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L’Union Européenne, par le biais du Programme de consolidation de l’Etat et du monde associatif (Pro-Cema), a accordé cette semaine un financement de 665 millions FCFA à 30 organisations de la société civile togolaise. 

Cette subvention est destinée au financement de projets et à amener les entités bénéficiaires à œuvrer ensemble et davantage pour l’amélioration de leurs actions sur le terrain.

Au total 32 projets ont été retenus sur 132 soumis, dans les domaines de renforcement de capacité de faîtières, redevabilité sociale ou encore d’équité et égalité genre. « Les OSC togolaises ont démontré qu’elles avaient la capacité et la volonté d’action pour absorber beaucoup plus que ce qui leur a été octroyé », a affirmé le Chef projet du Pro-Cema, Moussa Ba. Et d’annoncer une probable « augmentation significative des enveloppes ».

Fruit de la coopération entre l’UE et le Togo, le Pro-Cema se poursuit jusqu’en 2020.

Ce vendredi s’achève dans la capitale ghanéenne une concertation de haut niveau sur la transhumance transfrontalière qui réunit 5 pays côtiers de la sous-région dont le Togo et 3 Etats sahéliens.

La réunion qui en est à sa 6ème édition, se situe dans le cadre de l’institutionnalisation des concertations entre les divers gouvernements, afin de promouvoir une transhumance transfrontalière apaisée dans la sous-région. Ainsi, depuis lundi, les participants, au nombre duquel le ministre de l’agriculture Noel Bataka, ont fait le bilan de la dernière campagne et échangé sur les difficultés que rencontrent les pays dans l’activation des plans de contingence en cas de crise.

L’Afrique de l’Ouest et le Sahel où l’élevage est encore fortement présent, est le théâtre de déplacements saisonniers de troupeaux. Malheureusement depuis quelques années, ces déplacements riment le plus souvent avec conflits entre agriculteurs et éleveurs, causant de considérables dégâts et des pertes en vies humaines.

L’an dernier, à la faveur du sommet de la Cedeao à Lomé, les dirigeants ouest-africains s’étaient penchés sur la question.  

Des recommandations seront formulées à l’issue des travaux d’Accra afin de prévenir les conflits pour la campagne à venir.

Reçu ce jeudi à la Primature par le Chef du gouvernement Komi Selom Klassou, le nouveau directeur pays de l’ONUSIDA, Éric Verschueren a salué les progrès remarquables déployés par le Togo dans la lutte contre le VIH-Sida.

« Il est clair que le Togo depuis 2010 a fait beaucoup de progrès aussi bien au niveau de la réduction des nouvelles infections, qu'au niveau de la réduction des décès liés au VIH », a-t-il déclaré à l’issue de l’entretien au cours duquel le Premier Ministre a exposé la situation du VIH dans le pays.

En effet, évalué à 4% en 2000, le taux de prévalence est descendu à 2,3% en 2018. Toutefois, souligne le responsable, « il reste encore des domaines dans lesquels du progrès peut être fait pour être au rendez-vous de l'élimination du VIH comme problème de santé publique d'ici 2030 ». Et de rappeler que « le Togo a fait de grands efforts pour prendre en charge une partie des frais liés à la lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme ».

Il est à noter que la rencontre s’est déroulée alors même que s’achevait à Paris, la 6ème Conférence de reconstitution des ressources du Fonds Mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. L’évènement placé sous le thème « Accélérons le mouvement » ambitionnait de mobiliser au minimum 14 milliards de dollars pour le prochain cycle de financement de 03 ans du Fonds.

Une délégation togolaise, emmenée par le ministre de la santé, Moustafa Mijiyawa y a pris part.

Le ministre en charge du Commerce, des Transports, de l'industrie, du développement du secteur privé et de la promotion de la consommation locale, Kodjo Adedze, a ouvert aujourd’hui le Salon de la facilitation des échanges et revalorisation des investissements (Salon FERIN).

C'était à la faveur de la cérémonie de lancement de cet évènement, qui a pour thème, « promouvoir les investissements et faciliter les échanges par le levier de la technologie », et qui s'est tenue ce jeudi 10 octobre 2019, au Palais des Congrès de Lomé.

Cette rencontre d’affaires de 2 jours ambitionne notamment de promouvoir les investissements vers le Togo à travers le levier de la technologie, et de créer des opportunités d'investissement en faveur des entrepreneurs togolais.

Notons que si le ministre en charge du commerce est parrain du Salon FERIN, auquel prennent part les délégations de 6 pays et une soixantaine d’orateurs; l'évènement bénéficie également de l'appui de nombreux acteurs, comme l'Office togolais des recettes (OTR), ou encore la Chambre de commerce d’industrie du Togo, sponsor officiel, qui a été représentée à ce lancement par son président, Germain Meba.

Le Togo devrait très prochainement ratifier quatre conventions internationales dans plusieurs domaines, notamment ceux de la cybersécurité et de la sécurité des vies humaines. Le gouvernement réuni ce mercredi 09 octobre pour le 16ème conseil des ministres de l’année, a adopté 4 projets de loi dans ce sens.

Le premier projet de loi autorise la ratification de la convention internationale sur la protection des droits des travailleurs migrants ainsi que des membres de leur famille. Cette convention adoptée en 1990 à New York, exhorte les Etats membres à harmoniser leur législation en ce sens. La ratification permettra au Togo de renforcer son arsenal juridique et de bénéficier des appuis techniques et financiers des partenaires au développement pour une meilleure prise en compte des sujets liés à cette catégorie de personnes.

Le deuxième texte adopté, consacré à la sécurité routière, autorise la ratification de la Charte de l’Union Africaine, adoptée en janvier 2016 à Addis Abeba. L’adoption de cette charte qui vise à accélérer la mise en œuvre des programmes de sécurité routière sur le continent, devrait permettre au Togo de renforcer son arsenal juridique, avec en ligne de mire, la réduction drastique des accidents sur les routes nationales.

Il est également question de sécurité, mais en milieu marin, en ce qui concerne le 3ème projet de loi. A travers ce texte, l’exécutif autorise l’adhésion du Togo à la Convention internationale de Nairobi sur l’enlèvement des épaves. L’adhésion à cette convention permettra d’assurer la sécurité de la navigation dans l’espace maritime national, de protéger le milieu marin contre la pollution et de garantir l’indemnisation en cas de localisation, de signalisation et d’enlèvement d’épaves dans les eaux sous juridiction nationale, par les autorités togolaises.

Le gouvernement a enfin, à travers le 4ème projet de loi, donné son feu vert à la ratification de la convention de l’UA sur la cybersécurité et la protection des données à caractère personnel. En ratifiant ce texte, le Togo, non seulement renforcera son cadre institutionnel et juridique en la matière, mais bénéficiera également de la coopération interétatique en matière de transactions électroniques, de promotion de la cybersécurité et de lutte contre la cybercriminalité. Ce qui par ailleurs viendra renforcer les efforts du gouvernement, qui place le numérique au centre du processus de développement du Togo.

Au Port de Lomé, les opérations de transbordement, ont donné un coup d’accélérateur au trafic global, permettant à la plateforme portuaire de tutoyer Abidjan sur le volume de marchandises traitées (22 millions de tonnes pour Lomé et 24 millions pour Abidjan en 2018).

Depuis 2012, les marchandises en transbordement ont connu une montée fulgurante. Minuscule et ne représentant que 4% du trafic global il y encore 7 ans, leur tonnage a atteint 14,2 millions en 2018. Ayant ainsi augmenté plus de 43 fois depuis 2012, les volumes transbordés représentent désormais plus de la moitié (64%) du trafic global, confirmant les récompenses obtenues, consécutivement, par Lomé les trois dernières années. 

Si le transbordement a le vent en poupe, ce courant d’air favorable est surtout soufflé par le trafic conteneur. Sur ce palier, Lomé semble avoir pris quelques longueurs d’avance sur ses voisins, concurrents directs, que sont : Abidjan, Cotonou et Tema. 

Passé de 380 000 EVP en 2014 à un peu moins de 1,4 millions d’EVP en 2018, faisant de la capitale togolaise la principale plateforme à conteneurs de la sous-région, le trafic conteneur est fortement dominé par les opérations de transbordement. Ces dernières concentraient 77% du segment conteneur, grâce à l’investissement fait par la filiale manutention de l’armateur MSC, Terminal Investment Ltd, qui fait de Lomé son hub régional.  

Lire aussi : Le Port de Lomé confirme son hégémonie sur le trafic conteneur

Réuni en conseil des ministres ce mercredi, le gouvernement a adopté un projet de loi qui dévoile un peu plus les attributions et les compétences du District autonome de Lomé.

 

Qu’est-ce que c’est concrètement ?

Créé en juin dernier dans le cadre du processus de décentralisation, le District autonome du Grand Lomé est une collectivité territoriale particulière, conçue afin d’exécuter des actions propres à la capitale, dont certains volets d’aménagement, d’entretien et de fonctionnalité vont au-delà des compétences des communes. Il est l’autorité locale représentant la ville de Lomé dans son ensemble.

Le District regroupe ainsi les préfectures d’Agoè-Nyivé et du Golfe, et les 13 communes de ces deux préfectures. Son siège est fixé au siège de l’ancienne Mairie de Lomé.

 

Quelles sont ses compétences ?  

Les compétences du District autonome couvrent entre autres l’assainissement de la capitale et de l’ensemble du Grand Lomé, la protection de l’environnement, la planification de l’aménagement du territoire du district, la promotion et la réalisation des actions économiques, sociales et culturelles.

Également, l’Etat peut lui confier la gestion des infrastructures d’importance nationale à caractère commercial, sportif, sanitaire, culturel, à l’instar des marchés, hôtels, stades construits par l’Etat.

 

Qui dirige le District ?  

Le District Autonome du Grand Lomé, s’il sera dirigé par un gouverneur nommé par le Chef de l’Etat, dispose de deux autres organes de gestion. Un conseil du District composé pour moitié de Conseillers élus par les communes du Grand Lomé et pour moitié des personnalités nommées par le Président de la République, conformément à la Loi sur les décentralisations et les libertés locales.

Le projet de loi adopté sera soumis dans les prochaines semaines au Parlement.

Les collectivités territoriales et les autorités locales nouvellement élues pourront désormais mieux faire face aux nouvelles charges qui leur sont dévolues. Réuni en Conseil des ministres mercredi, l’exécutif a adopté un décret dans ce sens, qui modifie les modalités d’organisation et de fonctionnement du Fonds d’appui aux collectivités locales (FACT) et le rend opérationnel.

Créé en 2007 et modifié une première fois en 2018, le Fonds a pour but d’assurer une mobilisation plus conséquente de ressources financières afin de permettre aux collectivités territoriales de faire face aux charges qui résultent des transferts de compétences. Sous son ancienne forme, il était un établissement public financier doté d’une personnalité morale et financière, ce qui l’empêchait véritablement de jouer son rôle premier, l’appui aux collectivités.

La nouvelle version adoptée par le gouvernement en fait « un mécanisme de transfert de ressources, souple dans son organisation et son fonctionnement ».

Rappelons que cette adoption intervient alors même que le processus de décentralisation se poursuit, notamment avec les transferts de compétence entre les délégations spéciales et les nouveaux conseils municipaux élus à la suite des récentes élections locales.

Le ministère de la fonction publique et du travail vient de lancer un concours national de recrutement d’enseignants fonctionnaires et de personnels administratifs.

Le concours, fixé au 06 décembre 2019 dans 5 centres d’écrit (Lomé, Atakpamé, Sokodé, Kara et Dapaong), est ouvert à l’intention des Togolais des deux sexes, âgés entre 18 et 40 ans à la date du concours. 492 postes sont à pourvoir dont 383 enseignants et 109 personnels administratifs.

Les dossiers de candidatures pourront être déposés dans les inspections de l’enseignement technique et de la formation professionnelle d’Atakpamé, Sokodé, Kara et Dapaong pour les candidats de l’intérieur, et au Cabinet du ministère de la fonction publique pour les candidats de la région Maritime à partir du 15 octobre 2019. La clôture des dépôts est fixée aux 12 novembre 2019 à 17h.

Les autres modalités du concours sont à consulter dans le Quotidien national ou dans les lieux de dépôts indiqués.

Le camp de Témédja (170km de Lomé) abrite depuis mardi une session de formation en comptabilité-matières et gestion de ressources de l’Etat, à l’intention des Forces Armées Togolaises (FAT).

Les travaux qui s’inscrivent dans le cadre des réformes engagées par le gouvernement dans le secteur des finances publiques, entrent également en lien avec les dispositions réglementaires de l’Uemoa.

Au total une cinquantaine de sous-officiers de différentes unités s’outillent dans le but de prendre possession des fondamentaux du suivi administratif et comptable dans la gestion des biens publics (biens mobiliers et immobiliers, notamment les bâtiments administratifs, la logistique, les biens et équipements).

Selon les responsables, cela devrait permettra à terme d'optimiser les prévisions budgétaires, et plus globalement d'assurer une gestion transparente, saine et régulière, des biens au sein de la Grande Muette.

Il est par ailleurs attendu que les officiers aillent en retour former d’autres acteurs au sein des FAT afin de généraliser la pratique.