Le gouvernement a tenu ce mercredi 13 février 2019 à Tabligbo, son 3ème Conseil des ministres sous la présidence du Chef de l’Etat, SEM Faure Essozimna Gnassingbé.
Plusieurs décisions ont été prises au cours des travaux de cette session délocalisée dans la préfecture de Yoto, conformément à la politique de proximité voulue par l’Exécutif. Le conseil a notamment étudié en 1ère lecture un projet de décret, adopté 04 décrets et écouté 02 communications.
Le projet de décret, présenté par le Ministre des mines et de l’énergie, porte sur les conditions d'octroi et de retrait du droit d'accès au réseau électrique national de distribution.
Au titre des décrets, on note la réglementation désormais effective de la commercialisation de l’électricité à base d’énergies renouvelables, la création de l’Agence nationale de la cyber-sécurité (Ancy), la fixation du taux de l’intérêt légal au Togo pour l’année 2019 et l’instauration officielle d’un cadre de concertation des organes de contrôle des finances publiques.
Les 02 communications écoutées par le gouvernement ont porté sur l’organisation prochaine des élections locales et la tenue en juin à Lomé, du 1er forum économique Togo-Union Européenne.
Soulignons qu’en marge des travaux, le Chef de l’Etat a échangé avec les populations de Yoto sur les enjeux de développement du milieu ainsi que les actions prioritaires du Plan National de Développement (PND 2018-2022), destiné à améliorer leur quotidien.
Un comité technique chargé de faire un audit complet de l’Etat civil au Togo, a été officiellement installé mardi 13 février 2019 à Lomé, en présence du ministre de l’administration territoriale, de la décentralisation et des collectivités locales, Payadowa Boukpessi.
Le comité, composé de 16 membres, avait déjà été créé par décret en avril 2018 et ses membres nommés en août. Sa principale mission sera de réorganiser l’Etat civil au Togo. Il s’agira essentiellement dans un premier temps, de faire l’état des lieux de l’Etat civil et de ses services et proposer des solutions destinées à le rendre plus dynamique et efficace.
En effet selon Douti Lardja, président de ce comité : « les priorités sont nombreuses en termes d’efficacité, de personnel ou d’équipement et presque tout est à refaire ». Et d’ajouter : « nous allons d’abord faire l’état des lieux à tous les niveaux et voir ce qu’il faut renforcer ».
Le ministre a pour sa part indiqué que la mise en place de ce comité qui constitue une « une des préoccupations du gouvernement », s’avérait nécessaire, « car il constitue un outil de planification du développement ».
La Haute autorité de prévention et de lutte contre la corruption et les infractions assimilées (Haplucia) a rendu public en fin de semaine dernière son plan d’action stratégique 2019-2023.
Durant cette période, les principaux axes autour desquels s’articuleront les activités de l’institution créée en 2015, seront entre autres l’élaboration d’une stratégie nationale de lutte contre la corruption, et la mise à jour du cadre juridique et institutionnel.
Un numéro vert, « 8277 », a par ailleurs été mis en place pour recevoir toutes les plaintes et les dénonciations relatives à des faits de corruption.
Autre annonce importante, l’ouverture d’une enquête dans « les affaires de détournements dans la gestion des fonds, lors des deux coupes d'Afrique des Nations (CAN) 2013 et 2017, et dans la réhabilitation de la route Lomé-Vogan-Anfoin », suite aux plaintes et rapports reçus par l’institution.
Dans une interview accordée au site togofirst.com, le Président de la Haplucia, Wiyao Essohana a précisé à ce sujet : « nous sommes en train de collecter les dossiers, les rapports sur ces dossiers. Très bientôt nous allons les étudier et très bientôt, s’il y a des cas avérés de corruption, nous allons les transmettre à la justice ».
Le Chef du gouvernement, Komi Selom Klassou a reçu en audience ce mardi 12 février 2019, une délégation d’anciens auditeurs de l’Institut des hautes études de défense nationale de France (IHEDN) conduite par sa vice-présidente, Hélène Mazeran.
La délégation, en séjour au Togo dans le cadre d’une tournée régionale sur la « Sécurité et développement dans les pays riverains du Golfe de Guinée », est allée présenter l’IHEDN au Premier Ministre et en a profité pour faire le tour de l’actualité.
Les discussions ont également porté sur les perspectives de développement du Togo.
« Dans le cadre de notre institut à Paris, nous avons un certain nombre de groupes de travail sur les sujets d’actualité internationale, c’est la raison pour laquelle nous avons choisi de venir au Togo », a indiqué Hélène Mazeran à l’issue de l’audience.
Et de poursuivre : « Les propos du Premier Ministre nous ont permis de comprendre l’approche du Togo dans la sous-région ainsi que ses perspectives politiques. Nous pensons que la coopération entre le Togo et la France va se poursuivre et se développer ».
Rappelons que l’IHEDN est un établissement public français d’expertise et de sensibilisation en matière de défense, placé sous la tutelle directe du Chef du Gouvernement français.
La Cheffe du Parlement, Yawa Djigbodi Tségan, a reçu tour à tour ce mardi 12 février 2019, une délégation du Système des Nations Unies au Togo, conduite par Damien Mama, son Coordonnateur Résident, et une délégation du WiILDAF-Togo.
L’objectif, était pour les représentants onusiens, de féliciter la Présidente de l’assemblée et son bureau pour leur élection et d’échanger sur la collaboration entre le système des Nations Unies et le Parlement.
« Nous avons discuté des priorités dans la collaboration entre les Nations Unies et le Parlement », a indiqué à l’issue de l’audience Damien Mama. Et de poursuivre : « Les Nations Unies sont très engagées pour la réalisation des ODD qui sont en cohérence avec les ambitions que le Togo affiche avec le PND. Nous avons fait un plaidoyer sur beaucoup de questions d’intérêt pour les Togolais, notamment le rôle de l’Assemblée nationale dans la budgétisation des secteurs sociaux et l’élimination des pratiques néfastes à l’égard des femmes et des jeunes filles ».
La délégation du WILDAF, un réseau panafricain de défense des droits des femmes, conduite par Mawulé Dadjo Bale, présidente du Conseil d’administration du bureau Togo, a aussi échangé avec la Présidente du parlement sur des sujets liés au genre. Il a été notamment question d’un projet devant permettre d’accentuer la lutte contre le mariage précoce des jeunes filles.
Annoncé en novembre dernière à l’issue de la 19ème session du dialogue politique Togo/UE, le forum Togo-Union Européenne se tiendra les 13 et 14 juin prochain à Lomé.
Cet évènement, qui sera le premier du genre, se déroulera sous le thème : « Bâtir des relations économiques durables et pérennes entre le Togo et l’UE ».
L’annonce a été faite ce mardi 12 février 2019 à l’occasion d’une réunion présidée par le Premier Ministre Komi Selom Klassou entre des membres du gouvernement et des diplomates européens.
Le forum sera l’occasion pour le Togo de présenter le Plan National de Développement (PND 2018-2022) aux investisseurs européens. Il permettra également aux deux parties de plancher sur les opportunités de financement de l’Union et sur l’apport d’investissements privés.
Près de 400 opérateurs économiques et participants dont 300 européens sont attendus à ce forum.
Le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé a reçu ce mardi 12 février 2019, Fatoumata Binta Diallo, nouvelle représentante-résidente de l’OMS (Organisation mondiale de la santé), auprès du Togo.
Les échanges entre les deux personnalités ont porté sur leur vision commune de la santé et la mise en place de la couverture sanitaire universelle.
En rappel, Fatoumata Binta Diallo, de nationalité guinéenne, est arrivée au Togo en fin d’année dernière au Togo après avoir servi au Congo-Brazzaville, au Mali ou encore en Angola.
Le ministre en charge des affaires étrangères, Robert Dussey a présenté ce lundi 11 février 2019, au nom du Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, le rapport d’étape du MUTAA (Marché unique du transport aérien en Afrique).
Ce rapport était l’occasion pour le Chef de l’Etat de rappeler les progrès enregistrés depuis sa désignation, il y a un an, par ses pairs, pour superviser l’exécution du projet porteur.
Durant cette période, « le Président de la République s’est employé à placer l’agenda de Yamoussoukro relatif à la résolution des problèmes du secteur aérien en Afrique, au cœur de ses activités, en vue de permettre au continent de faire face à la concurrence déloyale des principales compagnies aériennes mondiales », a déclaré Robert Dussey.
Et de poursuivre : « La part des compagnies africaines ne représente que 3% environ du marché mondial. L’objectif est donc de permettre aux compagnies africaines d’avoir une place prépondérante sur le marché africain, de réduire les coûts et les obstacles réglementaires à l’interconnexion des villes ».
Le chef de la diplomatie togolaise a également indiqué qu’en dépit des obstacles rencontrés, les actions menées par le Chef de l’Etat en collaboration avec diverses parties prenantes « ont porté essentiellement sur le plaidoyer pour que tous les Etats membres rejoignent le marché ou encore l’harmonisation des accords sur les services aériens entre les Etats ». A ce jour, ils sont donc « 28 Etats sur 55 à avoir signé l’engagement solennel d’adhérer au MUTAA ».
Rappelons que la présentation s’est faite dans le cadre du 32ème sommet de l’UA qui s’est tenu les 10 et 11 février 2019 à Addis-Abeba.
La Cheffe du Parlement, Yawa Djigbodi Tségan, s’est entretenue ce lundi 11 février 2019 avec David Gilmour, ambassadeur des Etats-Unis au Togo.
Cette « visite de courtoisie », qui intervient après celles des ambassadeurs de Chine et d’Allemagne au Togo, la semaine dernière, a été l’occasion pour le diplomate de féliciter Yawa Djigbodi Tségan pour son élection à la tête du parlement.
Les échanges ont également porté sur les activités parlementaires, les réformes constitutionnelles, le renforcement de la démocratie et des institutions de la République et surtout les élections locales, prévues pour cette année.
David Gilmour a notamment émis le vœu de voir ces consultations se tenir afin de « consolider la démocratie au Togo ».
Dans l’optique du Plan National de Développement (PND), le Togo entend poursuivre la promotion de l’équité et de l’égalité de genre, l’autonomisation des femmes et leur participation effective au développement du pays, avec en ligne de mire, un taux de 28% de femmes propriétaires d’entreprises et 60% de femmes ayant accès au crédit d’ici 2022.
La proportion de femmes propriétaires d’entreprises en 2015 était de 22,42% et de celles disposant d’un accès au crédit était de 44,36%.
Par ailleurs, au Togo où les femmes représentent 51,4% de la population, d’après le 4ème recensement général, et 51,1% de la population agricole, le PND ambitionne de porter la proportion de femmes salariées agricoles de 58,11% en 2015, à 80% en 2022. Ainsi que la proportion de femmes propriétaires de terres agricoles de 19% en 2015, à 26% en 2022.
D’après un rapport du Pnud publié en 2016, l’Afrique subsaharienne a perdu 105 milliards $ en 2014 en raison de l’exclusion des femmes de la population active. Le Togo entend donc renforcer ses efforts dans le domaine de l’équité et de l’égalité de genre.
Ce sera notamment à travers l’amélioration des statuts juridique, social et culturel de la femme, la promotion de leur participation aux activités économiques, grâce à une facilitation d’accès aux facteurs de production, et le renforcement de leur participation active aux instances de décision.