RTG

RTG

Le lancement officiel de ce site s’est déroulé ce lundi 1er avril 2019 à Lomé, à la faveur d’une conférence de presse organisée par le gouvernement et à laquelle ont pris part le ministre en charge du commerce, Kodjo Adedze, la secrétaire d’Etat en charge de la Cellule climat des affaires, Sandra Johnson, ou encore le président de la chambre de commerce, Germain Méba.

L’interface lancée donne un aperçu des grandes lignes de cet évènement qui mobilisera pour une première, du 13 au 14 juin 2019, 400 participants du Togo et des 28 pays de l’UE.

D’autres informations relatives à l’agenda, à l’inscription, ou encore à la soumission des projets bancables susceptibles d’être accompagnées sont à retrouver sur le site. Le portail, qui est par ailleurs « évolutif », comme l’ont indiqué les organisateurs du forum, renseigne également sur la République Togolaise, les opportunités et diverses autres informations.   

Le ministre chargé du commerce et du développement du secteur privé a invité les opérateurs économiques à visiter le site et à se mobiliser davantage pour la réussite de l’évènement.

www.forumtogo-ue.tg

Les représentants des départements ministériels, institutions de l’Etat et société civile évaluent ces lundi 01 et mardi 02 avril 2019, la performance des réformes de la gestion des finances publiques à fin 2018.

Sur 97 réformes prévues, 54 ont été réalisées. Elles ont un domaine élargi et concernent l’amélioration de la gestion de la trésorerie. Objectif : permettre à ce que la programmation faite puisse être exécutée. Plus exactement, il s’agira de prendre les dispositions idoines afin de payer les factures que génèrent les travaux que l’Etat commande.

Des mesures convenues avec la Banque mondiale pour permettre des appuis budgétaires, ont également été réalisées.  Il en va de même des mesures convenues avec l’Union Européenne, à cette même fin.

Désormais, les programmations devraient se faire suivant une performance, c’est-à-dire sur la base de résultats à atteindre. Ainsi, ce qui sera programmé dans le budget va être effectivement mis en œuvre.

Le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé a reçu en audience ce lundi 1er avril 2019, la délégation du groupe parlementaire ACP-UE, en séjour à Lomé dans le cadre d’une mission d’information et d’études sur la situation politique au Togo.

La délégation conduite par Louis Michel, député européen a passé en revue avec le Chef de l’Etat les principaux sujets à l’ordre du jour. « Nous allons rentrer extrêmement satisfaits », a indiqué Louis Michel à l’issue des échanges. Et de poursuivre : « C’est un pays qui progresse manifestement très fort. Nous avons été informés de la volonté d’organiser des élections locales cette année et de mettre en œuvre pour l’avenir la feuille de route de la Cedeao ».

Avant cette rencontre avec Faure Gnassingbé, la mission a été reçue par le premier ministre, Komi Selom Klassou qui a « répondu absolument à toutes les questions, des plus simples aux plus difficiles », comme l’a affirmé Louis Michel. Le même exercice s’est par ailleurs déroulé avec la cheffe du parlement.

D’autres discussions sont prévues avec des membres du gouvernement, de la société civile et d’autres acteurs politiques.

Une délégation de l’Assemblée parlementaire ACP-UE est en séjour depuis le weekend à Lomé pour une mission d’information sur la situation politique nationale.

La mission, conduite par Louis Michel et Lucie Milébou Aubusson-Mboussou, a été reçue à son arrivée par des officiels, dont la présidente du parlement Yawa Djigbodi Tségan et le ministre chargé de la fonction publique, Gilbert Bawara.

Il sera principalement question « d’objectiver et vérifier un certain nombre d’éléments » qui figurent dans une motion déposée au niveau de l’assemblée paritaire ACP-UE, selon les mots de Louis Michel.  

Selon le responsable, la délégation s’entretiendra avec « les autorités du pays, les membres du gouvernement, le Président de la République, mais aussi les leaders de l’opposition parlementaire et non parlementaire, les forces vives et les journalistes, ainsi que tous ceux qui ont un rôle à jouer ». Un rapport sanctionnera cette visite.

Ce mardi 02 avril 2019, se tiendra la première session ordinaire de l’année 2019 de l’assemblée nationale, marquant ainsi les débuts officiels de la 6ème législature de la IVème République.

Des délégations de parlementaires, venues d’autres pays sont également attendues, notamment celle des ACP-UE conduite par la présidente de l’Assemblée nationale gabonaise  Lucie Milébou Aubusson-Mboussou.

La 6ème législature, composée de 91 députés et présidée par Yawa Djigbodji Tségan, a été élue à l’issue des législatives du 20 décembre 2018. Elle est formée par 06 partis politiques et d’une dizaine de formations indépendantes.

La précédente législature, a duré du 20 août 2013 au 28 décembre 2018. A son actif, 117 lois votées, 23 sessions et 146 plénières tenues.

L’Agence nationale pour l’emploi (ANPE) étudie la mise en place d’un dispositif d'identifiant unique des bénéficiaires d’interventions publiques, en matière de promotion de l'emploi.

En effet, à la faveur d’un atelier qui s’est tenu ces 27 et 28 mars 2019 à Lomé, l’Agence a planché sur une étude de faisabilité menée en ce sens. Il s’est également agi de s’inspirer de l’expérience tunisienne, dans la mise en place et le fonctionnement de son dispositif.

« En prélude à la réalisation de cette activité, une étude de faisabilité de mise en place de cette base de données a été réalisée et un renforcement de capacités techniques sur l’expérience de la Tunisie en la matière a été organisé », explique Sahouda Mivedor Gbadamassi, Directrice du FAIEJ, qui a présidé les travaux.

Pour Abbey Kokouvi, Directeur de l'Observatoire de l’emploi au Togo, « Une plateforme commune nous permettra d'avoir l'enregistrement commun des jeunes, ainsi que des statistiques fiables. Voilà pourquoi nous avons voulu, avec tous les acteurs de l'écosystème de l'emploi, mettre en place un identifiant, une base unifiée des bénéficiaires. »

Et de poursuivre, avec le cap suivant pour ce projet : « Une fois cette étude validée, nous allons continuer par la mise en place effective du système d'identifiant unique des bénéficiaires de prochains programmes d'emploi. »

Notons que l’initiative se fait en partenariat avec le Bureau international du travail (BIT) et la Banque africaine de développement (BAD).

La cérémonie de lancement de cet événement qui devrait se tenir du 11 au 13 avril prochain à Kara, a eu lieu ce vendredi 29 mars 2019 à Lomé.

Cette année, le thème retenu est : « Les pôles de transformation agricole pour valoriser les potentialités du Togo : une nouvelle vision traduite par le Plan National de Développement (PND 2018-2022) ». Près de 600 participants, entrepreneurs, producteurs, opérateurs économiques, etc.,  y sont attendus.

Selon Noël Koutera, patron de l’agriculture togolaise, au cours de cette 11è édition, « il va être organisé des tables-civières dans lesquelles l’acheteur, le transformateur, le commerçant vont se  retrouver à discuter avec l’agriculteur et celui-ci va exprimer son besoin en termes de facteurs de production, notamment en équipements, en intrants, en main-d’œuvre et en services. Une fois que les acteurs se seront entendus,  ils devront consigner ça dans un document consensuel que nous appelons les contrats-programmes. Ce sont des contrats commerciaux qui vont être négociés et signés séance tenante ».

Le secteur agricole contribue à 40% du PIB. Depuis quelques années, son essor est au cœur des priorités des pouvoirs publics qui l’ont logé à l’axe 2 du PND dédié, entre autres, à la transformation agricole.

Cet appel à propositions s’inscrit dans le cadre de l’initiative SIFA (Compétences pour l’Afrique), porté par le NEPAD (Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique) qui vise à améliorer les perspectives d’emplois pour les jeunes en Afrique.

L’appel, lancé ce jeudi à Lomé par le ministre de l’Enseignement technique, de la Formation et de l’Insertion professionnelle, Taïrou BAGBIEGUE, en présence de l’ambassadeur allemand au Togo, Christoph Sander, de la représentante du NEPAD, Fati N’zi-Hassane, ainsi que diverses personnalités, vise à financer de grands projets d’investissement dans le cadre de la formation professionnelle et le développement des compétences.

Ces projets devront être soumis par des institutions ou autorités de formation togolaises, en partenariat avec le secteur privé. Ceux qui seront sélectionnés recevront une subvention allant jusqu’à 3 millions d'euros, soit près de 2 milliards de FCFA, sous réserve que les soumissionnaires gagnants apportent une contrepartie de 10% du coût total de mise en oeuvre.  

Pour Fati N’zi-Hassane, également représentante de l’Agence de Développement de l’Union Africaine (AUDA), l’initiative « contribue à la réalisation de l’agenda 2063 de l’Union africaine qui appelle à un changement de paradigme pour transformer le système d’éducation et de formation, en un système capable de répondre aux besoins en connaissances, compétence, aptitudes, recherche, innovation et créativité propice à un avenir prospère ».

« Des activités foraines de santé, notamment la vaccination, sont réalisées dans les lieux de culte ou dans des écoles sans autorisation préalable du ministre chargé de la santé », déplore le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Prof Moustapha Mijiyawa.

Il interdit dans un communiqué, ces initiatives et rappelle le cadre qui réglemente de telles activités : « Ces vaccins dont l’origine et le mode de conservation ne sont pas connus des services techniques compétents du ministère de santé ne doivent pas être administrés à la population conformément aux dispositions de l’arrêté du 05 mars 2019 fixant les modalités des actions médico-sociales dans le secteur de la santé au Togo ».

Il encourage, en outre, toute personne ou organisation désireuse d’entreprendre une activité de vaccination, à demander et obtenir son autorisation préalable. En cas de non-respect de cette mesure, prévient-il : le « contrevenant sera puni conformément à la loi ».

Pour préserver la santé de la population, « le ministre de la santé et de l’hygiène publique invite les habitants des villes et des villages du Togo à une vigilance plus accrue afin d’informer les autorités sanitaires des éventuels cas d’actions médico-sociales programmées dans leurs localités ».    

« Je jure solennellement, de remplir fidèlement et en toute impartialité les fonctions de membre de la Commission électorale nationale indépendante, dans le respect de la Constitution et du code électoral.»

Elus le vendredi dernier par l'Assemblée nationale pour certains, et nommés pour d'autres, les 17 membres de la CENI ont ainsi prêté serment devant la Cour constitutionnelle, ce Jeudi 28 mars 2019.

Cette cérémonie, qui s'est déroulée en présence notamment de la présidente de l'Assemblée nationale, Yawa Djigbodi Tsegan, et du ministre en charge de l'administration territoriale, Payadowa Boukpessi, marque ainsi la prise de fonction de ces membres de la CENI.

Leur priorité sera de revisiter le règlement intérieur de la CENI, puis de mettre en place le Bureau ainsi que les autres sous-commissions.

Ces tâches seront préalables à la préparation des élections locales, prévues pour cette année.