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Créé en 2011 avec pour mission de conseiller le gouvernement, le parlement ainsi que toute institution publique, et de participer à l’élaboration de la politique économique et sociale, le Conseil Economique et Social (CES) pourra bientôt démarrer ses activités.

Ainsi en a décidé l’exécutif ce vendredi en conseil des ministres, via les projets de loi et de décret adoptés dans cette optique.

L’opérationnalisation du CES permettra à l’Etat d’améliorer sa gouvernance économique et de favoriser, à travers sa composition, le dialogue entre les catégories socioprofessionnelles dont les préoccupations, différentes à l’origine, se rapprochent dans l’élaboration de propositions d’intérêt général.

Par ailleurs, elle vient matérialiser la volonté du Président de la République qui, dans son adresse à la Nation le 26 avril dernier, devant les élus du peuple, avait annoncé que « des efforts seront consentis pour la mise en place courant 2019 » de cette institution.

Le gouvernement vient d’autoriser la Société Générale des Mines (SGM) à exploiter à grande échelle le gisement de manganèse de Nayéga situé dans la préfecture de Kpendjal Ouest dans la région des Savanes. Ceci, via l’adoption d’un projet de décret lors du conseil des ministres, tenu vendredi à Lomé.

Cette autorisation intervient à la suite des résultats concluants des recherches de gisement, effectuées à partir d’août 2018 par la filiale de la compagnie minière Keras Resources. Les réserves ainsi découvertes sont évaluées à près de 8,5 millions de tonnes et la durée de vie de la mine estimée à 11 ans.

Pour le gouvernement, l’exploitation de ce gisement par la SGM contribuera à la création d’emplois directs comme indirects qui auront une incidence positive sur le plan social et économique de la zone d’exploitation. Également, cela participera à la réalisation des objectifs du Plan national de développement, notamment dans son axe 2 qui vise au développement des pôles de transformation et d’industries extractives.

Les Togolais de l’extérieur pourront bientôt participer aux consultations électorales nationales. Le gouvernement, réuni en conseil des ministres ce vendredi 18 octobre, a adopté un projet de loi en ce sens qui modifie et complète certaines dispositions du code électoral, tout en précisant les conditions de participation aux votes de la diaspora.

La démarche entre dans le cadre des recommandations formulées par la Cedeao dans sa feuille de route et corrige les dispositions sur le vote de la diaspora figurant déjà dans le code électoral, mais qui ne sont pas adaptées ou suffisantes.

De nombreuses modifications sont ainsi introduites par le texte et portent notamment sur la création de Commissions électorales d’ambassade, indépendantes (CEAI) dans les chancelleries comme démembrements de la Ceni à l’extérieur, le type d’élections auxquelles les Togolais de l’extérieur peuvent prendre part, ou encore les conditions de participations.

Parmi les dispositions proposées, le nombre d’électeurs potentiels minimum pour l’ouverture d’une CEAI, (un nombre qui sera déterminé à partir du nombre des Togolais détenteurs de la carte consulaire en cours de validité depuis au moins 06 mois à la date de la révision des listes électorales), la particularité de la composition des démembrements de la Ceni, les pièces à fournir ou encore la campagne électorale.

Le projet de loi sera soumis au parlement dans les prochaines semaines pour examen.

Rappelons que le gouvernement, dans sa nouvelle politique de développement déclinée à travers le PND, entend associer les Togolais de l’extérieur. De nombreuses initiatives ont été ainsi prises dans ce sens, avec la mise sur pied d’un Haut-Conseil des Togolais de l’Extérieur et l’organisation prochaine d’un forum de la diaspora à Lomé.

En fin de mission après trois années, le Directeur Général de la Bank Of Africa pour le Togo, Toubi Redouane a été reçu ce vendredi par le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé.

L’occasion pour le responsable de faire le point des réalisations de son institution au Togo, notamment dans le financement de l’économie et de l’agrobusiness : « Nous avons accordé des crédits importants dans le cadre du Mécanisme incitatif de financement agricole, décliné dans le Plan national de développement », a-t-il déclaré. Toubi Redouane a par ailleurs assuré au Chef de l’Etat que la BOA poursuivrait dans la même dynamique, son partenariat avec le Togo.

Pour rappel, Bank Of Africa est présente dans 18 pays du continent dont 8 dans la sous-région.

Il ne sera bientôt plus possible de déclarer ni de payer les cotisations sociales aux guichets de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) à partir de novembre prochain. C’est ce qu’a annoncé ce jeudi l’institution en charge de la sécurité sociale au Togo via un communiqué.

Ce rappel, qui s’inscrit dans la lignée de l’effectivité de la mise en œuvre des réformes engagées par la CNSS, vise à amener les partenaires sociaux de la Caisse à migrer définitivement vers les nouveaux moyens de paiement simplifiés mis en place.

En effet, une mutation digitale a été effectuée depuis décembre 2018, avec la mise à disposition de plateformes de paiements bancaires (UTB, BTCI, Orabank, Ecobank) et de paiements mobiles (T-Money et Flooz) pour les transactions de télépaiement des cotisations sociales.

L’initiative a été malheureusement peu suivie, obligeant l’institution dirigée par Ingrid Awade à multiplier les campagnes de publicités dans le pays, jusqu’à ce communiqué.

Toutefois, informe la CNSS, une période de grâce de 03 mois est accordée aux retardataires pour se mettre aux normes. Ainsi, « à partir de janvier 2020, cette mesure sera catégoriquement obligatoire ».

L’Université du Lomé (UL) et la Brasserie du Bénin (BB) ont signé ce vendredi une convention de partenariat, renforçant un peu plus les liens entre les deux institutions.

L’accord, d’une durée de deux ans prévoit un apport de compétences de la brasserie au profit de la plus grande université du pays. Des cadres de la brasserie dispenseront des cours et appuieront la formation, aussi bien des étudiants que des enseignants, a indiqué la vice-présidente de l’Université Kafui Kpegba. Également, certains diplômés de l’UL bénéficieront d’embauche ou de stages en entreprises à la BB.

L’autre volet de la convention porte sur le sponsoring. La Brasserie qui appuie déjà de nombreux évènements à l’Université, le fera désormais davantage dans le cadre de cet accord.

Pour le patron de la Brasserie Thierry Feraud, cette entente est l’occasion pour la société en activité depuis 1964, de puiser des ressources humaines dans l'Université, qui est « un vivier de forces vives togolaises ».

La question réunit depuis jeudi au sein d’un atelier à Lomé, des experts nationaux et acteurs de services publics. La rencontre qui dure trois jours est à l’initiative du ministère en charge du commerce, du développement du secteur privé, et de la promotion de la consommation locale, avec le soutien du Système des Nations-Unies.

A l’ordre du jour, la validation de la stratégie nationale de mise en œuvre de l’Accord sur la Zone de libre échange continental africaine (Zlecaf), lancé symboliquement par les dirigeants africains en juillet dernier à Niamey.

Le document soumis à validation cible un certain nombre de chaines de valeurs au Togo qui peuvent tirer avantage du mécanisme continental, notamment dans le secteur agricole, la transformation du phosphate et la production d'huile. Sont également relevés, les secteurs des télécoms, les services aux entreprises, les services financiers et le tourisme.

Pour rappel la Zlecaf, projet phare de l’Agenda 2063 de l’UA, a pour objectif d’intégrer l’ensemble des Etats africains au sein d’une même zone de libre-échange, créant de ce fait un vaste marché commun de plus de 1,3 milliard de consommateurs cumulant une production annuelle d’environ 2500 milliards $. De quoi permettre au continent d’accélérer son développement grâce à la multiplication des échanges intra régionaux, jusque-là encore très faibles.

En séjour depuis le début de la semaine à Washington où il participe aux Assemblées d’Automne de la Banque Mondiale et du FMI, le ministre de l’économie et des finances, Sani Yaya s’est entretenu jeudi avec le vice-président de la Banque  pour l’Afrique, Hafez Ghanem.

Les échanges, qui se sont déroulés en présence de la ministre de la planification du développement et de la coopération Demba Tignokpa, ont porté sur les performances économiques du Togo, l’appui budgétaire, le reprofilage de la dette, ou encore le portefeuille de l’institution au Togo.

Actuellement évalué à 400 millions de dollars, ce portefeuille comprend une quinzaine d’opérations dans plusieurs secteurs : éducation et formation, santé, agriculture, environnement, énergie et mines, télécoms, développement à la base, emploi des jeunes, gouvernance...

Comme en septembre dernier, lors de sa rencontre avec le Chef de l’Etat, Hafez Ghanem a réaffirmé le soutien de l’institution de Bretton Woods au Togo.

Cinq ans après son arrivée au Togo, le représentant-résident du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (Unicef), Isselmou Boukhary, est arrivé en fin de mission. Le représentant onusien est allé présenter ces civilités ce jeudi au Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé.

Au cours de l’entretien, le responsable mauritanien a exprimé au n°1 togolais sa satisfaction quant aux nombreux efforts déployés et progrès enregistrés par le Togo durant son mandat, dans les domaines de la protection de l’enfant et des questions sociales : « Le Togo a accompli des progrès importants dans le cadre de la réduction de la mortalité des enfants », a-t-il notamment déclaré.

Comme il y a 03 semaines avec le Premier ministre, Isselmou Boukhary est revenu sur la question de l’éducation des enfants où le taux de scolarisation frôle les 100%. « Mais il faut consolider les défis, a-t-il poursuivi, il y a des défis dans le domaine de la prise en charge de certaines maladies par exemple ».

Les formations sanitaires de Tohoun, Danyi et Badou (Plateaux) ont réceptionné ce jeudi trois nouvelles ambulances, destinées à renforcer le dispositif d’évacuation des patients.

La remise de ces véhicules s’inscrit dans le cadre du projet MUSKOKA, un projet d’'amélioration de la santé maternelle et néonatale, et de renforcement de la planification familiale, soutenu par l’Agence française de développement (AFD) qui cible les populations de la Région Maritime et de la Région des Plateaux.

Ces nouvelles ambulances auxquelles s’ajoute la remise en état de celle de Kougnohou, permettront de mieux organiser la prise en charge des urgences sanitaires, particulièrement les urgences obstétricales.

Coût total de l’opération, environ 70 millions FCFA. Pour rappel, le projet couvre 22 formations sanitaires.

Lire aussi : Amélioration de la santé maternelle et néonatale au Togo : à un an de son échéance, le Projet SMN MUSKOKA tient ses promesses