Plus qu’un mois exactement désormais pour l’ouverture des portes du Marché international de l’artisanat au Togo (MIATO). Le compte à rebours a été lancé ce lundi.
Miato c'est dans un mois, le compte à rebours est en marche.#Miato #MiatoTrova#Team228 pic.twitter.com/qDnpmQSz94
— MIATO (@miatoTG) February 21, 2022
Après avoir été reporté l’an dernier en raison de la situation sanitaire, l’événement se tiendra du 23 mars au 03 avril prochain à Lomé. Cette importante manifestation, conjointement organisée par le gouvernement et les chambres régionales de métiers, se veut le lieu de rencontre privilégié de tous les professionnels et acheteurs.
Elle vise à valoriser l’artisanat national, promouvoir la consommation locale, et mener des réflexions sur les performances de ce secteur qui contribue significativement à la richesse nationale. D’ailleurs, les différentes activités (expositions, conférences, formations, spectacles) seront articulées autour du thème : “Entreprises artisanales et compétitivité”.
La première édition, organisée en 2019, avait réuni à Lomé plus de 150 000 personnes.
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Depuis plusieurs années, l’environnement des affaires est en constante amélioration au Togo, porté par les réformes opérées dans plusieurs secteurs pour drainer l’investissement étranger. Si certains doivent encore confirmer, d’autres comme le transfert de propriété multiplient les performances.
En 2021, les chiffres en lien avec cet indicateur ont “explosé”, révèle la Cellule Climat des Affaires (CCA). En effet, le nombre de dossiers de traitement de mutations totales s’est établi à 1125, alors qu’il n’était que de 252 pour toute l’année 2018.
Une hausse de 300% en moins de trois ans, attribuable notamment à la réduction drastique des délais de traitement (3h désormais contre 10 jours, puis 06 jours) et des frais (35 000 FCFA actuellement contre 4% de la valeur vénale il y a 3 ans). Résultat, jusqu’à 90 dossiers en moyenne ont été traités mensuellement à partir de mai, contre une soixantaine par mois au premier trimestre de l’année.
Autres réformes qui expliquent cette performance, la numérisation de la quasi-totalité des titres fonciers du pays (99,32%) facilitant les recherches en termes de charges sur les titres, et la mise en place d’un bureau exclusivement dédié au transfert de propriété.
Enfin, cet indicateur sur lequel le Togo s’était illustré dans le Doing Business 2020 (56 points gagnés) a également bénéficié de mesures visant à accélérer les procédures des opérations d’hypothèque. Ceci, en vue de faciliter l’accès aux crédits bancaires pour le secteur privé. Ainsi, le délai de traitement des dossiers est aujourd’hui de 04 jours en moyenne, contre 15 jours auparavant.
Pour le Togo qui a également enregistré un nouveau record en 2021 sur un autre indicateur, celui de la création d’entreprises, ces résultats encourageants traduisent un peu plus la volonté du pays, de devenir une terre d’investissement et de croissance économique.
D’ailleurs en 2020, les investissements directs étrangers ont connu une spectaculaire progression de 85%, s’établissant à plus de 352 milliards FCFA contre environ 191 l’année précédente.
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En 2020, malgré la crise sanitaire, le Togo a de nouveau confirmé ses bonnes performances en matière de politiques publiques. C’est l’une des conclusions du dernier rapport de la Banque mondiale sur l’évaluation des politiques et institutions nationales pour l’Afrique (CPIA 2021).
La @Banquemondiale reconnaît au Togo un des meilleurs scores de réformes pendant la période critique de la pandémie, dans la bonne compagnie du Rwanda, Côte d'Ivoire et la Guinée. pic.twitter.com/Z5qTkOecMb
— Carlos Lopes (@LopesInsights) February 20, 2022
Selon l’institution de Bretton Woods, le Togo figure parmi les quatre pays non fragiles ayant connu une évolution positive (aux côtés du Rwanda, de la Côte d’Ivoire et de la Guinée). Le pays enregistre même une légère augmentation, portant son score global à 3,5 (3,3 en 2019), mieux que la moyenne régionale.
Concrètement, le Togo, décrit par la Banque comme “un réformateur solide parmi les pays IDA de la région ces dernières années”, a effectué des avancées sur les questions de gestion économique, du secteur public et des institutions ainsi que celles des politiques structurelles, d’inclusion sociale et d’équité. Entre autres mesures mises en œuvre, l’approche du Budget-Programme ou la digitalisation de l'administration fiscale.
Au tableau, le Togo se classe 12ème sur 39 au niveau régional, et 7ème sur 20, en Afrique de l'Ouest et Centrale.
Pour rappel, le CPIA est un outil de diagnostic annuel de la qualité des structures politiques et institutionnelles nationales des pays d’Afrique subsaharienne ainsi que leur capacité à soutenir une croissance durable et inclusive.
Annoncé dans un premier temps pour octobre dernier avant d’être reporté, le Sommet sur la cybersécurité se tiendra finalement les 23 et 24 mars prochain.
Participé au #SommetCyber organisé par le @GouvTg et le @ECA_SROWA à #Lomé?? ces 23 & 24 mars 2022
— CERT_tg (@cert_tg) February 18, 2022
Inscrivez-vous dès maintenant sur le https://t.co/5whhx0vlct#cybersecurite @Cert_tg @CDA_tg pic.twitter.com/cvaTRN9xSj
L’événement, une première sur le continent, est initié par le gouvernement et la Commission économique des Nations Unies. Objectif, explorer et évaluer l’état de la cybersécurité sur le continent, et réfléchir sur des pistes de collaboration entre les Etats et acteurs privés notamment, dans un contexte marqué par la multiplication des menaces cybercriminelles de tous genres.
Sont attendus dans la capitale togolaise, des Chefs d’Etat et de gouvernement, dirigeants du secteur privé, ou encore des experts.
Le Togo, qui a entrepris un vaste programme de transformation digitale, se renforce depuis quelques années sur la question. Une loi sur la cybersécurité et la protection des données à caractère personnel a été adoptée, une agence créée, et un Centre national de réponse aux incidents de cybersécurité (CERT), mis sur pied.
Le Premier ministre, Victoire Dogbé a reçu jeudi à Lomé la ministre tchadienne de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation, Lydie Beassemda. L’officielle était porteuse d’un message du Président du conseil militaire du Tchad, Mahamat Idriss Deby Itno au Chef de l’État, Faure Gnassingbé.
Les échanges à la Primature ont porté sur des sujets d’intérêt communs, ainsi que la perspective d’un approfondissement des relations.
Lomé et N’djaména entretiennent d’excellentes relations. Le pays d’Afrique centrale dispose d’une importante diaspora au Togo, et s’inspire entre autres du modèle togolais dans le domaine du volontariat.
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Jusqu’au 31 décembre 2024, la Télévision Togolaise (TVT) sera désormais accessible dans une cinquantaine de pays d’Afrique subsaharienne et à travers le monde, distribuée au sein des offres de télévision payante de CANAL+. C’est l’un des principaux termes de la convention de partenariat signée vendredi à Lomé par le ministre de la communication, Akodah Ayewouadan et David Mignot, directeur général de Canal+Afrique.
Par ce contrat d'une durée de trois ans renouvelable, les deux parties sont convenus que la @TVTOfficiel sera distribuée au sein des offres de télévision payante de CANAL+ dans une cinquantaine de pays d’Afrique subsaharienne et à travers le monde jusqu’au 31 décembre 2024.??
— Ministère de la Communication et des Médias (@CommunicationTg) February 18, 2022
L’entente d’une durée de trois ans renouvelables, s’inscrit dans le prolongement du contrat de distribution qui lie les deux entités depuis plusieurs années déjà. Selon les termes, le groupe présent sur une bonne partie du continent diffusera la chaîne publique en haute définition (HD), à l’issue de l’opération de migration des décodeurs projetée en 2023. Dans le même temps, la Télévision Mère, actuellement accessible via le canal 260, bénéficiera d’une numérotation plus avantageuse.
D’autres engagements ont été pris, dans le sens des droits d’édition, ou encore de l’amélioration de la qualité des contenus, programmes et images. D’ailleurs, “des formations annuelles seront proposées au personnel technique de la TVT en lien avec la production et la captation de contenu audiovisuel”, ont convenu les deux parties.
Si ce partenariat permettra à la TVT de renforcer sa couverture sur le territoire, il participera surtout au processus de mutation des médias audiovisuels publics, porté par le gouvernement, s’est réjoui le ministre.
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De fausses rumeurs, propagées depuis vendredi et amplifiées par l’indisponibilité du carburant dans plusieurs stations services du pays, font état d’une possible augmentation des prix à la pompe. Dans un communiqué publié ce samedi, le ministre du commerce a clarifié la situation.
?????? #Togo Produits pétroliers : le communiqué du Ministre du Commerce qui clarifie les choses ??????@GouvTg @CommunicationTg #Denyigban#TgTwittos pic.twitter.com/9U0UBtWL8H
— Ministère du Commerce - TOGO (@CommercegouvTg) February 19, 2022
“Notre pays fait face depuis le vendredi 18 février 2022 à une tension dans l’approvisionnement en produits pétroliers. L’approvisionnement devrait revenir à la normale dès ce samedi”, a indiqué Kodjo Adedze.
Par conséquent, les détaillants qui profiteraient de cette situation à travers une augmentation des prix ou la rétention de produits sont mis en garde. Ces pratiques anormales “seront sévèrement sanctionnées, conformément à la réglementation en vigueur”, précise l’officiel. Des inspections sont d'ailleurs en cours sur tout le territoire, et les populations, invitées à ne pas céder à la panique.
S'agissant d'informations concernant certains sujets, référez vous aux cannaux officiels et cessez de relayer des rumeurs. Soyons responsables.
— Kanka-Malik Natchaba (@kmnatchaba) February 19, 2022
Du reste, un numéro vert, le 8585 existe depuis novembre dernier, pour dénoncer toute pratique commerciale anormale.
Le ministère de l’eau et de l’hydraulique villageoise a officiellement lancé jeudi à la faveur d’une signature de convention, le Projet d'amélioration de la gestion de l'eau potable et de l'assainissement dans les petits centres de la région Maritime (PAGEPC). L’initiative, d’un coût global de près de 438 millions FCFA, concerne particulièrement les communes Avé 2 et Zio 2 et des petits centres de la région. Elle sera mise en œuvre par l’association PADIE et ses partenaires.
D’une durée de trois ans, le projet consiste en la création d’un service technique dédié à l’eau et l'assainissement, la réalisation de travaux de réhabilitation ou d’extension du réseau d’eau entre autres. Le tout, dans le cadre d’une gouvernance participative et inclusive.
Le projet prévoit en effet de mettre en place à terme un cadre institutionnel et juridique local pour la gestion des services publics d’eau potable et d’assainissement dans les petits centres, d’adapter cette gestion aux spécificités locales et enfin de promouvoir de bonnes pratiques en matière d’eau potable et d’assainissement.
“L'amélioration et l'approvisionnement en eau potable des populations constitue un enjeu très important pour le Togo”, a rappelé pour l’occasion Bolidja Tiem. Pour rappel, le gouvernement ambitionne d’atteindre une couverture intégrale du territoire en eau potable d’ici 2030.
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Quelques mois après s’être doté d’une législation sur le cinéma et l’image animée, le Togo s’apprête à disposer d’un mécanisme d’appui en faveur des acteurs du secteur. Des consultations se déroulent dans ce sens en vue de peaufiner l’élaboration du Fonds national de soutien à l’industrie cinématographique et audiovisuelle (FoNSICA).
La création de ce fonds, prévue dans le nouveau code, doit permettre de booster l’industrie du 7ème art togolais, contribuer à le professionnaliser, et en faire un levier de création de richesses, d’emplois et de croissance économique.
Jeudi à Lomé, le ministre de la culture, Kossi Lamadokou, a invité les cinéastes à se prononcer sur les modalités de sa mise en place. “Il est à la fois primordial et légitime de donner la parole aux premiers bénéficiaires de cette initiative afin qu’ils puissent s’exprimer et participer, dans un esprit collaboratif, au parachèvement du processus”.
A l’issue des consultations, un projet de décret sera soumis au gouvernement.
Instituée par décret en décembre dernier, la gratuité de l’enregistrement et la délivrance des actes de naissances est effective au Togo depuis le 1er janvier 2022. Dans un arrêté interministériel signé cette semaine par les ministres de l’Administration Territoriale et de l’Economie, les contours ont été définis.
De façon concrète, l’Etat remboursera à chaque commune le coût de délivrance des actes établis, soit un montant de 1000 FCFA par acte. Ce remboursement s’effectuera “tous les trois mois sur la base d’un état dressé, accompagné des justificatifs transmis par le préfet après une vérification préalable par ce dernier, au ministre de l’administration territoriale, de la décentralisation et du développement des territoires, qui le fait parvenir au ministre de l’économie et des finances après examen du dossier”.
Dernier détail important, la gratuité s’applique uniquement “aux déclarations de naissances effectuées dans le délai légal de 45 jours dans les centres d’état civil de la commune territorialement compétente”.
Pour rappel, la mesure est l’une des promesses de campagne du Chef de l’Etat. Elle devrait coûter chaque année à l’Etat, environ 300 millions FCFA.