En séjour à Lomé dans le cadre de la 4ème revue annuelle des réformes, projets et programmes de l’Union économique et monétaire Ouest-Africaine (Uemoa), le Président de la commission de l’institution, Abdallah Boureima a été reçu ce jeudi 07 février 2019 en audience par le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé.
L’objectif de cette rencontre, était pour le Président de la Commission, de faire le point au Chef de l’Etat, des réformes communautaires entreprises au Togo et de présenter les perspectives. « Nous faisons cette revue annuelle dans chaque pays de l’Union pour évaluer les résultats de la mise en œuvre effective des réformes communautaires », a indiqué Abdallah Boureima à l’issue de l’audience.
Le Président de la Commission a salué les efforts du Togo dans la mise en œuvre de ces réformes, efforts qui ont notamment permis d’enregistrer une progression de 02 points de plus au niveau de l’ensemble de ces réformes, 63,9% contre 61,9% en 2017.
Les deux personnalités ont également échangé sur les questions sécuritaires, le marché commun et les nouvelles stratégies de diversification des ressources internes de l’Union.
Le gouvernement veut désormais protéger davantage les citoyens togolais, en régulant les transferts de propriété foncière de ces derniers aux étrangers.
Un projet de décret dans ce sens a fait l’objet d’une étude en première lecture ce mercredi 07 février 2019 en Conseil des ministres. Le projet, présenté par le ministre de l’économie et des finances, Sani Yaya, porte également sur la protection de tout bail d’une durée ferme supérieure à neuf (09) ans.
Ainsi, « tout transfert de propriété ainsi que toute constitution de droits réels sur un immeuble situé sur le territoire national, consentis par un citoyen togolais à un étranger », devra être soumis à une autorisation préalable.
Le projet, s’il en vient à être adopté, sera un outil de plus parmi les diverses initiatives et réformes dont se dote le Togo afin d’améliorer son climat des affaires et son environnement foncier. Des orientations qui ont été récompensées par de remarquables performances au niveau du Doing Business 2019 et du MCC 2019 entre autres.
Il faut par ailleurs souligner que le transfert de propriété au Togo a fait l’objet de plusieurs réformes depuis le début de l’année, notamment au niveau du tarif forfaitaire ramené à 35 000 FCFA, le délai moyen d’exécution passé à 07 jours, la mise en place d’une base de données électronique et d’une plate-forme pour recueillir des plaintes.
L’occupation et l’utilisation des domaines publics de l’Etat est dorénavant subordonnée à l’obtention préalable d’une autorisation officielle et au paiement d’une redevance.
Le gouvernement réuni en Conseil des ministres ce mercredi 6 février 2019, a adopté un décret en ce sens, qui fixe les conditions et les modalités d’occupation du domaine public de l’Etat, des collectivités territoriales et des établissements publics.
Le nouveau décret tient compte, aussi bien du domaine public naturel (maritime, fluvial, sous-sol, etc.) que du domaine public artificiel (routier, collectivités territoriales, etc.).
Ainsi, selon le Conseil, cette autorisation devra être « délivrée par le ministre chargé des affaires domaniales », en l’occurrence le ministre de l’administration territoriale, de la décentralisation et des collectivités locales, ou également par le maire.
Il faudra par ailleurs s’acquitter du « paiement d’une redevance », ajoute le communiqué.
Le cadre des investissements pourrait bientôt faire l’objet de réformes, en vue de le rendre plus attractif pour les investisseurs, tout en assurant leur juste contribution aux finances publiques.
Le ministre de l’Economie et des finances, Sani Yaya a présenté une communication dans ce sens ce mercredi 6 février 2019, lors du Conseil des Ministres.
Cette mesure naît d’une analyse détaillée du cadre des investissements et de l’ensemble des textes qui l’accompagnent, qui a révélé « qu’un meilleur ciblage de la dépense fiscale pourrait encourager et orienter l’activité économique ». Cela permettrait ainsi de réduire cette dépense, « tout en maintenant une attractivité suffisante des investisseurs ».
La refonte, qui s’inscrit également dans le cadre de la mise en œuvre du Plan National de Développement (PND 2018-2022), nécessitera une modification de certaines dispositions du Code minier et de celui des investissements.
Par ailleurs, un mécanisme de gouvernance ainsi que des dispositifs de prospection et d’accompagnement, tendant à simplifier et renforcer l’accompagnement des investisseurs, seront également mis sur pied.
Réuni en conseil des ministres ce mercredi 6 février 2019, le gouvernement a adopté un décret qui transforme le Mécanisme incitatif de financement agricole fondé sur le partage de risques (Mifa), en Société Anonyme.
En effet selon le gouvernement, 6 mois après le démarrage de la phase pilote et « les résultats concluants enregistrés », « il convient d’envisager, comme souhaité par les acteurs du secteur agricole et les partenaires, un montage institutionnel centré sur un modèle de partenariat public-privé ».
Ce changement de statut du Mécanisme va donc permettre de mettre en place un cadre approprié et plus incitatif, favorisant une mobilisation accrue des investissements du secteur privé.
Rappelons que le Mifa, a été lancé par le Chef de l’Etat, SEM Faure Essozimna Gnassingbé le 25 juin 2018, afin de structurer les chaînes de valeur agricole et d’augmenter le financement des acteurs du secteur privé pour le développement de l’agro-business.
En 6 mois de mise en œuvre, près de 12 000 agriculteurs ont été accompagnés tandis que plus d’un milliard FCFA de crédit a été débloqué au profit des coopératives.
Les assemblées villageoises, initiées par l’Agence nationale d’appui au développement à la base et entamées en novembre 2018, reprennent au cours de ce mois de février.
Une annonce a été publiée en ce sens par le ministère chargé du développement à la base, invitant des jeunes âgés de 18 à 35 ans à s’enrôler pour des travaux à haute intensité de main d’œuvre (THIMO).
Ces assemblées villageoises de sélection vont se tenir dans 200 communautés issues des 150 cantons les plus pauvres du Togo et bénéficiaires du projet d’Opportunités d’emploi pour les Jeunes Vulnérables (EJV).
Elles vont consister en des réunions publiques regroupant des préfets, des chefs de canton, de village, de quartier, des membres de Comités villageois de développement ou encore des services techniques de l’Etat, au cours desquels les candidats enregistrés au THIMO seront sélectionnés de façon aléatoire.
En rappel, le projet EJV, au sein duquel sont inclus les THIMO, vise à apporter des solutions de génération de revenus aux jeunes des milieux défavorisés. Plus de 14 000 jeunes sont ciblés.
La Délégation à l’organisation du secteur informel (Dosi) a tenu ce mercredi 6 février 2019 à Lomé, une rencontre d’échange avec les acteurs du secteur informel.
L’objectif de cette rencontre, présidée par le Directeur Général de l’institution, était d’entretenir les participants sur les thèmes de l’« importance de la formalisation » et l’« accompagnement des acteurs vers la formalisation ».
Près de 350 artisans, commerçants, agriculteurs ou encore conducteurs de taxi-moto ont ainsi été outillés sur la nécessité de la formalisation de leurs activités, afin d’obtenir un meilleur accompagnement de la part de l’Etat.
Rappelons qu’en 2018, 10 548 entreprises sont passées de l’informel au formel, d’après les chiffres fournis par le Centre de Formalité des Entreprises (CFE).
Une délégation ministérielle composée de Noel Koutera Bataka, Antoine Lekpa Gbegbeni, et Kanfitine Issa Tchede, respectivement ministre en charge de l'agriculture, de l’eau, et délégué auprès du ministre de l’eau, a effectué ce mardi 5 février 2019, une tournée d’inspection dans la région des Savanes.
L’objectif de cette tournée, était de constater l’état d’avancement des travaux de réhabilitation des retenues d’eau dans la région et d’apprécier les réalisations et leur impact.
Au total, 05 ouvrages réhabilités, d’une valeur de 1,3 milliard FCFA, destinés à améliorer les performances agro-pastorales et à prévenir l’exode rural et les émigrations, grâce aux activités génératrices de revenus qui y sont favorisées, ont été visitées.
La délégation gouvernementale s’est satisfaite des travaux qui sont pour la plupart achevés à 100%.
Il faut par ailleurs souligner qu’en dehors de ces 05 ouvrages, 21 autres projets de réhabilitation ou de construction de retenues d’eau sont prévus, toujours dans la région des Savanes.
En 2017, les exportations de produits agricoles du Togo se sont établies à 88,579 milliards FCFA, d’après la Balance des Paiements et Position Extérieure Globale du Togo, publiée en novembre dernier par la BCEAO (Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest).
Soit une hausse de près de 30% par rapport à l’année 2016 où les exportations s’étaient chiffrées à 68,173 milliards FCFA.
Selon l’institution financière, cette performance s’explique essentiellement par la progression de 39,9% des exportations de coton fibre, et également par les bons chiffres obtenus au niveau des exportations d’autres matières premières agricoles et produits alimentaires d’origine végétale.
Ainsi de façon concrète, le Togo a exporté en 2017, 42 milliards FCFA de coton fibre, soit près de la moitié du montant total des exportations sur l’année. Dans la rubrique « Autres matières premières agricoles », les exportations du pays de 2016 à 2017, ont bondi de 1,641 milliard FCFA à 4,711 milliards FCFA, soit une progression de 187%.
Par ailleurs, indique la Banque centrale, le Togo affiche également une bonne marge de progression s’agissant des exportations des Produits alimentaires d'origine végétale d’une année à l’autre.
Le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, a pris part ce mardi 05 février 2019 à Pya et à Kara, aux cérémonies commémorant le 14ème anniversaire du rappel à Dieu du Père de la Nation, Gnassingbé Eyadema.
A Pya, le Chef de l’Etat a procédé à un dépôt de gerbes et au recueillement au caveau familial.
Au Palais des Congrès de Kara, le n°1 togolais a assisté aux offices religieux en présence d’autorités administratives, politiques, militaires, traditionnelles et religieuses.
Les officiants catholiques, protestants et musulmans ont, à cette occasion, salué la mémoire de l’illustre disparu et rappelé son engagement au service de la nation.
La veille déjà, le Président de la République avait assisté à la veillée de prières qui s’est déroulée au domicile du Président défunt.
En rappel, le Général Gnassingbé Eyadema, décédé le 05 février 2005, a été président du Togo de 1967 à 2005.