Le Togo dispose désormais d’une stratégie nationale de développement durable de la pêche et de l'aquaculture. Les acteurs du secteur ont en effet procédé le mardi 24 septembre à la validation du nouvel outil.
Élaboré suivant une approche consensuelle, le nouveau document est subdivisé en quatre parties : l'amélioration de la productivité des ressources halieutiques, la gestion durable des produits, la valorisation des ressources et la gouvernance du sous-secteur. Il devra en outre permettre de disposer de systèmes de production halieutique résilient au changement climatique et d’améliorer leurs moyens de subsistance.
« Cette validation constitue une étape importante pour répondre aux aspirations des acteurs de la pêche », a indiqué le directeur général de l’ODEF, Alaba Pyoabalo.
L’initiative s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet de renforcement de la résilience au changement climatique des communautés côtières du Togo (R4C-Togo) financé par le Fonds pour l’environnement mondial (FEM).
Pour rappel, le Togo dispose également d’un plan d’action pour développer la filière poisson à l’horizon 2028. En 2023, 24 229 tonnes de poissons ont été capturées, soit une évolution de près de 7% par rapport à l’année 2022.
Le Haut-commissariat à la réconciliation et au renforcement de l’unité nationale (Hcrrun) lancera le 07 octobre prochain, une nouvelle session d'indemnisation dans les régions Plateaux-Est et Centrale. L’activité prévue jusqu’au 12 octobre, concerne les victimes non-vulnérables.
Les opérations se dérouleront à la mairie d’Amlamé et à la préfecture de Sotouboua pour les populations des différentes préfectures concernées. Les victimes, dont la liste est publiée sur le site web de l’institution et affichée dans les bureaux des mairies et préfectures impliquées, sont invitées à se munir de pièces d’identité en cours de validité.
S’agissant des victimes dont les noms ne figurent pas sur la liste, elles sont invitées à “faire preuve de patience et de compréhension en attendant leur tour d’indemnisation ”.
Depuis le lancement de la phase des indemnisations en 2018, plus de 10 milliards FCFA ont été engagés par l'État.
Le Togo franchit une nouvelle étape dans le domaine de la cybersécurité. Le pays a officiellement intégré, il y a quelques jours, le rang des nations avancées en la matière.
Ceci, à la faveur de la publication du dernier rapport annuel de l’Union internationale des télécommunications (UIT), un outil de référence qui mesure l’engagement des pays en matière de cybersécurité sur la base de plusieurs indicateurs comme la législation, les dispositifs infrastructurel et organisationnel, le développement des capacités, ou encore la coopération.
#Cybersécurité : Le #Togo bondit dans le classement mondial et se hisse parmi les #leaders africains.
— Ancy Togo (@AncyTogo) September 17, 2024
Plus de détails dans ce communiqué ⤵️⤵️⤵️ https://t.co/Op0wc2xZkJ@NumeriqueTG @AncyTogo @Tgtwittos pic.twitter.com/i1iuayT8w2
Selon l’édition 2024 du Global Cybersecurity Index (GCI), le Togo se place désormais dans le ‘Tier 2 - Advancing’, la seconde catégorie de performances la plus élevée au monde, avec un score de 88,8 points (sur 100). Une progression spectaculaire par rapport à la dernière notation, où le pays avait été crédité d’un score de 33 points.
Top 10 continental
Dans le détail, le Togo se hisse dans la même catégorie que des pays comme le Canada, la Suisse, Israël ou encore la Chine, sur l’échiquier mondial. Au niveau africain, le pays fait désormais partie des 10 meilleures nations dans le domaine de la cybersécurité, aux côtés de Maurice, du Rwanda, ou de l’Afrique du Sud, entre autres.
Fruit d’une série d’actions décisives
Pour le Togo, ce bond au classement mondial est surtout le fruit d’une politique orchestrée par le gouvernement, et impulsée par de multiples réformes.
Ces dernières années, le pays s’est ainsi mis à l’avant-garde des initiatives législatives et réglementaires concernant la protection des données, l’accès à l’information et la cybersécurité dans la sous-région, et a accueilli le tout premier sommet continental sur le sujet. Le Togo s’est également doté, tour à tour, d’une agence nationale dédiée, et d’un centre de réponse d’urgence aux cybermenaces.
Parallèlement, le pays a initié et renforcé des partenariats à l’international, notamment en créant Cyber Defense Africa, en rejoignant le Forum mondial des réponses aux cyberattaques, et en s’alliant avec le Kazakhstan.
L’ambition des pouvoirs publics est désormais de maintenir la dynamique, consolider les acquis et améliorer les efforts du pays.
En marge des travaux de la 79ème assemblée générale des Nations Unies à laquelle il participe, le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé s’est entretenu le 23 septembre dernier avec le Secrétaire général de l’Organisation, António Guterres.
En marge des travaux de la 79è session de l’Assemblée générale des Nations unies, le Président de la République, @FEGnassingbe s’est entretenu, ce 23 septembre 2024 à New York, avec le Secrétaire général des Nations Unies, @antonioguterres.https://t.co/nxRIjobTKO pic.twitter.com/fe9LoeCDwt
— Présidence Togolaise/Togolese Presidency (@PresidenceTg) September 25, 2024
Au centre des échanges, les efforts du Togo sur la question des Objectifs de développement durable (ODD), ainsi que la situation politique et sécuritaire en Afrique de l’ouest et au Sahel. La diplomatie togolaise, orientée vers la promotion de la paix et la consolidation de la stabilité, notamment à travers le dialogue et la concertation, a toujours été saluée à l’international.
A l’issue de l’entretien, António Guterres a réitéré l’engagement des Nations Unies à accompagner et à soutenir le Togo dans ses efforts.
Au Togo, la promotion de la pratique littéraire se renforce. Le ministère de la communication, des médias, et de la culture vient en effet d’annoncer la mise en œuvre d’une action dénommée ‘Le livre du mois’.
Menée à travers la Direction des bibliothèques et de la promotion littéraire, l’initiative permettra de promouvoir mensuellement un ouvrage togolais, mettant de ce fait davantage la lumière sur les auteurs et écrivains locaux. Pour le mois de Septembre, l’ouvrage retenu est un recueil de contes intitulé ‘La Genèse de toutes choses, Contes Konkomba, Contes du Togo’ de l’écrivain Masin-Mba Simon Kata, qui aborde des thèmes liés à la justice, l’honnêteté et le respect de la nature.
Un café littéraire est d’ailleurs prévu ce jeudi à Lomé, afin de permettre d’explorer mieux l'œuvre littéraire.
Deux mois après avoir jeté les bases de l’interconnexion de leurs systèmes d’informations douanières, le Togo et les pays de l’AES (Mali, Niger, Burkina-Faso) évaluent le dispositif. Une rencontre réunissant les experts douaniers des quatre pays a démarré dans ce sens, le mardi 24 septembre à Lomé.
Les travaux qui durent trois jours, doivent permettre de se pencher sur la mise en œuvre de l’interconnexion des systèmes douaniers, les statistiques liées au transit, ainsi que sur de nouvelles mesures de sécurisation des marchandises en transit. En outre, il s’agira de renforcer le dispositif afin de lutter efficacement contre la fraude douanière et les trafics illicites.
« Les statistiques de fin août 2024 montrent que les échanges du Togo avec les pays de l’AES représentent 74 % de l’ensemble de ses échanges, contre 64 % il y a 5 ans, soit une progression de 10 points », a indiqué le Commissaire général de l’Office togolais des recettes (OTR), Philippe Tchodie, avant de souligner que « cette progression témoigne de l’impact positif de l’interconnexion sur les échanges régionaux ».
Pour rappel, le mécanisme d'interconnexion a été initié pour faciliter l’échange des informations relatives aux marchandises en transit entre les douanes des pays de l’AES et le Togo. L’objectif est de réduire considérablement les temps d’attente aux frontières, afin d’alléger la tâche des administrations douanières et des opérateurs économiques.
Les Écoles normales de formation de professeurs-élèves (ENFPE) s'apprêtent à accueillir de nouveaux apprenants pour le compte de la promotion 2024-2026. Le ministère des enseignements primaire et secondaire a en effet lancé, le mardi 24 septembre, un appel à candidatures pour le recrutement d'élèves-professeurs.
Les postulants doivent être de nationalité togolaise, âgés de 18 à 35 ans, et titulaires soit du baccalauréat (BAC) ou du certificat d'aptitude professionnelle (CAP). Les modalités de constitution des dossiers de candidature sont à retrouver dans le quotidien national Togo Presse.
Ces dossiers seront reçus du lundi 7 octobre au vendredi 8 novembre, et pourront être déposés dans les directions régionales de l'éducation ou dans les écoles normales réparties sur le territoire (Adeta, Dapaong, Mango, Notsè, Sotouboua et Tabligbo).
Pour rappel, les ENPE, rouvertes l'an dernier suite à la réforme des Écoles normales d'instituteurs (ENI), délivrent désormais le Diplôme de Professeur d'École (DPE) pour le préscolaire et le primaire. Ceci, à l'issue de deux ans de formation.
Le ministère de la santé a lancé le 18 septembre dernier une enquête sur la couverture vaccinale. L’opération prévue jusqu’au 25 octobre vise à disposer de nouvelles données sur le niveau de couverture vaccinale selon les antigènes du programme élargi de vaccination (PEV) et estimer la proportion d’enfants nés protégés contre le tétanos.
Concrètement, l'étude cible les enfants de 12 à 35 mois et les femmes ayant accouché depuis moins d’un an. Sur le terrain, les agents de collecte sillonneront les ménages et recueilleront des informations précises et fiables. A terme, les résultats de l'enquête devront permettre d’apprécier les progrès réalisés en matière de vaccination et d'améliorer la qualité du programme élargi de vaccination.
Pour rappel, le ministère organise régulièrement des campagnes de vaccination sur le territoire national. Ces campagnes, souvent suivies de sensibilisation à l'importance de la vaccination, visent à prévenir les maladies telles que la rougeole, la poliomyélite et le tétanos, qui peuvent avoir des effets négatifs sur la santé des enfants.
La capitale togolaise accueille depuis ce mardi 24 septembre, la 3ème session extraordinaire du Parlement de la Cedeao. Les travaux ont officiellement été ouverts par le Président de l’Assemblée nationale, Kodjo Adedze, au nom du Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé.
Le Président de l’Assemblée nationale @kodjo_adedze a, au nom du Président de la République, S.E.M @FEGnassingbe, ouvert la troisième session extraordinaire de l’année 2024 du @ECOWASParliamnt ce 24 septembre 2024 à Lomé.
— Assemblée Nationale Togolaise (@ParlementTogo) September 24, 2024
https://t.co/ajpeqTMoH7 pic.twitter.com/YJ0CY9cIQU
Pendant dix jours (jusqu’au 04 octobre), les parlementaires plancheront sur plusieurs dossiers, parmi lesquels le projet de budget 2025 de l’institution et sa stabilité budgétaire, l’inclusion financière des femmes dans la région, ou encore les réformes de modernisation en lien avec la Vision 2050 de l’Organisation régionale. En outre, les travaux seront couplés avec ceux du deuxième séminaire parlementaire d’orientation des députés de la 6e législature.
“Pour faire face à ces défis multiformes, il est essentiel que la Cedeao, après 50 ans d’existence, accélère les réformes quant à ses objectifs, et son fonctionnement en ayant toujours à l’esprit la consolidation des principes de démocratie et de bonne gouvernance non seulement en son sein mais également au sein de ses Etats membres”, a indiqué la présidente du Parlement régional, Hadja Mémounatou Ibrahima à l’ouverture de la session.
Pour sa part, Kodjo Adedze a rappelé les valeurs portées par le Togo, pour le développement de la communauté, et formulé des souhaits : “Je souhaite que la Présidence togolaise du Parlement de la Cedeao contribue à renforcer davantage les idéaux de nos pères fondateurs et à réaffirmer nos valeurs identitaires. Ayons à l’esprit et de façon permanente que les frontières divisent, mais la Cedeao rapproche les peuples que nous sommes, malgré nos diversités. Derrière cette construction communautaire tournée vers le marché commun, c’est la promesse de paix, de prospérité, de liberté que le projet forge. L’enjeu pour nous aujourd’hui est de préserver les acquis de la Communauté, et c’est en refusant les bégaiements de notre histoire que nous serons à la hauteur de notre époque, de son urgence, de sa gravité”, a-t-il déclaré.
Pour rappel, la tenue de cette session extraordinaire à Lomé est conforme aux dispositions statutaires de l’institution, qui prévoient notamment qu’une session extraordinaire peut être délocalisée dans un Etat membre de la Communauté.
L’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI) souhaite renforcer son soutien au Togo. Le représentant de l’agence, Tidiane Boye, a fait part de cette ambition ce mardi 24 septembre, lors d’une rencontre à la Primature avec le Premier ministre, Victoire Tomégah-Dogbé.
« Il s’agit pour nous d’accompagner le Togo dans l’élaboration d’une feuille de route visant à concrétiser la vision du gouvernement en matière d’industrialisation », a indiqué le responsable.
Outre la dimension industrielle, les discussions ont porté sur des questions d’inclusion sociale, telles que l’emploi des jeunes, des femmes et des personnes vulnérables, notamment dans les zones rurales.
« Nous allons axer nos priorités non seulement sur ces éléments, mais aussi sur la transformation des ressources naturelles et l’utilisation d’énergies propres et rationnelles », a précisé le représentant onusien.
Ces dernières années, les efforts déployés par le gouvernement ont permis de jeter les bases d'une économie plus résiliente. À travers la mise en place de réformes structurelles, telles que la création de zones industrielles, l'amélioration du climat des affaires, et la modernisation des infrastructures, le pays continue de tracer son chemin vers une industrialisation inclusive et durable.