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Au Togo, les élèves-professeurs ont officiellement effectué leur rentrée académique 2024-2026. Le coup d'envoi de la formation pour la 2ème promotion des Écoles Normales de Formation des Professeurs d’Écoles (ENFPE) a été donné vendredi 09 février à Sotouboua (environ 290 km au Nord de Lomé) par le ministre des enseignements primaire, secondaire et technique, Dodzi Kokoroko.

Au total, 2650 élèves dont 1450 filles ont été retenus sur toute l’étendue du territoire afin de bénéficier de cette formation pour le compte du préscolaire et du primaire. Les deux ans de formation seront sanctionnés par un concours d’intégration.

Pour rappel, le Togo compte en tout, six écoles de formation des professeurs d’écoles, notamment à Adéta et Mango (option préscolaire), Notsè, Sotouboua, Tabligbo et Dapaong (option primaire).

 

Au Togo, la gestion des musées publics va connaître une amélioration. Une rencontre réunit dans ce sens depuis le 07 février à Sokodé les conservateurs des musées publics.

L’initiative portée par le ministère de la culture et du tourisme vise à outiller ces acteurs sur les techniques de documentation.

Concrètement, il s’agit de doter les conservateurs de musées d’outils nécessaires pouvant permettre une meilleure traçabilité des collections.

« L’existence d’une documentation fiable des collections permet aux musées de mener à bien leur mission de conservation, de promotion et de transmission du patrimoine à des fins d’études et d’éducation », a expliqué Adama Ayikoué, directeur du patrimoine culturel.

Pour rappel, le Togo dispose de plusieurs musées. Il s’agit entre autres du Musée national au Palais des Congrès de Lomé, des Musées régionaux à Aneho, Sokodé, Kara, et Savanes.

Le Togo occupe désormais la présidence du Comité consultatif de la concurrence (CCC) de l’Autorité régionale de la concurrence de la CEDEAO (ARCC). Le directeur général du commerce Talime Abe, a été porté à la tête de l’institution à l’issue de la 8ème session tenue jeudi 08 février à Lomé.

Au cours de cette réunion, il a été également question pour les membres de valider le projet de mémorandum de la CEDEAO sur la protection des consommateurs.

Créée en 2008, l’Autorité régionale de la concurrence de la CEDEAO (ARCC), est le régulateur de la concurrence régionale. Elle a pour mandat principal, de promouvoir la concurrence en Afrique de l’Ouest en réglementant les pratiques commerciales restrictives, les aides d’État, les fusions et acquisitions, qui vont à l’encontre des intérêts des consommateurs.

Au Togo, La Chambre de commerce et d’industrie du Togo (CCI-Togo) a démarré jeudi 8 février à Lomé, une rencontre d’échange avec les opérateurs économiques. L’activité prévue également dans les autres villes du pays, vise à échanger avec ces acteurs sur leur rôle dans la mobilisation des ressources pour financer le budget national.

Axées sur le thème « L'entreprise face à la loi de finances 2024 », ces séances devraient permettre aux participants de mieux comprendre les nouvelles réformes que comporte la loi de finances exercice 2024.

« Les entrepreneurs qui maîtrisent la Loi de finances et son système sont mieux armés pour relever les défis et saisir les opportunités dans leur quotidien » a indiqué Nathalie Bitho, présidente de la délégation spéciale de la CCI-Togo.

 Interface entre le monde des affaires et les pouvoirs publics, la CCI-Togo a fait l’objet de réforme en 2022, lui permettant d'être un véritable moteur de croissance du secteur privé.

vendredi, 09 février 2024 11:43

L'ANPGF ouvre une représentation à Sokodé

Au Togo, l’Agence nationale de promotion et de garantie de financements des PME/PMI (ANPGF) dispose désormais d’une représentation dans la région centrale. La structure gouvernementale a officiellement ouvert les portes de son nouveau bureau mercredi 07 février à Sokodé.

L’ouverture de cette antenne vise à permettre à l’agence de se rapprocher davantage des petites et moyennes entreprises/ petites et moyennes industries (PME/PMI).

En outre, il s’agit d’améliorer sa visibilité et intensifier ses activités à travers les deux types de services qu’elle offre, à savoir les services financiers et les services techniques.

« La préfecture de Tchaoudjo regorge d’énormes potentialités notamment dans le secteur de l’artisanat et l’agriculture, et donc il était important pour nous d'être plus proches des entrepreneurs dans la zone » a expliqué Naka Gnassingbé De Souza, directrice générale de l’ANPGF.

Créée en 2026, l’ANPGF œuvre à améliorer la croissance des entreprises. L’institution accompagne à ce jour, plus de 1200 entreprises pour un financement de plus 13 milliards FCFA.

Quelques jours après son dernier succès, le Togo retourne sur le marché financier régional. Le Trésor public vient de lancer un nouvel appel d’offres dans ce sens.

L’opération, prévue pour s’achever vendredi 16 février prochain, est une émission simultanée d'Obligations Assimilables du Trésor (OAT) et de Bons Assimilables du Trésor (BAT), visant à mobiliser 25 milliards FCFA.

Les BAT sont d’un nominal de 1 million FCFA, émis sur la maturité de 91 jours et assortis de taux d’intérêt multiples. Quant aux OAT, elles sont d’un nominal de 10.000 FCFA et rémunérées aux taux de 6,15% sur la maturité de 3 ans.

Selon l’appel d’offres, le Trésor public ambitionne de collecter 10 milliards FCFA via les BAT et 15 milliards à travers les OAT.

Pour rappel, depuis le début de l’année, le Togo a levé 52 milliards FCFA.

Au Togo, les préparatifs des prochaines consultations électorales s’accélèrent. Le gouvernement, réuni jeudi en conseil des ministres, a créé par décret la “Force Sécurité Élections Législatives et Régionales 2024” (FOSELR 2024). 

Composée des forces de défense et de sécurité (Police nationale, Gendarmerie nationale et Réserve opérationnelle), la FOSELR est destinée à garantir la sécurité et à préserver un climat de paix et de sérénité sur le territoire national avant, pendant et après les élections législatives et régionales de 2024. 

Placée sous la supervision de la commission électorale nationale indépendante (CENI) et le commandement opérationnel du ministère chargé de la sécurité, son organisation décentralisée tiendra compte du plan de maillage du territoire par les forces de sécurité, et pourra être ajustée en fonction des circonstances, a précisé l’exécutif.

vendredi, 09 février 2024 03:12

Conseil des ministres du 08 février 2024

Le conseil des ministres s’est réuni ce jeudi 08 février  2024, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Faure  Essozimna GNASSINGBE, Président de la République.

Le conseil a examiné sept (07) projets de décret et écouté  une communication. 

Au titre des projets de décret

Le conseil a examiné et adopté six (06) décrets relatifs à l’organisation des élections législatives et régionales de 2024. 

Le premier porte répartition des sièges des députés à l’Assemblée nationale. 

La loi organique n°2024-002 du 31 janvier 2024 a porté le nombre des députés à l’Assemblée nationale de 91 à 113. En application de cette loi, un décret doit être pris pour procéder à la répartition des sièges de députés en fonction des circonscriptions électorales. 

Tenant compte de l’érection de chaque préfecture en circonscription électorale et des critères géographiques, démographiques et spécifiques, le décret adopté ce jour porte le nombre de circonscriptions électorales de 30 à 39, d’une part, et, d’autre part, répartit les 113 sièges par circonscription électorale.

Le deuxième décret fixe la date des élections législatives et régionales et convoque le corps électoral pour lesdites élections.

L’organisation des élections législatives et régionales de cette année 2024 a nécessité la modification du code électoral pour inclure des dispositions permettant la tenue de scrutins multiples.

Ainsi, conformément aux dispositions du code électoral et au regard du chronogramme proposé par la Commission électorale nationale indépendante, le Conseil des ministres a fixé la date des élections législatives et régionales au samedi 13 avril 2024, et convoqué, en conséquence, le corps électoral pour lesdites élections.

Le troisième fixe les montants du cautionnement à verser pour les élections législatives et régionales de 2024.

Le code électoral fait obligation à tout candidat de verser au trésor public un cautionnement dont le montant est fixé par décret en conseil des ministres, sur proposition conjointe de la Commission électorale nationale indépendante et du ministre chargé de l’administration territoriale.

Pour les élections législatives et régionales de 2024, le montant du cautionnement est fixé à cinq cent mille (500.000) francs CFA par candidat, pour les candidats aux élections législatives, et à deux cent mille (200.000) francs CFA par candidat, pour les candidats aux élections régionales.

Conformément à l’article 225 du code électoral, ces montants sont réduits de moitié pour les candidates aux deux élections.

Le quatrième décret porte ouverture et clôture de la campagne électorale pour les élections législatives et régionales de 2024.

Le code électoral, notamment en son article 68, prévoit la fixation de la date d’ouverture et de clôture de la campagne électorale.

Ainsi, pour les élections législatives et régionales du 13 avril 2024, la campagne électorale est ouverte le jeudi 28 mars 2024 à zéro heure et prend fin le jeudi 11 avril 2024 à 23h 59min.

Le cinquième porte vote par anticipation des membres des forces de défense, forces de sécurité, forces paramilitaires et réserve opérationnelle, pour les élections législatives et régionales de 2024.

Le code électoral prévoit la possibilité pour les forces armées et de sécurité d’exprimer leur vote avant la date  fixée pour le scrutin, en vue de leur permettre d’assurer la sécurité des citoyens durant le vote. 

Tenant compte du contexte sécuritaire régional et de ses incidences, notamment dans la région septentrionale, et au regard de l’impératif de maintenir la paix et la quiétude des populations durant les opérations de vote pour les élections législatives et régionales de 2024, le décret fixe la date du vote par anticipation des membres des forces de défense, forces de sécurité, forces paramilitaires et réserve opérationnelle, à soixante-douze (72) heures avant le jour du vote général.

Le sixième décret crée la « Force Sécurité Élections Législatives et Régionales 2024 » (FOSELR 2024).

En vue de garantir la sécurité et de préserver un climat de paix et de sérénité sur l’ensemble du territoire national avant, pendant et après les élections législatives et régionales de 2024, il est créé une force intégrée dénommée « Force Sécurité Élections Législatives et Régionales (FOSELR) 2024 », placée sous la supervision de la commission électorale nationale indépendante (CENI) et le commandement opérationnel du ministère chargé de la sécurité.

La Force Sécurité Élections Législatives et Régionales 2024 est composée des forces de défense et de sécurité: police nationale, gendarmerie nationale et réserve opérationnelle.

Son organisation décentralisée tient compte du plan de maillage du territoire par les forces de sécurité, et pourra être ajustée en fonction des circonstances. 

Le conseil des ministres a examiné et adopté un septième décret réorganisant l’agence de solidarité nationale.

Créée par décret du 5 février 1992, l’Agence de solidarité nationale (ASN) fait aujourd’hui face à des contraintes d’ordre opérationnel et à des défis liés à son efficacité et à sa gestion.

Sa mission de service public demeure toutefois pertinente et nécessaire pour contribuer à la gestion des situations d’indigence et de vulnérabilité, conformément à la politique de solidarité et d’inclusion sociale de la feuille de route gouvernementale.

Le décret adopté par le Conseil des ministres vise à doter l’agence des organes de gouvernance conformes à son statut d’établissement public administratif à caractère social, doté de la personnalité morale et de l’autonomie financière et administrative, d’une part, et, d’autre part, à permettre la mise en œuvre de réformes pour lui assurer un fonctionnement optimal et une efficacité réelle sur le terrain.

Au titre de la communication

Le ministre de l’économie et des finances a rendu compte au Conseil des ministres des discussions en cours avec le Fonds monétaire international, à la suite de l’accord au niveau des services intervenu en décembre dernier sur les politiques économiques et les réformes à soutenir dans le cadre d’un nouvel accord en cours d’approbation, au titre d’une facilité élargie de crédit.

Le chef de l’État a instruit le gouvernement de veiller à préserver les acquis de développement nationaux, à maintenir le cap des progrès enregistrés tout en demeurant attentif à la satisfaction des besoins des populations. 

À ce titre, le programme avec le Fonds monétaire international prendra en compte les aspirations profondes des populations à l’issue des élections législatives et régionales de 2024. 

Après ces échéances électorales qui donnent aux populations l’occasion d’exprimer leurs besoins les plus pressants, le gouvernement définira de nouvelles orientations budgétaires, qui s’appuieront sur la déclaration de politique générale. 

Fait à Lomé, le 08 février 2024 

Le Conseil des Ministres

Au Togo, les dates des prochaines consultations électorales sont désormais connues. Le gouvernement, réuni en conseil des ministres à Lomé ce jeudi 08 février, a fixé par décret, la date des législatives et régionales au samedi 13 avril 2024, convoquant ainsi le corps électoral. 

Conformément aux dispositions du code, le vote par anticipation des membres des forces de défense et de sécurité, des forces paramilitaires et de la réserve opérationnelle, est fixé à 72 heures avant le jour du vote général. L’objectif de cette mesure est de permettre d’assurer la sécurité des citoyens durant le vote et de maintenir la paix et la quiétude des populations, particulièrement dans un contexte sécuritaire préoccupant.

Campagne électorale du 28 mars au 11 avril 

Également, l’exécutif a procédé à la fixation des dates d’ouverture et de clôture de la campagne électorale. Ainsi, pour le scrutin couplé annoncé, la campagne s’ouvrira le jeudi 28 mars à 0h et prendra fin le jeudi 11 avril à 23h 59min, soit une durée de 15 jours.

Frais de participation

En ce qui concerne le cautionnement à verser, le montant a été fixé, via décret, à 500.000 FCFA par candidat, pour les législatives, et à 200.000 FCFA par candidat, pour les régionales. En outre, ces montants sont réduits de moitié pour les candidates aux deux élections, conformément aux dispositions du code électoral.

A Kara, les travaux de modernisation des axes routiers engagés dans le cadre du Projet d’infrastructures et de développement urbain (PIDU) sont presque terminés. C’est le constat effectué lundi 05 février dernier par le ministre d’État, en charge de l’urbanisme, Kodjo Adedze en visite sur les différents chantiers.

Concrètement, les travaux de construction du pont de Kpèlèouwayi, long de 40 mètres, ses voies d’accès et connexes ainsi que l’aménagement et le bitumage de la voie reliant la rue bitumée de l’abattoir à la RN19 au centre Don Bosco (1500 ml) connaissent un état d’avancement de 85%.

Également, la construction du coin repas de l'école primaire publique de Kpèlèouwayi est achevée à 99%, la clôture de 90 ml de la façade de l’Epp de Kpèlèouwayi longeant la voie en projet à 99% et celle de 360 ml de clôture du marché de Kpèlèouwayi, réalisée à 98%.

En outre, la mise en œuvre totale de l’enrobé sur la chaussée devrait être finalisée le 11 février 2024

Pour le ministre, cette énième visite vise à encourager les acteurs à « gérer de façon rationnelle le temps pour une livraison des infrastructures dans les délais afin de faciliter la mobilité des populations ».

En rappel, le PIDU est financé conjointement par la Banque mondiale et le gouvernement togolais, avec une enveloppe globale de 16 milliards FCFA.

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