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Le Premier ministre Sélom Komi Klassou a reçu en audience une délégation du groupe African Guarantee Fund, conduite par son Président du Conseil d’Administration (PCA) Félix Bikpo.

L’objectif de cette rencontre était, pour les responsables de l’institution financière qui a acquis le Fonds GARI, de s’introduire et de présenter leurs nouvelles orientations au chef du gouvernement togolais.

Ainsi, si le Fonds GARI a eu pour ambition de contribuer à la promotion du secteur privé, Guarantee Fund West Africa veut aller au-delà et se focaliser sur le financement des microentreprises plutôt que sur les entreprises de façon générale, a indiqué le PCA à sa sortie d’audience. « Guarantee Fund West Africa a pour mission, en particulier, de trouver des financements pour les PME qui sont le maillon encore plus faible de notre économie, de façon générale, et qui, je pense aussi,  sont les objectifs du gouvernement  togolais ».

Le Chef de l’Etat, SEM Faure Essozimna Gnassingbé a reçu en audience hier, 05 juin 2018, M. Mikhail Bogdanov, représentant spécial du président russe au Moyen-Orient et en Afrique. Il a reçu également les lettres de créances de M. Dmitrievitch Evdokimov, nouvel ambassadeur russe au Togo.

Ces rencontres au sommet de l’Etat traduisent la volonté du Togo et de la Russie de raffermir leurs liens de coopération bilatérale.

Le chef de l’Etat et le représentant spécial du président russe ont, en ce sens, discuté des stratégies de renforcement de la coopération entre Lomé et Moscou, notamment dans les domaines économique, commercial, énergétique, agricole et éducatif. 

Mikhail Bogdanov entrevoit la perspective d’un renforcement de leur coopération bilatérale : « Il existe aujourd’hui de nouvelles possibilités qui nous permettent de donner une nouvelle impulsion pour redynamiser les relations entre les deux pays ». Et ajoute : « Nous, en tant que Fédération de Russie, nous sommes persuadés que tout problème africain doit avoir absolument une solution africaine. Nous saluons à cet effet, les actions du chef de l’Etat togolais dans la recherche des solutions panafricaines ».

Les deux personnalités ont abordé, en outre, des sujets relatifs à la situation sécuritaire et sociopolitique en Afrique. Mikhail Bogdanov a salué les actions du chef de l’Etat dans la consolidation de la paix et dans la résolution des crises dans la sous-région et sur le continent.

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Avec le nouvel ambassadeur de Russie près le Togo, les échanges avec le Chef de l’Etat togolais ont également porté sur le renforcement de la coopération entre les deux pays.

Le Premier ministre togolais Komi Selom Klassou s’est entretenu mardi dernier avec une délégation coréenne de la fondation Saemaul, conduite par Lee Seung-taek.

Les échanges ont porté essentiellement sur le projet de développement des agropoles, lancé par le gouvernement en vue d’insuffler une nouvelle dynamique au secteur agricole.

La Corée du Sud, connue pour sa percée rapide dans le secteur agricole dans les années 70, s’engage à aider le Togo à développer ses agropoles, grâce son mouvement à succès Saemaul Undong. « Nous avons discuté avec le Premier ministre de la contribution de la Corée dans ce projet et nous nous sommes engagés à apporter notre contribution et nos efforts pour le succès et la réussite de ce projet », a déclaré le responsable coréen.

Le mouvement Saemaul (nouveau village), est né dans les années 70 en Corée du Sud avec l’objectif de moderniser les campagnes en responsabilisant les communautés rurales pour qu’elles soient garantes de leur propre développement. Le succès qu’a connu ce concept a permis au modèle coréen de s’exporter très rapidement autour des années 2000, à la faveur d’un intérêt grandissant de plusieurs organisations internationales dont la Banque mondiale, la Cenua (Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique), le PNUD, etc.

Réduction du coût d’octroi du permis de construire; automatisation des procédures de délivrance du permis de construire. Ce sont les grandes réformes engagées par le gouvernement togolais pour rendre le climat des affaires plus attractif aux opérateurs économiques. S’agissant du coût d’octroi du permis, le Laboratoire national du bâtiment et des travaux publics a fait passer le montant pour l’étude de sol pour la construction d’entrepôt d’un à deux niveaux de 900 000 F à 350 000 F.

Conséquence : pour les ménages, le coût des autres types de constructions est également drastiquement réduit. Il est désormais de 250 000 Fcfa au minimum.

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Et ce n’est pas seulement le coût qui est réduit. Le délai et le mode d’introduction des demandes aussi. Désormais, il est possible de faire la demande du permis de construire depuis sa résidence. Les procédures étant informatisées. Cette mesure est en phase avec les nouvelles directives de l’UEMOA sur la mobilité des acteurs, notamment les architectes.

A cette décision, s’ajoute le renforcement du contrôle de construction des immeubles suite au renforcement des capacités en matériels et en ressources humaines des administrations concernées. Tout est ainsi mis en œuvre par le Gouvernement afin d’assurer à tous une meilleure sécurité des chantiers de construction et des bâtiments.

Plusieurs autres décisions des arrêtés d’application du décret 2016-043/PR du 1er Avril 2016, favorisent également les activités entrant dans le cadre de la délivrance du permis de construire. Elles sont relatives, entre autres, à la problématique de la police d’assurance, aux entités tierces requises pour s’assurer de la qualité des travaux, etc.

Le parlement togolais a procédé ce mardi 05 juin à l’adoption du nouveau code foncier. La nouvelle loi portant code foncier et domanial montée en 736 articles, pose les jalons nécessaires à la modernisation du cadre institutionnel de gestion foncière, tout en tenant compte des évolutions socio-économiques et culturelles du Togo.

Elle lève le voile sur les principes généraux applicables à la propriété et permet ainsi, à chacun, d'exercer son droit de propriété en toute quiétude. La mouture s’érige comme une réponse globale aux questions liées à la sécurisation des transactions foncières, la lutte contre la spéculation foncière ou l’expropriation.

Le point d’orgue étant mis sur les problèmes de double immatriculation d’une même propriété, construction dans une zone inondable ou bradage des terres rurales, qui sont source de conflits. On estime que plus de 70% des affaires devant la justice sont foncières.

Selon Dama Dramani (photo), Président de l'Assemblée nationale, « ce code foncier est un nouvel outil adapté aux réalités du moment. Il devrait permettre sans doute aux juges de régler au mieux les litiges pour mettre un terme au phénomène de double vente et autres dysfonctionnements qui finissent souvent devant les tribunaux ». 

La nouvelle loi apporte quelques innovations avec l’instauration d’un guichet unique du foncier pour fournir des services de qualité et augmenter les recettes foncières. Elle se veut une réponse claire et plus élaborée aux investisseurs étrangers qui souhaitent s’installer sur le sol togolais.  

L’adoption de ce nouveau code ayant également en ligne de mire le développement du secteur agricole togolais, ouvre la porte à l’opérationnalisation du programme de seuil du MCC dont bénéficie le foncier.

Au Togo, comme dans tous les pays de l’UEMOA, les prévisions en matière budgétaire ne sont pas toujours respectées, indiquent plusieurs rapports nationaux, voire internationaux.

Pour relever le défi de l’efficience de la planification en matière budgétaire, le Centre Autonome d’Etudes et de Renforcement des Capacités  pour le développement du Togo (CADERT) renforce les capacités des cadres du ministère en charge de la Planification sur l’utilisation des nouveaux outils de planification liés aux investissements publics.

Il s’agit, entre autres, de la maîtrise des lettres d’autorisation d’engagement et des crédits de paiements. Les crédits de paiements, faut-il le préciser, portent essentiellement sur la recherche des ressources financières. 

Au-delà de la maîtrise de ces concepts, les initiateurs espèrent qu’à l’issue de  cette formation, il y ait plus de cohérence entre le cadrage budgétaire et la programmation pluriannuelle de l’investissement, plus de cohérence entre le cadrage annuel et la budgétisation et enfin, une plus grande cohérence entre la budgétisation et l’exécution même des dépenses publiques.

L’idée qui sous-tend cette initiative du CADERT consiste à accompagner les pouvoirs publics dans la conception et la mise en œuvre des politiques publiques en matière d’investissements.

Le Comité Consultatif de la Concurrence, qui est chargé de donner des avis à la Commission avant toute prise de décision en matière de concurrence, a pris quartier dans la capitale togolaise ce lundi 04 juin 2018 à la faveur de sa 19è session ordinaire.

L’ouverture de la réunion a été faite par Bamana Baroma, le secrétaire général du ministère du commerce du Togo. 

Au cours de cette rencontre qui marque le démarrage d’un nouveau mandat pour cette instance statutaire, suite à la nomination des Membres du Comité Consultatif de la Concurrence, plusieurs affaires en lien avec le droit de la concurrence seront examinées.

Il s’agit notamment de trois rapports d’enquête de concurrence dans les secteurs de l'assistance aéroportuaire en escale en Côte d’Ivoire, de la conservation mortuaire en Côte d'Ivoire, et du secteur du Gaz Pétrole Liquéfié au Burkina Faso.

Il s’agit, en outre, de l’Examen du projet de décision relative à des pratiques mises en œuvre dans le secteur des importations et de la distribution du sucre au Mali.

A terme, l’idée est de contribuer à lever tous les freins à la libre circulation des personnes et des biens et à la libre concurrence au sein de l’espace. 

La 19è session, convient-il de le souligner, devra prendre fin le 08 juin 2018.

Une cohorte d’une dizaine d'étudiants français de l'école des Arts Décoratifs de Paris (ENSAD), a séjourné au Club des Métiers d'Art et d'Artisanat de Kpogan, situé à environ 15 km à l'est de Lomé du 28 mai au 02 juin 2018. 

Ce séjour académique a servi de cadre à un atelier de co-création entre les artisans togolais de ce centre et les étudiants français.

Concrètement, des échanges culturels, découvertes et apprentissages du savoir-faire togolais dans des secteurs tels que la menuiserie, la cordonnerie, la teinture, la tapisserie, le tissage et la broderie, ont meublé cet atelier soutenu pédagogiquement par l’expertise de la designer Estelle Yomeda, fondatrice du label Kente Project, et de la designer togolaise Mablé Agbodan, fondatrice du Club des Métiers d’Art et d’Artisanat du Togo.

Lancé en août 2016 par Mablé Agbodan, le Club des Métiers d'Art et d’Artisanat ambitionne de développer et de professionnaliser l’artisanat au Togo. Sa vision, comme l’indique la designer togolaise, est de « mettre en valeur le génie créateur des artisans, mais aussi de faire connaître dans le monde entier, le talent des créateurs togolais ». Une vision saluée par la ministre de l’artisanat, Victoire Tomegah Dogbé qui vendredi, a rendu visite aux pensionnaires du centre de perfectionnement. 

La coopération entre la République togolaise et l’Etat d’Israël vient de s’étendre au secteur agricole. Ce lundi 04 juin 2018, deux experts de l’agence de coopération israélienne (MASHAV) démarrent une formation de dix (10) jours à l’endroit des producteurs togolais à l’Institut Togolais de Recherches Agronomiques (ITRA).

Fondamentalement, il s’agira pour ceux-ci de partager avec les agriculteurs togolais, notamment les maraîchers, leurs savoir-faire et expertise dans les nouvelles techniques destinées à améliorer les rendements et la qualité des cultures maraîchères.

Les techniques de culture, de préparation du sol, ainsi que les techniques de transformation et de conservation des produits agricoles seront également examinées.

Selon le ministre togolais de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, le Col. Ouro-Koura Agadazi, cette initiative s’inscrit dans la vision du gouvernement de mettre en place un centre de référence régional spécialisé en horticulture.

En outre, il se réjouit de ce que, les bonnes relations entre Tel Aviv et Lomé offrent une opportunité pour les jeunes Togolais qui rêvent d’apprendre le métier agricole en Israël. Mieux, informe-t-il, l’Etat hébreux a doublé les postes des bourses pour les Togolais, le faisant passer de 15 à 30.

Le nouveau siège de l’Assemblée nationale est fin prêt pour être mis en services. Deux ans après le démarrage des travaux, entièrement financés par la République Populaire de Chine à hauteur de 10,26 milliards de FCFA, le Parlement qui depuis, logeait au Palais des congrès, devrait rejoindre ses propres locaux dans les prochaines semaines.

Ce lundi 04 juin s’est déroulée la cérémonie de signature de l’Acte de remise-réception de l’infrastructure entre le président de l’Assemblée, Dama Dramani (photo) et l’ambassadeur de Chine au Togo, Liu Yuxi.

Ce symbole de la coopération sino-togolaise, haut de 22,4 mètres et s’étalant sur une superficie de 10,9 hectares, est surtout dominé par une salle plénière de 267 places. Le bâtiment abrite également des salles de conférence et de débats, des bureaux pour députés, pour le personnel, ainsi que pour la documentation. Un parc automobile et des espaces verts sont également construits.