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Le ministère de la sécurité et de la protection civile va délivrer du 12 novembre au 1er décembre 2018 dans les régions Maritime et Centrale, 5000 cartes nationales d’identité.

Les opérations, lancées hier 12 novembre à Tsévié, dans la préfecture du Zio, s’inscrivent dans le cadre des journées portes ouvertes sur l’administration rapide de proximité, initiées par le gouvernement dans la lignée de la journée africaine de la fonction publique.

Pendant 18 jours, des unités mobiles déployées dans les deux régions vont octroyer dans un délai de 72h à 5 jours maximum, des cartes nationales d’identité aux citoyens.

Pour le ministre de la sécurité, Yark Damehane, « cette opportunité permettra de répondre aux difficultés éprouvées par certains concitoyens dans l’obtention de ce document ».

En rappel, les journées « administration rapide de proximité » ont permis de délivrer pendant 20 jours, 1500 jugements supplétifs et 2500 certificats de nationalités dans les deux régions, il y a un mois.  

Le jeudi dernier, le Projet d’appui régional à l’initiative pour l’irrigation au Sahel (PARIIS) a été lancé à Ouagadougou de concert avec la Banque mondiale, les gouvernements concernés et le Comité permanent inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans la région. C’est ce que rapporte Sidwaya.

Cette initiative cible 6 pays à savoir le Mali, le Sénégal, le Tchad, le Niger, le Burkina Faso et la Mauritanie.

D'une durée de 6 ans, elle vise à accroître l’utilisation des ressources en eau de la zone, en vue d'aboutir à terme, à un million d'hectares irrigués au Sahel d'ici 2020.

Appuyé à hauteur de 170 millions $ par la Banque mondiale, le PARIIS entre dans le cadre des ambitions se rapportant à l’agriculture irriguée, formulées dans la déclaration de Dakar 2013.

Espoir Olodo

De passage en Belgique où il participait à la troisième édition de l'Afrique, organisée par le groupe de l'Alliance progressiste des socialistes et démocrates au parlement européen, le président Roch Marc Christian Kabore du Burkina Faso a annoncé pour la deuxième fois sa volonté d'être candidat à sa succession en 2020.

« J'ai droit à deux mandats, je serai donc candidat, et le peuple décidera », a fait savoir au journal belge Le Soir, l'économiste et banquier, devenu chef de l'Etat burkinabé depuis le 29 décembre 2015. Ce dernier a aussi profité pour donner son avis sur la crise sécuritaire que traverse son pays.

Un défi qui selon lui, a été provoqué par la mauvaise résolution de la crise libyenne et est rendu complexe par un décaissement lent des appuis financiers promis dans le cadre de la force G5 Sahel.

Sur le plan économique, le président Kabore surfe globalement sur des bases positives. Selon des estimations faites par le Fonds Monétaire International à la suite de sa récente visite dans le pays (fin octobre début novembre), la croissance économique de 2017 est attendue à 6,3% après 5,9% en 2016. Les secteurs des mines et des services ont été les principaux moteurs de cette performance.

Toutefois, la production agricole s’est contractée en raison de la sécheresse et d’une épidémie de peste qui a affecté les récoltes. L’inflation sur une période d'un an atteignait 2,1 % fin décembre 2017 et est restée à ce niveau en 2018.

Le président Kabore a entrepris de nombreuses réformes qui prennent leur temps pour devenir pleinement efficaces. Mais dans l'urgence, la gestion des questions sécuritaires demeure "la" priorité du pays, afin de restaurer la confiance des investisseurs, et des touristes.

Idriss Linge

Le ministre du développement des chemins de fer du Ghana, Joe Ghartey, et un consortium sud-africain dénommé Africa Investment SkyTrain Consortium, ont signé un accord en vue de la construction d’un système de métro léger surélevé à Accra. C’était le jeudi 8 novembre 2018, en marge du Forum sur l’investissement en Afrique organisé par le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) à Johannesburg.

Selon Hubert Danso, directeur général de Africa Investor, une plateforme de holding d'investissement, le coût initial de ce système de métro surélevé qui permettra aux populations de se déplacer à moindre coût, est estimé à 2,6 milliards $. Notons qu’Africa Investor fait partie du consortium sud-africain qui s'est associé au Fonds d'investissement dans l'infrastructure du Ghana (GIF) pour développer ce projet.

Soulignant l’importance de ce futur métro aérien face à la congestion croissante du trafic routier dans la capitale ghanéenne qui compte aujourd’hui plus de six millions d’habitants, et ses impacts sur l’activité économique et la qualité de vie, Joe Ghartey a exprimé sa « confiance dans la projet ».

« Les promoteurs sont très sérieux et c'est pourquoi nous avons invité le président lui-même à assister à la signature. Cela devrait assurer aux investisseurs que ce projet est fermement soutenu par le gouvernement. Les aspects économiques de ce projet sont également bons. Nous sommes très enthousiastes au sujet des perspectives.», a-t-il déclaré.

Poursuivant, le ministre du développement des chemins de fer du Ghana a précisé qu’«aujourd'hui, nous avons signé un protocole d'accord, d'une durée de neuf mois, au cours duquel le consortium peut expliquer en détail sa faisabilité. Après quoi, nous nous sommes donnés 45 jours pour soumettre nos accords de concession à l’approbation du Cabinet et du Parlement. D'ici janvier 2020, nous devrions commencer la construction du projet ».

« Nous sommes particulièrement enthousiasmés par le fait qu’une grande partie des travaux de construction seront effectués au Ghana. Cela créera beaucoup d'emplois au Ghana, car la fabrication et la construction se feront toutes au Ghana.», s’est-il, par ailleurs, réjoui.

Pour sa part, le président ghanéen Nana Akufo-Addo a salué « un bon exemple de coopération intra-africaine ». « C’est la coopération entre le Ghana et l’Afrique du Sud pour résoudre le problème de l’urbanisation, auquel tous nos pays sont confrontés.», a-t-il déclaré.

Nana Akufo-Addo a également fait remarquer qu’avec la détérioration de l'infrastructure ferroviaire du Ghana au fil des ans, le gouvernement avait pour priorité de «réhabiliter, revitaliser et développer une infrastructure ferroviaire adaptée à ses besoins ».

Il importe de préciser que le consortium African Investment SkyTrain est constitué de : Wilson Bayly Holmes, une société sud-africaine d'ingénierie de la construction ; BUNENGI Group, une société de développement de projets axée sur le développement de projets d'infrastructure ; et Africa Investor Capital, la branche d’investissement et de financement du groupe AI.

Ce lundi 12 novembre, s’ouvre à Lomé la 1ère édition de la « semaine du pharmacien » dédiée à la lutte contre l’usage excessif des antibiotiques. Le lancement de l’évènement s’est fait vendredi dernier par le biais d’une conférence de presse organisée par le ministère de la santé et de la protection sociale et l’Ordre National des Pharmaciens du Togo.

La « semaine du pharmacien », qui s’étale du 12 au 17 novembre est placée sous le thème « La lutte contre l’anti bio-résistance ». Pour le Président de l’Ordre, Kpeto Kounde, ce sera l’occasion pour les pharmaciens de se rapprocher des populations en se rendant disponibles dans les officines, afin de leur procurer des conseils sur l’utilisation rationnelle des médicaments et spécialement des antibiotiques.

Car, indique-t-il, ils sont le moyen le plus puissant pour traiter efficacement les infections bactériennes. Mais à force d'en abuser, ils perdent de leur efficacité car les bactéries ont appris à s'en défendre. « Les résistances bactériennes compliquent le traitement des infections ; elles peuvent frapper n'importe qui, n'importe quand et dans tous les pays » a ajouté Kpeto Kounde.

Des séances de sensibilisation et un atelier de formation dans tout le pays sont prévus au menu des activités.

A la faveur d’une invitation à un panel à l’Institut de Recherche de la Paix d’Oslo, la semaine dernière, en marge du sommet du Naba, le ministre des affaires étrangères, Robert Dussey, a exposé la vision du Togo en matière de diplomatie préventive.

Intervenant sur le thème « Extrémisme violent et défis sécuritaires en Afrique de l’Ouest : quel rôle pour la diplomatie préventive ? », le ministre a rappelé que le Togo, à travers la présidence du Chef de l’Etat, SEM Faure Essozimna Gnassingbé à la tête de la Cedeao, a pris des initiatives concrètes sur le sujet.

En atteste le premier sommet conjoint Cedeao/Ceeac, le 30 juillet dernier à Lomé, consacré à la problématique de l’extrémisme.

Le ministre a par ailleurs souligné que la sécurité et la réponse militaire sont désormais insuffisantes face à la montée en puissance des groupes extrémistes souhaitant faire de l’Afrique de l’Ouest une société à risques multiformes. D’où la nécessité de prendre de nouvelles mesures pour endiguer le mal.

La diplomatie préventive sur laquelle met l’accent le Togo, oblige les gouvernements à assumer leurs rôles de protection des citoyens et d’anticipation des crises sociopolitiques. Elle les amène, selon Robert Dussey, à savoir rester à égale distance des communautés et des confessions religieuses en respectant le principe de laïcité.

Par le biais d’un communiqué publié ce dimanche 11 novembre, le gouvernement a annoncé la prorogation exceptionnelle, par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), du recensement électoral pour 03 jours, du 16 au 18 novembre 2018.

Selon la note, « ce recensement complémentaire s’effectuera en une seule zone selon les modalités définies par les experts de la Cedeao et la Ceni ».

La mesure découle des conclusions issues des échanges entre le Président guinéen, Alpha Condé, co-facilitateur de la Cedeao et les délégations du gouvernement et de la coalition des 14 partis de l’opposition, du 03 au 06 novembre dernier à Conakry.

Deux préoccupations avaient été soulevées au cours des échanges. Elles portaient notamment sur la recomposition de la Ceni et la possibilité d’une prorogation du recensement, sans préjudice de la date retenue pour les élections.

En rappel, les opérations d’enregistrement s’étaient déroulées du 1er au 25 novembre 2018.  

En visite à Oslo où il a pris part au 8ème sommet Pays Nordiques/Afrique, le ministre des affaires étrangères, de la coopération et de l’intégration africaine, Robert Dussey, a eu un entretien avec son homologue norvégien, Ine Marie Eriksen Soreide.

Les échanges ont porté sur les questions d’intérêt commun, d’ordre bilatéral et international. Les deux personnalités se sont notamment engagées à œuvrer dans le renforcement de la coopération entre les deux pays, dans les domaines politique, économique, scientifique et culturel.

Robert Dussey et Marie Eriksen Soreide ont aussi souligné la nécessité d’impliquer les secteurs privés des deux nations par le biais de visites d’échanges et de prospections économiques.

D’autres sujets comme le terrorisme, le changement climatique, les crises humanitaires ou la mondialisation économique ont également été au menu des discussions.

Ce vendredi 09 novembre 2018, 24 heures après un précédent, le gouvernement togolais a tenu un deuxième conseil des ministres essentiellement consacré à l’actualité politique dans ce pays.

Occasion pour le Conseil d’adopter un projet de loi portant modification des articles 59, 60 et 100 de la Constitution de 1992 régissant l’élection du Président de la République, le mode de scrutin présidentiel et la recomposition de la Cour Constitutionnelle. Le Conseil a rappelé un projet antérieur de révision constitutionnelle introduit en septembre 2017, dans la lignée des réformes impulsées par le Chef de l’Etat.

En prélude à cette adoption, le Conseil a rappelé également l’appel du Chef de l’Etat à l’apaisement et au dialogue, « en vue de la préservation de la paix et de la cohésion pour favoriser la mise en œuvre des réformes constitutionnelles et institutionnelles », face à la situation  sociopolitique au pays.

Le nouveau projet, relève le Conseil, s’harmonise avec les recommandations et les décisions de la dernière Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Cedeao sur le Togo, invitant « le gouvernement et les acteurs politiques à œuvrer en vue de l’adoption des réformes constitutionnelles, en prenant en compte, entre autres, les points que sont le mode de scrutin à deux tours pour l’élection du Président de la République, la limitation à deux, du nombre de mandats présidentiels et la recomposition de la Cour constitutionnelle pour notamment revoir sa composition et limiter le nombre de mandats de ses membres… ».

En ligne avec ces mesures, le nouvel article 59 fixe le mandat du Président de la République à 5 ans, renouvelable une seule fois.

L’article 60 nouveau, quant à lui, prévoit l’élection du Président de la République au scrutin uninominal majoritaire à deux tours. Il rend ainsi obligatoire l’organisation d’un second tour pour départager les deux candidats obtenant le plus grand nombre de voix, lorsqu’au 1er tour, aucun des candidats n’a eu la majorité absolue des suffrages exprimés.

S’agissant de l’article 100 nouveau, « il limite le mandat des membres de la Cour constitutionnelle à six ans, renouvelable une seule fois », indique le communiqué du Conseil.

Cet article prévoit, en dehors du Président de la République, de l’Assemblée nationale  et du Sénat, que le Conseil puisse désigner des magistrats en qualité de membres de la Cour constitutionnelle.

Le Conseil rappelle les voies préconisées par la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement, notamment la voie législative et, le cas échéant, la voie référendaire pour réaliser les réformes.

La prochaine étape devra, dans l'ordre normal des choses, être l’adoption de ce texte par l’Assemblée nationale, si tous les partis parlementaires s’accordent sur sa mouture.

Réunis en plénière depuis 03 jours, les députés ont adopté ce vendredi 9 novembre 2018, le Nouveau Code Général des Impôts.

L’ancien, mis en place en 1983 et donc vieux de plusieurs décennies, était devenu obsolète, du fait de l’émergence de nouvelles problématiques en matière de fiscalité, notamment dans le cadre de l’amélioration du climat des affaires.

Dans son allocution devant le parlement à l’issue du vote, le ministre de l’économie et des finances, Sani Yaya, a rappelé la genèse de ce nouvel outil fiscal qui a bénéficié depuis 2015, de la contribution de tous les acteurs de la vie économique nationale : « opérateurs économiques, cabinets d’expertise fiscale et comptable, juristes, fiscalistes, universitaires, partenaires techniques et financiers, membres du parlement ».

La nouvelle mouture ainsi adoptée comporte plusieurs innovations destinées à faciliter le climat des affaires. Plusieurs taxes ont été supprimées afin de permettre une fiscalité plus allégée, notamment celles sur les salaires, les véhicules de société ou encore celle sur la fabrication et le commerce des boissons.  

Sani Yaya a également rappelé que la nouvelle réforme « prend également en compte l’élargissement de l’assiette fiscale, pour assurer un financement conséquent, tant du budget de l’Etat que des collectivités locales », ceci afin de « desserrer l’étau sur les entreprises ».

Les députés ont également adopté le Livre des Procédures Fiscales. L’adoption de ces nouveaux textes, après celle du code des douanes nationales, offrira aux opérateurs économiques une meilleure appréhension du dispositif fiscal, garantissant ainsi la célérité, la transparence et l’équité dans les procédures fiscales.