Togo s’est doté de son premier lycée scientifique en 2015, afin d’améliorer la formation des élèves à la pratique des sciences, et faciliter leur orientation vers les filières scientifiques et d’ingénierie. 

L’ambition du gouvernement est, à terme, de doter chaque région éducative d’un lycée scientifique. 

Au Togo, le projet d’électrification rurale de 317 localités par mini-réseaux solaires, initié en 2019 par le gouvernement, va faire l’objet d’une actualisation. La décision, annoncée en conseil des ministres cette semaine, a été prise au regard de nouvelles évolutions générales et localisées, observées ces dernières années. 

Concrètement, un nouveau calibrage du périmètre d’exécution de ce projet a été défini, induisant une nouvelle sélection de localités pour lesquelles l’électrification par mini-réseaux reste pertinente. Entre autres critères, la distance, la densité de population, la concentration de l’habitat, ou encore le potentiel de consommation. 

D’ores et déjà, 56 localités répondant aux critères ont été retenues, et verront le projet impacter quelque 19.000 ménages, a indiqué la ministre déléguée à l’énergie, Mila Aziable.

Quant aux autres localités concernées par le projet initial, elles devront bénéficier de solutions d’électrification mixtes. D’ailleurs, des instructions ont été données dans ce sens au gouvernement par le chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé. 

En rappel, le projet d’électrification rurale consiste en la construction d’une mini-centrale solaire pour chaque localité concernée et le déploiement de réseaux électriques basse tension pour le raccordement des ménages.

Au Togo, bonne nouvelle pour les petites et moyennes entreprises (PME). Le gouvernement a signé ce jeudi 03 octobre, une convention d’un montant de 10 milliards FCFA avec la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA). 

L’entente, paraphée par le ministre de l’économie et des finances, Sani Yaya, et le Directeur général de la Banque, Sidi Ould Tah, a été scellée à l’ouverture du Forum des champions des PME africaines (Africa SME Champions Forum), que le Togo abrite pour deux jours

Concrètement, cette enveloppe dont les modalités opérationnelles restent à discuter entre le ministère des finances et l’institution bancaire basée à Khartoum (Soudan), est destinée à l’accompagnement des PME togolaises. 

En outre, elle s’accompagne d’un second financement de 200 millions FCFA, “destiné à l‘assistance technique des PME”, a précisé le ministre de l’économie à l’issue de la signature. 

J'invite les PME à se mobiliser pour en bénéficier”, a exhorté la cheffe du gouvernement.

Deux ans après s’être doté d’une loi sur l’assurance maladie universelle (AMU), le Togo franchit une étape décisive. Le gouvernement, réuni en conseil des ministres le mercredi 04 octobre à Lomé, a pris une série de décrets, actant l’accélération du processus et officialisant sa généralisation dès le début de l’année 2024. 

Un panier de soins pour trois catégories de personnes 

Le premier décret rendu, fixe le panier de soins de référence pour les salariés des secteurs public et privé formel, avec l’objectif d’assurer un accès équitable aux soins de santé essentiels aux différentes couches de la population. 

Dans le détail, trois catégories de bénéficiaires se dessinent : les agents publics et assimilés ainsi que les titulaires des pensions civiles et militaires pour la première, les travailleurs du secteur privé, les titulaires des pensions de retraite du secteur privé, les ministres du culte, les travailleurs indépendants ainsi que les personnes relevant des secteurs informel et agricole pour le second groupe, et enfin, les personnes vulnérables, dans la dernière catégorie. 

Une option supplémentaire s'offre aux affiliés, avec la possibilité de souscrire à des paniers de soins complémentaires.

Des compétences déléguées à des organismes gestionnaires

Pour mieux coordonner le mécanisme, un deuxième décret rendu, encadre le cadre contractuel entre les organismes de gestion de l'AMU et les organismes gestionnaires délégués. Cette délégation de compétences vise notamment à accroître l'efficacité des prestations et rapprocher les services des usagers.

L’accès aux prestations garanties encadrées

Toujours sur le volet de l’architecture de l’AMU, un troisième décret fixe les modalités d’accès aux prestations de soins de santé couvertes, en réglementant les conditions d’ouverture des droits d’accès aux prestations de soins, les différents types de formations sanitaires existants, ainsi que le parcours de soins coordonné que devront suivre les assurés. 

Des cotisations sociales adaptées selon les catégories

Sur le volet financier, le dernier décret fixe les taux, montants et modalités de recouvrement des cotisations sociales, précise l'assiette et les taux des cotisations sociales, en tenant compte des particularités de chaque catégorie d'assujettis. 

Pour les personnes vulnérables, une contribution mensuelle forfaitaire sera proposée, dont le montant devrait être fixé ultérieurement, a rassuré l’exécutif. 

L’objectif poursuivi par le gouvernement est notamment d’établir un système de financement équitable qui tienne compte des capacités contributives de chacun.

Du reste, le dernier texte adopté dote définitivement les deux principaux organismes de gestion de l’Assurance maladie universelle au Togo (INAM et CNSS) d’instruments juridiques nécessaires pour amorcer efficacement la mise en œuvre de l’assurance maladie universelle. 

La capitale togolaise accueille à partir de ce jeudi 05 octobre, l'Africa SME Champions Forum. L'événement, initié depuis 2014, se décline en une série de rencontres annuelles dédiées à l’accompagnement et à la croissance des petites et moyennes entreprises (PME) africaines.

Les travaux, placés sous le thème de la consolidation de la croissance des PME, ont été officiellement lancés par le Premier ministre, Victoire Dogbé. 

Pendant deux jours, une centaine d’experts (décideurs politiques, responsables d’institutions financières, dirigeants et promoteurs d’entreprises) tenteront d’apporter des solutions pratiques et opérationnelles aux défis de financement et de croissance auxquels sont confrontées les PME du continent. 

Aux côtés des membres du gouvernement, plusieurs personnalités de renom issues de différents secteurs, interviendront lors des panels, masterclass et rencontres interactives.

1 SME

Il existe encore un plafond de verre que nous n’arrivons pas à franchir avec nos PME. La croissance des PME n’est pas possible sans des financements conséquents et un accompagnement adapté”, a souligné la cheffe du gouvernement, qui a invité les différents acteurs à “repenser l’écosystème autour des PME”. 

Nous devons, nous pouvons, nous avons le potentiel pour faire aussi mieux, sinon mieux. Tant que nous n’aurons pas à travailler mutuellement, nos conférences et rencontres seront des lieux de discussion où nous ne ferons que du bruit”, a martelé Victoire Dogbé. 

Avant Lomé, l’Africa SME Champions Forum s’est déroulé successivement à Dakar, Nairobi, Abidjan, Kigali, Johannesburg, et Kampala.  

L’équipe gouvernementale s’est réunie le mercredi 04 octobre en conseil des ministres à Lomé. Les travaux, présidés par le chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé, ont essentiellement porté sur la mise en œuvre de l’assurance maladie universelle (AMU) au Togo

Sur le sujet, la première communication présentée par le ministre de la fonction publique, du travail et du dialogue social, a formulé plusieurs propositions.

A l’issue de cette dernière, quatre projets de décret ont été examinés. Les textes adoptés portent respectivement sur le panier de soins de référence de l’assurance maladie universelle pour les salariés du secteur public et les travailleurs du secteur privé formel, le cadre contractuel entre les organismes de gestion et les organismes gestionnaires délégués de l’AMU,  les modalités d’accès aux prestations de soins de santé couvertes par l’AMU, et enfin les taux, montants et modalités de recouvrement des cotisations sociales et autres contributions dues au titre du régime de l’AMU. 

Par ailleurs, il faut retenir que le chronogramme d’intégration des différentes couches et catégories d’affiliés au mécanisme débutera officiellement le 1er janvier 2024.

S’agissant des autres communications, elles ont porté, tour à tour, sur le projet gouvernemental d’électrification rurale de 317 localités, et la situation de dégradation de certains ouvrages du réseau des pistes rurales

Enfin, des points ont été faits sur la célébration du mois du Consommer local, l’organisation imminente de la Semaine africaine de la microfinance au Togo, ainsi que sur la mobilisation gouvernementale consécutive au drame de N’Gobo.

Au Togo, le coup d’envoi du concours d’entrée à l’Institut national de formation agricole (INFA) de Tové a été donné mardi 03 octobre. Ils sont au total plus de 956 candidats dont 220 filles à composer sur tout le territoire.

A l’arrivée, 65 admis seront répartis entre les cycles baccalauréat professionnel agricole (CBPA) et Licence professionnelle agricole (CLPA). 

Le CBPA forme dans quatre spécialités notamment la santé animale, la foresterie et la gestion durable de la terre, l’agroéquipement et l’agropastoral, tandis que le second cycle forme en agriculture, santé animale et halieutique, foresterie et gestion de l’environnement, machinisme agricole et aménagement, ouvrages hydro agricoles et agroalimentaire”, a détaillé le Directeur de l’institut, Constant Soedji.

Autre innovation inscrite cette année au parcours, la formation des parapubliques vétérinaires, fruit d’une convention entre le Togo et l’Organisation mondiale de la santé (OMS). 

Pour rappel, l’instauration des nouveaux cycles s’inscrit dans la dynamique d’une réorganisation de l’Institut sur la base de la politique agricole du Togo.

La fourniture du courant électrique connaîtra des interruptions dans certains quartiers et périphéries de Lomé, cette semaine, de jeudi à dimanche, a annoncé la Compagnie Énergie Électrique du Togo (CEET). Ceci, en raison des habituels travaux de maintenance sur les ouvrages électriques.

Concrètement, les coupures interviendront essentiellement en journée, entre 08h00 et 14h00 au plus tard, selon les zones ciblées. Comme à l’accoutumée, la compagnie publique recommande à cet effet “que les appareils soient débranchés lorsque la coupure intervient et ne soient remis en service qu’après le retour de l’électricité”.

Programme des interruptions

Jeudi 05 octobre 2023

09h à 14h : Zone zanguéra La Madone et ses environs

09h à 14h : Adétikopé, zones Togocel, Moov et ses environs.

Vendredi 08 octobre 2023

09h à 14h : Adamavo et ses environs.

Dimanche 08 octobre 2023

08h30 à 12h 30 : Oryx, Rodis 1 et 2, Afric Industry 1 et 2, Plasticia, S3P et leurs environs.

09h à 14h : Mayakopé, Tamani, Adansoukopé, Zones Ecole Primaire Publique Groupe D, Cimetiere Adjigo Kopé et leurs environs.

Deux ans après avoir initié le Programme d’urgence et de renforcement de la résilience pour les populations de la région des Savanes (PURS), le Togo veut passer à une nouvelle étape. Le Gouvernement et une délégation de la Banque mondiale se sont réunis à ce propos, le mardi 03 octobre à Lomé.

Les travaux, présidés par le Premier ministre, Victoire Dogbé, avaient pour objectif de faire le point sur la mise en œuvre de ce programme, mais surtout sur l’éligibilité du pays au Programme de Prévention et Résilience déployé par l’institution de Bretton Woods au profit des pays de la sous-région confrontés au péril terroriste et à la vulnérabilité. 

Si, à l’issue de la séance, des avancées ont été notées, des approfondissements sont attendus. 

Face à la menace djihadiste dans la Région des Savanes, le gouvernement a pris un certain nombre de dispositions, avec l’opération Koundjouaré, le rapprochement de l’administration de l’administré avec le CIPLEV, et le PURS. Aujourd’hui, le gouvernement a l’intention d’étendre ce programme aux régions de la Kara et Centrale, et son argumentation est d’amener la Banque à faire du Togo un pays éligible à ce programme de prévention et de résilience. La prévention est la meilleure façon de gagner une guerre”, a expliqué le ministre d’Etat, Yark Damehame. 

Pour la nouvelle directrice des opérations, “le pays a fait des efforts énormes, surtout au regard du contexte régional marqué par une progression de l’insécurité. Une dérogation sera présentée au Conseil d’administration de la Banque pour un aval. Mais en attendant, des discussions techniques se poursuivront”. 

Pour rappel, le Programme de Prévention et Résilience de la Banque vise à aider les pays à lutter contre les facteurs et les impacts des situations de fragilité, conflits et violence (FCV), à travers l’anticipation et le renforcement de la résilience, en particulier pour les populations les plus vulnérables.

Trois ans après, le ministère en charge de la santé et de l’hygiène publique va lancer à partir du samedi 07 octobre prochain, une nouvelle campagne nationale de distribution de moustiquaires imprégnées (MID). L’opération, qui est la cinquième du genre sur le territoire, est entièrement gratuite et vise à réduire significativement la morbidité et la mortalité liées au paludisme.

Jusqu’au 18 octobre, plus de 6,5 millions de moustiquaires seront ainsi distribuées aux populations, par des agents mobilisés pour l’occasion.

Par ailleurs, a annoncé le ministère, cette édition sera couplée à l’initiative “Zéro palu, je m’engage”, un mouvement mondial destiné à intensifier l’engagement personnel dans le cadre de la lutte contre cette maladie. 

Au Togo, où le diagnostic et le traitement du palu sont gratuits sur tout le territoire national depuis 2019, le gouvernement a mis en place plusieurs dispositifs. L’objectif affiché est de venir définitivement à bout du paludisme dans les prochaines années. 

Lire aussi:

Le Togo veut tirer un trait sur le paludisme