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Plusieurs municipalités réparties sur toute l’étendue du territoire national ont enregistré au cours des derniers mois des décès de leurs maires ou adjoints. Afin de procéder à leur remplacement, des votes seront organisés au sein des différents exécutifs communaux, a annoncé le ministère en charge de l’administration territoriale.  

Ces élections organisées au suffrage indirect (par le conseil municipal), conformément aux dispositions de la loi sur la décentralisation, se dérouleront sur la période du 22 au 31 octobre prochains, notamment en présence des préfets et des autorités en charge des collectivités locales. 

Les communes concernées par les remplacements sont celles du Golfe 2, 5 et 6, Avé 2, Kloto 3, Kpélé 1, Sotouboua 2, Doufelgou 3, Tone 1, Dankpen 3 et Kpendjal Ouest 1.  

La capitale togolaise accueille depuis mercredi 16 octobre, une délégation marseillaise en prospection. La mission, composée d’opérateurs économiques, vise à explorer au Togo, des opportunités de coopération dans divers secteurs.

Ces investisseurs membres de la communauté économique Africalink ont échangé avec les opérateurs économiques togolais, et ont été entretenus sur les avantages offerts par les infrastructures. Entre autres, le port de Lomé et la Plateforme industrielle d’Adétikopé (PIA).

« Le Togo est un carrefour stratégique pour le commerce dans la sous-région, avec un accès direct à un marché de plus de 300 millions de consommateurs. Notre pays se distingue par sa zone franche qui offre des avantages fiscaux compétitifs aux entreprises exportatrices », a indiqué le président de la Chambre de commerce et d’industrie (CCI-Togo), José Kwassi Syménouh. Pour sa part, le président d'Africalink, Hicham El Merini, a souligné l’importance de consolider les liens de l’Europe vers le sud et d’ouvrir les portes du marché aux entrepreneurs africains vers l’Europe.

Fondée en 2017, Africalink est une initiative de la Chambre de commerce et d’industrie de Marseille. Elle regroupe des entrepreneurs venant d’Afrique, de Méditerranée et d’Europe, qui partagent des valeurs communes et souhaitent développer des projets prospères et durables.

En rappel, avant cette mission marseillaise, le Togo a déjà accueilli d'autres opérateurs économiques étrangers, dont des Britanniques, des Canadiens et des Sud-Africains. La démarche permet de présenter des opportunités d’affaires au Togo et d’y attirer plus d’investissements étrangers.

 

Au Togo, la couverture sanitaire des élèves du préscolaire, primaire et secondaire des établissements publics va se renforcer. Le gouvernement a en effet décidé d’intégrer le programme ‘School Assur’ dans le dispositif national d’assurance maladie universelle (AMU). 

La décision, effective depuis le début de l’année académique 2024-2025, permet donc aux élèves des établissements publics de rejoindre à leur tour la solidarité nationale, et de bénéficier du mécanisme de l’AMU géré par l’Institut national d’assurance maladie (INAM). Pour le programme présidentiel lancé en 2017 et désormais appelé School AMU, c’est un nouveau cap qui favorisera de meilleurs soins et des conditions de prises en charge souples et simplifiées. 

D’ores et déjà, des manœuvres sont en cours, afin de rendre effectives les nouvelles dispositions sur toute l’étendue du territoire national. 

Au 1er septembre 2024, le programme lancé en 2017 a permis de réaliser un total de 4.651.247 de prises en charge diverses (consultations, analyses, hospitalisations, actes chirurgicaux et pharmaceutiques, entre autres). Ces prestations ont bénéficié à environ 1.969.007 millions d’apprenants du préscolaire, du primaire et du secondaire publics, ainsi que des Instituts de formation en alternance pour le développement (IFAD).

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Au Togo, Yango, l’opérateur des services de transport de personnes est interdit d’activités sur toute l’étendue du territoire national. Le gouvernement, à travers le ministère des transports routiers et ferroviaires, a annoncé le jeudi 17 octobre, la suspension de ces dernières, déclarées illicites. 

L’entreprise, qui dispose d’une plateforme digitale de mise en relation conducteur-client a débuté ses activités dans le pays depuis juin 2024, “en violation de toutes les procédures et autorisations administratives requises”. Des manquements qui, précise l’exécutif, “représentent des risques significatifs, notamment sécuritaires, pour les usagers en l’absence de contrôles adéquats”.

Au Togo, depuis un an (octobre 2023), l’exploitation du transport public fait l’objet d’une réglementation stricte.

L’Institut de formation en alternance pour le développement (IFAD) dédié aux énergies renouvelables, lance une campagne de recrutement des apprenants, en prélude à la prochaine rentrée académique 2024-2025. L’information a été dévoilée ce jeudi 17 octobre par le Top Management de l'Agence Éducation-Développement (AED), structure chargée de la gestion des IFAD.

Les inscriptions qui s’achèveront le 24 novembre prochain, concernent les Togolais âgés de 16 à 29 ans, titulaires au minimum du BEPC et surtout motivés. La formation, d’une durée de trois ans, est sanctionnée par un Baccalauréat Professionnel (Bac Pro) dans les métiers des énergies renouvelables, option solaire photovoltaïque et thermique. En tout, deux groupes de 30 jeunes sont attendus pour cette première cohorte de l’IFAD énergies renouvelables basé à Lomé.

 « C'est une opportunité pour les jeunes togolais de pouvoir se former dans ce domaine qui a un très fort potentiel d'employabilité, et en plus dans les IFAD où vous savez que la qualité de la formation est garantie », a indiqué Commi Nassini, directeur général adjoint de l’AED, avant de rappeler que « cet IFAD est le quatrième du genre, après les trois déjà ouverts, à savoir l'IFAD aquaculture à Elavagnon, l'IFAD élevage à Barkoissi et l'IFAD bâtiment à Lomé ».

Les informations ainsi que le formulaire d'inscription peuvent être consultés en ligne. La rentrée académique est fixée au 25 novembre 2024.

Portée par le gouvernement, la création des IFAD a pour objectif d’offrir aux apprenants une formation plus complète et mieux adaptée aux exigences du marché du travail. Deux nouveaux centres doivent sortir de terre prochainement à Avétonou et Agomé-Glozou. À terme, un total de 10 instituts est prévu.

L’Université de Lomé (UL) et Morgan State University pourraient bientôt devenir partenaires. Le sujet a été évoqué en début de semaine lors d'une rencontre entre le président de l’Université de Lomé, Adama Kpodar, et une délégation de l’université américaine conduite par sa directrice, Endia De Cordova.

Les échanges qui se sont déroulés à la présidence de l’UL en présence du Vice-président de la Fondation Sheyi Emmanuel Adebayor (SEA), Boris Segbenou, ont permis aux différentes parties de poser les bases d'une collaboration. Concrètement, il s’agira d’étendre le partenariat entre la Fondation SEA et Morgan State University à l’Université de Lomé.

L’occasion pour le directeur de la coopération universitaire de l’UL, Koffi Tsigbe, de présenter les offres et opportunités de formation, notamment dans les domaines de la recherche scientifique, de la communication, de l’agronomie et de la médecine. La prochaine étape consistera en l’organisation de séances de travail entre les équipes techniques afin de définir les domaines spécifiques d’un futur partenariat.

Fondée en 1867, Morgan State University est une université américaine basée dans l’État de Maryland. Elle propose une vaste gamme de programmes dans les domaines des sciences, des arts, de l'ingénierie et des affaires.

Accrédité en début de mois par le Président de la République, le nouvel ambassadeur de l’Union Européenne, Gwilym Ceri Jones poursuit sa tournée de prise de contact avec les plus hautes autorités du pays. Le diplomate a été reçu tour à tour ces derniers jours par le Premier ministre, Victoire Dogbé, et le président de l’Assemblée Nationale, Kodjo Adedze. 

Les échanges, tenus respectivement à la Primature et au siège de l’hémicycle, ont été l’occasion pour le représentant européen de s’informer notamment sur les priorités du pays en termes de développement, et la transition vers la Vème République. 

Notre volonté est celle d'un partenariat fort, renforcé avec le Togo, un impact plus fort de nos programmes. Nous voulons être à l'écoute, faire les ajustements nécessaires, en ayant à l'esprit la volonté d'être un partenaire clé sur le développement, sur la sécurité et sur ce nouveau programme très fort que nous essayons de mettre en œuvre avec nos partenaires au Togo et sur le continent africain, qu’est le Global Gateway”, a détaillé l’officiel à l’issue de l’entretien avec la cheffe du Gouvernement. 

Projet phare de l’UE, le Global Gateway entend allier les investissements publics et privés, afin d’avoir plus d’impact. “C’est une opportunité que nous souhaitons explorer avec dynamisme”, a-t-il souligné lors des échanges avec le président de la Représentation nationale. 

Pour rappel, le Togo et l’UE ont renforcé leur collaboration il y a deux ans, avec la signature d’un nouveau cadre de partenariat courant jusqu’en 2027.

Après la BAD il y a quelques jours, le Togo reçoit un nouvel appui de taille pour son secteur agricole. La Banque islamique de développement (BID) a approuvé le 14 octobre dernier, un financement de 60 millions $ (plus de 36 milliards FCFA) en faveur du pays. 

Les fonds, approuvés lors de la 357ème réunion du conseil d’administration de l’institution, sont destinés à améliorer la qualité de vie des populations les plus vulnérables, grâce à un soutien plus accru à la productivité agricole et aux activités génératrices de revenus. 

Avec cette nouvelle facilité, la Banque basée à Djeddah renforce un peu plus son engagement au Togo. Il y a un an, en septembre 2023, elle avait approuvé un décaissement de 84 milliards FCFA pour appuyer les efforts du pays en matière de protection côtière.

Dix startups numériques ont été sélectionnées pour participer à un voyage d’immersion à Cape Town en Afrique du Sud, du 25 novembre au 4 décembre. Ceci, après leur passage devant un jury qui a évalué leur potentiel d'innovation, leur impact sur leur secteur ainsi que la viabilité de leur modèle économique.

L’initiative, portée par le ministère de l'Économie numérique et de la transformation digitale à travers l'Agence Togo Digital (ATD), s’inscrit dans le cadre du ProDigiT, mis en œuvre par la GIZ Togo et cofinancé par l’Allemagne et l'Union européenne. Concrètement, ce voyage devrait permettre aux entreprises retenues de rencontrer des acteurs de l’écosystème tech sud-africain, de nouer des partenariats stratégiques et de découvrir les meilleures pratiques en matière d'innovation numérique sur le continent africain.

Il fait suite à celui organisé récemment pour les lauréats du Togo Digital Awards au Nigéria. L’ambition gouvernementale, déclinée dans la « stratégie Togo Digital 2025 », est notamment de libérer davantage le potentiel de croissance du pays, d'améliorer sa compétitivité et d'assurer une plus grande inclusion sociale aux populations.

 

La capitale togolaise abrite depuis mardi 15 octobre, une rencontre régionale consacrée à la collaboration entre les États sur des questions énergétiques. Les travaux, ouverts par le ministre délégué auprès du ministre des mines et des ressources énergétiques, Mawussi Kakatsi, sont organisés par la Commission africaine de l’Énergie (AFREC) de l’Union africaine (UA).

Pendant deux jours, il s’agit pour les décideurs de haut niveau du secteur de l’énergie de plancher sur les défis énergétiques actuels, d'échanger des expériences et d'explorer des solutions innovantes pour optimiser les ressources énergétiques. Concrètement, le forum vise à renforcer les synergies entre les États membres afin d'améliorer l'accès à l'énergie durable.

« L’Afrique est déterminée à servir ses États membres en offrant des solutions adaptées basées sur des statistiques et des données continentales fiables », a indiqué Rashid Ali Abdallah, directeur exécutif de l’AFREC. Pour le Togo qui ambitionne d’atteindre la couverture universelle en électricité d'ici à 2030, il est important “d'intégrer les énergies renouvelables dans nos réseaux électriques afin de renforcer la résilience des systèmes énergétiques face aux crises”, a souligné le ministre délégué.

Depuis 2001, l’AFREC, une agence spécialisée de l’Union africaine basée à Alger, crée et actualise en permanence les statistiques énergétiques africaines. Elle a en outre pour mission de mobiliser du soutien technique et financier pour les États membres et de mettre en œuvre des programmes de renforcement des capacités.

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