Déjà première culture de rente nationale, le coton est également le premier secteur pourvoyeur d’emplois en milieu rural au Togo, révèle un rapport sur la filière. En une décennie, le nombre de producteurs a plus que triplé, passant de 44 000 pour la campagne 2009/2010 à plus de 153 000 pour celle de 2019/2020.
Cette hausse conséquente s’est également ressentie au niveau des superficies emblavées, qui ont quadruplé sur la période : de 42 000 à 180 000 hectares.
La contribution du coton au développement rural s’est par ailleurs affirmée à travers les revenus générés : entre 2010 et 2020, les revenus nets versés aux producteurs de l’or blanc sont passé de 3,5 milliards FCFA à 16,2, avec un montant record de 23 milliards versés en 2018/2019.
Face à l’apparition de filières concurrentes comme le soja et l’anacarde qui attirent de plus en plus de producteurs, des manœuvres ont été initiées pour optimiser les revenus.
Au Togo, un centre de vulgarisation de bonnes pratiques médicales pourrait voir le jour. L’initiative, portée par l’Ordre national des médecins, a été présentée mercredi au Premier ministre, lors d’une audience à la primature.
Le but de ce centre, qui pourrait également abriter le siège de l’Ordre, est de participer notamment à la prévention des maladies, et aider les populations à se maintenir en bonne santé. Il devrait en outre accompagner les médecins dans l’exercice de leurs fonctions, surtout dans les zones périphériques et péri-urbaines.
D’autres projets ont par ailleurs été présentés à la Cheffe du gouvernement, parmi lesquels la création d’un fonds de garantie pour les médecins, la lutte contre la vente illicite et le détournement des médicaments, la mise à disposition de structures adéquates pour l’administration des soins.
D’ailleurs, ces sujets devraient faire l’objet d’échanges, lors des prochaines Journées Ordinales de la profession, prévues en fin de mois.
Pour sa part, Victoire Tomégah-Dogbé a salué l’ouverture des médecins et fait part de la volonté de l’exécutif d’améliorer l’intégralité du système sanitaire togolais.
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135 établissements du secondaire répartis sur le territoire ont reçu mardi du ministère des enseignements, des kits de matériels informatiques. Ceci, lors d’une cérémonie à Lomé réunissant le ministre Dodzi Kokoroko et les principaux responsables du secteur.
Composée d’ordinateurs, d’imprimantes, matériels de projection et divers accessoires, cette dotation s’inscrit dans le processus d’introduction des kits en milieu scolaire.
Depuis quelques années, le gouvernement met l’accent sur la transition numérique en milieu scolaire. Un environnement numérique de travail (ENT) a été déployé en 2018 dans plusieurs lycées, et des partenariats conclus récemment avec des entités privées.
Après avoir initié la transformation structurelle de la filière, le Togo veut désormais développer et mettre en valeur tous les coproduits (sous-produits et produits dérivés) de son coton. Une étude a été validée dans ce sens mardi à Lomé par les principaux acteurs de la filière et les partenaires internationaux.
L’initiative, portée par le ministère du commerce, vise à offrir de nouvelles opportunités aux cotonculteurs (surtout les petits exploitants et les femmes), en augmentant leurs revenus grâce à la commercialisation de ses coproduits. Plusieurs dérivés sont d’ores et déjà identifiés, notamment la graine, les résidus de fibre, la tige.
Selon l’étude, la trituration des graines de coton pourrait contribuer à résoudre plusieurs problèmes comme le déficit de production d’huile de consommation, ou de tourteau pour le bétail et les volailles. Ce qui diminuerait les coûts d’importation de ces produits.
Pour rappel, le coton est la principale culture de rente, et la première culture industrielle du Togo.
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Les ministères de la Sécurité et de la Fonction publique ont dévoilé la liste des candidats admissibles au concours direct de recrutement de la police nationale. Ils sont en tout près de 6900 à être retenus sur toute l’étendue du territoire.
Prochaine étape, une “visite médicale d’aptitude dans les différents centres d’écrit” dont la date sera bientôt communiquée.
La liste des admissibles peut être consultée dans le Quotidien National ou en ligne.
Partenaires dans de nombreux domaines, le Togo et le Bénin envisagent désormais de se rapprocher sur celui de la décentralisation. Une délégation de l’Association nationale des communes du voisin de l’Est (ANCB) a rencontré mardi à Atakpamé, son homologue, la Faîtière des Communes du Togo (FCT).
Diplomatie des villes et coopération inter-institutionnelle :
— Yawa A. Kouigan (@YawaKouigan) February 15, 2022
J’ai eu l’honneur et le plaisir d’accueillir ce matin à #Atakpamé Monsieur le maire de #Cotonou, président de l’@ancbenin,
mon collègue et frère, Luc Sètondji Atrokpo et sa délégation pic.twitter.com/VtYx3MoUEP
La rencontre, initiée par la partie togolaise visait à échanger sur de bonnes pratiques. La faîtière, installée il y a un peu plus d’un an, veut en effet s’inspirer du modèle de communalisation mis en œuvre avec succès par le Bénin depuis deux décennies.
Plusieurs pistes de collaboration sont évoquées, notamment la coopération décentralisée, la fiscalité ou encore l’assainissement. Un partenariat devrait être formalisé bientôt, lors d’une rencontre à Cotonou.
Les opérations de perception des droits d’usage de la route sur le site aménagé du PK17 sur la N5 Lomé-Kpalimé, sont de nouveau provisoirement suspendues. Cette suspension, annoncée lundi par le ministre des travaux publics, a été décidée en raison des travaux en cours sur la portion.
Une nouvelle plateforme provisoire sera aménagée sur l’ancien site de péage de Sanguéra dans les prochains jours, et les paiements pourront reprendre.
Pour rappel, un nouveau poste de péage moderne sera définitivement érigé sur le PK17, une fois les travaux achevés dans la zone.
Au Togo, l’exécutif ambitionne d’améliorer davantage les déplacements des populations en milieu urbain. Un projet, estimé à 15,6 milliards FCFA a été initié dans ce sens, afin de renouveler entièrement le parc de la Société des Transports de Lomé (SOTRAL), principale société de transport collectif urbain par autobus de la capitale.
Une première livraison de 22 bus a ainsi été actée il y a quelques semaines. Ces véhicules seront suivis par d’autres bus de plusieurs marques. D’ailleurs, un prototype MAN a été présenté, il y a quelques mois, à Lomé, au ministre des transports routiers.
Pour le gouvernement, il s’agit de faciliter les services, d’améliorer les prestations, tout en tenant compte des expériences passées dans le transport urbain.
Le Centre hospitalier universitaire Sylvanus Olympio (CHU-SO) de Lomé vient de bénéficier d’un appui de l’Organisation mondiale de la santé. La représentation pays de l’agence onusienne a offert lundi un important lot de matériel.
Pour accompagner @GouvTg dans l’amélioration de la qualité des soins et services de santé, @OMSTogo offre un important lot de matéries, composé de matériels de PCI, de lits d’hospitalisation, de consommables médicaux et de mobiliers de bureau au CHU-SO de Lomé. pic.twitter.com/fAYnfg4YKI
— OMS-TOGO (@OMSTogo) February 14, 2022
Le lot, réceptionné par les responsables du CHU, est composé entre autres de lits d’hospitalisation, de consommables médicaux, matériels informatiques et de bureaux.
Pour Fatoumata Binta Diallo, la représentante de l’Organisation, il s’agit d’accompagner davantage le gouvernement dans l’amélioration de la qualité des soins et des services de santé: “En tant que chef de file des partenaires techniques et financiers en santé, il est de notre devoir de vous offrir un accompagnement autant technique que financier”, a-t-elle indiqué lors de la remise.
Après une année 2020 marquée par la pandémie, le ministère de l’action sociale, de la promotion de la femme et de l’alphabétisation a amélioré en 2021 son rendement et renforcé ses interventions. En tout, plus de 742 000 personnes ont bénéficié des actions du département coordonné par Lolonyo Apedoh-Anakoma.
Ce chiffre, dévoilé lors de la traditionnelle revue annuelle des activités, révèle une hausse du taux d’exécution du Plan de travail (82,5% contre 71% l’an dernier et 81% en 2019).
Dans le détail, 300 000 personnes ont bénéficié d’interventions dans le domaine de la lutte contre les vulnérabilités des personnes handicapées ou âgées, d’assistance aux malades indigents, aux personnes victimes de catastrophes et aux réfugiés. 300 000 personnes ont également été assistées sur le volet de la promotion des droits des femmes et des filles, et 110 000 accompagnées dans celui de la protection de l’enfant. Enfin, 17 000 personnes ont bénéficié des actions d’alphabétisation et d’éducation informelle déployées par le ministère.
Au total, un peu plus de 1,3 milliard FCFA ont été débloqués pour la réalisation de ces activités, dont une contribution des partenaires chiffrée à 176 millions FCFA.
“Personne ne doit être laissé de côté en matière de protection sociale”, a rappelé le ministre lors de la revue, avant d’appeler à plus d’investissements en 2022, et des actions “plus cohérentes, efficaces et performantes, avec comme crédo une gestion axée sur les résultats”.
Pour rappel, la nouvelle vision portée par l’exécutif insiste dans un premier temps sur le renforcement de l’inclusion et de l’harmonie sociale.