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Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, a achevé mercredi 05 juin, son séjour à Séoul par une visite de terrain au Centre international de l’ONG International Youth Fellowship (IYF). L’organisation, présente depuis de nombreuses années au Togo, intervient dans le domaine de l’épanouissement de la jeunesse, la promotion de l’entrepreneuriat, et la valorisation de la diversité culturelle. 

Le chef de l’Etat a échangé avec le fondateur du centre, le Révérend Pasteur Ock Soo Park sur ses ambitions pour le Togo, puis félicité et encouragé IYF pour ses actions qui contribuent notamment à prémunir la jeunesse contre les vices et déviances qui les incitent parfois à intégrer des groupes terroristes ou extrémistes. 

En février dernier déjà, le Révérend Pasteur Ock Soo Park avait été reçu par le leader togolais à la faveur d’une visite à Lomé.

La capitale togolaise a abrité les 04 et 05 juin, une rencontre régionale d’apprentissage mutuel et de capitalisation sur le déploiement de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF). Les travaux ouverts par le directeur de cabinet du ministre du commerce, Mensah Koffi Vinyo, avaient réuni les experts de plusieurs pays de la sous-région et d’ailleurs (Togo, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée, Guinée-Bissau, Mauritanie, Niger, Sénégal).

L’événement qui s’inscrit dans le cadre du projet régional conjoint d’appui à l’opérationnalisation de la Zlecaf, visait à partager avec les parties prenantes les résultats, les défis et les perspectives de ce projet continental.

Concrètement, il s’agissait de dresser le bilan du projet d’appui piloté par la Commission Économique pour l’Afrique (CEA)

« Le projet a enregistré un succès retentissant qu’il convient de partager afin d’appréhender les meilleures pratiques et d’étendre l’initiative à d’autres pays », a déclaré Ngoné Diop, Directrice du Bureau de la Commission Économique pour l’Afrique (CEA) pour l’Afrique de l’Ouest.

En terme de perspectives, selon les récentes estimations de la CEA, « une mise en œuvre complète de l’accord de la Zlecaf devrait accroître, à l’horizon 2045, le commerce intra-Afrique de 34,6% avec 53,6% du commerce agroalimentaire, 37,6% dans le commerce des services, 36,3% dans l’industrie et 19,3% dans le commerce des produits énergétiques et miniers ».

Pour le Togo qui fait partie des pays les plus engagés pour la mise en œuvre de la Zlecaf, il s’agit de « tirer profit des expériences réussies au niveau régional et d’apprendre des difficultés rencontrées pour éviter les écueils similaires ».

Notons qu’en marge des travaux, la directrice du bureau de la CEA pour l’Afrique de l’Ouest a été reçue par le ministre du commerce, Kayi Mivedor-Sambiani. Les discussions ont porté sur l’appui de la CEA pour la mise en œuvre réussie de la Zlecaf au Togo ainsi que le renforcement du secteur privé.

Pour rappel, la Zlecaf est un vaste espace de commerce intra-africain adopté par l’UA. Il vise à créer un marché unique de plus de 1,3 milliard de consommateurs pour les marchandises et les services.

En séjour à Séoul où il a activement pris part au premier sommet Corée-Afrique, le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, a également eu plusieurs rencontres avec des personnalités du monde économique, financier et des affaires du Pays du matin calme. Objectif : renforcer et diversifier la coopération. 

Agriculture : vers une adhésion du Togo au KAFACI 

Le n°1 togolais s’est entretenu dans ce sens avec le président de l’Autorité nationale coréenne de développement agricole, l’entité chargée de la tutelle de la Korea-Africa Food and Agriculture coopération initiative (KAFACI). 

Au menu des échanges, les modalités d’adhésion du Togo à cette structure de partenariat technologique agricole à l’échelle continentale. L’enjeu est de bénéficier d’une assistance technique, en particulier dans la filière rizicole. 

Une équipe de responsables de la KAFACI est attendue prochainement au Togo, pour finaliser les derniers détails. 

Economie numérique, environnement, de nouvelles perspectives d’investissement

D’autres secteurs ont également fait l’objet de discussions avec d’autres interlocuteurs. Tour à tour avec le président de la Fondation Corée-Afrique et celui de l’Agence coréenne de coopération internationale (KOICA), le chef de l’Etat a discuté des possibilités d’investissement au Togo dans les domaines de développement de l’économie numérique, d’amélioration des systèmes douaniers, de passation des marchés publics, ou encore de renforcement du système sanitaire. 

Enfin, la gestion de l’environnement et le secteur du climat ont également été à l’agenda présidentiel, à travers des entretiens avec les responsables du Fonds vert pour le climat et de la compagnie coréenne SEJIN. G&E. 

Avec ces derniers, les échanges ont porté sur un appui au niveau des politiques gouvernementales en matière de résilience face au changement climatique, l’assainissement du cadre de vie et la gestion/transformation des ordures en biogaz.

Au Togo, le ministre de l’administration territoriale, Hodabalo Awaté, a entamé cette semaine une tournée de prise de contact avec les conseillers régionaux dans les cinq régions du pays. Le coup d’envoi a été donné mardi 04 juin à Dapaong.

L’objectif est de préparer les conseillers régionaux à l’état d’esprit approprié à la convocation, à l’organisation, au déroulement et à la tenue effective des premières réunions des conseils régionaux. Il s’agit en outre de recueillir les attentes de ces élus locaux en termes de besoins de renforcement des capacités afin d’être mieux affûtés et équipés pour leurs fonctions.

 « Votre engagement appelle à un sacrifice total pour le développement harmonieux de nos régions afin de consolider notre apprentissage de la démocratie locale, participative et inclusive pour le bien-être de la population », a exhorté le ministre.

D’autres étapes sont prévues à Kara, Sokodé, Atakpamé et Tsévié.

Notons qu'à l'issue des élections régionales du 29 avril dernier, 179 conseillers régionaux ont été élus pour un mandat de 6 ans renouvelable deux fois.

Annoncé en début d’année après la visite officielle du chef de la diplomatie chinoise, le renforcement du partenariat sino-togolais entre dans le concret. Lundi 03 juin, une délégation conduite par le vice-président de l’agence chinoise de coopération internationale pour le développement, a été reçue par le Premier ministre, Victoire Dogbé, pour une séance de travail. 

Les travaux, auxquels ont pris part plusieurs membres du gouvernement, ont été consacrés à l’état des lieux des programmes et projets mis en œuvre avec l’appui de l’Empire du Milieu, ainsi que les perspectives à définir en lien avec les priorités du pays. 

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La cheffe du gouvernement a salué au cours de la session, les réalisations concrètes opérées dans les domaines des infrastructures, de l’agriculture, de l’énergie, de la santé ou encore du commerce, avant de rappeler les nombreux défis encore existants dans la sécurité, l’emploi, l’environnement, entre autres. 

La Chine “s’emploiera pour la concrétisation des projets et programmes mis en œuvre de concert par les deux parties”, a assuré pour sa part Liu Junfeng, le responsable chinois. 

Pour Lomé et Pékin, l’ambition est claire, porter le partenariat à une nouvelle étape, au profit des populations.

Au Togo, le ministère de l’agriculture veut renforcer son effectif. Le département dirigé par Antoine Lekpa Gbegbeni a en effet lancé un appel à candidature pour le recrutement de 300 techniciens.

Dans le détail, le ministère recherche 100 techniciens spécialisés en agriculture, notamment en production végétale et animale, et 200 conseillers techniques pour soutenir les acteurs du secteur agricole.

Si tous les candidats doivent être de nationalité togolaise et âgés de 35 ans au 1er janvier 2024, des conditions spécifiques sont définies pour chaque spécialité.

Les techniciens en agriculture doivent être titulaires d’une licence en Agronomie ou d’un diplôme équivalent, et justifier d’une expérience sur le terrain en lien avec les tâches à accomplir. Ils se chargeront, entre autres de la planification des activités d’appui, l'animation des réunions foraines et l’identification des bénéficiaires ainsi que le diagnostic de leurs besoins.

En ce qui concerne les conseillers techniques, ils doivent avoir un niveau de formation BEPC + 3 ou un CAP en agriculture, ainsi qu’une expérience professionnelle d’au moins un an dans des activités similaires.

Les dossiers de candidature doivent être déposés au plus tard le lundi 10 juin prochain à la direction générale de l'ICAT à Lomé et dans ses différentes directions régionales à Tsévié, Atakpamé, Kpalimė, Sokodé, Kara et Dapaong.

 

 

Au Togo, l’édition 2024 de la Quinzaine de l’environnement et du développement durable (QEDD) se déroulera du 08 au 24 juin prochain. L’annonce a été faite mardi 04 mai à Lomé par le ministre de l'environnement, Katari Foli-Bazi, à la faveur d’une rencontre avec la presse.

Organisée par l’Agence nationale de gestion de l'environnement (ANGE), la QEDD, la 3ème après celles de 2016 et 2017, se veut une tribune pour échanger sur les approches de solutions aux problèmes environnementaux. C’est également une plateforme de visibilité où les acteurs présentent leurs succès novateurs et leurs stratégies en matière de développement durable.

Pour cette édition placée sous le thème « Eau propre, air pur, sol et forêt préservés : notre responsabilité collective », plusieurs activités sont au programme à savoir des conférences débats, des concours, des formations et des opérations de nettoyage des quartiers.

Le lancement officiel est prévu à l'hôtel 2 février à Lomé.

Initiée depuis 2016, la quinzaine de l’environnement contribue à la promotion d’une culture environnementale citoyenne dans une perspective de développement durable.

L’assurance maladie mise en place depuis plus d’une décennie par le gouvernement continue de susciter de l'intérêt au-delà des frontières. Après la Guinée et le Burkina Faso, c’est au tour du Mali de s'imprégner du modèle togolais.

Une délégation de l’Institut national de prévoyance sociale (INPS) du Mali a effectué dans ce sens, du 27 au 31 mai derniers, une mission d’étude et d’immersion à l’Institut national d'assurance maladie (INAM).

La mission conduite par Modibo Sow, directeur des systèmes d’information, a échangé avec la direction générale et les équipes techniques de l’INAM sur plusieurs sujets et thématiques liés à l’assurance maladie universelle.

Entre autres, la gestion de la relation client, l’immatriculation des bénéficiaires, la dématérialisation et la digitalisation des procédures. Les discussions ont en outre porté sur les stratégies mises en place par l’INAM pour améliorer la qualité des services offerts aux bénéficiaires.

« L’INAM étant une référence dans la sous-région en assurance maladie, il était normal de venir voir ce qui se fait de mieux au sein de cet institut pour s’inspirer des pratiques qui sont mises en place », a indiqué le chef de la délégation malienne.

Lancé en 2011, l’INAM couvre à ce jour des centaines de milliers de personnes.

La compagnie aérienne Liz aviation poursuit son développement. Le transporteur a accueilli le 25 mai dernier un nouvel avion.

L’appareil de type ATR 72-600 vient s’ajouter aux 3 déjà déployés. Il vient renforcer l’ambition de la compagnie de connecter davantage de destinations. « L’acquisition de ce nouvel appareil s'inscrit dans la continuité des ambitions du Groupe EBOMAF », a indiqué Mahamadou Bonkoungou, PDG du Groupe.

Le nouvel aéronef va non seulement permettre à Liz Aviation de maintenir les vols sur la ligne Lomé-Niamtougou mais aussi renforcer ses capacités opérationnelles notamment les liaisons avec d’autres villes de la sous-région (Cotonou, Abidjan, Dakar, Lagos).

Ceci vient consolider le statut de l’Aéroport international Gnassingbé Eyadema (AIGE) de Lomé en tant que hub aérien. 

Pour rappel, Liz Aviation est la propriété du magnat des BTP burkinabé, Mahamadou Bonkoungou, patron du Groupe Ebomaf.

Le premier sommet Corée-Afrique s’est ouvert ce mardi 04 juin à Séoul. Les travaux qui réunissent une trentaine de chefs d’Etat du continent parmi lesquels le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, se déroulent sous le thème : “L’Avenir que nous construisons ensemble : Croissance partagée, Durabilité et Solidarité”. 

L’objectif affiché par les deux parties, est de mettre en place de nouveaux mécanismes de coopération afin de relever les défis communs dans les secteurs prioritaires.

Lors de son intervention, le n°1 togolais s’est d'abord félicité de l’initiative d’organisation de ce sommet, qui offre l’occasion au continent de plaider une nouvelle fois pour un partenariat gagnant-gagnant tout en s’inspirant du modèle de développement coréen. 

Le Président de la République a ensuite partagé avec ses pairs sa conviction pour un développement du continent, sur la base de deux conditions majeures à savoir le développement tourné vers l’extérieur et la structuration d’un Etat stratège, et a évoqué le cas du Togo dont l’ouverture économique est moins un choix qu’une évidence.

Le Togo est un pays de petite taille qui ne peut prétendre vivre replié sur lui-même. Ensuite, le Togo bénéficie d’un positionnement stratégique au carrefour de l’Afrique de l’Ouest. Enfin, il dispose d’un port en eau profonde et important. Il était donc naturel pour le Togo de se développer comme un hub régional et de s’ouvrir sur l’Afrique de l’ouest, un marché de 400 millions de consommateurs en pleine transformation”, a fait remarquer Faure Gnassingbé, avant de mettre l’accent sur le rôle des Etats africains dans la dynamique de développement. 

Pour moi, il revient évidemment à l’Etat de faciliter le développement du secteur privé. Chacun a compris aujourd’hui que l’ouverture économique doit s’accompagner d’un environnement favorable aux entreprises. Je pense à la fois à la sécurité juridique comme à la stabilité fiscale, aux mesures qui peuvent être prises en faveur des partenariats public-privé et aux autres initiatives sur la poursuite de l’ouverture “, a-t-il indiqué, avant d’énumérer quelques actions entreprises par le Togo dans plusieurs secteurs. 

Les travaux de cette première journée se sont conclus sur une note satisfaisante, avec des promesses de financement de près de 24 milliards $ du pays asiatique en faveur du continent. 

A la veille de l’ouverture des travaux, un dîner avait été offert par le Président coréen en l’honneur des chefs d’Etat et de gouvernement africains.