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Le ministre des affaires étrangères Robert Dussey, également négociateur en chef des pays ACP a présidé ce mercredi 3 avril 2019 à Ndjamena, la 3ème session du groupe central de négociations ACP.

Cette réunion s’inscrit dans la continuité des précédentes tenues à New York et Bruxelles, dans l’objectif de parvenir à un accord d’ici 2020, afin de remplacer celui de Cotonou qui expire en février prochain.  

« Nous avons toujours été animés par le même sentiment, celui d’offrir à nos pays et à nos populations un accord de partenariat qui prenne en compte leurs préoccupations profondes en termes de développement économique harmonieux et de transformation structurelle », a rappelé Robert Dussey en ouvrant les travaux.

La session qui se poursuit demain dans la capitale tchadienne, sera élargie à la partie européenne, conduite par Neven Mimica, commissaire au développement et négociateur en chef de l’UE.

Prévu pour le jeudi 04 Avril 2019, ce forum à l’initiative de l’Agence nationale pour l'emploi (ANPE), vise à informer la population togolaise sur les notions de migration et de mobilité professionnelle.

Ce cadre permettra de sensibiliser le public sur ces thèmes, notamment les candidats à la migration, et de leur présenter les dispositifs d'accompagnement des pays cibles. « Le gouvernement en mandatant l'ANPE pour travailler sur des questions d'emploi, lui a donné également comme sous-mandat de travailler sur toutes les questions de mobilité de la main d'œuvre. » explique Edmond Comlan Amoussou, Directeur Général de l'ANPE.

Ce mandat implique en effet de « développer une offre d'accompagnement gratuite pour ceux qui désirent migrer à l'extérieur, soit pour étudier, soit pour travailler dans des conditions très régulières ».

A cet effet, ce forum attend la participation de plusieurs acteurs étatiques et institutionnels, notamment les représentations de Cedeao, de l'ambassade du Canada, et de la Tunisie, dans les panels de discussion et d’échange.

Pour l’Agence, ce sera également le lieu de faire connaitre au grand public la plateforme de ses services, pour une migration professionnelle dans des conditions régularisées et sécurisées.

Le projet intitulé ASICIAO (Appropriation des standards internationaux pour la structuration de formations d’ingénieurs en Afrique de l’Ouest), a été officiellement lancé ce mardi 02 avril à Lomé en présence du ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, Koffi Akpagana et diverses personnalités universitaires et diplomatiques.  

Cofinancé par le Programme Erasmus+ de l’UE, le programme s’adresse précisément aux étudiants et enseignants de l’école nationale supérieure d’ingénieurs (ENSI) et s’étalera sur 03 ans.   

L’objectif est de doter au terme de cette période le Togo d’ingénieurs qualifiés et disposant de diplômes conformes aux standards internationaux et certifiés par la commission française de l’ingénierie, entre autres.

Outre l’Université de Lomé, deux autres établissements d’enseignement supérieur opérant sur le territoire national ont été également retenus pour piloter ce projet : l’Université Catholique de l’Afrique de l’Ouest (UCAO) et CIB-INTA.

C’est ce qui ressort des conclusions de la quatrième revue du programme de Facilité élargie de crédit (FEC), menée par une équipe du Fonds monétaire international (FMI) du 20 mars au 02 avril 2019 à Lomé.

Les résultats de cette revue ont été présentés ce mardi à l’occasion d’une conférence de presse conjointe animée par le ministre de l’économie et des finances, Sani Yaya et Ivohasina Razafimahefa, le chef de l’équipe du FMI.

A l’issue de sa mission, l’équipe a noté une reprise de l’activité économique : « Après avoir connu une forte décélération en 2017 en raison des tensions sociopolitiques qu’a connu le pays, la croissance économique s’est accélérée pour atteindre un taux de 4,9% en 2018 », indique-t-elle.

Autre note de satisfaction, le Togo a respecté le critère de convergence de l’UEMOA fixant le déficit budgétaire à moins de 3% du PIB. La dette publique est passée à 70,7% du PIB (dont 50,7% de dette intérieure et 20% de dette extérieure), alors qu’elle plafonnait à +80% fin 2016.

A ce propos, Sani Yaya a précisé qu’en 2018, le Togo  avait décaissé près de 65 milliards FCFA pour apurer ses arriérés. « Les autorités ont poursuivi les efforts d’apurement des arriérés et mettent en œuvre des plans de trésorerie et d’engagement pour éviter l’accumulation de nouveaux arriérés », a souligné de son côté Ivohasina Razafimahefa.

Le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé est depuis ce mardi 2 avril 2019 au Sénégal où il a pris part à la cérémonie d’investiture de son homologue Macky Sall, réélu à la tête de l’Etat sénégalais à l’issue des élections du 24 février.

La cérémonie s’est tenue au Centre des expositions du pôle urbain de Diamniadio à une quarantaine de km de Dakar. Le Chef de l’Etat y a pris part aux côtés d’une vingtaine de ses pairs du continent et du reste du monde ainsi que de nombreuses personnalités.

Le Président sénégalais a, lors de son allocution, appelé à l’unité et à l’intégration africaine. Près de 4000 personnes ont pris part à cet évènement.

Le Programme des Nations Unies pour le Développement (Pnud) dispose d’un nouveau représentant-résident au Togo. Aliou Dia, qui a officiellement pris fonction hier 1er avril, a présenté ce mardi, ses lettres de créances au ministre des affaires étrangères, de l’intégration et des Togolais de l’extérieur, Robert Dussey.

C’était au cours d’une cérémonie qui s’est tenue à Lomé. Les deux personnalités ont ensuite échangé sur la collaboration entre l’institution onusienne et le gouvernement dans la mise en œuvre du PND, ainsi que sur les divers projets en cours. Il a été notamment question de la contribution du Pnud à l’organisation du prochain Forum économique des Togolais de l’extérieur.

Avant d’occuper ce poste en remplacement du sénégalais Mactar Fall, Aliou Dia a été Chef de la division changements climatiques et énergie pour l’Afrique au PNUD.

Comme annoncé, la 1ère session parlementaire ordinaire de la 6è législature a été ouverte ce mardi 02 avril 2019 par Chantal Yawa Tsègan, présidente de l’Assemblée nationale. Plusieurs délégations de pays voisins notamment du Ghana, Burkina Faso, Guinée, assemblée parlementaire ACP-UE ont pris part à la cérémonie d’ouverture.

A cette occasion solennelle, la n°1 de l’institution a encouragé les députés à se mettre au travail avec assiduité afin de répondre aux aspirations des populations. Mieux, elle a mis l’accent sur les réformes politiques. « Je réaffirme que les réformes constitutionnelles et institutionnelles feront partie des priorités de notre agenda », a-t-elle dit.

Mais l’actualité législative ne sera pas dominée exclusivement par les sujets d’ordre politique. Elle devrait aussi s’intéresser au très ambitieux Plan national de développement (PND 2018-2022). L’organe qui légifère, devrait, selon Chantal Yawa Tsègan, accompagner la dynamique de sa mise en œuvre par le vote des projets de loi que déposera le gouvernement à cet effet.

La ministre en charge de l’économie numérique et des innovations technologiques, Cina Lawson a officiellement ouvert ce mardi 02 avril à Lomé, les travaux du Digital African Tour Togo 2019.

Ce forum de rencontres régionales qui se déroule au Togo pour la 4ème fois consécutive, est organisé par le magazine panafricain CIO Mag, en partenariat avec le ministère en charge de l’économie numérique.

Il s’axe cette année sur le thème « L’humain au cœur de la transformation digitale » et entend promouvoir et sensibiliser les acteurs de l’écosystème aux différents métiers dans le secteur du numérique. Les travaux porteront essentiellement sur 4 panels portant sur les métiers du numérique, l’accès à l’internet haut-débit, les paiements dématérialisés et la cyber-sécurité qui a d’ailleurs été le thème retenu en 2018.

En ouvrant les travaux, Cina Lawson a rappelé les nombreuses initiatives prises par le gouvernement dans le secteur du numérique, dont les plus récentes à Kigali, en lien avec les ambitions du Togo, de devenir un hub de services et un centre international de 1er ordre.

La ministre a surtout insisté sur la nécessité de ne pas dissocier l’humain et le digital, ainsi que l’avance le thème retenu. « Nous aurons beau nous doter d’un Carrier Hotel le plus performant, d’un SOC ou d’un CERT les plus fiables, il faut surtout garder à l’esprit que l’efficacité de ces structures dépend à 90% de l’humain », a-t-elle martelé.

En effet, à l'occasion d'une cérémonie qui s'est tenue ce lundi 1er Avril 2019, Robert Dussey, ministre des affaires étrangères, de l’intégration africaine et des Togolais de l’extérieur, a procédé à la présentation de la Feuille de route du gouvernement pour les Togolais de l’extérieur.

Ce texte vise à offrir les meilleurs conditions d'inclusion et de participation, aux Togolais de la diaspora, en vue de faciliter leur contribution aux ambitions, notamment économiques, du Pays. 

Notons que cette feuille de route s'inscrit dans la logique du Plan national de développement (PND), qui s'appuie à 65% sur le secteur privé. Surtout vis-à-vis des objectifs de mobilisation des investissements, des compétences et savoir-faire des Togolais pour sa réalisation.

Outre ce dispositif de facilitation des relations entre l'Etat et la diaspora, ce fut également l'occasion pour Robert Dussey d'annoncer la tenue à Lomé du Forum économique des Togolais de l'extérieur (Fétex), prévu pour les 28 et 29 novembre 2019. 

Pour rappel, ainsi que le souligne le ministère en charge des Togolais de l'extérieur, la diaspora nationale a contribué à faire entrer au Togo plus de 400 millions $ en 2017, représentant ainsi 8 à 10% du PIB. A noter que 10% de ce montant s’est orienté vers les investissements.

Le ministère de l’économie et des finances a initié hier à Lomé un atelier de deux jours, en prélude à sa traditionnelle revue de performances des réformes des finances publiques, prévue pour le mois prochain.

L’exercice qui se tient 2 fois par an, permet d’évaluer la performance des réformes mises en œuvre, d’identifier des forces et faiblesses, puis de prendre des dispositions pour proposer de nouvelles réformes.

En attendant la revue nationale de mai, le taux de réalisation des réformes de l’année 2018 a été rendu public : 90,7%. Soit une « amélioration par rapport à l’année précédente où le taux se fixait autour de 83% », comme l’a indiqué le secrétariat permanent chargé des réformes, dirigé par Aharh-Mongo Kpessou.

« Nous avons programmé au cours de l'année 2018, 97 mesures de réformes ; et sur ces 97, nous avons 54 qui sont réalisées, 34 qui sont en cours, et 9 qui ne sont pas encore réalisées » a expliqué Dedji Affoh, Chef de division au secrétariat permanent.

La réunion de mai permettra d’en apprendre davantage et sera couplée à la  validation d’une matrice unifiée 2019-2021 des réformes, plans de travail et budgets du Togo.