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Les agents du ministère de l’économie et des finances pourraient bientôt bénéficier de programmes de renforcement de capacités délivrés par la Banque Mondiale et le FMI.

La question a été abordée en fin de semaine dernière par le ministre en charge, Sani Yaya, lors de sa série d’entretiens avec les responsables des institutions de Bretton Woods, en marge des Assemblées d’automne qui se sont déroulées à Washington.

Sani Yaya, en échangeant avec le directeur du département des finances publiques de la Banque Mondiale, Alexandre Arrobio, a insisté sur la nécessité du renforcement des capacités des agents du ministère intervenant dans la chaîne des dépenses. Il a également évoqué le recrutement ciblé de cadres pour remplacer les fonctionnaires appelés à la retraite.

Le ministre a souhaité, entre autres, l’élaboration d’un programme de renforcement de capacités des agents tout au long de leur carrière avec la possibilité d’effectuer des stages de 3 ou 6 mois dans les institutions internationales. Ce qui devrait permettre à terme d’avoir une administration plus compétente et plus performante.

Pour rappel, une centaine de fonctionnaires de l’administration togolaise participe chaque année à des formations en Chine dans le cadre d’un accord de coopération.

L’Union économique et monétaire Ouest-Africaine (Uemoa) a entamé lundi à Lomé la phase technique de sa revue annuelle des réformes, politiques, programmes et projets communautaires du Togo.

Au total 113 textes réglementaires, de même qu’une quinzaine de programmes et projets d’une valeur globale d’environ 39 milliards FCFA, sont évalués et passés à la loupe, jusqu’à ce mardi.

L’objectif est de s’assurer, comme dans les autres pays membres de l’espace, de l’effectivité de l’harmonisation de la législation nationale, de la coordination des politiques sectorielles nationales et de la bonne exécution des politiques et autres programmes.

Selon le représentant-résident de la commission de l’Union, Raymond Assoukou Krikpeu, le Togo a enregistré une progression entre 2017 et 2018, en ce qui concerne la mise en œuvre des réformes communautaires, passant de 62% à 64%. Le taux d’exécution global des projets se situait pour sa part autour de 57%.

Le représentant du ministre de l’économie qui a ouvert les travaux, a réaffirmé la volonté du gouvernement d’améliorer la gouvernance quotidienne à travers les réformes et a rappelé les actions menées en ce sens. « La réforme phare qui est au centre du système de gestion des finances publiques est celle relative à la gestion axée sur les résultats, notamment le budget programme en cours de mise en œuvre », a notamment indiqué Kossi Tofio.

Le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé était ce mardi, à l’invitation du Premier ministre japonais Shinzō Abe, à la cérémonie d’intronisation du nouvel Empereur japonais, le Prince héritier Nahurito.

Le nouveau souverain, succédant à son père Akihito qui avait officiellement abdiqué le 30 avril dernier, est devenu ainsi le 126ème empereur de l’archipel nippon.

Le n°1 togolais a assisté à la cérémonie qui s’est déroulée au Palais Impérial de Tokyo, aux côtés de ses pairs et dignitaires de quelques 180 pays du monde. Faure Gnassingbé a exprimé ses chaleureuses félicitations et celles du peuple togolais au nouvel Empereur intronisé.

Le Togo et le Japon entretiennent de bonnes relations d’amitié et de coopération. Le Chef de l’Etat était d’ailleurs en août dernier au Pays du soleil levant, où il a activement participé à la 7è Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD). Une rencontre s’était également tenue avec le Premier ministre nippon.

C’est l’injonction faite par le ministre de l’économie et des finances Sani Yaya, par le biais d’un communiqué à l’endroit de l’opinion publique. « Des structures illégales proposent des services financiers, notamment des offres de placement avec des promesses de rendement très élevés », déclare le ministre. Et d’expliquer : « Ces structures collectent irrégulièrement des fonds auprès du public contre des titres de capital ou de placement en promettant des rendements allant jusqu’à 360% de la mise initiale et des taux d’intérêt annuels de l’ordre de 90% sur les placements ».

Et indique Sani Yaya, « il s’agit d’opérations de collecte de fonds en violation avec la législation en vigueur ». Les promoteurs de ce genre d’établissements ont donc été invités à « cesser immédiatement ces activités irrégulières et à prendre attache avec les autorités compétentes pour toutes fins utiles ».

En rappel, cette sortie du ministre intervient, quelques semaines après l’interdiction d’exercer faite par le gouvernement à 7 structures de microfinance. Une mesure prise afin d’assainir davantage le secteur des services financiers décentralisés au Togo.

La Commission électorale nationale indépendante (Ceni) organisera cette semaine, du 22 au 24 octobre 2019, une simulation grandeur nature de révision des listes électorales, a annoncé ce lundi, l’institution, via un communiqué.

Cette simulation, organisée dans le cadre des préparatifs pour les prochaines élections présidentielles prévues l’année prochaine se tiendra dans 05 commissions électorales locales indépendantes (Celi) : Agoè-Nyivé 1/4/6, Avé, Zio, Lacs/Bas Mono et Kloto/Kpélé.

L’objectif est de tester les équipements, logiciels ainsi que l’ensemble des composantes des kits d’enregistrement biométrique.

Le ministre en charge de l’agriculture, Koutéra Bataka a officiellement lancé vendredi à Atakpamé la campagne de commercialisation du soja pour la période 2019-2020.

Pour cette nouvelle édition, la première à être véritablement réglementée, la quantité attendue à la commercialisation est de 78 000 tonnes, pour un prix-plancher de 189f/kg.

L’occasion pour le ministre et les responsables de la filière d’informer les acteurs des nouvelles dispositions réglementaires qui vont désormais régir le secteur et les ambitions du gouvernement de faire de l’interprofession du soja « un véritable moteur de croissance agricole ».

Points importants de cette nouvelle campagne, il n’y aura plus d’achat « désordonné » de la production locale : un guichet unique de prélèvement sur l’exportation du soja-graines sera installé au Port Autonome de Lomé.

Environ 13 350 producteurs de soja sont identifiés au Togo et près de 300 000 personnes travaillent au sein de la filière.

Quelques heures après l’officialisation du partenariat entre l’Université de Lomé et la Brasserie BB Lomé, l’Université de Kara (UK) a annoncé aussi avoir signé un partenariat avec la société CIMTOGO.

La convention paraphée la veille, jeudi 17 octobre entre le président de l’institution Komla Sanda et Jean Koffi Adoléhoume, directeur administratif du cimentier, représentant son directeur général Eric Goulignac, prévoit plusieurs volets de coopération.

Entre autres, l’accueil de stagiaires ingénieurs ou chercheurs de la deuxième université publique du Togo par CIMTOGO dans les thématiques définies de concert entre les parties, le développement d’offres de formation dans les domaines industriels répondant au besoin du marché de la cimenterie ou encore la promotion de l’entrepreneuriat innovant et écoresponsable.

Pour la société qui dispose d’une usine à Awandjelo près de Kara, la signature de cet accord de collaboration permettra non seulement de puiser dans le vivier universitaire, mais aussi de renforcer son implication dans le développement du pays.

Ce mardi s’ouvre à Sotchi le tout premier sommet Russie-Afrique (22-24 octobre 2019) consacré au renforcement des relations, aussi bien politiques qu’économiques, entre Moscou et le continent.

Chefs d’Etat, hommes d’affaires, dirigeants d’organisations ou d’institutions régionales majeures prendront part à cette première rencontre de ce niveau dans les relations russo-africaines, axée sur le thème de la paix, de la sécurité et du développement. Le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé y est annoncé, aux côtés d’une quarantaine de ses pairs.

Au menu de cette grande messe diplomatique, des discussions sur l’avenir de la coopération russo-africaine, le développement des échanges entre les deux parties et la recherche de solutions pour un développement accéléré et cohérent.

Est également prévu dans la cité balnéaire, un Forum d’affaires auquel sont annoncés des personnalités économiques de premier choix du continent, dont le nigérian Benedict Oramah, patron d’Afreximbank. Une nouvelle occasion pour le Chef de l’Etat d’y présenter les opportunités d’investissement au Togo et les grandes ambitions du pays à l’horizon 2022, contenues dans le Plan National de Développement.

D’ailleurs, dans une interview accordée samedi à l’agence de presse TASS, le président russe Vladimir Poutine a annoncé les grandes attentes de Moscou lors de ce rendez-vous inédit : « Nous attendons que nos collègues africains, représentants du milieu d’affaires, amènent à Sotchi un portefeuille important de propositions visant à élargir les relations bilatérales ».

« Et que les dirigeants des organisations régionales africaines nous fassent part de leurs considérations sur comment développer ensemble la coopération multilatérale ; nous allons examiner ces idées avec intérêt et réfléchir sur ce qui peut être réalisé dès maintenant et ce qui demandera une étude supplémentaire », a poursuivi le locataire du Kremlin.

Le Togo et la Russie entretiennent d’excellentes relations de coopération dans les domaines de l’agriculture, du commerce, de la formation et des TIC. En juillet 2018, en marge du 10ème sommet des BRICS, Faure Gnassingbé et Vladimir Poutine avaient ensemble évoqué les possibilités de raffermissement des liens entre les deux pays.

Trois projets de loi, quatre projets de décret, une communication et un séminaire gouvernemental, c’est l’essentiel des travaux ayant meublé le 17ème conseil des ministres de l’année qui s’est tenu ce vendredi 18 octobre 2019.

On retiendra parmi les grandes décisions de ce conseil, l’adoption d’un projet de loi autorisant la ratification des statuts du Centre africain de développement minier. La ratification de ces statuts permettra au Togo, qui est d’ailleurs en train de se doter d’une nouvelle stratégie minière, de bénéficier de l’assistance du Centre dans la mise en œuvre des réformes dans ce secteur.

Autre décision importante ayant fait l’objet d’un projet de loi, la possibilité de l’ouverture du vote à la diaspora. Le texte proposé introduit de nombreuses modifications et corrige les dispositions sur le vote de la diaspora figurant déjà dans le code électoral, mais qui se révèlent non-adaptées ou suffisantes.

Le gouvernement a également, par le biais d’un projet de décret, annoncé la création d’un Organisme de mise en œuvre du ‘Millenium Challenge Account’ (MCA), conformément aux recommandations du MCC (Millenium Challenge Corporation), ceci afin de pouvoir démarrer effectivement le Programme Threshold et lancer les grandes manœuvres pour accéder au Compact.

La communication, faite par le ministre de la santé, a porté sur le niveau actuel de la lutte du Togo contre les principales maladies transmissibles. Il a été également question des distinctions qui ont été décernées cette semaine au pays pour l’élimination de la filariose lymphatique ou éléphantiasis.

Le séminaire gouvernemental a été l’occasion de l’examen de la politique nationale de la qualité.

Le Togo vient de mettre en place un organisme de mise en œuvre du fonds de développement bilatéral américain ‘Millenium Challenge Account’ (MCA). Réuni en conseil des ministres vendredi, le gouvernement a adopté un projet de décret officialisant la création et le fonctionnement de cet organe.

La création de cette nouvelle institution dénommée OMCA-Togo, est l’une des principales recommandations du Millenium Challenge Corporation, pour le démarrage effectif du Programme Threshold par le biais duquel le Togo a bénéficié d’un soutien financier de 35 millions $ (20 milliards FCFA) des USA. Pour y arriver, le pays a dû valider de nombreux critères préalables comme la bonne gouvernance, la liberté économique ou l’investissement dans le capital humain.

La mise en place de cet organisme permettra de faciliter la réalisation des projets de développement retenus dans l’Accord et, à terme, d’atteindre le niveau d’admission au prochain pallier du MCC, le Programme Compact.

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