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Les entrepreneurs togolais, désireux de présenter leur projet dans le cadre du Forum économique Togo-UE, ont encore deux semaines pour déposer leur dossier. 

La date butoir retenue en effet pour candidater, et faire figurer son projet parmi les 100 qui seront présentés lors du Forum, est le 30 Avril 2019. Pour ce faire, les candidats doivent s’inscrire sur le site du Forum, puis enregistrer leur projet, tout en décrivant ses principaux axes, ainsi que le partenariat recherché.

Rappelons que le Forum Economique Togo-UE, coorganisé par la Présidence de la République, le Gouvernement, le secteur privé, et la Délégation de l’Union européenne au Togo, se déroulera à Lomé les 13 et 14 juin 2019.

Il réunira de nombreux acteurs internationaux du monde des affaires, notamment investisseurs potentiels des 28 pays de l’Union Européenne, constituant à ce titre une importante plateforme de réseautage, de conseil et mise en relation pour les entrepreneurs du Togo.

Pour plus d’informations, consulter le site du Forum Togo-UE, ou contacter le Comité d’organisation.

L’institut de formation pour l’agro-développement (IFAD) d’Elavagnon sera opérationnel à partir du mois de mai. C’est ce qu’a annoncé lundi, le comité de pilotage des IFAD, lors d’une conférence de presse tenue en présence du ministre de l’agricuture, Noel Koutéra Bataka.

L’établissement, dont la construction a été lancée en 2017 par le Chef de l’Etat, fait partie d’un projet présidentiel d’implantation d’instituts sur toute l’étendue du territoire national.

Exclusivement dédié à l’aquaculture, l’IFAD Elavagnon est destiné à être un cadre pédagogique qui permettra aux jeunes nantis d’un baccalauréat professionnel d’installer leur entreprise aquacole à l’issue des trois ans de formation. L’accent au cours de la formation, sera mis sur 2 variétés de poissons, le tilapia et le clarias. La formation sera basée sur une approche par compétence-motivation et répondra par ailleurs aux objectifs du Plan national de développement.    

9 autres IFAD œuvrant dans les secteurs de  l’agriculture, la logistique, le bâtiment, les transports, ou encore le numérique sont prévus pour les 5 prochaines années. Celui de Barkoissi dans l’Oti est en cours de construction et se spécialisera dans l’élevage et la production de produits laitiers et de viande.

La Délégation à l’organisation du secteur informel (Dosi), a lancé ce lundi 15 avril 2019 une tournée de formation à l’endroit des conducteurs de taxi-motos inscrits au Programme Zokeke.

La tournée, organisée en partenariat avec la Direction des transports routiers et ferroviaires, doit permettre au final à 1400 conducteurs d’obtenir leur permis de conduire Catégorie A et de se formaliser.

6 localités réparties sur toute l’étendue du territoire seront touchés pendant les 20 jours que va durer la tournée.

Selon les organisateurs, les retombées de cette tournée de formation seront la création de 1400 entreprises de transport participant à la vie économique du pays, dans la lignée des objectifs déclinés dans le Plan national de développement (PND 2018-2022).

En rappel, le programme Zokeke, initié par la Dosi a lancé l’année dernière sa phase pilote avec 182 conducteurs de taxi-moto accompagnés dans la formalisation de leurs activités.

Près de deux semaines après avoir présidé à N’Djamena la 3ème session du groupe central de négociations ACP, le ministre des affaires étrangères, Robert Dussey est à Kingston pour une nouvelle réunion.

Les travaux, ouverts ce lundi, réunissent le Groupe central de négociations, la partie européenne et le bloc ACP. L’objectif étant de parvenir à un accord d’ici 2020, afin de remplacer celui de Cotonou qui expire en février.

La réunion de Kingston, devra permettre de plancher sur les priorités des Caraïbes à l’instar de toutes les autres régions impliquées.

En novembre dernier, Robert Dussey, négociateur en chef des ACP, indiquait que les négociations actuelles sont l’occasion de « changer de paradigme, d’éviter les erreurs du passé et obtenir le maximum » pour les populations et les générations futures.

Le 11ème Forum national du paysan Togolais (FNPT) s’est achevé ce weekend à Kara lors d’une cérémonie présidée par le Premier Ministre, Komi Selom Klassou.

Cette cérémonie a été marquée notamment par la décoration d’une quarantaine d’acteurs du monde agricole togolais (producteurs, transformateurs ou banquiers), pour leur contribution significative à l’essor de l’agriculture togolaise et l’opérationnalisation du Mifa.

Comme annoncé lors du lancement du Forum par le ministre de l’agriculture, une centaine de contrats ont été finalisés et 8 d’entre eux, d’une valeur de 6 milliards FCFA ont été signés. Les producteurs de coton ont été également dotés de véhicules.

Cette 11ème édition, placée sous le thème de la promotion des agropoles, en phase avec le Plan national de développement, a été couplée à une foire exposition qui a connu la participation de plus de 600 personnes. L’accent a été principalement mis sur 3 filières spécifiques : le manioc, le sésame et le fonio.  

Le Premier ministre, en clôturant l’évènement, a salué les acteurs pour leur engagement à « faire de la transformation structurelle de l’agriculture togolaise, une réalité ». Komi Selom Klassou a de ce fait, invité tous les participants, à « saisir les opportunités afin de créer de véritables chaînes de valeur bien intégrées ».  

Présent samedi à N’Djamena au sommet extraordinaire de la communauté des Etats Sahélo-sahariens (CEN-SAD), le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé a saisi l’occasion de cette rencontre pour présenter le PND.

Le Chef de l’Etat, a exposé à ses homologues, ainsi qu’aux partenaires techniques et financiers, les projets structurants de ce référentiel de développement quinquennal.

Le Plan, qui ambitionne de transformer profondément et structurellement l’économie togolaise à travers 3 axes stratégiques d’ici 2022, est par ailleurs en phase avec les objectifs de la Cen-Sad.

La communauté, qui s’est réunie pour la première fois depuis 2013, avait, à son ordre du jour, la redynamisation de l’institution et les sujets liés à la paix, la stabilité, la libre circulation, l’emploi et le développement durable au sein des 24 pays membres.

A l’issue des travaux du sommet, il a été notamment décidé le transfert provisoire du siège de la Communauté, de Tripoli à N’Djamena.    

Après avoir présenté le 06 novembre 2018, ses lettres de créance au Coprince épiscopal d’Andorre, Mgr Joan Enric Vives Sicilia, Calixte Batossie Madjoulba a achevé vendredi dernier, le cérémonial protocolaire de son accréditation auprès de la Principauté.

C’était lors d’une autre cérémonie de présentation de lettres à Emmanuel Macron, Président de la république française, mais également Coprince d’Andorre.

La Principauté d’Andorre a en effet la particularité d’avoir deux Chefs de l’Etat distincts, appelés Coprinces, l’un évêque, appelé Coprince Episcopal, et l’autre, qui est le Président de la République Française.

La cérémonie, qui s’est  tenue à l’Elysée, a également été l’occasion pour les deux personnalités d’échanger sur les relations bilatérales entre les trois nations et leurs valeurs communes de paix, de stabilité et de progrès social. Calixte Madjoulba a par ailleurs présenté le Plan national de développement (PND 2018-2022) au pensionnaire de l’Elysée, qui lui a assuré le soutien constant de la France aux efforts de développement du Togo.

Outre la France et Andorre, Calixte Batossie Madjoulba est également ambassadeur du Togo au Monténégro.

15%, c’est le prélèvement qui sera opéré sur la valeur en douane des marchandises par les opérateurs économiques réfractaires, à partir de cette date. C’est ce qu’a annoncé ce vendredi, Adoyi Esso-Wavana, Commissaire des Impôts à l'Office Togolais des Recettes (OTR), à la faveur d’une rencontre avec la presse.

Selon le responsable, cette décision se justifie par le fait que de nombreux opérateurs économiques tout en se pliant à leurs obligations douanières, fraudent sur les déclarations d’impôts, échappant de ce fait à la fiscalité intérieure.

« Notre souci est de parvenir à appliquer l’équité et la justice fiscale au niveau de tous les opérateurs économiques », a expliqué Adoyi Esso-Wavana. Et de poursuivre : « c'est une mesure de recouvrement qui oblige tout le monde à se mettre au pas. L'OTR œuvre à ce que tous bénéficient des mêmes conditions ».

Autre information révélée par le commissaire, il sera désormais publiée chaque mois au niveau des impôts, la liste des reliquataires : « Lorsqu’un contribuable figure sur cette liste et qu'il importe, c’est à l’enlèvement de la marchandise, dernière étape du processus de dédouanement qu’on lui demandera de venir régulariser sa situation au niveau des impôts avant ».

Le 04 mars dernier, en lançant le Plan national de développement, le Chef de l’Etat avait appelé tous les citoyens au civisme fiscal : « Le consentement de tous les contribuables  à l’impôt, participe de la démarche inclusive recherchée dans le PND », avait-il déclaré.

L’accord de don a été signé ce vendredi 12 avril 2019 à Washington, en marge des Assemblées de printemps des institutions de Bretton Woods auxquelles participe le Togo.

Ce don, d’une valeur de 4,5 millions $, soit 3,5 milliards FCFA, est une subvention de l’Union Européenne, gérée par la Banque Mondiale. Il est destiné à la mise en œuvre du Programme d’appui à la gouvernance économique (PAGE), lancé officiellement en Octobre dernier pour 5 ans de mise en œuvre.  

« L’objectif de ce projet est d’améliorer la gestion des investissements, la mobilisation des ressources intérieures, et le renforcement des mécanismes de redevabilité et de suivi de la délivrance des biens et services dans les secteurs prioritaires », a indiqué lors de la signature d’accord, le ministre de l’économie et des finances, Sani Yaya.

Concrètement, la subvention devra servir à financer la lutte contre la pauvreté et favoriser le développement inclusif.

En dehors du ministre de l’économie, la partie togolaise était représentée par la ministre de la planification du développement, Demba Tignokpa. Les partenaires du Togo étaient eux représentés par la Représentante-Résidente de la Banque Mondiale, Hawa Cissé Wagué et Pierre Laporte, ex-directeur des opérations pour le Togo.

A l’instar de celui du dédoublement de la Nationale N°1, ce projet se loge dans l’axe 1 du Plan national de développement qui ambitionne de faire du Togo un hub logistique d’excellence et un centre d’affaires de premier ordre.

Estimée à 50 millions $, l’infrastructure qui sera implantée sur une superficie de 100 ha dans les Savanes, sera dotée d’installations douanières pour les marchandises du Burkina Faso, du Ghana et du Niger, d’entrepôts pour la déconteneurisation et la distribution de fret, d’un guichet unique et de bureaux pour l’aménagement des procédures et organisations logistiques. Il est également prévu la mise en place d’installations et d’équipements modernes pour le transfert de cargo entre camions.

Le port sec permettra ainsi de conteneuriser et de renforcer le corridor de transport entre le Port de Lomé et la ville située à l’extrême-nord du Togo.

Sa réalisation est prévue en mode partenariat public-privé et les opportunités d’investissement seront exposées et discutées lors du Forum économique Togo-UE qui se tiendra à Lomé du 13 au 14 juin prochain.

Près de 400 participants dont 300 investisseurs européens y sont attendus.