Au Togo, la taxe d’habitation (TH) est une taxe due par tout ménage disposant ou jouissant d’une habitation sur le territoire. Instituée au profit des collectivités locales, elle est entièrement reversée à ces dernières, dans le but de satisfaire aux besoins des populations et se veut un levier important de développement local.
La taxe d'habitation et son mode d'emploi au #Togo pic.twitter.com/3PSsJrgEhZ
— Primature Togo (@PrimatureTogo) February 2, 2022
Qui sont dispensés ?
Si elle s’adresse à tous les citoyens, certains en sont néanmoins dispensés. Il s’agit notamment des personnes de moins de 18 ans, admises à la retraite ou âgées de 55 et plus, les indigents reconnus par l’autorité compétente (communes ou préfectures), les infirmes ou invalides n’ayant pas d’autres revenus, disposant d’un document justificatif, les élèves et étudiants effectivement inscrits dans les établissements, les apprentis n’ayant pas de revenus professionnels.
Sont également concernés par la dispense, les agents diplomatiques ou consulaires de nationalité étrangère dans la localité de leur résidence officielle et pour cette résidence seulement, à condition de n’exercer aucune activité génératrice de revenus, et dans la mesure où les mêmes avantages sont accordés à leurs homologues togolais chez eux.
Combien doit-on payer ?
Établie pour toute l’année, quelle que soit la durée d’occupation des lieux, la TH est payée selon le lieu d’habitation et suivant des montants forfaitaires.
Ainsi, le tarif annuel sera de 4000 FCFA par ménage pour une concession, 2000 FCFA pour un studio (appartement à une pièce), 6000 pour un deux-pièces, 9000 pour un trois-pièces et plus, 30 000 pour une villa ou concession individuelle, 40 000 pour un étage à un niveau, 75 000 pour un deux-niveaux, et 100 000 FCFA pour un plus de deux-niveaux ou une superficie supérieure à 600 m2.
Comment payer ?
Le paiement de la TH se fait par moitié dans les 15 premiers jours de chaque semestre, c'est-à-dire du 1er au 15 janvier et du 1er au 15 juillet. Les personnes astreintes au paiement sont tenues de souscrire au paiement
Et si elle était jusqu’alors perçue par l’Office Togolais des Recettes, la taxe d’habitation sera désormais collectée via les factures de consommation d’électricité de la CEET, comme décidé par la nouvelle loi de finances. Un arrêté ministériel précisera bientôt les modalités de recouvrement.
Les différents acteurs de la chaîne logistique portuaire sont réunis depuis mardi à Lomé dans le cadre d’un dialogue et d’une session de concertation.
Les travaux, ouverts par le ministre de l’économie maritime, sont l’occasion de discuter de plusieurs sujets en lien avec ce secteur d’activité : enseignements du premier transfert de conteneurs sur le port sec de la PIA, doléances des acteurs, frais de certaines procédures sont entre autres au menu des discussions. A l’issue des premiers échanges, des avancées significatives ont été annoncées pour les prochains jours. Notamment, une possible réduction des coûts de procédures.
Une commission de dialogue et de concertation sur les opérations portuaires sera également mise en place, pour contribuer à aplanir les difficultés et permettre au pays de poursuivre ses ambitions de rester un hub logistique régional de référence.
Après sept années d’exercice au Togo, l’ambassadeur du Niger, Sidibé Fadjimata Maman Dioula est arrivée en fin de mission. La diplomate a fait ses adieux mardi au Premier ministre, lors d’une audience à la Primature.
Ensemble, les deux personnalités ont fait le tour de la coopération entre Lomé et Niamey. “Elle date et est bilatérale. Nos institutions sont également fortes entre elles. Le Niger a d’ailleurs une forte communauté au Togo qui s’illustre dans le commerce, aussi bien au Grand marché que dans la zone portuaire. Je retiens du Togo cette hospitalité spontanée et légendaire, ainsi que la chaleur humaine que le Togolais offre gracieusement”, a souligné l’ambassadeur pour qui le “pays est devenu une seconde patrie”.
Pour rappel, Sidibé Fadjimata Maman Dioula est arrivée à Lomé en 2014, après le départ de Hassane Harouna Maïga.
Le Togo et le Niger entretiennent d’excellentes relations, régulièrement matérialisées par les consultations entre leurs dirigeants.
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Le Togo élabore depuis quelques jours un nouveau Programme d’investissements publics (PIP) pour la période 2023-2025. Les travaux, qui se tiennent à Lomé, ont été lancés par la Secrétaire générale de la Présidence de la République, Sandra Ablamba Johnson.
Le nouveau planning triennal, qui mobilise les secrétaires généraux, les responsables de planification et des affaires financières des départements ministériels et des institutions de la République, devra “obéir impérativement aux principes du nouveau processus introduit suite au dernier séminaire gouvernemental”. L’accent sera surtout mis sur les actions relatives aux secteurs sociaux (santé, éducation, eau et protection sociale), conformément au premier axe de la Feuille de route gouvernementale qui prône l’inclusion sociale.
Par ailleurs, le nouveau PIP prévoit un élargissement de son rayon d'action, aux collectivités locales, aux entreprises publiques et aux partenariats publics-privés (PPP).
Pour la ministre, tout doit être mis en œuvre pour “disposer d’un programme d’investissements publics à même de contribuer à une croissance forte et à un déploiement accru des services sociaux de base au bénéfice des populations, au moment où la sous-région fait face à la menace du terrorisme et de l’extrémisme violent”.
Notons que pour l’année 2022, le gouvernement prévoit de consacrer 518 milliards FCFA aux projets d’investissements publics.
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L’année dernière, le gouvernement a accordé, dans le cadre du projet Filets sociaux et services de base (FSB), un peu plus de 1,08 milliard FCFA de transferts monétaires. Ce montant a notamment bénéficié à plus de 60 500 ménages répartis sur tout le territoire.
Cette assistance opérée avec le soutien de la Banque mondiale, a été exécutée par le ministère du développement à la base à travers ses bras opérationnels sur le terrain. Objectif, réduire l’extrême pauvreté au sein des communautés défavorisées.
L’octroi des transferts monétaires s’est accompagné d’autres actions. Entre autres, le renforcement des capacités d’environ 2500 comités de développement à la base (CDB) pour permettre aux communautés de disposer chacune d’un plan d’action, la mise en place de plus d’une centaine d’infrastructures sociocommunautaires et économiques de base (unités de soins périphériques, bâtiments scolaires, marchés), ou encore l’entretien de plus de 7000 km de routes et pistes.
Pour rappel, toujours dans le cadre des filets sociaux, plus de 14 millions de repas chauds ont été distribués en 2021 à près de 95 000 écoliers.
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La Société aéroportuaire de Lomé-Tokoin, chargée de l’aménagement, l’exploitation et le développement des aéroports au Togo célèbre cette année son 35ème anniversaire. L’institution, qui s’est surtout illustrée dans la gestion de l’Aéroport international Gnassingbé Eyadema (AIGE) a été créée par décret présidentiel en mai 1986, avant de démarrer ses activités un an plus tard.
A Lomé, une cérémonie symbolique a marqué ce jubilé de rubis. Occasion pour le directeur général de retracer les grandes lignes de l’histoire de la société, valoriser ses performances et annoncer les perspectives. “La SALT est aujourd’hui un leader incontournable”, a estimé Dokissime Latta-Gnama. La vision sera de poursuivre dans la dynamique d’amélioration de la qualité des services et de “faire de la plateforme de Lomé un pôle d’excellence et d’attraction des compagnies aériennes”.
Des projets s’annoncent. Il est ainsi envisagé la construction d’hôtels sur le site de l’aéroport pour les passagers en transit. Également, une nouvelle compagnie aérienne nationale verra le jour, pour assurer une liaison interne entre Lomé et Niamtougou. L’objectif est de faciliter les déplacements, mais aussi d’aider au désenclavement de l’intérieur du pays.
En 2022, le gouvernement prévoit de consacrer un peu plus de 23 milliards FCFA à l’approvisionnement en eau potable. Il s’agit d’un budget en hausse par rapport à l’an dernier, où 17 milliards FCFA ont été alloués au secteur.
Plusieurs projets démarrés en 2021 atteindront donc leur vitesse de croisière, afin de rapprocher davantage le Togo vers son objectif de couverture universelle d’ici 2030.
Entre autres, l’installation de plus de 300 pompes hydrauliques dans la partie septentrionale, la réalisation des 400 forages, toujours dans le Nord (PASSCO), la construction des 602 postes à énergie solaire sur tout le territoire, le projet BID UEMOA avec la réalisation de 31 mini adductions d’eau potable dans les Savanes, la Centrale et la Kara, ou encore celui de renforcement de l'hydraulique villageoise sur tout le territoire hors Maritime, avec 185 postes d'eau autonomes à pompage solaire.
Ces projets, inclus dans le Plan national de dotation en eau potable, seront rejoints par celui du Plan directeur de l’eau pour le Grand Lomé, annoncé il y a quelques mois par le ministre Tiem Bolidja pour anticiper la demande en eau de la capitale et ses périphéries sur les trois prochaines décennies.
En rappel, l’exécutif a fait de l’accès à l’eau potable, l’une de ses priorités dans la feuille de route 2025. L’ambition est de parvenir notamment à un taux de desserte nationale en eau potable de 85% d’ici là.
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Au Togo, plus de 11 200 micro-entreprises ont été créées par des jeunes en 2021, et plus de 26 000 emplois durables par la même occasion, a annoncé le ministère en charge de l’emploi des jeunes lundi, lors de sa traditionnelle revue annuelle de performances. Ce chiffre est en hausse par rapport à l’année précédente, au cours de laquelle 9400 micro structures ont été mises en place.
Cette hausse de 20% est la résultante d’une série d’actions menées au cours de l’année, notamment la formation et l’allocation de crédits, conformément aux objectifs assignés au département piloté par Myriam Dossou d’Almeida.
Près de 6,3 milliards FCFA de crédits ont ainsi été alloués pour promouvoir davantage l’entrepreneuriat des jeunes et leur auto-emploi, tandis que les sessions de formations organisées ont touché environ 15 000 jeunes. Ces résultats supérieurs aux attentes initiales, ont été salués par la ministre, qui a appelé à intensifier les actions en 2022.
Plus globalement, l’aventure entrepreneuriale connaît une embellie au Togo depuis plusieurs années, du fait de la simplification des procédures et de l’attractivité de l’environnement des affaires. Sur les trois dernières années, plus de 35 000 nouvelles entités ont été créées et formalisées.
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Des cas positifs de grippe aviaire (H5N1) ont été détectés dans une ferme avicole semi-moderne à Toaga (banlieue de Dapaong), ont conjointement annoncé lundi les ministres de l'élevage, de la santé et de l'environnement. Le diagnostic a été établi, à la suite de faits de mortalité de volailles dans des localités de deux préfectures (Tandjoare et Tône) de la Région.
Conformément au plan opérationnel de riposte, des mesures conservatoires ont été prises : abattage, incinération et enfouissement des cadavres de volailles, destruction d’oeufs, de provendes et du matériel d’élevage, désinfection des poulaillers et des magasins de stockage, mise sous quarantaine de l’exploitation avicole concernée et prise en charge des personnes cibles.
Une interdiction des mouvements de volailles a également été signifiée, et les marchés à volailles et provenderies, fermés pour 30 jours dans la préfecture de Tône. Les populations sont quant à elles invitées à la vigilance.
En juin dernier, un foyer de grippe aviaire avait été découvert dans le Zio puis pris en charge.
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En 2021 au Togo, 94 712 élèves ont bénéficié du programme des cantines scolaires déployé par le gouvernement. En tout, un peu plus de 14 millions de repas chauds ont été offerts dans 337 écoles. Ces chiffres, qui ne concernent que l’année civile écoulée, représentent une couverture de 8% des effectifs des élèves du préscolaire et primaire de l’enseignement public.
Le programme d’alimentation scolaire, confié à l’Agence nationale de développement à la base (Anadeb), constitue un filet majeur de la protection sociale au Togo. Depuis 2008, plus de 75 millions de repas chauds ont été distribués grâce à l’appui de différents partenaires, pour un coût total de plus de 22 milliards FCFA. Ce qui a contribué à améliorer la fréquentation scolaire, le taux de rétention et d’achèvement à l’école primaire, surtout dans les milieux défavorisés.
En octobre dernier, le ministère du développement à la base avait décidé son extension à 65 nouvelles écoles, dans la lignée de l’ambition du Président de la République de multiplier par trois, le nombre de cantines scolaires sur le territoire.
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