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Au Togo, 317 localités rurales sur toute l’étendue du territoire seront bientôt électrifiées grâce aux mini-réseaux solaires.

Le projet, porté par le gouvernement à travers l’agence togolaise d’électrification rurale et des énergies renouvelables (AT2ER), bénéficie du financement de la BOAD.

45 000 abonnés au total devront être couverts après l’installation des 480 km du réseau de distribution.

Un avis d’appel public à candidatures, en cours jusqu’au 28 novembre 2019, a été lancé dans ce sens, afin de sélectionner les prestataires à même d’assurer le développement, la construction, l’exploitation ou encore la maintenance des mini-réseaux solaires et des réseaux de distribution.

L’électrification de ces localités devrait permettre au Togo de faire un pas de plus dans sa marche vers l’accès universel à l’électricité d’ici 2030.

Lire aussi : Plus de 23 000 foyers dotés de kits solaires grâce à Cizo à fin juillet 2019

Le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé a reçu mercredi le patriarche cardinal de l’église maronite d’Antioche et d’Orient, Bachara Boutros Raï.

Le religieux en visite pastorale au Togo, s’est entretenu avec le n°1 togolais sur les conclusions de ses rencontres avec les différentes confessions religieuses et les autorités ecclésiastiques. L’occasion pour lui de saluer la promotion du dialogue inter-religieux et œcuménique dans le pays.

Le patriarche libanais a également exprimé la reconnaissance de la communauté maronite libanaise à Faure Gnassingbé pour la consolidation des relations et de la coopération libano-togolaise. « Beaucoup de citoyens libanais vivent au Togo depuis 100 ans. Nous voulons dire qu’ils sont reconnaissants, fidèles et loyaux à cette noble nation », a-t-il déclaré.

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Le Chef de l’église maronite a par la suite rencontré le ministre des affaires étrangères, Robert Dussey, puis célébré une messe à l’église Notre Dame du Liban de Lomé.

En rappel, l’église maronite est une des églises catholiques orientales. Elle est dirigée par un patriarche.

« Le Fonds d’aide à la culture va bientôt changer, nous allons le recentrer pour qu’il serve véritablement aux acteurs culturels qui le méritent », a indiqué mercredi le ministre en charge de la culture, Kossivi Egbetonyo.

Le ministre s’exprimait ainsi à l’issue de sa tournée entamée depuis le 3 octobre sur tout le territoire, en vue de rencontrer tous les acteurs culturels du pays et d’échanger avec eux, connaître leurs difficultés, recueillir leurs attentes et explorer avec eux les pistes de solutions.

A la fin du périple qui s’est achevé dans les Plateaux, il a été surtout observé, entre autres difficultés, que la répartition du fonds d’aide à la culture (FAC) ne permettait pas vraiment aux acteurs culturels d’en jouir, et que le processus bureaucratique pour en bénéficier était complexe. Ainsi, soutient Kossivi Egbetonyo, « la subvention du Fonds d'aide à la culture ne doit plus être faite sur la base géopolitique mais en considération de la qualité et de la performance des projets soumis ».

Subvention accordée par le gouvernement à tous les acteurs du monde artistique (musiciens, peintres, sculpteurs, cinéastes, organisations culturelles, etc…), le FAC participe aussi à la construction et à la réhabilitation des équipements et infrastructures culturelles, l’aide à la création artistique, littéraire et cinématographique et favorise la promotion, la diffusion, la préservation, la sauvegarde et la conservation du patrimoine national.

Cette année, 600 millions FCFA ont été alloués à près de 250 projets culturels.

Le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé a accordé ce mercredi 16 octobre 2019 la grâce présidentielle à l’activiste Foly Satchivi.

Cette remise de peine, prise conformément aux dispositions constitutionnelles, intervient moins d’une semaine après la condamnation en appel du désormais ex-détenu.

Arrêté le 22 août 2018, jugé et condamné par le Tribunal de Première Instance de Lomé à 36 mois de prison dont 12 avec sursis, le porte-parole du mouvement « En aucun cas », avait vu sa peine réduite à 28 mois dont 06 avec sursis lors du procès en appel tenu le 10 octobre dernier.

Au total, 473 personnes ont obtenu la grâce présidentielle depuis le début de l’année 2019.

Lire aussi : Le Chef de l’Etat accorde la grâce présidentielle à 454 détenus sur toute l’étendue du territoire

Le Togo s’apprête à recevoir ce mercredi le Prix Global Alliance to Eliminate Lymphatic Filariasis « Mectizan », étant le premier pays en Afrique subsaharienne à avoir éliminé la filariose lymphatique, comme problème de santé publique.

La cérémonie de distinction qui intervient dans le cadre de la 62ème réunion du comité des experts Mectizan, que Lomé abrite du 16 au 18 octobre 2019, sera également l’occasion du lancement officiel de ce prix.

Car s’il reconnaît les mérites du Togo, le prix veut, par ricochet, galvaniser les autres pays du continent à lui emboîter le pas. Maladie tropicale parasitaire transmise par le moustique, la filariose lymphatique touche près de 120 millions de personnes dans 73 pays, constituant la 2ème cause d’handicap physique dans le monde.

Le Togo, un des 34 pays répertoriés comme endémiques sur le continent, avait fait l’objet d’une cartographie de l’OMS entre 1998 et 2000. 8 districts sur les 40 que compte le pays avaient été alors identifiés et des actions concrètes (distribution de masse d’antiparasitaires, campagnes chirurgicales, surveillance renforcée) avaient été amorcées par le gouvernement entre 2000 et 2016, dans le cadre d’un Programme National (PNEFL).

Ce qui a conduit l’Organisation onusienne, après étude du dossier, à déclarer le 29 mars 2017 le Togo comme étant le 1er Pays de la Zone OMS à avoir éradiqué cette maladie.

Le ministre de la santé, Moustafa Mijiyawa, en ouvrant les travaux de cette 62ème réunion ce mercredi, a relevé que cela a été surtout rendu possible « grâce aux donations annuelles de comprimés de Mectizan depuis des décennies, pour la lutte contre l’onchocercose et la filariose lymphatique ». Entre 1999 et 2019, le Togo a reçu, par le biais du Programme, un total de 186,2 millions de comprimés de Mectizan dosés à 3 mg. « Ce qui a permis de sauver des millions de vies sans invalidité », a-t-il rappelé.

Une délégation togolaise prendra part à partir du 21 octobre prochain à Ouagadougou en terre burkinabé à la 4ème Semaine africaine de la microfinance (SAM).

L’évènement qui se tient chaque 2 ans, est organisé sous le thème de « La finance inclusive au service des objectifs durables de développement » et réunira plus de 700 participants de 52 pays. Officiels, professionnels du secteur, banquiers, SFD, fintechs, bailleurs de fonds, fonds d’investissements ou encore ONG, plancheront ensemble pendant 4 jours sur la situation de l’inclusion financière et de la microfinance sur le continent. Des séminaires, conférences, panels et ateliers sont ainsi prévus par les organisateurs.

Pour le Togo, le rendez-vous de Ouaga sera l’occasion d’exposer le bilan de sa politique en la matière, de présenter la réussite de son modèle, les résultats obtenus ainsi que quelques succès-stories.

En rappel, les précédentes éditions de la SAM se sont tenues en Tanzanie (2013), Ethiopie (2015) et au Sénégal (2017).

Une délégation de responsables du HAROPA, un groupement d’intérêt économique rassemblant les ports français du Havre, Rouen et Paris, était en visite mardi au Port Autonome de Lomé.

Cette visite, la deuxième du genre, s’inscrit dans le cadre d’un ‘Roadshow Afrique’ initié par le groupe et qui doit le mener également à Abidjan. L’occasion d’une séance de travail avec les responsables du PAL et au cours de laquelle les échanges ont porté sur les opportunités offertes par le Port et les projets de développement.

A l’issue de la visite des installations portuaires qui a suivi les travaux, le Directeur général des Ports HAROPA, Pascal Gabet s’est montré « impressionné par les terminaux très modernes avec des capacités de traitement, et l’évolution ces dernières années du Port Autonome de Lomé ».

Le responsable a également évoqué l’intention de son entité de développer des relations commerciales avec le PAL.

Lire aussi : la Cnuced félicite le Port de Lomé pour son activité et son développement économique

Initialement prévu pour le lundi 21 octobre 2019, le début des cours pour le compte du semestre Harmattan 2019-2020 à l’Université de Lomé (UL) est repoussé au lundi 18 novembre 2019.

C’est ce qu’a annoncé le Président de l’institution, Dodzi Komla Kokoroko, via un communiqué publié lundi.

Toutefois, informe le président, la date limite des inscriptions définitives dans tous les grades est maintenue au vendredi 29 novembre 2019.

Lomé abrite depuis lundi une rencontre régionale des Cours des comptes du Togo, de la Guinée, du Niger, de la RDC et de Madagascar. Cette réunion qui va durer toute la semaine, vise à renforcer les capacités de ces institutions, membres du Programme d’appui accéléré par les pairs (PAP-APP).

L’objectif est d’améliorer la gouvernance des Etats et, par ricochet, les conditions de vie des citoyens, dans leurs exercices de contrôle et de gestion des finances publiques.

Pour le Togo, cet atelier régional intervient dans un contexte de mobilisation de ressources dans l’optique de la réalisation des objectifs du PND. Et « qui dit mobilisation de ressources, dit confiance aux institutions, et la première institution phare qui donne son avis sur la gestion des finances publiques, c’est la Cour des Comptes », a rappelé Essowavana Tchakéi, point focal du Programme au Togo.

Annoncé depuis juillet dernier, la première édition du MIATO ouvre officiellement ses portes dans 10 jours, et les préparatifs vont bon train au Palais des Congrès de Lomé, choisi pour abriter l’évènement.

Ce rendez-vous qui se tiendra chaque deux ans est organisé conjointement par le ministère en charge de l’artisanat et l’Union des chambres régionales des métiers (UCRM) sous le thème : « Artisanat innovant, facteur de développement économique et social ».

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Objectif, mettre en lumière le génie et les potentialités des artisans togolais, promouvoir les produits artisanaux et également valoriser les métiers porteurs de ce secteur au sein duquel évoluent près de 2 millions d’actifs, et qui contribue à hauteur de 18% au PIB.

Par ailleurs, informent les organisateurs, cette manifestation foraine doit être l’occasion de sensibiliser au moins 10 000 jeunes sur les opportunités qu’offre le secteur artisanal. Des conférences, ateliers, expositions et autres activités de promotions sont ainsi inscrits à l’agenda.  

150 000 visiteurs issus d’une trentaine de pays d’Afrique et du reste du monde sont attendus pour cette première.