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A partir du 31 janvier prochain, l’utilisation des timbres fiscaux physiques pour les différentes formalités administratives au sein de l’Office togolais des recettes (OTR) sera suspendue. L’annonce, faite par l’Office, s’inscrit dans le cadre de la modernisation de l'administration fiscale et de la promotion de l'utilisation des outils numériques pour simplifier les démarches aux usagers.

Concrètement, les contribuables devront désormais utiliser les timbres fiscaux électroniques, accessibles en ligne via une plateforme dédiée, ou directement auprès des caisses de recouvrement du commissariat des impôts. Cette innovation, en lien avec la vision gouvernementale, marque un pas significatif dans l’amélioration du climat des affaires et l’optimisation des ressources publiques. 

Il y a quelques semaines, l’OTR avait également officialisé la digitalisation de l’immatriculation des véhicules.

Les préparatifs se poursuivent pour l’organisation des élections sénatoriales, reportées au 15 février prochain. La Commission électorale nationale indépendante (CENI) publiera ce vendredi 10 janvier, la liste provisoire des candidatures acceptées pour le scrutin. 

La liste, qui sera disponible à partir de 15h au siège de l’institution, comportera les noms et informations des candidats dont les dossiers ont été jugés conformes à l’issue des processus de vérification. En cas de contestation, les concernés devront se pourvoir immédiatement devant la Cour constitutionnelle, qui rendra sa décision dans les 72 h. 

Les candidats retenus définitivement disposeront alors d’un délai de 48h (après l’acceptation de la CENI) pour le versement au Trésor public du cautionnement fixé (300.000 FCFA pour les hommes et 150.000 FCFA pour les femmes), et recevront un récépissé définitif de la Commission. “Le défaut de versement de ce cautionnement entraîne l’annulation de la candidature”, a-t-elle précisé. 

En rappel, 41 sièges de sénateurs sont à pourvoir lors des élections.

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L’Agence nationale de promotion et de garantie de financement des PME/PMI (ANPGF) a organisé le mercredi 08 janvier, une séance de sensibilisation à l’endroit des opérateurs économiques sur la loi de finances exercice 2025. Cette rencontre s'inscrivait dans le cadre de la première session des « Mercredis de l’Entrepreneur », un rendez-vous mensuel visant à renforcer les capacités managériales des entrepreneurs.

Axés sur le thème “PME/PMI : comprendre les enjeux fiscaux et financiers des nouvelles dispositions fiscales de la loi de finances exercice 2025”, les travaux ont permis aux participants de mieux appréhender les réformes fiscales prévues, et de comprendre leurs implications, pour une gestion améliorée de leurs entreprises.

Nous avons choisi de parler de la loi de finances 2025 pour ce premier numéro du “mercredi de l’entrepreneur” en raison de l’importance que revêt cette loi sur les activités des opérateurs économiques”, a expliqué Naka Gnassingbé De Souza, directrice générale de l’ANPGF.

Créée en 2006, l’ANPGF contribue à la résolution des problèmes d’accès au financement des entreprises. Elle fournit également une assistance aux PME/PMI en matière de renforcement des capacités des promoteurs et des dirigeants. Au 31 décembre 2023, l’institution a accompagné 1300 entreprises pour un financement de plus de 15,5 milliards FCFA.

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Des représentants de l’administration publique, du secteur privé et des associations de consommateurs ont procédé, mercredi 8 janvier, à la validation du rapport 2024 sur l'état de la concurrence au Togo. C’était à la faveur d’une rencontre organisée par le ministère en charge du commerce avec le soutien de la commission de l’Uemoa.

Concrètement, le document approuvé met en évidence des pratiques persistantes dans des secteurs clés tels que l’audiovisuel, le numérique et les services financiers. Il expose également les insuffisances du cadre réglementaire, notamment le besoin urgent de transposer les directives communautaires et de renforcer la capacité opérationnelle des institutions chargées de la régulation.

« L’élaboration du projet de rapport sur l’état de la concurrence dans notre pays entre dans le cadre du suivi de l’application des règles communautaires de concurrence », a expliqué le directeur général du commerce, Talime Abe.

Pour sa part, le directeur du commerce intérieur et de la concurrence, Atekpe Makiliwè, a mis l’accent sur les actions menées en 2024. Entre autres, des sensibilisations et des formations organisées pour promouvoir la culture de la concurrence auprès des producteurs, transformateurs et commerçants. Une étude a également été menée, portant sur les secteurs de l’audiovisuel et du numérique, en particulier le transfert monétique et la promotion du commerce électronique, afin d'identifier d'éventuelles pratiques anti-concurrentielles.

Cette démarche qui s’inscrit dans le contexte de la mise en œuvre des dispositions nationales, vise à mieux cerner les défis et à poser les bases d'une régulation plus efficace.

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Commerce : un numéro vert pour dénoncer toutes pratiques anormales

Au Togo, les citoyens peuvent désormais signaler des incidents ou des comportements inappropriés de la part des agents des forces de l'ordre et de sécurité. Une plateforme en ligne de dénonciation a été lancée dans ce sens par le ministère de la sécurité et de la protection civile. 

Logée sur le portail national électronique des services publics de l’administration, la plateforme vise à encourager les populations à faire entendre leurs voix, et à renforcer la transparence et la responsabilité au sein des forces de sécurité. Elle couvre notamment des domaines tels que les abus de pouvoir, les discriminations, les comportements non professionnels, la corruption, ou encore les violations des droits humains. 

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Dans les faits, les plaintes déposées sont examinées par les autorités compétentes, qui veillent à ce que les agents concernés répondent de leurs actes, s’ils sont avérés. Pour sa part, le plaignant est informé des suites données à sa plainte, avec des retours sur les actions entreprises, si nécessaire. 

Pour le ministère qui a engagé ces dernières années une politique de proximité, aussi bien sur le terrain qu’en ligne avec les citoyens, il s’agit d’une nouvelle étape dans la promotion d’une sécurité respectueuse des droits humains. Pour rappel, un numéro vert, le 1014, est opérationnel depuis 2019 pour dénoncer tout acte de corruption et d’indélicatesse d’un personnel des forces de sécurité.   

Établies il y a 50 ans, les relations bilatérales entre le Togo et le Vietnam vont franchir une nouvelle étape. Cette volonté commune a été manifestée mercredi 08 janvier, à la faveur de la visite officielle du ministre des affaires étrangères, Robert Dussey dans le pays. 

Le déplacement, inscrit justement dans le cadre de la célébration du demi-siècle de coopération, a été marqué par une rencontre avec le président vietnamien, Luong Cuong. Au cours des échanges, les deux personnalités ont fait le point sur le partenariat, et exploré de nouvelles perspectives de collaboration. 

Robert Dussey a par ailleurs transmis au leader vietnamien, un message personnel du chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé.

République socialiste située en Asie du Sud-Est, le Vietnam dispose d’une économie basée essentiellement sur l’agriculture, les services et l’industrie.

L’Université de Kara, deuxième université publique du Togo, lance une nouvelle formation axée sur le management du volontariat pour l’année académique 2024-2025. Le programme, mené en collaboration avec l’Agence nationale du volontariat au Togo (ANVT), vise à professionnaliser la gestion des volontaires et à renforcer les compétences des acteurs impliqués dans ce domaine.

Dispensée au département de sociologie, la formation offre une approche académique structurée pour mieux comprendre le rôle du volontariat dans le développement des communautés. Elle doit également permettre de former des spécialistes capables d’organiser, d’accompagner et de coordonner des initiatives de volontariat aux niveaux local, national et international.

Les cours, prévus sur deux semestres, sont ouverts aux Organisations non gouvernementales (ONG), associations, ainsi qu’aux fonctionnaires internationaux. En rappel, depuis 2011, plus de 65.000 volontaires ont été mobilisés au sein des différentes catégories mises en place par l’ANVT. 

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Après une année 2024 marquée par la persistance des inondations dans plusieurs zones urbaines, le gouvernement compte mener plusieurs actions pour améliorer les infrastructures d'assainissement et réduire les risques d'inondations, notamment dans la capitale et sa périphérie. Parmi les actions prioritaires envisagées, l’aménagement de la dépression du triangle des rails (Tokoin-Dogbeavou) et la poursuite de la mise en place des systèmes de pompage. 

Le projet de la dépression du triangle des rails, initié depuis plusieurs années, verra notamment la réorganisation du drainage des eaux pluviales, tandis que le programme de déploiement des mécanismes de pompage se poursuivra. Dans plusieurs communes du Grand Lomé, des systèmes sont ainsi prévus dans des dépressions (Awatame, Gbomamé et Atilamonou, entre autres). L’objectif affiché est surtout de faciliter l’évacuation rapide des eaux, et réduire les risques d’inondations lors des précipitations. 

Plusieurs initiatives sont par ailleurs prévues dans d’autres villes. Une dotation initiale de 1,4 milliard FCFA a été allouée par le ministère chargé de l’eau et de l’assainissement à cet effet. 

Présent à Accra le mardi 07 janvier dans le cadre de l’investiture du nouveau président ghanéen, John Dramani Mahama, le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, s’est entretenu avec son homologue du Kenya, William Ruto. Au centre des échanges, organisés en marge de la cérémonie, la coopération bilatérale ainsi que divers sujets d’ordre continental et international. 

Les deux dirigeants ont dans ce sens examiné les mécanismes de renforcement du partenariat entre Lomé et Nairobi, particulièrement dans divers secteurs économiques, ainsi que la consolidation de la paix et la lutte contre le changement climatique. Bien que faible contributeur aux émissions mondiales de gaz à effet de serre, le Togo reste très engagé sur la question climatique, tout comme le Kenya. 

En novembre dernier, à l’occasion de la COP29 à Bakou, le n°1 togolais avait d’ailleurs exhorté le continent à une position unifiée, orientée sur la Déclaration de Nairobi et l’appel à l’action. 

Pour rappel, le Togo et le Kenya partagent les mêmes objectifs de développement, et explorent les opportunités de partenariat dans les domaines des investissements, du tourisme et du commerce. Il y a quelques mois, les ministres des affaires étrangères des deux pays avaient exploré plusieurs perspectives de partenariat.

Après Lomé, l'hôpital de référence Dogta Lafiè dispose désormais d’une annexe à Kara (420 km de Lomé). L’infrastructure hospitalière a officiellement ouvert ses portes le lundi 06 janvier avec pour ambition d’améliorer l’accès aux soins dans la région.

La nouvelle installation, qui s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la politique de proximité sanitaire, comprend une unité de dialyse déjà opérationnelle. D’autres départements, tels qu'un laboratoire d’analyse médicale, un cabinet dentaire et une unité d’imagerie de pointe, sont prévus pour ouvrir prochainement.

Pour rappel, l'hôpital mère Dogta Lafiè, inauguré en 2023, s’inscrit dans le projet de renforcement du système sanitaire national, décliné par le chef de l’État dans ses engagements. L’initiative portée par la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) vise à moderniser les infrastructures de santé et à garantir un meilleur accès aux soins à travers tout le pays.

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