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Au Togo, les investissements privés devraient être davantage stimulés grâce aux progrès significatifs réalisés dans l’environnement des affaires. C’est l’une des conclusions émanant de la dernière réunion du conseil d’administration du Fonds monétaire international qui a achevé la 5ème revue de la FEC et approuvé un nouveau décaissement pour le Togo.

« Les réformes structurelles progressent en matière de politique fiscale, d'administration des recettes et de gestion des dépenses publiques. Des progrès significatifs ont également été accomplis dans l'amélioration de l'environnement des entreprises, qui devrait stimuler l'investissement privé intérieur et étranger », a indiqué le n°2 et président par intérim de l’institution, Mitsuhiro Furusawa.

Une autre bonne nouvelle pour le Togo qui a obtenu jeudi dernier lors de la publication du Doing Business 2020, d’excellents résultats, avec un bond de 40 places, devenant le 1er pays réformateur du continent et le 3ème mondial.

Le pays s’est en effet engagé depuis 2018 dans un vaste chantier de réformes, destiné à améliorer au mieux possible l’environnement des affaires et attirer l’investissement privé.

Des actions ont ainsi été menées, dans les domaines de la création d’entreprises, le raccordement à l’électricité, la délivrance du permis de construire, l’obtention de crédit, et surtout, le transfert de propriété. L’adoption de nouveaux textes comme le nouveau code foncier et domanial ou celui des impôts afin d’améliorer et renforcer l’arsenal juridique.

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Deux jours après avoir ouvert ses portes, le Marché international de l’artisanat du Togo (Miato) a été officiellement lancé ce lundi.

C’était lors d’une cérémonie au Palais des Congrès de Lomé, présidée par le Chef du gouvernement Komi Selom Klassou en présence de plusieurs membres du gouvernement, du corps diplomatique et de délégations gouvernementales.

Placé sous le thème de « l’Artisanat innovant comme facteur de développement économique et social », le Miato vise à mettre en lumière le génie et les potentialités des artisans togolais, promouvoir les produits et artisanaux et également valoriser les métiers porteurs de ce secteur. Il entend également promouvoir de véritables entreprises artisanales au Togo et renforcer l’attrait touristique du pays.

Plus de 160 exposants venus des 05 régions et d’une douzaine d’autres pays, représentant 16 corps de métiers participent à cette manifestation foraine meublée d’expositions, de panels, de rencontres entre professionnels et d’animations culturelles.

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« Le marché que nous ouvrons aujourd’hui ambitionne de positionner le Togo comme une destination de premier choix dans la sous-région conformément aux objectifs dans les axes 1 et 2 du PND », a affirmé le ministre en charge de l’artisanat, Victoire Tomégah-Dogbé.

Le Miato sera également l’occasion d’une délivrance foraine de jugements supplétifs et de certificats de nationalité, a par ailleurs annoncé le ministre.

« Nos richesses culturelles et notre savoir-faire nous donne un avantage comparatif sur les marchés internationaux et nous devons continuer dans ce sens », a pour sa part indiqué le ministre du tourisme et de l’artisanat du Niger, représentant son gouvernement.  

Pour rappel, l’artisanat au Togo contribue à hauteur de 18% au PIB national et est l’un des secteurs employant le plus important nombre de personnes avec près d’un million de personnes enregistrés.

Le Togo vient de marquer une étape importante dans le basculement vers la télévision numérique terrestre (TNT).

Les députés ont adopté en ce sens vendredi un projet de loi sur les communications audiovisuelles. Le texte a principalement pour objectif d’encadrer la mise en place de cette technologie et de doter le pays d’un cadre juridique adapté, qui permettra aux radiodiffuseurs télévisuels, publics comme privés, d’évoluer dans un environnement propice.

Les télévisions analogiques devront donc migrer vers le numérique, offrant ainsi au public de meilleurs programmes et contenus. La mouture adoptée consacre aussi la création d’un Office de radio et de télédiffusion et d’une société publique chargée de la diffusion du signal numérique.

Pour le ministre en charge de la communication, Foli Bazi Katari, cela permettra de « créer un nouveau secteur à forte valeur ajoutée ». Également « l’avènement du monde numérique permettra de libérer certaines fréquences qui pourront servir à la création des télévisions thématiques régionales », a-t-il ajouté.  

Cette semaine se tient à Paris, du 30 au 3 octobre, la 2ème édition du forum ‘Ambition Africa’, rendez-vous annuel du monde des affaires de la France et de l’Afrique.

Comme lors de la précédente édition qui a vu la participation du ministre de l’économie numérique, le Togo sera représenté, cette fois-ci par la Secrétaire d’Etat chargée de l’inclusion financière et du secteur informel, Mazamesso Assih.

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Le ministre interviendra notamment dans le panel « Femmes africaines : une nouvelle génération de leaders », où elle partagera l'expérience togolaise dans la promotion du potentiel de la femme.  L’occasion pour Mazamesso Assih de revenir sur les initiatives, actions et programmes du gouvernement dans ce sens, dont quelques-unes sont notamment portés par son département.

Organisé par Business France avec le soutien du gouvernement français, l’évènement se veut un nouveau départ dans les relations économiques entre l’Hexagone et le continent. Y sont attendus cette année, plus de 1000 participants de plus de 38 pays. Au menu, une séance plénière en présence d'officiels français et africains, des ateliers thématiques sectoriels, des rendez-vous d'affaires B2B et des cocktails de networking.

La précédente édition avait rassemblé près de 1100 participants et plus de 1000 rendez-vous B2B organisés.

Le conseil d’administration du FMI, réuni dans le cadre de la 5ème revue des performances économiques du Togo, a approuvé le décaissement d’une nouvelle tranche de 34,6 millions $, jugeant « globalement satisfaisants », les résultats obtenus dans le cadre du programme triennal soutenu par la Facilité élargie de crédit (FEC).

Ce quitus du Fonds porte à environ 207,8 millions de dollars le montant total des décaissements depuis le début du programme en mai 2017. L’accord triennal se chiffre à 244,8 millions $. Son objectif est de parvenir à un assainissement budgétaire et une réduction sensible de la dette, de même qu’un recentrage des politiques sur la croissance inclusive. Ce que le Togo s’est attelé à faire depuis.

Dans sa note, le Fonds s’est félicité de « la détermination des autorités à continuer » dans ce sens. « La reprise économique semble s'installer, les réformes structurelles progressent et l'assainissement budgétaire se poursuit. Le Togo respecte les critères de déficit de l'UEMOA depuis 2017 ; le déficit budgétaire global est estimé à 2,9 % du PIB en 2019 et 1,9 % du PIB en 2020, alors que la dette a diminué et devrait tomber en dessous de 70 % du PIB à partir de 2020 », a indiqué l’institution de Bretton Woods.

Toutefois, relève-t-elle, « il existe des risques à la baisse liés à l'environnement économique mondial, aux conditions de sécurité régionale et à l'impact potentiel des élections présidentielles sur l'activité économique ».

L’économie togolaise promise à une croissance réévaluée à 5,3% en 2019, pourrait progresser moins vite à moyen terme et tomber autour de 5%.

Alors que Togo occupait le 144ème rang mondial sur l’indicateur « Obtention de crédit », dans le DoingBusiness 2019 de la Banque mondiale, d’importants progrès ont été enregistrés par l’institution de Bretton Woods d’une année à l’autre.

« Le Togo a amélioré l'accès à l'information sur le crédit en élargissant la couverture du bureau de crédit et en commençant à diffuser les données des sociétés de services publics. », constate en effet le Rapport Doing Business de cette année (2020), concédant au pays une nette progression de 96 places, qui le propulse au 48ème rang mondial sur cet indicateur.

Plus précisément, son score est passé de 30 points en 2019 à 70 cette année. Des améliorations que traduisent notamment la bonification de l'indice d'information sur le crédit, où Lomé passe de 0 (dans le DB2019) à 8, le niveau maximum, dans le dernier rapport.

Notons qu'avec l’indicateur de la création d’entreprises, où le Togo a décroché le 15ème rang mondial, l’Obtention de prêts est l’un des principaux facteurs qui ont propulsé le pays au 97ème rang mondial.

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Comme annoncé depuis plusieurs mois, le premier Marché international de l’artisanat du Togo (MIATO) s’est ouvert ce vendredi 25 octobre à Lomé. Le coup d’envoi des activités a été donné avec une caravane qui a sillonné les artères de la capitale.

Organisé par le ministère de l’artisanat et l’Union des chambres régionales des métiers sous le thème de l’Artisanat innovant comme facteur de développement économique et social, l’évènement vise à mettre en lumière le génie et les potentialités des artisans togolais, promouvoir les produits artisanaux et également valoriser les métiers porteurs de ce secteur.

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Mieux, il entend « promouvoir de véritables entreprises artisanales et renforcer l’attrait touristique du Togo », ainsi que l’a déclaré le ministre en charge du secteur, Victoire Tomégah-Dogbé dans une interview accordée à republiquetogolaise.com.  

C’est donc parti pour 10 jours d’expositions au cours desquels 150 000 visiteurs au minimum, dont des acheteurs professionnels venus de France, Angleterre, USA entre autres, sont attendus. 200 stands, plus d’une centaine d’exposants, 10 000 articles, et une quinzaine de pays africains, tels sont là quelques chiffres qui résument cette fête de l’artisanat togolais.

Aziablé Adjo, artisane établie à Kévé, dans la Préfecture de l’Avé et spécialisée dans le traitement de papier recyclé se réjouit : « Pour une fois, c’est une manifestation qui est uniquement dédiée à nous autres artisans et il était plus que nécessaire d’en profiter ».

Pour Akati Tinapang, sculpteur professionnel venu de Kpalimé (120 km de Lomé), « il s’agit de profiter de cette occasion pour vendre et nouer des contacts surtout ». Même son de cloche chez Fatou Ouédraogo, arrivée du Burkina Faso : « Avec ce marché, nous pourrons partager notre savoir-faire avec nos collègues togolais et pourquoi pas mutualiser nos efforts sur des projets ».

Au Togo, l’artisanat contribue à 18% du PIB et participe à la réduction du déficit de la balance des paiements à hauteur de 20%. Sur la période 2011-2018, le gouvernement a investi près de 9 milliards FCFA dans le secteur et soutenu notamment près de 12 000 projets.

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C’est connu depuis jeudi 24 octobre. Le Togo a enchaîné une deuxième percée en matière de facilitation des affaires en gagnant 40 précieuses places dans le Doing Business (DB) 2020 ; passant ainsi de la 137è à la 97è place sur 190 pays.

Pour se classer parmi les 100 économies les plus attractives au monde, le pays a engagé de courageuses réformes, notamment sur l’indicateur « Permis de construire » où il  a  enregistré une marge de progression de 3,6 points, avec 64,1 points obtenus contre 60,5 points l’édition précédente.

 La réforme la plus déterminante à ce niveau, relève-t-on à l’Ordre National des Architectes du Togo (ONAT), est la digitalisation de la demande du permis de construire.

Cet avis est partagé par les experts de la Banque Mondiale qui notent une amélioration de la transparence du processus de délivrance des permis de construire,  après la publication d’une circulaire « exigeant que les documents requis, l'approbation préalable et les droits soient disponibles en ligne».

Alors que le tout premier marché international de l’artisanat du Togo prend son envol ce jour, Victoire Tomegah Dogbé, ministre du développement à la base, de l'artisanat, de la jeunesse et de l'emploi des jeunes revient sur les enjeux de ce grand rendez-vous. Les objectifs du Miato, les impacts attendus, les opportunités, les derniers tours de vis pour la mise en œuvre d’un mécanisme de financement dédié au secteur, la ministre nous livre,  sans détour, le nouveau paradigme du gouvernement pour le secteur de l’artisanat, 18%  du PIB, 1 million d’acteurs locaux, et atténuateur du déficit commercial.

République Togolaise (RT) : le Togo lance aujourd’hui son  tout premier marché international de l'artisanat. Quels objectifs vise cet événement ?  Quel en sera le moment fort?

Victoire Tomegah Dogbé (VTD) : Le MIATO vise à  promouvoir les produits ou services artisanaux à travers la mobilisation de milliers de visiteurs autour de ces derniers. Il s’agit de faire découvrir les talents et le potentiel des artisans togolais et de sensibiliser les jeunes sur les opportunités du secteur de l’artisanat avec à la clef la valorisation de certains métiers porteurs.

Plusieurs moments forts vont marquer cette première édition : les rencontres d’affaires entre les artisans africains et les acheteurs professionnels, les ateliers pratiques permettant aux visiteurs de découvrir le quotidien de certains artisans etc.

RT : Si l'artisanat contribue à la réduction du déficit de la balance des paiements, c'est surtout parce qu'il est fortement alimenté par les arrivées de touristes internationaux. Le MIATO devrait accueillir des participants venant de plus de 26 pays, apprend-on. Comment utiliser l'attrait touristique actuel du Togo pour booster le secteur de l’artisanat ? Qu’avez-vous prévu à cet effet ?

VTD : Le MIATO est également un cadre de promotion et de valorisation de notre patrimoine culturel qui s’apprécie sur les empreintes laissées par nos valeureux artisans sur leurs différents produits d’art, de décoration et traditionnels. Ce sont bien là des éléments qui suscitent l’intérêt des touristes. Et tout le décor du MIATO a tenu compte de cet aspect de la chose, de sorte que notre savoir-faire ancestral soit représenté le mieux possible!

L’artisanat togolais, en général, a une bonne valeur marchande et notre mission est de contribuer à la rendre encore plus compétitive dans la sous-région. Nous voulons promouvoir la création de véritables entreprises artisanales, capables de renforcer le Togo comme destination touristique. De façon générale, le tourisme et l’artisanat se nourrissent l’un de l’autre.

RT : Le gouvernement prévoit d’appuyer la création de 4 200 entreprises artisanales d’ici 2022. Comment le MIATO pourrait-il contribuer à la réalisation de cette ambition ?

VTD : En dehors de l’exposition vente des produits, le MIATO entend communiquer suffisamment sur les opportunités qu’offre le secteur de l’artisanat et qui permettent aux jeunes professionnels de mieux affiner leur choix et d’adopter des démarches gagnantes dans le sens de la création et gestion d’entreprises artisanales.

A ce titre,

  • des ateliers de formation seront organisés sur les meilleurs outils permettant de mieux vendre par exemple, ou comment protéger ses œuvres, comment réussir l’emballage des produits en termes de design, pour ne citer que ceux-là.
  • des panels et communications seront tenus pour permettre aux participants d’échanger avec des spécialistes du secteur sur les thématiques brulantes de l’heure qui auront pour but d’amener les artisans à créer, consolider et gérer des entreprises viables ;
  • des projecteurs seront braqués sur certains métiers porteurs du secteur pour susciter auprès de jeunes visiteurs l’envie d’embrasser l’apprentissage de métiers artisanaux, débouchant donc sur la création d’entreprises.

RT : Les autorités ont récemment envoyé, pour une formation d’un mois en Chine, trois artisans sculpteurs. Cette initiative est-elle ponctuelle ou répond-elle à un programme qui devrait voir d’autres vagues d’artisans togolais se perfectionner chez le géant asiatique ?

VTD : Effectivement, l’ambition de promouvoir efficacement l’artisanat nous a amenés à nouer des partenariats diversifiés et très fructueux avec nos partenaires au développement dont la Chine.

Dans ce cadre, depuis 2011, plusieurs vagues  d’artisans ont fait le déplacement en Chine pour se perfectionner dans leurs métiers d’exercice afin qu’au retour, ils puissent valoriser les nouvelles compétences acquises au profit de leur secteur. Les principaux métiers concernés sont la couture, la broderie, la sculpture, etc.

C’est donc une initiative qui s’inscrit parfaitement dans un programme bilatéral durable de renforcement des capacités des artisans.

RT : Pour un secteur où les acteurs disposent de très peu de garantie pour bénéficier des prêts bancaires, que prévoit votre département au-delà des mécanismes de financement communs comme le Faiej ou Ajsef, pour révéler le potentiel des artisans togolais ?

VTD : De façon succincte, nous sommes dans la dynamique de lancer un nouveau projet qui s’inspire des expériences des mécanismes que vous venez d’énumérer, pour offrir aux artisans des possibilités d’accès de manière innovante aux crédits rapides, adaptés et fiables en vue du financement de la création et de la consolidation de leurs initiatives entrepreneuriales. Encore un peu de patience et vous en serez tenus informés après réglage de quelques détails techniques.

RT : Quels sont aujourd'hui les vrais défis du secteur de l'artisanat ?

VTD : S’il faut les résumer en trois points :

  • le renforcement des capacités des artisans à travers des formations et sessions de perfectionnement, en vue d’élever le niveau de compétitivité de leurs produits/services ;
  • l’amélioration du cadre institutionnel des structures d’encadrement en vue d’offrir aux artisans des services de proximité répondant à leurs besoins ;
  • L’assainissement du cadre règlementaire de création des entreprises artisanales et l’octroi à ces dernières des mesures promotionnelles visant à les solidifier : les textes existent déjà, il suffira de créer les conditions de leur mise en application pratique.

69 places de gagnées. C’est la performance enregistrée par le Togo dans le segment de la création d’entreprises dans le dernier rapport du Doing Business (DB 2020) rendu public ce jeudi 24 octobre.

84ème mondial l’année dernière, le Togo se classe désormais 15ème sur cet indicateur, avec une progression de 6,4 points, reconnaissant ainsi les nombreuses réformes entreprises par le gouvernement.

Pour l’institution dirigée par David Malpass, « la création d'entreprise a été facilitée par la suppression de l'obligation de faire authentifier les documents et par le raccourcissement du délai d'enregistrement ».

Pour créer son entreprise au Togo, la démarche se fait en 3 procédures, pour un délai moyen de 2 jours et demi (en comparaison, ce temps est en moyenne de 21,5 jours dans l’espace subsaharien, et de 9,2 jours dans la zone OCDE), avec un cout de création de 25 000 FCFA pour une Société à Responsabilité Limitée (Sarl), contre plus de 272 000 FCFA en 2012.

Pour rappel, 9 895 nouvelles entreprises ont été créées pendant les 08 premiers mois de l’année.