Le Premier ministre Komi Selom Klassou a reçu en audience ce mardi 06 novembre 2018, une délégation de la Fondation du Mérite International de la Jeunesse (MIJ) conduite par son secrétaire général, John May, accompagné de quelques hauts responsables.
Les échanges ont porté sur la promotion du leadership de la jeunesse togolaise en matière d’éducation et de qualification, en vue de sa contribution à la réalisation des ODD.
La fondation créée en 1956 par SAR Le Duc d’Edimbourg et présente dans 140 pays et territoires veut en effet « soutenir les actions de chaque jeune en vue de l’atteinte des Objectifs de développement durable », ainsi que l’a indiqué à l’issue de l’audience John May. « Car, poursuit-il, si nous pouvons consolider les contributions et les acquis de chaque jeune dans sa communauté, nous pouvons parvenir à des changements sur le plan mondial en faveur de l’atteinte des ODD ».
Selon le secrétaire général de la Fondation, « les jeunes apprennent et acquièrent des connaissances dans les écoles, qui leur sont utiles pour leur vie ; mais en dehors des classes, il y a bien d’autres attitudes qu’ils doivent développer ». Le Mérite international de la jeunesse dispose à ce sujet d’un programme d’éducation non formelle qui aide les jeunes de 14 à 24 ans à acquérir ces nouvelles compétences.
Il encourage notamment les jeunes à créer leur propre programme d'activités, à se fixer des objectifs personnels et à relever les défis nécessaires pour réaliser leurs objectifs. Près de 8 millions de jeunes ont déjà participé à ce programme.
Le ministre de l’économie et des finances, Sani Yaya, a procédé ce mardi 06 novembre 2018 à Lomé, à l’ouverture de la 17ème revue nationale de mise en œuvre des réformes dans les différents départements ministériels et institutions.
Adoptée par décret le 29 septembre 2010, la stratégie prévoit 2 revues par an afin d’évaluer la performance des réformes, à fin juin et à fin décembre. Mais l’organisation de la présente revue a connu un retard, la faute à un calendrier chargé, dû aux travaux d’actualisation des budgets programmes pour la période 2019-2021.
L’objectif de cet atelier est donc d’évaluer la performance à fin juin 2018, d’identifier les différents points d’amélioration et de proposer des mesures d’ajustement afin d’accélérer les réformes pour le reste de l’année.
Dans son oral, Sani Yaya a indiqué que « la réalisation des réformes dans tous les secteurs a permis d’améliorer la performance économique du Togo au cours de ces dernières années ». Aussi, a-t-il invité les acteurs à améliorer la « gouvernance quotidienne, tant des affaires publiques que privées », en acceptant une remise en cause pour mieux s’orienter vers « une gestion axée sur les résultats ».
Le ministre a conclu son propos en rappelant que les récentes performances du Togo, révélées dans le Doing Business 2019, et le satisfécit adressé au Gouvernement par le FMI dans la bonne conduite du programme de facilité élargie de crédit (FEC), sont « un témoignage éloquent » de la réussite des réformes engagées.
Les Etats-Unis d’Amérique et le Sénégal ont finalisé un accord d’une valeur de 319 milliards FCFA (environ 554 millions $) pour le second Compact du Millenium Challenge Corporation (MCC).
Ce compact s’articulera autour de trois projets dont : la modernisation et le renforcement du réseau de transport de la Senelec (Société nationale d’électricité), l’amélioration de l’accès à l’électricité en zones rurales et l’amélioration du cadre légal et du renforcement de capacités des acteurs.
Précisons que le Millenium Challenge Corporation (MCC) est une agence indépendante du gouvernement des Etats-Unis ayant pour mission la réduction de la pauvreté dans le monde, à travers la croissance économique. Il consiste notamment en un partenariat avec les pays qui ont réalisé une certaine performance dans les trois domaines suivants : la bonne gouvernance dans la gestion des affaires publiques, la création d’un environnement favorable à l’initiative privée, et l’engagement de l’Etat à faire des investissements conséquents dans le secteur social.
Pour rappel, en septembre 2015, le gouvernement du Sénégal a achevé un premier Compact axé sur les secteurs de l’agriculture et des transports. Il faut notamment indiquer que cette nation a également bénéficié d’un don de 540 millions de dollars à travers le MCC, pour une durée de cinq ans, en 2010. L’accord a été signé le 16 septembre 2009 à Washington.
Flore Kacou
Le Fonds monétaire international (FMI) a estimé, dans un communiqué rendu public le 5 novembre, que la croissance de l’économie malienne devrait atteindre 5% en 2018 contre 5,3% en 2017.
«La croissance du PIB de 2018, soutenue par une production agricole solide, devrait rester robuste à environ 5 %. L’inflation est projetée à environ 1,9 %, en dessous du plafond régional.», a précisé l’institution à l’issue d’une mission d’experts qui a séjourné à Bamako du 24 octobre au 3 novembre 2018 dans le cadre des consultations relatives à la dixième revue du programme économique et financier du Mali appuyé par l’accord au titre de la facilité élargie de crédit (FEC) du FMI.
«La mise en œuvre du programme économique et financier au cours du premier semestre 2018 a été globalement satisfaisante. La plupart des critères quantitatifs de performance à fin juin 2018 ont été atteints. La moins-value importante au niveau des recettes intérieures a été compensée par une réduction des dépenses car les autorités ont fait preuve de détermination pour respecter leur objectif de déficit budgétaire.», a-t-elle ajouté.
Le FMI a d’autre part, recommandé aux autorités maliennes d’accroître leurs efforts en matière de gestion budgétaire afin de «créer de l’espace pour les dépenses en infrastructures et sociales», en améliorant l’administration fiscale, l’efficacité de la taxation du secteur minier et des recettes sur les produits pétroliers et la gestion des finances publiques.
La France a annoncé, ce lundi, qu’elle octroierait un financement de 34,2 millions $ à l’Etat gambien, pour l’aider dans le processus de transition démocratique. Ces nouveaux fonds accordés, dans le cadre de la visite dans le pays du chef de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drian (photo), devraient contribuer à la mise en œuvre d’un plan national de stabilisation, en finançant des projets de développement et des projets sociaux.
Ainsi, 5,7 millions $ devraient être accordés au titre d’appui budgétaire, tandis que près de 22,8 millions $ seront alloués à des projets d’adduction d’eau dans le pays. Enfin, un dernier montant de 5,7 millions $ devrait permettre de financer des projets de développement dans le secteur agricole.
Alors que la Gambie s’est engagée sur le chemin de la démocratie depuis la chute de l’ancien président Yahya Jammeh, cette nouvelle aide traduit la volonté du gouvernement français d’étendre son influence aux pays anglophones d’Afrique, après des années de cantonnement dans son giron francophone.
En 2017, le président Emmanuel Macron avait d’ailleurs effectué la première visite d’un président français au Ghana, en vue de renforcer la coopération Paris-Accra, avant de se rendre en juillet dernier au Nigeria.
Notons que plusieurs groupes français comme Bolloré ou Total sont en lice pour décrocher des contrats dans le pays dirigé par Adama Barrow, d’après des informations relayées par Reuters.
Moutiou Adjibi Nourou
Selon le ministre de la construction, du logement et de l’urbanisme ivoirien, Bruno Koné, « plus de 53% de cette population affirme ne pas être satisfaite de ses conditions de logement et de son cadre de vie ». Autrement dit, « moins de 40% de la population ivoirienne vit dans un cadre décent ».
Cette déclaration a été faite, le vendredi 2 novembre à Yamoussoukro (centre du pays), au cours d’un séminaire bilan et de planification stratégique. Le but de ce séminaire était de permettre au ministère d’atteindre les objectifs fixés par le gouvernement en matière de logement et de cadre de vie, en tenant compte des orientations définies dans le Plan National de Développement (PND) 2016-2020.
Parmi les causes de ces insuffisances constatées au niveau du cadre de vie, Bruno Koné a notamment indiqué que « l’urbanisation reste mal maitrisée ». « On assiste à une prolifération de lotissements anarchiques à Abidjan comme à l’intérieur du pays, avec pour conséquence la déstructuration de l’espace urbain.», a-t-il fait remarquer.
Ajouté à cela, un déficit en logements qui est passé à 600 000 unités en 2018 contre 400 000 en 2012, avec une demande annuelle de logements estimée à 200 000 unités.
Un important déficit qui peine à être résolu malgré le lancement du Programme présidentiel des logements sociaux et économiques en 2012.
D’après Bruno Koné, « seulement 10 249 logements sont achevés dans le cadre du Programme Présidentiel des Logements Sociaux et Economiques, pour un objectif de 150 000, soit un taux de réalisation de moins de 10% ».
Flore Kacou
Le coordonnateur de la Cellule Climat des Affaires, Sandra Ablamba Johnson, accompagné de partenaires-clés, a tenu un point presse ce lundi 05 novembre 2018 à Lomé.
L’objectif de cette rencontre avec les professionnels des médias était principalement d’exposer les grandes lignes du rapport Doing Business 2019 et les performances du Togo qui passe du 156ème au 137ème rang mondial.
Publié la semaine dernière, ce rapport qui analyse la facilité de faire des affaires dans 190 pays, classe le Togo, 2ème top performer en Afrique avec les réformes qu’il a validées. A cette performance, s’ajoute une 4ème place dans la zone Cedeao et une 2ème dans l’espace Uemoa en tant qu’économie la plus attractive, devant le Benin (153è), le Burkina Faso (151ème) et le Sénégal (141ème).
Pour Sandra Johnson, ces résultats « sont le fruit d’un travail collectif et traduisent les efforts du gouvernement, résolument engagé dans un processus profond de transformation de notre économie ». D’après le coordonnateur, le mérite « revient à tous les acteurs, en premier lieu au Chef de l’Etat pour son leadership ».
La responsable a ensuite détaillé les avancées du Togo, notamment dans les indicateurs de création d’entreprises, obtention de permis de construire, raccordement à l’électricité, transfert de propriété, paiement de taxes et impôts ou encore exécution des contrats.
De façon globale, la mise en œuvre de ces réformes a permis au Togo de se hisser dans le Top 10 des économies qui ont, le plus, amélioré leur cadre réglementaire dans le monde.
Afin de continuer dans cette dynamique, le gouvernement entend maintenir le cap des réformes déjà validées et poursuivre l’amélioration de l’environnement des affaires, dans la lignée du Plan National de Développement et pour la création d’emplois.
Un séminaire régional sur la mise en œuvre des exigences relatives au régime de compensation et de réduction de carbone pour l’aviation internationale (CORSIA) s’est ouvert ce lundi 05 novembre 2018 à Lomé.
Initiée par l’Organisation de l’aviation civile internationale, la rencontre réunit pendant 3 jours, des acteurs de l’aviation civile du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Niger, du Mali et du Togo.
Les travaux devront permettre de cerner un peu plus les contours du CORSIA. Le programme débutera par une phase pilote de 2021 à 2023 avant une première application prévue pour la période 2024-2026.
Pour le directeur de l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC), le Togo a déjà pris les devants dans la lutte contre les émissions néfastes et a multiplié les initiatives : « En Afrique, nous sommes le 2ème pays, et le 1er en Afrique de l’Ouest, pour abriter cette rencontre à cause des efforts que fournissent le gouvernement et l’ANAC », a-t-il indiqué.
Et de poursuivre, « au niveau de l’ANAC par exemple, nous avons un formulaire qui contraint les compagnies à signaler leur degré d’émission de gaz carbonique ».
Confirmant ces bonnes intentions, le consultant OACI et Chef de programme changement climatique à la Direction générale de l’Aviation civile française (DGAC), Pierre Primard déclare pour sa part : « le Togo est très volontaire dans la lutte contre le changement climatique. La mise en place de l’Agence de gestion de l’environnement (ANGE) en est une illustration ».
Les pays de l’ACP (Afrique Caraïbes et Pacifique) et l’Union Européenne ont entamé le 18 août dernier la première session des négociations devant aboutir à un nouvel accord qui remplacera celui de Cotonou qui s’achève en février 2020.
Dans une interview accordée au magazine Afrique Education, publiée dans son n°470 de Novembre 2018, le ministre togolais des affaires étrangères, et négociateur en chef des pays ACP, Robert Dussey, a affirmé que « le nouvel accord ACP/UE sera différent des précédents ».
Le chef de la diplomatie togolaise a indiqué que cela se devait d’être le cas du fait que « depuis 2020, des changements notables sont intervenus aussi bien au sein des 2 parties prenantes (faisant notamment référence à l’élargissement de l’UE et au Brexit, ndlr) qu’au niveau de la configuration mondiale ».
Ainsi, pour Robert Dussey, « avec la croissance démographique dans les pays ACP, particulièrement en Afrique avec une forte croissance des jeunes », l’occasion est donnée, avec ces négociations, de « changer de paradigme, éviter les erreurs du passé et obtenir le maximum » pour les populations et les générations futures.
Conscient que les discussions seront ardues et que chaque partie tâchera d’en sortir la plus satisfaite possible, le négociateur en chef a tenu à rappeler l’importance que ces négociations revêtent pour le bloc ACP : « les ACP constituent une force peu valorisée », a-t-il estimé. Et de poursuivre : « 1 milliard d’habitants de 79 pays qui ont les yeux rivés sur ce qui sortira de nos négociations et qui aura immanquablement, un impact sur leurs vies ».
Les négociations en cours, aborderont tous les aspects du partenariat, de la politique aux TIC, en passant par la santé ou encore l’éducation, mais Robert Dussey a prévenu : « on va batailler ferme ».
Une mission d’experts de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) est attendue ce mardi 06 novembre à Lomé pour deux jours de rencontre avec des responsables de l’agence nationale de l’aviation civile (ANAC).
Les échanges devraient consister en une formation sur la procédure SIMS (Système de surveillance des informations de sécurité), un système web de données et d’informations sur la sécurité, introduit dernièrement par l’organisation internationale par le biais d’une plateforme sécurisée.
L’introduction de ce système découle des recommandations de la Conférence de haut niveau sur la sécurité de 2015 et de la 39ème assemblée de l’OACI, tenue à Montréal. Entre autres avantages de cette procédure, la capacité d’élaborer et de surveiller des indicateurs de sécurité appropriés pour faciliter la surveillance des systèmes de gestion.
Le Togo s’est engagé depuis quelques années sur des questions de l’amélioration des performances de l’aviation civile nationale. Les efforts ont notamment valu au directeur de l’ANAC, Gnama Latta (photo), « une Médaille de l’aérodrome » et au Président de la République, la désignation de « Champion du marché unique du transport aérien en Afrique (MUTAA) ».