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Suspendu il y a quelques semaines en raison des travaux en cours, le paiement des frais de péage sur la Nationale 5 (Lomé-Kpalimé) est redevenu effectif à partir du lundi 10 mai. 

En attendant la construction d’un nouveau poste de péage plus moderne au PK 17 (Akepé), une plateforme provisoire a été aménagée sur ledit site, en substitution. 

Les nouveaux tarifs de péage, en vigueur depuis le 18 mars 2021, seront appliqués sur la plateforme provisoire, a rappelé dans un communiqué le ministre des travaux publics, Zouréhatou Kassah-Traoré. 

Deux ans après avoir mis en route un Haut Conseil pour ses citoyens vivant à l’extérieur, le Togo se dote cette fois d’une plateforme flexible et inclusive capable de répondre aux demandes et attentes de ceux qui sont porteurs de projets. Le ministre des affaires étrangères a dans ce sens officiellement lancé lundi à Lomé, le Guichet Diaspora. 

Ce guichet, annoncé il y a quelques jours, est l’organe technique d’appui au HCTE. Sa mission est d’“élaborer des mesures et des stratégies en vue d’inciter et d’encourager les Togolais résidant à l’étranger à réaliser des projets au Togo, à attirer des investissements vers la mère-patrie et participer ainsi au développement économique, social et culturel du Togo en promouvant son rayonnement dans le monde”, comme l’a indiqué Robert Dussey lors de son lancement. 

En outre, a-t-il poursuivi, “il est chargé d’inciter l’épargne des Togolais de l’Extérieur aux fins d’investissement au Togo, de favoriser l’émergence de groupes d’investisseurs au sein de la communauté togolaise de l’étranger, de mobiliser des investisseurs et autres partenaires internationaux”.

1 Guichet

Déjà pour le compte de cette année, le Guichet diaspora est chargé de mettre en œuvre deux projets phares du nouveau plan d’action qui a également été lancé : “le recensement des Togolais de l’Extérieur et le répertoire des entrepreneurs et des investisseurs issus de la diaspora”.

Plusieurs projets en faveur de la diaspora sont en attente

De nombreux projets sont également prévus pour les deux prochaines années : instauration d’une plateforme de placement des Togolais de l'Extérieur dans les structures publiques nationales, internationales et dans les multinationales, mise en place de divers outils d’accompagnement (Observatoire de la Diaspora Togolaise, Guide de facilitation aux projets, Guide des Dispositifs d’appui et d’accès aux financements). 

A cela, s’ajouteront l’installation d’un incubateur dédié à la diaspora et d’une plateforme d’appui aux partenaires dans le cadre de la coopération décentralisée, ainsi que la création d’un Fonds d’investissement des Togolais de l’Extérieur (FITEX).

Toutes ces initiatives témoignent de l’engagement du Gouvernement à faire de la Diaspora un acteur important et privilégié du développement. Et la volonté de développement reste un souhait si elle n’est pas déclinée en programme et plans d’actions”, insiste le ministre des affaires étrangères.  

L’apport de la diaspora togolaise à l’économie nationale reste important. En 2020, malgré la pandémie, les Togolais de l’Extérieur ont transféré 441 millions $ vers le pays.

Après cinq années passées au Togo, l’ambassadeur d’Angola Eustaquio Junuario Quibato est arrivé en fin de mission. Le diplomate a été reçu lundi par le Président de la République. 

Au menu de l’entretien, un message du président angolais Joao Lourenço, le point sur la coopération bilatérale et les perspectives de renforcement de cette dernière : “Durant mon mandat nous avons oeuvré au raffermissement des liens entre nos deux pays et coopéré dans les secteurs de l’agriculture et de l’aviation. La crise sanitaire a malheureusement ralenti et impacté les projets communs, mais les deux pays feront beaucoup plus d’efforts pour améliorer leur partenariat”, a résumé Eustaquio Quibato.

1 Angola

Lomé et Luanda entretiennent d’excellentes relations. Les deux pays entendent d’ailleurs les intensifier, à travers la création d’une Grande Commission mixte.

Le Togo et le Royaume du Maroc vont porter leurs relations bilatérales à un échelon supérieur. Lundi au cours d’un entretien par visioconférence avec son homologue Nasser Bourita, le ministre des affaires étrangères, Robert Dussey a évoqué les pistes de renforcement de cette coopération. 

Les deux officiels ont fait le tour de plusieurs dossiers importants. Plusieurs grandes annonces ont été faites, comme l’ouverture prochaine d’une mission diplomatique marocaine à Lomé, ou l’augmentation du quota des bourses pédagogiques accordées annuellement par le royaume chérifien aux étudiants togolais. De 70, ces derniers passeront désormais à 100, a indiqué le chef de la diplomatie marocaine. 

La tenue de futurs travaux à Rabat, dans le cadre d’une commission mixte de coopération a également été évoquée. 

Enfin concernant la question du Sahara occidental, Robert Dussey a de nouveau affirmé l’attachement “résolu et constant” du Togo à l’intégrité territoriale du Maroc. 

La coopération entre les deux pays s’est vue renforcée ces dernières années, dans de nombreux domaines. Le Maroc appuie notamment le Togo dans l’opérationnalisation de son Conseil économique et social, et dans l’élaboration de la carte de fertilité des sols agricoles.  

Cinq unités de production de gari, implantées dans la préfecture du Vo, entreront dans les jours à venir dans leur phase opérationnelle, a indiqué ce lundi le Mécanisme incitatif de financement agricole (Mifa).

L’installation de ces usines avait été annoncée par le Chef de l’Etat en janvier 2020 lors d’une rencontre de terrain avec des femmes membres de coopératives de la localité.

Les machines nécessaires et les équipements de transformation ont été livrés, il y a quelques jours, donnant ainsi le ton aux activités qui doivent révolutionner les pratiques traditionnelles. Pour le mécanisme qui accompagne depuis plusieurs années les coopératives de la région, les transformatrices de farine de manioc (qui ont également bénéficié en amont de sessions de formation) verront leurs conditions de travail améliorées, et de nouveaux emplois créés pour les jeunes, avec l’opérationnalisation de ces unités.

Pour rappel, le Togo veut désormais améliorer la productivité dans les filières plantes à racine et tubercules.

Les forces de défense et de sécurité ont effectué samedi des opérations de prévention et de lutte contre la criminalité dans la localité de Dalavé dans la Préfecture de Zio. Les interventions, conduites en exécution d’une réquisition du Procureur de la République, ont consisté en des actions de bouclage, de contrôle d’identité et de visites de domiciles.

Au total, 89 personnes ont été interpellées, a indiqué le ministre de la sécurité. Divers objets et engins ont également été saisis. Il s’agit notamment de 02 voitures, 53 motos, et 02 tricycles sans pièces afférentes, 10 fusils de chasse, un pistolet automatique de fabrication artisanale, des armes blanches et des effets militaires, du cannabis et une importante quantité d’éthanol.  

Les personnes interpellées et les objets ont été confiés à la gendarmerie nationale pour enquête approfondie.

Au Togo, la profession de forage à des fins commerciales sera désormais mieux encadrée. Le ministère de l’eau et de l’hydraulique villageoise vient de préciser via un arrêté, les conditions d’exercice de cette activité, conformément aux dispositions définies dans le Code de l’eau élaboré en 2010. 

Ainsi, indique le ministère, “est considéré comme artisan foreur, toute personne physique réalisant des forages à petit diamètre dont la profondeur ne dépasse pas 50 mètres, titulaire d’un diplôme attestant sa compétence professionnelle, justifiant d’une expérience minimale de 5 ans et disposant d’un certain acquis matériel et financier”.

Les entreprises de forage sont quant à elles, classées en sept catégories (de “Petite” à “Grande 2ème niveau”), selon les moyens humains et matériels dont elles disposent. 

En ce qui concerne l’exercice de la profession, elle “n’est autorisée qu’après l’obtention d’une carte professionnelle délivrée” en bonne et due forme, selon la catégorie de l’entreprise. 

Les entrepreneurs de forage devront donc régulariser leur situation conformément aux dispositions contenues dans le code de l’eau et rappelées dans l’arrêté, dans un délai d’un an, c'est-à-dire jusqu’en mai 2022.

Cette mesure vient rappeler l’ambition du Togo de renforcer la gouvernance dans le secteur de l’eau et faire de l’accès à l’or bleu, un levier de développement. Des initiatives ont déjà vu le jour ces dernières années, et la dynamique devrait se poursuivre.

Pour rappel, le Gouvernement ambitionne de porter à 85%, le seuil national d’accès à l’eau potable d’ici les prochaines années.

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L’accès à l’eau, en forte progression au Togo

Le ministère de la fonction publique a dévoilé les résultats du concours de recrutement du ministère de l’agriculture du 3 mai 2019. Ils seront en tout 1210 nouveaux agents à rejoindre les rangs du ministère, dans une vingtaine de départements : biologistes, ingénieurs, environnementalistes, statisticiens, gestionnaires, etc... 

Ce recrutement, maintes fois retardé, en raison du Covid-19 notamment, doit permettre de renforcer les besoins en ressources humaines du ministère, et participer à la modernisation de l’agriculture togolaise à travers la mise en œuvre des différents projets initiés par le Gouvernement. 

Les résultats sont consultables sur le site du ministère de la fonction publique et dans les différents services des Directions régionales du travail.

En rappel, il est prévu de recruter environ 25 000 agents supplémentaires au sein de la fonction publique au cours des prochaines années. 

 

Le Togo a officiellement réceptionné ce dimanche, 140 000 nouvelles doses du vaccin AstraZeneca, dans le cadre de sa campagne de vaccination anti-covid. Ce lot, fourni via l’initiative Covax, deux mois exactement après le tout premier envoi, a été accueilli à l’aéroport de Lomé par le ministre de la santé et la représentante-résidente de l’OMS. 

Les nouvelles doses permettront de poursuivre les opérations, qui sont entrées depuis quelques semaines dans une phase d’intensification. 

En dehors des vaccins de l’initiative Covax, le Togo a également déjà reçu d’autres vaccins. En tout, plus de 160 000 personnes ont déjà obtenu au moins une dose. 

Pour rappel, le pays doit recevoir d’ici le mois d’août, environ trois millions de doses de vaccins.

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La vaccination s’étend aux formations sanitaires

Le Directeur de l’Agence nationale de sécurité alimentaire du Togo (ANSAT), Ouro-Koura Agadazi a partagé cette semaine l’expérience togolaise lors de la conférence internationale sur le système ouest-africain de stockage de sécurité alimentaire.

L'événement, organisé par la Cedeao, était l’occasion de faire le point sur la situation régionale et de plancher sur les défis.

Le Togo a opté très tôt pour la stabilisation des prix des produits agricoles, a rappelé le responsable, avant d’expliquer : “le stock de sécurité alimentaire basé sur la stabilité des prix permet d’une part de satisfaire les besoins des populations, et d’autre part d’assurer de meilleurs revenus aux petits producteurs”. 

Dans les faits, l’ANSAT prédit d’abord le niveau de production agricole, jauge ensuite les quantités de récoltes qui seront mises à la disposition des consommateurs, puis entrevoit les exportations. A l’occasion, elle ouvre ses réserves, soit pour couvrir d’éventuels besoins, soit pour desserrer l’étau spéculatif entretenu par certains commerçants. 

Une technique qui a permis au pays, selon l’ancien patron du secteur agricole, de stabiliser les prix de façon concertée depuis une dizaine d’années, et d’enregistrer d’importantes quantités d’excédents céréaliers.