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La Haute autorité de prévention et de lutte contre la corruption et les infractions assimilées (HAPLUCIA), a entamé depuis mardi 21 mai, une série de rencontres de renforcement des capacités à l’endroit des officiers de police judiciaire (OPJ), des présidents et des procureurs des différentes juridictions de la région de la Kara.

L’initiative s’inscrit dans le cadre du projet « Bonne gouvernance financière », soutenu par la coopération allemande via la GIZ. L’objectif est de sensibiliser ces acteurs aux conséquences néfastes de la corruption et des infractions assimilées pour un bon fonctionnement de l’appareil judiciaire.

« Les citoyens sont plus exigeants quant à l’exemplarité des juges étant donné que ceux-ci constituent le pilier stratégique, le dernier rempart dans la chaîne de la justice.  Par ses décisions, attitudes et comportements, le juge, traditionnel gardien des droits et libertés fondamentaux, doit demeurer digne et inspirer la confiance et le respect du public », a indiqué Kimelabalou Aba, président de la Haplucia.

Pour rappel, entre 2018 et 2023, la Haplucia a reçu 88 plaintes et dénonciations relatives aux pots de vin.

Le Togo poursuit sa politique de renforcement de la souveraineté numérique. Le pays vient de se doter officiellement d’une stratégie nationale de cybersécurité pour la période 2024-2028. 

Fruit d’une large concertation avec les principaux acteurs du secteur, le document produit et publié par l’Agence nationale de la Cybersécurité (ANCy), détaille les objectifs, priorités et actions visant à renforcer la sécurité numérique au Togo et à faire du pays, un leader régional sur la question. 

Dans le détail, la nouvelle stratégie repose sur quatre piliers principaux, explique le directeur général de l’Agence, Gbota Gwaliba : “la promotion de la culture de la cybersécurité grâce à la sensibilisation et à la formation, la protection des systèmes d’information critiques, le renforcement du système de réponse aux incidents informatiques, et le renforcement des mécanismes juridiques envers les auteurs de crime et délits de cybersécurité”. 

Pour le Togo qui a multiplié les initiatives au cours des dernières années, avec comme point d’orgue, l’organisation du tout premier sommet continental sur la cybersécurité, il s’agit d’un nouveau palier significatif. 

La mise en place de cette stratégie est une étape cruciale dans l’engagement du gouvernement à anticiper et faire face aux menaces numériques de toutes natures, afin de garantir la protection des citoyens, des entreprises, ainsi que des infrastructures et services critiques contre les menaces numériques”, a souligné dans ce sens le Premier ministre, Victoire Dogbé, qui pilote le comité stratégique de l’Agence.  

Stratégie nationale de cybersécurité 2024-2028

La capitale togolaise abrite depuis mercredi 22 mai, une rencontre régionale consacrée à l’élaboration d’une base de données intégrée sur la biodiversité. La rencontre initiée par l’Observatoire pour la Biodiversité et les aires protégées en Afrique de l’Ouest (OBAPAO) réunit les experts de 16 pays de l’Afrique de l’ouest.

Pendant trois jours, il s’agira pour les participants d’examiner les travaux de prospection réalisés par l'Observatoire durant les 4 dernières années. Un exercice qui sera couronné par l’élaboration de la base de données.

Concrètement, cette base de données contribuera à améliorer la conservation à long terme et la gestion durable des ressources naturelles dans les pays d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP). L’outil permettra également de mieux gérer les informations sur la biodiversité et les aires protégées en Afrique de l'Ouest.

Ce processus d'élaboration de base de données est financé par l'Union européenne à travers le 11ème Fonds européen de développement (FED), et mis en œuvre par l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) et le Centre commun de recherche (CCR)

Pour rappel, le Togo a récemment procédé à l’actualisation de sa Stratégie et de son plan national pour la biodiversité (SPANB). L’objectif pour le pays est de se conformer aux nouvelles normes.

Le ministère chargé du tourisme a procédé à l’élaboration d’un répertoire national des établissements agréés et classés dans le pays. En tout, 685 établissements répartis sur tout le territoire national ont été officiellement reconnus.   

Dans le détail, on recense 213 hôtels de diverses catégories (l’Hôtel 2 Février, seul classé 5 étoiles), 66 auberges, 53 établissements d’hébergement assimilés (motels, appartements meublés, maisons d’hôtes, entre autres), 34 restaurants, 73 lieux de restauration assimilés, 38 débits de boissons et bars, et 10 centres de loisirs.

A ceux-ci, s’ajoutent 195 agences de voyage et de tourisme, ainsi que 3 guides de tourisme.

Liste des établissements agréés

Au Togo, après les législatives dont les résultats ont été proclamés il y a 10 jours, l’issue des élections régionales est également connue. La Cour Suprême a confirmé mardi la large victoire du parti Union pour la République (UNIR). 

Selon les résultats définitifs, proclamés par la chambre administrative de la juridiction, UNIR obtient 137 sièges sur les 179 en jeu. Les 42 sièges restants sont répartis entre 12 autres formations politiques et des listes d’indépendants. 

Dans le détail, l'Alliance Nationale pour le Changement (ANC) obtient 9 sièges de conseillers régionaux, suivie de l'Alliance des démocrates pour le développement intégral (ADDI) avec 8 sièges. Le parti BATIR et l'Union des forces de changement (UFC) remportent chacun 5 sièges.

Le regroupement politique, la Dynamique pour la Majorité du peuple (DMP) obtient 4 conseillers, tandis que les Forces Démocratiques pour la République (FDR) et le Pacte socialiste pour le renouveau (PSR) gagnent respectivement 3 et 2 sièges. Le Nouvel engagement togolais (NET), le Parti démocratique panafricain (PDP), le Comité d'Action pour le Renouveau (CAR), ainsi que les listes des indépendants, la Voix des sans voix, le Nouveau départ et Honneur aux Paysans (HP) ont pour leur part, obtenu, chacun, 1 siège.

Pour rappel, les conseillers régionaux sont élus pour un mandat de 6 ans renouvelable deux fois.

La capitale togolaise et ses environs ont enregistré d’importantes précipitations mercredi 22 mai. Plusieurs localités et bassins ont ainsi connu des fortunes diverses, a constaté l’Agence nationale de la protection civile (ANPC).

Au total, une dizaine de bassins, ainsi que des localités, situés notamment dans les communes de Golfe 2, 5 et 7, et Agoè-Nyivé 4 et 6 ont été placés en situation critique. Sur le terrain, des équipes ont été déployées et les premières dispositions engagées. Entre autres, le déclenchement du système de pompage des eaux, l’intensification de la ronde des équipes d’alerte, la mobilisation des acteurs concernés (Direction de l’assainissement, Agence nationale de la salubrité publique), la coordination avec les mairies pour les dispositions à prendre.   

Du reste, la surveillance se poursuivra, pour une nouvelle évaluation approfondie de la situation.

Après avoir été reporté en raison de la fête de l’indépendance, l’acte 20 de la Journée nationale du sport (JNS) se tiendra le samedi 25 mai 2024 sur tout le territoire national. L’annonce a été faite mardi 21 mai par la ministre des sports, Lidi Bessi Kama, dans un communiqué.

Dans ce sens, les populations sont invitées à se mobiliser dans les communes, et à y prendre part, tout en respectant les consignes sécuritaires et administratives.

Comme pour les précédentes, « cette 20ème journée sera marquée à la fin par des exercices physiques et des séances de sensibilisation dans chaque commune », a rappelé la ministre.

En rappel, les JNS ont été instaurées par le gouvernement afin de promouvoir non seulement la pratique du sport et des activités physiques, mais aussi de contribuer à la lutte contre les maladies non transmissibles récurrentes au sein des populations comme le diabète, l’hypertension artérielle, les AVC, ou encore l’obésité.

Au Togo, les travaux de protection côtière vont bientôt démarrer sur le tronçon Katanga - Gbodjome. Le « Projet de protection de la côte togolaise soumise à l’érosion côtière » a été lancé dans ce sens mardi 21 mai à Lomé.

C’était à la faveur d’une rencontre de trois jours qui a réuni plusieurs acteurs impliqués. Le but est « d'informer et de partager avec les acteurs, les partenaires du projet et les autorités, les objectifs, les résultats et la stratégie d'intervention du projet. Sensibiliser les partenaires du projet et l'ensemble des parties prenantes directement concernées à la démarche globale du projet », a expliqué Bignoite Kongnah, directeur de cabinet du ministère des travaux publics.

D’un coût global de 129 millions d’euros, le projet est financé par la Banque islamique de développement (BID ou IsBD) à hauteur de 128 millions d’euros et d’un million d’euro par l’Etat togolais.

Les travaux consisteront en la construction des brise-lames détachés mais continus sur une distance de 14 km entre le village de Katanga et celui de Ggbodjome. L'objectif est de protéger toutes les infrastructures économiques et sociales tout au long de la zone d'intervention du projet à hauteur de 1 mètre pour réduire l'érosion à moins de 1 mètre par an. Il est également prévu la réalisation d’infrastructures sociales dans la zone d'intervention.

Pour rappel, cette initiative vient s’ajouter à celles déjà entreprises dans le cadre du programme de résilience côtière WACA-Resip, financé par la Banque mondiale puis l’Agence Française de développement (AFD), qui ont permis d’effectuer les travaux sur le tronçon Gbodjome-Agbodrafo.

Les députés élus lors des législatives du 29 avril dernier se sont officiellement réunis pour la première fois mardi 21 mai au siège de la Représentation nationale à Lomé. C’était à la faveur d’une session de plein droit, organisée conformément aux dispositions constitutionnelles, en présence du ministre chargé des Relations avec les Institutions de la République, Pacôme Adjourouvi. 

Présidée par le doyen d’âge, Aimé Tchabouré Gogué (ADDI), conformément au règlement intérieur de l’Assemblée, cette première séance plénière a été consacrée, entre autres, à des communications relatives aux noms des personnes élues, aux requêtes en contestation d’élection et à des décisions de rejet, à l’amendement du règlement intérieur de la nouvelle assemblée, et à l’élection du bureau.

S’agissant du règlement, une commission ad hoc de 19 membres a été mise en place, avec pour mission de proposer des amendements. Un nouveau règlement intérieur actualisé sera adopté lors de la prochaine séance plénière et envoyé à la Cour constitutionnelle pour examen de conformité avec les dispositions constitutionnelles.

Nous sommes réunis ici non seulement en tant que représentants du peuple, mais aussi en tant que législateurs et gardiens de l’avenir de notre pays. Notre objectif ultime devrait être le développement de notre pays ainsi que la sécurité et le bonheur du peuple togolais. Je souhaite que dans cette salle, haut lieu de dialogue, de concertation et de recherche de consensus, tous les actes que nous poserons, toutes les décisions que nous prendrons, soient toujours motivés par cet objectif. Je nous souhaite d’être des législateurs audacieux et fructueux”, a déclaré Aimé Gogué lors de son allocution d’ouverture.

En attendant l’élection du nouveau bureau, le doyen d’âge est assisté par les deux plus jeunes députés présents, Amoudji Komlan et Sénou Soklingbé.

 

Après une phase pilote qui a abouti au premier budget vert exercice 2024, le Togo démarre l’élaboration de son deuxième budget vert 2025 avec l'élargissement du périmètre institutionnel. Une formation a débuté dans ce sens, mardi 21 mai, réunissant plus de 70 points focaux des ministères et institutions.

Les travaux organisés par le ministère de l’économie et des finances devraient permettre aux acteurs techniques de s’imprégner de la thématique émergente qu’est la budgétisation verte et de sa méthodologie.

Durant 13 jours, les participants seront outillés sur les notions de base des changements climatiques et de protection de l’environnement. La session portera également sur le processus de la budgétisation verte et la méthodologie de budgétisation intégrant les changements climatiques et l’environnement.

Pour le gouvernement, l’objectif est de prendre en compte les aspects des changements climatiques et de protection de l’environnement dans l’ensemble du cycle budgétaire. Dans cette dynamique, le budget vert exercice 2025 connaîtra l’intégration de 13 nouveaux ministères et de deux institutions.

En rappel, le premier budget vert était évalué à 118,2 milliards FCFA avec neuf ministères. Dans le détail, 96 milliards FCFA sont consacrés à la lutte contre le changement climatique et 22 milliards FCFA à la protection de l’environnement.

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