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L’Autorité de Régulation des Marchés Publics (ARMP) et le Centre de Formation aux Professions de Justice (CFPJ) ont initié une formation sur la gestion du contentieux des marchés publics à l’intention du corps judiciaire togolais.

Elle concerne 38 magistrats des chambres administratives de la Cour Suprême et des Cours d’Appel de Lomé et de  Kara, des présidents de tribunaux et des procureurs de la République. 

L’objectif est de doter ces professionnels de connaissances relatives aux marchés publics et de leur permettre de mieux régler les différends qui peuvent en résulter. Car, si ceux-ci sont appelés à régler les contentieux des marchés publics, force est de constater qu’ils n’ont pas tous bénéficié d’une formation adéquate en la matière.

Suzanne Soukoudè-Fiawonou, Directrice générale du Centre de Formation aux Professions de Justice, espère d’eux, à l’issue de cette session de formation, des décisions plus éclairées en matière de gestion du contentieux des marchés publics.

Réné Kapou, Directeur Général de l’ARMP a, pour sa part, relevé le caractère récent du système togolais des marchés publics et émis le vœu que chaque acteur appelé à y intervenir, en cerne les fondamentaux. 

Les administrations douanières togolaise et burkinabè ont procédé ce lundi 28 mai au lancement de l’interconnexion de leurs systèmes informatiques. Un pas important dans le processus d’intégration sous-régionale.

Financé par l’Agence Japonaise de Coopération Internationale (JICA) à hauteur de 1 093 786 867 FCFA, le projet vise à réduire à 2 heures au plus, le temps de passage aux Postes de Contrôle Juxtaposés de Cinkansé, actuellement de 2-3 jours.

En outre, ce projet mis en œuvre sous la coordination de l’Uemoa et appuyé techniquement par la Cnuced, aura pour avantage de lutter plus efficacement contre la fraude et d’assurer la fiabilité et la transparence des transactions sur cet important corridor.

Pour rappel, enclavé, le pays des Hommes intègres fait transiter 39% de ses importations par le corridor Lomé-Ouaga.

Une réunion extraordinaire du comité de l’administration et des finances de la Cedeao s’est ouverte le lundi 28 mai 2018 à Lomé, autour de la problématique de mise en place d’une nouvelle structure de management des principales institutions de l’organisation, y compris la Commission.

Ces réformes institutionnelles et structurelles, indique-t-on, devront contribuer au renforcement des capacités et des performances de la gouvernance, politique et sécuritaire de l’institution communautaire.

« Ces changements sont nécessaires pour parachever la restructuration de la Commission et des autres institutions de la Cedeao de manière à les rendre plus efficientes. Ils permettront également à l’institution d’économiser des ressources et de les affecter à des projets et programmes plus porteurs pour les populations de l’espace », a indiqué l’ambassadeur Bariki Limbiyè.

Quant à Finda Koroma, Vice-présidente de la commission de la Cedeao, elle a précisé que « l’objectif de cette rencontre extraordinaire est d’adopter des propositions en vue de faciliter la mise en place de structures fortes pour la Communauté ». Elle devrait permettre, en outre, de « promouvoir le développement socioéconomique et de réduire la pauvreté au sein de l’espace Cedeao ».

Le lundi 28 mai 2018, des agents recrutés par l’Office Togolais des Recettes ont été déployés dans Lomé pour recueillir des informations foncières.

L’idée, a indiqué Esso-Wavana Ahmed Adoyi, Commissaire des Impôts, lors d’une rencontre avec les journalistes le vendredi 25 mai 2018, est d’actualiser les informations foncières jugées dépassées et, de permettre la constitution d’un registre foncier national. A terme, ceci devrait déboucher sur la levée de l’impôt foncier, sur la base de l’équité fiscale.

De fait, a expliqué le Commissaire des Impôts, avant de lever l’impôt, il faut connaître la matière imposable, en l’espèce une propriété bâtie ou non, un immeuble administratif, une propriété industrielle, professionnelle ou un immeuble d’habitation, et son propriétaire.

Pour faciliter l’identification des agents recenseurs, ceux-ci sont munis d’un badge. Pour la première phase de cette opération, ils sont déployés dans les divisions Nord-Est et Nord-Ouest de la ville de Lomé.

Les données recueillies devraient permettre également de migrer vers un cadastre numérique. Par ailleurs, elles devraient favoriser l’adressage à Lomé. L’opération est prévue pour durer trois (03) mois.

Après l’étape de la capitale togolaise, les agents recenseurs vont être redéployés dans les villes de l’intérieur.

Le Chef de l’Etat togolais, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, désigné « champion » du Marché Unique du Transport Aérien en Afrique par ses pairs, a présidé ce 28 mai 2018, la quatrième réunion du groupe de travail ministériel sur l’opérationnalisation de ce traité.

Le président Gnassingbé a apporté un coup d’accélérateur aux travaux en suivant de bout en bout la cérémonie d’ouverture de cette quatrième rencontre du groupe de travail ministériel, ouverte en présence également du Président de la Commission de l'Union africaine Mahamat Faki.

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En rappel, les travaux de cette réunion portent sur l’harmonisation des Accords Bilatéraux sur les Services Aériens (BASA) en vue d’un protocole d’entente, et sur le renouvellement du bureau du groupe de travail ministériel.

Le 22 mai 2018, en prélude à cette réunion, les compagnies Asky Airlines et Rwandair ont scellé un accord bilatéral, balisant ainsi la voie aux autres signataires du MUTAA.

A l’occasion des 53è Assemblées annuelles de la Banque Africaine de Développement (BAD) tenues du 21 au 25 mai 2018 à Busan, en République sud-coréenne, le jeune Togolais Ayi Renaud Dossavi-Alipoeh a remporté le premier prix du concours « L’Afrique De Mes Rêves ».

Ecrivain et bloggeur togolais, ce jeune a décroché ce prix face à plusieurs concurrents d’autres pays africains. Il s’agit notamment de Ramatou Ly de la Côte d'Ivoire, de Cédric Aymar Some du Burkina Faso et de Géraldine Mukumbi du Zimbabwe. Ceux-ci forment avec lui le quartet qui a reçu les honneurs de la banque panafricaine.

La BAD, ravie de cette expérience, a adressé, ses remerciements à tous ceux qui ont pris part à cette compétition littéraire : « À tous les rêveurs africains, merci d’avoir participé au concours d’écriture L’Afrique de mes rêves et partagé avec nous vos espoirs et aspirations pour l’Afrique ». En dehors de la littérature, notons que le jeune lauréat togolais aime l’histoire, la musique classique et la littérature.

Biologiste de formation, il a publié à ce jour cinq livres dont « Rosées Lointaines », « Chants de Sable » (poésie, respectivement en 2015 et 2018) « Nous et l’Histoire » (Essai sur l’histoire africaine, en 2018) et « Lèvres Ephémères ».

Yao DOGBO est un ingénieur informaticien togolais qui depuis 40 ans fait des merveilles dans la conception de solutions technologiques sous la marque CERGI, pour accompagner notamment le secteur bancaire .

Très connu dans le milieu financier, avec en moyenne une trentaine de grands groupes qui utilisent ses logiciels pour l’administration de leurs produits à l'endroit de leur clientèle et pour leur gestion interne, Yao DOGBO a reçu au cours du mois d’avril 2018 à Abidjan le Grand Prix des nouvelles technologies des Bâtisseurs de l’économie africaine.

C’était à l’occasion du 9ème forum des Bâtisseurs de l’Economie Africaine. Ce forum regroupe des hommes et des femmes qui « font l’Afrique » et se retrouvent chaque année pour réfléchir sur les stratégies pouvant permettre à l’Afrique de mieux profiter des mutations en cours dans le monde.

Lomé, la capitale togolaise va accueillir les 29 et 30 mai la 107ème session du Conseil des ministres des pays Afrique-Caraïbe-Pacifique (ACP). En prélude à ce rendez-vous, s’est ouvert ce dimanche une session extraordinaire consacrée aux négociations sur l’après-Cotonou.

La 107eme session dont le thème est : « Accompagner la transformation économique et sociale des États ACP aux niveaux régional, continental et mondial », permettra de débattre de l’avenir du Groupe ACP et de ses relations avec l’Union européenne. Un accent particulier sera mis sur son repositionnement comme acteur mondial.

Les ministres se pencheront surtout sur les questions liées aux produits de base et au commerce, le développement économique durable, le financement du développement, la révision de l’Accord de Georgetown et la promotion de l’agenda du changement climatique.

Cette rencontre sera suivie de la 43e session du comité ministériel ACP/UE sur le financement du développement du 31 mai au 1er juin 2018 à Lomé. Les 79 pays d’Afrique subsaharienne, des Caraïbes et du Pacifique s’exprimeront d’une seule voix lors de l’adoption d’un mandat pour les négociations avec l’UE en vue d’un accord post-Cotonou. Il s’agira pour les participants de négocier un nouvel accord de partenariat ACP-UE après 2020.

En marge de ces deux événements, plusieurs délégations ont foulé le sol togolais depuis samedi dernier. Parmi les arrivées notoires, signalons le président de la commission de l’Union Africaine, Moussa Fakir Mahamat, Patrick Gomes, le Secrétaire général des ACP et Kamina Johnson Smith, la cheffe de la diplomatie jamaïcaine et présidente du conseil des ACP. Ils ont tous été accueillis par le chef de la diplomatie togolaise, le professeur Robert Dussey.

Pour rappel, le Conseil des ministres ACP est le principal organe de décision du Groupe ACP après le Sommet des chefs d'État et de gouvernement.

Son rêve : bâtir une entreprise à succès continental à partir du Togo. Pour y arriver, Edeh Dona ETCHRI peut compter sur un impressionnant talent oratoire et une détermination féroce. Car à 31 ans, il a déjà une solide carrière d’entrepreneur derrière lui.

Le parcours est pour le moins atypique. Baccalauréat scientifique, études supérieures d’anglais et de gestion... Avant de découvrir il y a bientôt dix ans le monde de nouvelles technologies en autodidacte.

Il créé en 2011, EDZEPROCOM INFO, sa première entreprise avec laquelle il lance « E-orga », premier système de sécurisation de tickets, de billets et de documents au Togo. « Le E-orga est venu au secours des organisateurs de spectacle et de ceux qui travaillent dans la billetterie». Son système de sécurisation lui vaut en 2014 le prix de l’émergence professionnelle de l’Agence Nationale pour la Promotion de Garantie de Financement (ANPGF). Un système qui a été sollicité par les éliminatoires CAN MONDIAL AFRIQUE DU SUD 2013 comptant pour le match Togo-Gabon, ou encore par la 10è foire internationale de Lomé et par la plupart des grands spectacles à Lomé.

Il lance dans la foulée MIABETOGO MARKET, une plateforme de E-commerce afin d’offrir de la visibilité aux entreprises. Puis WassaSMS une plateforme de SMS marketing qui permet aux entreprises de communiquer avec leur clientèle.

Son application numérique citoyenne Doomevi destinée à favoriser la démocratie participative lui permet d’être lauréat connexions citoyennes 2016 parmi les 15 jeunes d’Afrique francophone sélectionnés par CFI Médias (Agence Française de la Coopération Média). Ce qui lui permet de renforcer ses capacités en gestion de projets numériques avec des formations à Paris, au Sénégal, au Bénin et en Côte d’ivoire au cours de l’année de 2017.

A la tête désormais de la société CLIN SARLU, Dona Edeh ETCHRI a créé «e-agribusiness », une application destinée à « révolutionner le secteur agricole au Togo en prenant en compte les populations à la base ».

Il s’agit en réalité d’une plateforme de mise en relation des acteurs du secteur agricole. Elle permet aux agriculteurs (y compris les plus vulnérables) vivant dans les zones les plus reculées et ne disposant ni d'Internet, ni de smartphones, de trouver de nouveaux débouchés pour leurs productions sur les marchés locaux, régionaux et internationaux. Et d’autre part il met à la disposition des acheteurs des informations pertinentes pour faciliter leurs achats.

Le même système permet de recevoir des conseils d’experts sur les nouvelles méthodes culturales et la météo par SMS pour éviter les risques liés aux aléas climatiques lors de l'étape de production.

Le mérite de la plateforme est également de disposer d’un centre d’appel en langues locales qui permet aux acteurs, la plupart étant analphabètes, d’accéder à des fonctionnalités disponibles sur le canal SMS, USSD, application mobile (play store) et le site web (www.e-agribusiness.com). A noter encore l’introduction des services tels que l’épargne, le financement agricole, l’assurance (santé, individuel accident, perte de récolte, matériel agricole) avec les institutions bancaires et d’assurance classiques.

Un projet avec lequel il remporte en mai 2016 le premier prix des applications innovantes au Togo et le premier prix du Hackathon AgriPME 2017.

A trois mois du lancement du produit, depuis le 10 mai 2017, avec seulement quelques fonctionnalités offertes (la publication, la demande de contact, les alertes sur la disponibilité des produits agricoles par SMS, la consultation des prix du marché et le service météo pour les champs) e-agribusiness compte déjà plus de 3000 utilisateurs inscrits et on peut y retrouver des annonces provenant du Togo, du Bénin, du Burkina Faso, de la Guinée et de la Côte d’Ivoire.

Prochaine étape, porter le nombre de ses salariés de 7 à 20 pour « bien couvrir le territoire », former le plus grand nombre d’agriculteurs à l’utilisation du système et ouvrir très vite les services financiers afin d’accélérer l’inclusion technologique et financière, et ainsi contribuer à l’amélioration véritable des conditions de vie des acteurs.

L’agriculture occupe plus de 70% de la population active et contribue à hauteur de 40% au PIB du Togo, l’introduction de cette innovation contribuera à coup sûr à la faire décoller davantage.

Les conséquences économiques de la crise sociopolitique émaillée de violences, en 2017, ne permettront pas de mobiliser les recettes escomptées pour le compte de cette année. Le gouvernement se voit donc contraint de revoir à la baisse son budget 2018 afin de satisfaire aux critères de bonne gestion convenus avec le FMI. 

« Face aux nombreux besoins à satisfaire, conjugués aux défis de mobilisation des ressources internes, le gouvernement a jugé utile de s’orienter vers l’optimisation des dépenses publiques. La nécessité de prendre en compte ces évolutions, amène à modifier le budget 2018 en cours d’exécution », selon le conseil des ministres de ce vendredi 25 mai, qui annonce une légère coupe de 1%. 

« Le budget rectifié s’équilibre en recettes et en dépenses à 1 308 134 862 000 FCFA contre 1 318 500 000 000 FCFA dans la loi de finances initiale soit une baisse de 1%. », précise le conseil.

Ainsi, le président togolais Faure Gnassingbé a instruit chaque département à « se rendre plus disponible et à étudier les projets proposés par le secteur privé national et international dans le souci d’augmenter significativement la part des investissements privés dans l’économie nationale. »