Le Togo a passé lundi son grand oral devant le Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies. L’activité, inscrite dans le cadre de l’Examen Périodique Universel (EPU), a enregistré la participation de 89 pays.
Ce matin avait lieu l’examen de la situation des droits de l’homme au #Togo??#EPU
— ONU Genève (@ONUGeneve) January 24, 2022
89 États ont félicité les efforts sur l'accès à l’éducation et la lutte contre la traite des enfants. Ils ont recommandé de dépénaliser l’homosexualité et éradiquer les mutilations génitales#UPR40 pic.twitter.com/LBXuxFoT1y
Au bout de trois heures de décryptage des différentes avancées réalisées par le pays dans le domaine de la protection des droits humains, les Etats ont félicité la délégation togolaise, et formulé des recommandations, afin de renforcer davantage la dynamique imprimée depuis 2016.
Dans le détail, elles concernent le renforcement des mesures pour atteindre l’égalité des sexes et de lutte contre les VBG, la ratification du statut de Rome (sur la CPI), l’indépendance de la justice et de la CNDH, la condition carcérale et la pratique de la torture, la lutte contre la pauvreté et la corruption, l’emploi des jeunes, la santé publique, les droits des prisonniers politiques, ou encore la liberté d’expression et de la presse.
Les Etats ont en outre recommandé au Togo de poursuivre l'amélioration de la qualité et de l'accès à l’éducation, de réduire les disparités entre filles et garçons dans l'enseignement, et de continuer à lutter contre le travail et la traite des enfants.
Autre point sensible évoqué, la dépénalisation de l’homosexualité et la lutte contre la discrimination liée à l’orientation sexuelle. En juillet dernier, le Togo avait réitéré sa fermeté sur la question, tout en garantissant les droits des minorités.
Le rapport de l’examen du Togo sera adopté vendredi. En rappel, après son dernier EPU en 2016, le Togo a accepté 176 recommandations internationales sur les 195 qui ont été formulées.
Le ministre des affaires étrangères a poursuivi mardi sa visite officielle en Iran. Après un nouvel échange avec son homologue Hossein Amir-Abdollahian, Robert Dussey a dévoilé à plusieurs interlocuteurs et officiels iraniens, les opportunités d’investissements ainsi que les projets de développement du Togo.
Feuille de route gouvernementale, financements des projets, (santé,énergie,mines, agriculture, infrastructures et construction… ) au Togo ont été au cœur de nos échanges @IRIMFA_EN @IrnaEnglish @Iran_GOV pic.twitter.com/C8GWkvyU6K
— Robert Dussey (@rdussey) January 25, 2022
Feuille de route quinquennale 2025, financement de projets dans différents secteurs (santé, énergie, mines, agriculture, infrastructures et construction), ou encore environnement des affaires dans le pays, ont été au centre des interventions.
L’ambition du Togo est claire : mobiliser les investisseurs au sein de l’ancienne puissance perse, aujourd’hui parmi les Top 30 des nations qui produisent le plus de richesses, malgré les importantes sanctions occidentales.
“Les sanctions imposées à votre pays ne doivent pas empêcher la conjugaison de nos efforts pour le progrès économique et social de nos deux pays. Au contraire, nous devons prendre des mesures pour créer des mécanismes qui nous permettent d'approfondir et de diversifier notre coopération”, a d’ailleurs souhaité le chef de la diplomatie togolaise.
Pour rappel, lundi, Robert Dussey a été reçu par le président iranien, Ebrahim Raïssi.
Au Togo, la déclaration des biens et avoirs des hautes personnalités, hauts fonctionnaires et agents publics est désormais effective. Le Médiateur de la République, Awa Nana Daboya a donné le ton lundi à Lomé, en déclarant son patrimoine devant la Cour Constitutionnelle.
La responsable investie le 25 octobre dernier, s’inscrivait par cette action, dans le respect des dispositions des textes qui l’obligent notamment à effectuer une déclaration initiale dans les 90 jours suivant sa prise de fonction.
La séance, qui s’est déroulée à huis clos, marque ainsi le début de la réception des déclarations de tous les assujettis. Les informations transmises ne seront pas rendues publiques, et concernent les avoirs aussi bien sur le territoire qu’à l’étranger. L’objectif étant de promouvoir la transparence et prévenir l’enrichissement illicite.
Rappelons que le Médiateur de la République est également habilité à recevoir les plaintes et réclamations des citoyens contre l’administration publique.
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Le Togo a commémoré lundi le 48ème anniversaire de l’attentat de Sarakawa (Kozah). Comme l’exige la tradition, une cérémonie de recueillement et de communion, marquée par un dépôt de gerbe, s’est déroulée au mausolée érigé sur les lieux du drame, en présence du Président de la République, du Premier ministre, de la Présidente de l’Assemblée nationale, et de plusieurs officiels.
Sonnerie aux morts, audition du message de l’époque du Père de la Nation, et rediffusion de témoignages ont également ponctué la cérémonie.
En rappel, le 24 janvier 1974, le DC3 présidentiel effectuant la liaison Lomé-Pya avec à son bord le président Gnassingbé Eyadema et plusieurs de ses collaborateurs, s’écrase en pleine brousse à Sarakawa. Le Président s’en sort indemne mais plusieurs compatriotes y perdent la vie.
L’événement constituera un tournant dans l’histoire du Togo.
Le ministère des sports et le bureau Togo de Plan International ont signé lundi à Lomé un cadre de partenariat, destiné à renforcer le développement du sport féminin dans le pays. L’entente, paraphée par Lidi Bessi Kama et Awa Faly Ba, s’est concrétisée à l’occasion de la Journée internationale du sport féminin, célébrée le 24 janvier.
24 janv, Journée internationale du sport féminin
— Ministère des Sports et des Loisirs Togo (@MinistereSports) January 24, 2022
Le ministère des sports et des loisirs et @PlanIntTogo ont marqué l'événement par la signature d'une convention de collaboration pour renforcer le développement du sport féminin au #Togo??@GouvTg@LidiBessi@Awafba@cnotogofficiel pic.twitter.com/jvQzYYULcx
A travers ce cadre de collaboration, l’ONG appuiera les efforts déployés par le ministère, afin de relever le niveau du sport féminin national et créer des championnes locales. Il s’agira également d’aider les jeunes filles et femmes à s’épanouir dans les domaines de leurs choix et à s’émanciper.
“C’est un levier de développement”, a déclaré la directrice pays de Plan International.
Au Togo, le sport féminin est en plein essor depuis plusieurs années, porté par les actions du ministère et du comité national olympique, ainsi que des initiatives privées.
Le chef de la diplomatie togolaise, Robert Dussey effectue depuis ce lundi une visite officielle en Iran. L’activité s’inscrit dans le cadre du renforcement des liens diplomatiques du Togo.
Après un échange avec son homologue Hossein Amir-Abdollahian, Robert Dussey a été reçu par le président iranien Ebrahim Raïssi. Au menu de l’entretien, la volonté du Togo de densifier sa coopération avec l’ancienne puissance perse, notamment dans le domaine économique.
J ai été honoré par l audience accordée par le Président de la République Islamique d #Iran M. Ebrahim Raïssi. Au nom du Président @FEGnassingbe , je lui ai transmis les salutations du peuple togolais. @Iran__Gov. @khamenei_ir @IrnaEnglish pic.twitter.com/2Mt63mf3Dw
— Robert Dussey (@rdussey) January 24, 2022
Les deux officiels ont également évoqué d’autres sujets multilatéraux.
En rappel, le Togo dispose depuis 2016 d’une ambassade à Téhéran.
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Au Togo, les jeunes entrepreneurs pourront désormais bénéficier d’un accompagnement des grandes entreprises du pays. L’association faîtière de ces dernières (AGET) a conclu vendredi avec la Coalition nationale pour l’emploi des jeunes (CNEJ), un accord de partenariat.
J’ai participé le 21/01/2022 à l’Université de l’AGET (l’Association des Grandes Entreprises du Togo) tenue à l’hôtel ONOMO de Lomé. Cette rencontre fut marquée par signature d’un accord de partenariat entre l’#AGET et la @CnejTg au profit des jeunes entrepreneurs togolais. pic.twitter.com/ibPsFagjQX
— Myriam Dossou-d'Almeida ?? (@DossouMyriam) January 24, 2022
L’entente, signée lors de l’Université de l’AGET à Lomé, en présence du ministre en charge de la jeunesse, Myriam Dossou-d’Almeida, porte sur la mise en place d’un programme de mentorat à l’endroit des entrepreneurs. Le partenariat vise en outre à “renforcer la coopération internationale et la position régionale du Togo dans les échanges commerciaux”.
Après avoir formulé des propositions pour relancer l’économie post-Covid, les Grandes Entreprises, dont la contribution est estimée à 20% du PIB et à 30% des recettes fiscales et douanières, entendent ainsi aider davantage l’écosystème entrepreneurial national, de plus en plus fourni au fil des années.
Pour rappel, l’an dernier, les entreprises de l’association dirigée par Jonas Daou ont mobilisé plus de 75 millions FCFA, pour offrir des repas chauds à près de 3500 élèves des zones défavorisées du Togo pendant toute l’année scolaire.
Après 2011 et 2016, le Togo participe pour la troisième fois, depuis lundi à l’examen périodique universel (EPU) des Nations Unies. Cet exercice non contraignant, institué depuis plus d’une décennie, est l’occasion pour le Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU et les Etats Membres de l’organisation, de passer en revue les réalisations de chaque pays dans le domaine.
#Togo#DroitsdelhommeTG#EPU
— MINISTERE DES DROITS DE L'HOMME - TOGO (@MDHFCRIR_TG) January 24, 2022
Le Togo présente en ce moment son rapport au titre du 3e cycle de l'#EPU. Le chef de la délégation, le ministre @CTrimua chargé des droits de l'homme est assisté de son collègue @Ayewouadan du @MinistereComTg et de l'ambassadeur Johnson Yackoley pic.twitter.com/G6l4Vzqadj
Première nation à ouvrir le bal, le Togo (représenté par deux ministres, Christian Trimua et Akodah Ayewouadan, et son ambassadeur permanent auprès de l’ONU à Genève, Johnson Yackoley) a exposé toutes les réalisations et les efforts consentis depuis son dernier passage dans la Capitale de la Paix.
« Le Togo a accepté 167 des 195 recommandations formulées lors du dernier examen en 2016 », a annoncé le ministre des droits de l’homme à l’entame de son exposé. C’est dans ce sens que le pays a adhéré aux 9 principaux instruments internationaux de promotion et de protection des droits de l’homme de l’ONU, et a renforcé sa protection envers les seniors et les migrants à travers l’adoption d’une Loi relative à une Charte de l’Union Africaine.
Le pays a poursuivi dans cette dynamique en renforçant la liberté d’expression et d’opinion, et en engageant l’an dernier une réforme du cadre juridique de la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (HAAC). Toujours dans le cadre des droits humains, le Togo a mis en œuvre au lendemain de son oral de 2016, un Plan national de développement sanitaire (PNDS) 2017-2022, conforme aux ODD, et comprenant la mise en place d'une couverture sanitaire universelle.
D’autres actions importantes ont également été effectuées : réduction de l’apatridie, politique du bien-être des enfants, amélioration de l’accès à l’éducation, décentralisation et harmonisation des lois, protection sociale et santé, droits des femmes, lutte contre le covid-19, réduction de la pauvreté, politique carcérale, dialogue politique et refonte du code électoral, gouvernance démocratique, liberté de presse, de conscience et de religion, entre autres.
Au bout de trois heures d’horloge, les 89 Etats présents ont salué la présentation togolaise et tous les efforts déployés, avant de formuler des recommandations.
Prochaine étape désormais, l’adoption vendredi du rapport de l’examen par le groupe de travail de cette 40ème session.
L'Examen périodique universel du #Togo?? est maintenant terminé. ?89 Etats y ont participé.
— UN Human Rights Council (@UN_HRC) January 24, 2022
?REGARDEZ cette réunion ici : https://t.co/I59NFnp7OH Le groupe de travail de l'#UPR40 doit adopter le rapport de cet examen le vendredi 28 janvier 2022 à 15 heures CET. pic.twitter.com/WqriDYszUG
Au Togo, les médias audiovisuels publics (TVT, Radio Lomé et Kara) seront désormais regroupés au sein d’une seule structure : la Radio et Télévision du Togo (RTVT). La mise en place de cette entité unique a connu une réelle avancée il y a quelques jours, avec l’adoption d’un projet de décret par le gouvernement.
La TVT s'apprête-t-elle à devenir RTVT ?#PédagogieGouvernementale NON, la TVT ne deviendra pas RTVT mais en fera partie.
— Ministère de la Communication et des Médias (@CommunicationTg) January 22, 2022
La RTVT est la structure qui regroupera et assurera la gestion de la TVT, Radio Lomé et Radio Kara au sein d'une seule entité au financement autonome.
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La RTVT, dotée d’un financement autonome, aura notamment pour rôle d’encadrer les télés et radios publiques et de les rendre plus performants, conformément aux ambitions du pays de renforcer et moderniser toutes ses structures. En outre, avec son avènement, la distinction sera faite en ce qui concerne les attributions des uns et des autres.
“Il s’agit d’une exigence de l’Uemoa qui impose de séparer les activités de diffusion, de celles d’édition et de production”, explique le ministre de la communication, Akodah Ayewouadan. Des mouvements importants auront lieu dans les jours à venir, afin de rendre effectif cette réforme, a ajouté l’officiel.
En rappel, dans la logique de modernisation des médias publics, un concours de création de logo pour la TVT a été lancé depuis quelques semaines, et court jusqu’au 7 février prochain.
Un peu plus de cinq ans après son dernier exercice, le Togo participe pour la troisième fois à partir de ce lundi, à l’examen périodique universel (EPU) des Nations Unies. L’activité, prévue du 24 janvier au 4 février à Genève, se déroule dans le cadre de la 40ème session du Conseil des Droits de l’Homme.
L'EPU, qu'est-ce que c'est ?#PédagogieGouvernementale#EPUTogoDDH??
— Ministère de la Communication et des Médias (@CommunicationTg) January 21, 2022
L'Examen périodique universel (EPU) est un processus unique en son genre. Il consiste à passer en revue les réalisations de l'ensemble des Etats membres de l'ONU dans le domaine des droits de l'homme.
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Premier pays à présenter son rapport à 8h GMT, le Togo qui est représenté par une délégation gouvernementale, exposera ses avancées et ses acquis dans la protection et la promotion des Droits Humains. Une série de questions-réponses aura ensuite lieu. 95 pays se sont d’ailleurs inscrits pour prendre la parole à l’issue de cette présentation, et le Togo a reçu des questions soumises d’avance de 10 pays.
Comment se déroule une session de l'EPU ?#PédagogieGouvernementale
— Ministère de la Communication et des Médias (@CommunicationTg) January 22, 2022
D'une durée pouvant excéder les trois heures, elle commence par une intervention de l'État concerné, suivie de questions et de recommandations d'autres États membres qui peuvent tous participer à ce dialogue. pic.twitter.com/6mgMJX9anh
Un groupe de trois pays (Troïka) composé des Emirats Arabes Unis, de l’Erythrée et de l’Ukraine, supervisera les travaux.
Pour rappel, l’élaboration du rapport national a mobilisé, pendant près de deux ans, de nombreux acteurs publics, privés et de la société civile.