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Au Togo, le Programme d’urgence pour la région des Savanes (PURS) bénéficie d’un don des États-Unis et de l’Allemagne. C’était à la faveur du lancement officiel jeudi 22 février à Lomé du Mécanisme de stabilité des États côtiers (MSEC), fruit d'une collaboration entre les États-Unis et l'Allemagne pour la prévention des conflits

Le don, composé d’un véhicule Toyota 4×4 et des équipements informatiques, permettra à la coordination du PURS d’effectuer des descentes sur le terrain et de coordonner ses activités.

« Il est crucial pour nous de soutenir la coordination opérationnelle du PURS afin de permettre une réponse rapide et plus efficace aux défis de la région des Savanes », a indiqué Claudius Fischbach, ambassadeur d'Allemagne.

A travers le MSEC, l’Allemagne et les États-Unis s’engagent à apporter un soutien concret pour aider le PURS à mettre en œuvre ses initiatives en faveur de la stabilité et du bien-être des communautés.

« Nous croyons fermement qu'en partenariat avec les gouvernements, les organisations et les communautés, nous pouvons favoriser des conditions de stabilité régionale à long terme », a déclaré l'ambassadrice des États-Unis au Togo, Elizabeth Fitzsimmons.

Pour rappel, le PURS en déploiement depuis deux ans par le gouvernement, vise à renforcer la résilience des populations de la région septentrionale du pays, confrontées à la menace sécuritaire.

La ville de Tsévié (Zio) s’apprête à disposer d’ici à fin mars, d’un meilleur approvisionnement en eau potable. En cours depuis plusieurs mois, les travaux de rénovation du Centre d’exploitation et de production d’eau sont presque arrivés à leur terme. 

C’est le constat effectué jeudi 22 février par le ministre d’Etat, chargé de l’eau et de l’hydraulique villageoise, Yark Damehame, lors d’une visite. Sur le terrain, les travaux ont notamment consisté à installer une unité de déferrisation, qui permettra d’épurer l’eau avant son traitement final et sa mise en distribution, et à augmenter les capacités de production. 

Nous produisions environ 1.200 mètres cubes d’eau par jour. Avec la réalisation du nouveau forage, nous passerons à 3.000 mètres cubes quotidiens”, a expliqué le Directeur de la Société de Patrimoine Eau et Assainissement en milieu Urbain et semi-urbain (SP-EAU), Samba Koubonou. 

Pour le ministre, le chantier en cours devra s’accélérer, afin de compléter les quantités actuelles et servir les populations. “Il y a un effort qui est fait, mais il faut accélérer. L’eau c’est la vie, et il faut fournir de l’eau potable aux populations”, a souligné Yark Damehame. 

Au Togo, les acteurs de la santé tiennent ce vendredi 23 février, leur première réunion ordinaire de l’année 2024. La rencontre, présidée par le ministre de la santé et de l’hygiène publique Moustafa Mijiyawa, en mode virtuel, porte sur le suivi des dernières recommandations et d'autres sujets.

Elle permet aux participants d’avoir des informations sur le début de la mise en œuvre de l'Assurance maladie universelle (AMU), sur le leasing des équipements biomédicaux au CHU SO ainsi que sur la stratégie nationale 2024-2027 de lutte contre les produits médicaux de qualité inférieure et falsifiés.

Pour rappel, la dernière réunion du comité remonte au 05 octobre 2023.

Au Togo, des startups évoluant dans le domaine du numérique seront en vedette ce vendredi 23 février. L’Agence Togo Digital organise en effet ce jour le ‘Digital Gododo Demo Day’, une journée au cours de laquelle ces jeunes pousses dévoileront leurs innovations dans les secteurs de la finance, la santé, l’éducation, ou encore de l’agriculture. 

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L’activité initiée avec le concours de la coopération allemande à travers la GiZ, sera en outre l'occasion de découvrir les avancées de la phase pilote d'accompagnement des startups par l’incubateur local Innov'Up, dans le cadre du projet de transformation digitale de l’économie togolaise (ProDigiT). 

En tout, une quinzaine de start-up seront en découverte pour le grand public. 

Pour rappel, l’Agence Togo Digital est la principale entité d’exécution et de supervision des projets digitaux dans le pays. Elle a été officiellement mise en place par le gouvernement en septembre 2021.

Au Togo, les préparatifs pour les prochaines élections législatives et régionales prévues pour le 13 avril prochain se poursuivent. Le Haut-commissariat à la réconciliation et au renforcement de l’unité nationale (HCRRUN) a entamé dans ce sens depuis le 19 février, une tournée d’échange avec les membres des comités locaux de paix.

L’objectif est de renforcer les compétences de ces membres pour leur permettre de bien remplir leurs missions en vue de la consolidation de la paix et des élections apaisées. Que ce soit dans la région des Savanes et de la Kara, il a été question d’expliquer aux parties prenantes les techniques de prévention et de résolution pacifique des conflits.

D’autres étapes sont prévues dans les autres régions.

Pour rappel, les comités locaux de paix, entités mises en place par le gouvernement, avec le concours du PNUD, se veulent des mécanismes endogènes de prévention de conflits et de promotion de la paix.

Après son récent succès sur le marché financier régional, le Togo initie une nouvelle émission. Dans le viseur, un montant de 35 milliards FCFA.

L’opération qui sera bouclée le vendredi 1er mars 2024 est une émission simultanée de Bons et d’Obligations Assimilables du Trésor (BAT et OAT).

D’un nominal de 1 million FCFA et assorti d’un taux d’intérêt multiple, les BAT émis sur des maturités de 182 jours et 364 jours, permettront de mobiliser 25 milliards FCFA. Quant aux OAT, d’un nominal de 10 000 FCFA, avec un taux d’intérêt de 6,15%, elles sont émises sur une maturité de 3 ans et permettront de collecter les 10 milliards FCFA restants.

Pour rappel, Lomé envisage de mobiliser au total 607 milliards FCFA sur le marché financier régional cette année pour couvrir les besoins de financement du budget de l’État.

Au Togo, des efforts se poursuivent pour faciliter l’accès des populations à l’eau. Après Kara, l'exécutif s'apprête à doter 17 localités des régions Maritime et des Plateaux de nouvelles infrastructures d’Adduction d’eau potable (AEP).

De façon concrète, il s’agira de construire des forages photovoltaïques avec bornes fontaines dans 17 villages dans les deux régions.

L’Agence nationale d'appui au développement à la base (ANADEB) a en effet lancé un appel d’offre dans ce sens à l’endroit des entreprises. Les soumissions sont reçues jusqu’au 7 mars 2024.

Les travaux qui seront financés à hauteur de 9 milliards FCFA par le Fonds pour l'environnement mondial (FEM) et la Banque Ouest africaine de développement (BOAD), s’inscrivent dans le cadre du Projet d’hybridation des moteurs diesel des plateformes multifonctionnelles avec systèmes solaires (PHMD-PTFM).

Pour rappel, le gouvernement a fait de l’accès à l’eau potable, l’une de ses priorités dans la feuille de route quinquennale. L’ambition est de parvenir à un taux de desserte nationale en eau potable de 85% d’ici à 2025.

Au Togo, le maillage du territoire en termes d’infrastructures socioéconomiques de base se poursuit. Un nouveau marché moderne a été provisoirement réceptionné le mardi 20 février dernier dans la commune de Kpélé 2.

Les travaux, réalisés dans le cadre du Programme de soutien aux microprojets d'infrastructures communautaires (PSMICO), financé par l'État, ont été pilotés par l’Agence nationale d’appui au développement à la base (ANADEB) à travers le Programme d’appui aux populations vulnérables (PAPV).

D’un coût global de 1,5 milliards FCFA, le nouveau marché est constitué de hangars de type cantonal, de magasins de stockage, d’abris pour bétails et volailles ainsi que d’ouvrages connexes (forage photovoltaïque, dépotoir). Sa construction répond à l’ambition d’améliorer les conditions de travail des commerçants, faciliter le flux commercial et surtout, limiter le risque d’accident lié à la fragilité des hangars de fortune.

Pour rappel, en novembre dernier, ce sont les localités d’Afagnan et de Glidji qui ont bénéficié de nouveaux ouvrages marchands dans le cadre du PSMICO.

Au Togo, le délai d’obtention de la carte de séjour pour le personnel expatrié des entreprises implantées sur le territoire national reste de deux semaines sous réserve du respect de toutes les conditions requises. Cette disposition a été rappelée mardi 13 février dernier par la ministre de la promotion de l’investissement, Manuella Santos, à la faveur d’une rencontre d’échanges qui a réuni les représentants de la Direction générale de la Documentation Nationale (DGDN) et les chefs d’entreprises.

Les travaux, présidés par la ministre, avaient pour objectif d'éclaircir les procédures administratives et en même temps de répondre aux préoccupations soulevées par certains opérateurs relativement aux délais d’obtention des titres de séjour, lors des dernières sessions des “Investors Breakfast”.

« La plupart des demandes retardées ou non abouties sont principalement dues à des dossiers incomplets », ont indiqué les fonctionnaires de la DGDN.

La réunion a été également l'occasion de relever les progrès significatifs réalisés par la DGDN en matière de digitalisation des procédures administratives.

Pour rappel, ces initiatives s'inscrivent dans le cadre des efforts déployés par le gouvernement pour être à l’écoute des investisseurs et suivre l’évolution de leurs activités. L’ambition est de rendre le Togo plus attractif.

La capitale togolaise abrite depuis mardi 20 février, une rencontre régionale consacrée à la mise à jour de la politique agricole de l’Uemoa. Les travaux qui réunissent les experts agricoles des pays membres, visent à évaluer la mise en œuvre de ladite politique dans l’espace communautaire.

Jusqu’au vendredi 23 février, il s’agira pour les participants de plancher sur la révision de la politique agricole adoptée en 2001, en vue de l'adapter aux défis actuels. L’ambition est de garantir d’une manière durable la sécurité alimentaire.

« Comme nous rentrons dans un processus de relecture de cette politique agricole qui doit aboutir à l’adoption d’une nouvelle politique agricole, on a trouvé indispensable de se réunir à Lomé pour mettre en place, dès à présent, le cadre de suivi-évaluation des performances et des impacts de la politique agricole commune », a expliqué, Kako Nubukpo, commissaire de l’Uemoa en charge du département de l’agriculture, des ressources en eau et de l’environnement.

En outre, la réunion de Lomé va aboutir à l’adoption d’une feuille de route 2024-2026 pour un meilleur suivi des politiques agricoles au niveau régional et des États.

Pour le Togo qui ambitionne de parvenir à une souveraineté alimentaire, « la dynamisation du système de suivi-évaluation de la politique agricole de l’Union permettra, de mieux capter les effets et les impacts de la mise en œuvre de ladite politique sur le quotidien des populations des pays membres », a indiqué Kombaté Dindiogue Kolani, directeur de cabinet du ministère de l’agriculture.

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