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Le Togo, représenté par le ministre de l’économie et des finances, Sani Yaya, et Demba Tignokpa, ministre de la planification, prend part depuis lundi, aux réunions de printemps des gouverneurs de la Banque Mondiale et du Fonds Monétaire International (FMI).

Ce rendez-vous annuel qui se déroule principalement à Washington et tous les 03 ans dans un pays autre que les Etats-Unis, réunit des participants issus de divers milieux comme les banques centrales, les ministères, la finance, le secteur privé, les universités ou la société civile.

L’occasion d’échanger lors de séminaires, de forums ou de conférences de presse sur des sujets liés à la réduction de la pauvreté, au développement économique international et aux financements, ainsi qu’à la valorisation du capital humain et au renforcement de la résilience.

Sani Yaya et Demba Tignokpa ont, depuis leur arrivée dans la capitale américaine, eu une série de rencontres et d’entretiens avec des responsables du Groupe de la Banque Mondiale.  

Les ministres ont échangé notamment avec le nouveau président de l’institution de Bretton Woods, David Malpass, le directeur des opérations de la Banque pour le Togo, Pierre Laporte, ou encore Ivohasina Razafimahefa, responsable de l’équipe du FMI lors de la dernière revue de la FEC à Lomé.

Les Assemblées s’achèvent le 14 avril.

La Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (Haac) procède ce lundi 8 avril 2019 à Lomé, à la faveur d’un atelier, à la validation de son plan stratégique de développement 2019-2023.

Ce plan, appuyé dans son élaboration par le PNUD, entre dans le cadre du programme de modernisation et de consolidation de l’institution en charge de la régulation des médias au Togo.

Cinq axes constituent la trame de ce plan stratégique : réorganisation et dynamisation des services internes, couverture nationale de la régulation des médias, renforcement du cadre réglementaire et professionnel d’exercice des métiers de la communication ou encore amélioration de l’image de marque de la Haac.

Le Représentant-Résident du PNUD, Aliou Mdia a réaffirmé, à l’ouverture des travaux, l’engagement de son institution à « accompagner la Haac pour garantir un paysage médiatique transformé, favorable au développement durable et à la consolidation de la cohésion sociale ».  

L’annonce a été faite vendredi dernier par le directeur général du Groupe au Togo, Eric Goulignac, lors d’une rencontre avec la presse.

Concrètement, HeidelbergCement, deuxième cimentier mondial prévoit d’investir 25 millions d’euros, soit un peu plus de 16 milliards FCFA, dans ses filiales basées au Togo, Cimtogo, Scantogo et Granutogo.

Le programme d’investissement, qui sera soumis en début d’été au Conseil d’administration du groupe, prévoit entre autres, l’installation d’un nouveau broyeur à Lomé et d'une centrale solaire photovoltaïque, pour alimenter les usines de production de ciment, de clinker et d’agrégats.

La multinationale allemande apporte ainsi sa contribution à la mise en œuvre du Plan National de Développement (PND 2018-2022), qui dans son axe 2 met un point d’honneur sur le secteur extractif.

Lomé accueille depuis lundi un atelier régional consacré au projet d’étude de la politique de développement des hydrocarbures dans la sous-région (PHDC).

Cette rencontre, initiée par la Commission de la Cedeao, vise à élaborer un cadre d’action qui permettra à chaque pays de l’espace de développer ce secteur, en mobilisant des investissements et en facilitant leur exploitation au profit des populations.

A l’ouverture des travaux, le directeur des hydrocarbures au ministère des mines et de l’énergie, Kpassèmon Kpenglame a rappelé le rôle des hydrocarbures dans le développement des sociétés « tant pour les besoins industriels que de mobilité ».

« C’est pourquoi il est important, a-t-il insisté, que nos Etats se mettent en synergie d’action pour réfléchir et sortir des idées plus convenables afin de dynamiser le secteur et assurer sa vitalité ».

A l’issue de l’atelier qui se poursuit jusqu’au 11 avril, un document sera soumis aux ministres en charge des hydrocarbures de la Cedeao puis aux Chefs d’Etat.

Inscrit dans l’axe 1 du PND qui vise à faire du Togo un hub logistique de premier plan dans la sous-région, ce projet va faire l’objet d’une présentation lors du premier forum économique Togo-UE (FETUE), prévu les 13 et 14 juin prochain.

Le projet, évalué à 620 millions de dollars pour sa phase 2, vise à fluidifier le trafic sur le corridor Lomé-Ouaga pour rendre cet axe routier plus compétitif, en réduisant notamment le temps et le coût de parcours.

Une fois réalisé, il contribuera significativement à augmenter les performances du Port Autonome de Lomé (PAL), premier port en Afrique de l’Ouest en termes de volume de conteneurs, et point majeur de transbordement pour les pays de l’hinterland ouest-africain.

L’ouvrage, qui s’inscrit dans le même segment que celui du port sec de Cinkassé et de la plateforme multiservices d’Adakpamé, devrait également contribuer à booster la capacité de traitement des flux de marchandises et de personnes sur l’axe Lomé-Ouagadougou. 

Les opportunités d’investissements dans son financement, sa conception, sa construction ou encore de son exploitation seront discutées au cours de ce premier rendez-vous économique entre l’Europe et le Togo.

En rappel, près de 400 participants dont 300 investisseurs européens ou membres de la diaspora togolaise vivant dans l’espace UE  y sont attendus.  

Un accord de partenariat a été signé lundi dans ce sens entre le Centre Hospitalier Préfectoral (CHP) de Bassar, dans la région de la Kara, et le Klinikum Nuremberg, l’Hôpital municipal de la ville de Nuremberg.

L’accord, qui se décline en plusieurs volets, doit permettre un transfert de compétences via des partages d’expériences et des stages de formation à Nuremberg au profit du personnel de santé du CHP. L’établissement municipal bavarois, qui est l’un des plus grands en Europe et l’un des tous meilleurs avec ses près de 100 000 patients hospitalisés et environ 105 000 patients ambulatoires chaque année, devrait également fournir des équipements de santé, toujours dans le cadre de cet accord.

L’ambassadeur allemand au Togo, Christoph Sander, qui a pris part à la cérémonie, a par ailleurs indiqué que cette coopération dans le domaine médical pourrait se renforcer un peu plus bientôt. Un projet de construction d’une maternité pour le CHP et d’un centre d’accompagnement destiné aux familles des patients est en étude.

Pour rappel, un premier partenariat avait déjà été signé en janvier 2018 entre le CHP et le Klinikum, ce qui a permis à une équipe allemande d’effectuer une mission d’intervention chirurgicale sur place quelques semaines plus tard.

La Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (Haac) procède ce lundi 8 avril 2019 à Lomé, à la faveur d’un atelier, à la validation de son plan stratégique de développement 2019-2023.

Ce plan, appuyé dans son élaboration par le PNUD, entre dans le cadre du programme de modernisation et de consolidation de l’institution en charge de la régulation des médias au Togo.

Cinq axes constituent la trame de ce plan stratégique : réorganisation et dynamisation des services internes, couverture nationale de la régulation des médias, renforcement du cadre réglementaire et professionnel d’exercice des métiers de la communication ou encore amélioration de l’image de marque de la Haac.

Le Représentant-Résident du PNUD, Aliou Mdia a réaffirmé, à l’ouverture des travaux, l’engagement de son institution à « accompagner la Haac pour garantir un paysage médiatique transformé, favorable au développement durable et à la consolidation de la cohésion sociale ».   

Créée par décret présidentiel en juillet 2014 afin de prendre la relève du Programme national de volontariat (Provonat), l’Agence nationale du volontariat au Togo affiche au mois de février 2019 des résultats globalement satisfaisants dans ses divers programmes.

Ainsi, depuis 2015, 10 894 volontaires ont été mobilisés dans le cadre du Volontariat d’engagement citoyen, dont 7879 sont membres de groupements villageois d’épargne et de crédit. 204 groupements ont été mis en place, 2997 activités génératrices de revenus créées et 59 571 380 FCFA ont été alloués comme prêts d’épargne.

A l’actif des 10 894 volontaires mobilisés, des actions de salubrité publique et de sensibilisation au profit des villes et communautés : 226 espaces verts créés, 23 695 arbres plantés, 29 340 ménages sensibilisés ou encore 323 km de routes et berges aménagées.

Le Volontariat national de compétence (VNC) qui concerne tous les jeunes diplômés sans emploi de 18 à 35 ans, a mobilisé depuis 2011, 8795 volontaires. 2955 dont 883 femmes sont actuellement en mission, répartis dans des collectivités territoriales (27), ONG ou organismes internationaux (17), administration publique (1805). Par ailleurs, ce programme a permis de générer 4430 emplois depuis son lancement.

Le Volontariat Sénior qui s’adresse à toute personne retraitée de plus de 50 ans ayant une expertise dans un domaine spécifique a mobilisé 609 personnes. Le VIR (Volontariat international de réciprocité) a pour sa part permis d’envoyer 5 personnes en mission, 4 en France et 1 en Allemagne.

Le ministre de l’économie et des finances, Sani Yaya participait ce week-end à la 44ème réunion de la Banque islamique de développement (BID), qui se tenait à Marrakech sous le thème « La transformation dans un monde en mouvement: un cheminement vers les Objectifs Durables de Développement ».

Cette réunion, qui devait permettre aux représentants des Etats membres de décortiquer les principaux axes du plan quinquennal de l’institution, été l’occasion pour le ministre, également Gouverneur de la BID, de présenter les avancées économiques réalisées par le Togo.

Dans son allocution, Sani Yaya a rappelé que le Togo bénéficie depuis une dizaine d’années d’un cadre macro-économique stable avec un taux de croissance moyen supérieur à 5% et une inflation maîtrisée à moins de 2%. Mieux, le déficit budgétaire est désormais en dessous de la norme de l’UEMOA à 3% du PIB. Des résultats qui ont permis l’intervention du FMI via la Facilité élargie de crédit (FEC) dont les 3 premières revues ont été positives et une quatrième tout juste achevée.

« Ces résultats dénotent du ferme engagement et de la grande discipline dont fait preuve le gouvernement dans la gestion de ses finances publiques » a souligné Sani Yaya.

A la tribune de la BID, le ministre a également exposé le PND et s’est dit certain de « compter sur le soutien indéfectible de la BID dans l’exécution de cet ambitieux plan » d’un point de vue financier et technique.

Pour rappel, la BID basée à Djeddah en Arabie Saoudite, accompagne le Togo dans ses projets de développement. Un prêt de 22 millions $ destiné à soutenir la compagnie publique d’électricité (CEET) a été accordé dans ce sens il y a juste un an.

Le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé a officiellement lancé ce vendredi 5 avril 2019 à Tsévié dans le Zio, la campagne de vulgarisation du Plan national de développement (PND 2018-2022).

Cette initiative gouvernementale, dénommée PND Tour, entend impliquer toutes les forces vives de la Nation dans la réalisation de la nouvelle stratégie nationale de développement. Elle sillonnera toute l’étendue du territoire, présentera et expliquera aux populations, premières bénéficiaires, les différents axes de ce plan qui transformera profondément l’économie nationale dans les 05 prochaines années.

Des conférences-débats sur les enjeux du plan, des expositions sur les potentialités socio-économiques, ainsi que des rencontres d’affaires avec les entrepreneurs sont également prévues au menu du PND Tour.

Pour rappel, le Plan national de développement, officiellement lancé il y a un mois, ambitionne d’ériger le Togo comme un hub logistique d’excellence et un centre d’affaires de premier ordre dans la sous-région, de développer des pôles de transformation agricole, manufacturiers et d’industries extractives, de consolider le développement social et de renforcer les mécanismes d’inclusion.

500 000 emplois devront être créés d’ici 2022 et la croissance économique, portée à 7,6%. 4622 milliards FCFA sont nécessaires à sa réalisation et une participation du secteur privé est attendue à 65%.