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En 2018, le Togo a connu la plus importante progression des dépôts dans les établissements de microfinance en 2018, selon la Banque centrale des états de l’Afrique de l’Ouest (Bceao), dans son dernier rapport sur la situation de la microfinance dans l’Union.

Avec une hausse de 24,8% des dépôts collectés par les Systèmes financiers décentralisés (SFD), le pays se place devant ses voisins, notamment la Côte d’Ivoire (+5,9%), le Bénin (+6,0%), ou encore le Mali (+23,4%).

L’encours des crédits à la clientèle a également progressé de 24,8%, le deuxième bond de l’Union, après le Bénin.

Pour la Banque centrale, ces progressions expriment une évolution plutôt opportune pour l’inclusion financière dans l’Uemoa, notamment au Togo. Pour rappel, le Togo a l’un des ratios d’inclusion financière les plus importants de l’Uemoa.

Le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé a procédé ce mardi 23 avril à Timbou, dans la ville de Cinkassé, à l’extension du mécanisme des transferts monétaires à 61 000 ménages sur le tout le territoire national.

C’était lors d’une cérémonie officielle à laquelle a notamment pris part Hawa Cissé Wagué, la représentante-résidente du Groupe de la Banque Mondiale au Togo.  

A partir de ce mardi, ces 61 000 ménages issus de 585 villages des 209 cantons les plus pauvres, bénéficieront d’une subvention trimestrielle de 15 000 FCFA pendant deux ans, destinée à assurer leurs besoins, nutritionnels, sanitaires, scolaires et pouvant permettre de démarrer des activités génératrices de revenus. Initiative qui s’inscrit dans l’axe 3 du PND qui porte sur le développement social et les mécanismes d’inclusion des populations.    

Par ailleurs, l’opération, dont le démarrage marque le début des festivités du 59ème anniversaire de l’indépendance du Togo, est une sous-composante du projet « Filets sociaux et services de base (FSB) », dont la phase opérationnelle a commencé depuis décembre.

Le financement annuel dédié à ce jour aux transferts monétaires, s’élève à 4,32 milliards FCFA dont 03 milliards FCFA par la Banque Mondiale. 

Il ne reste désormais plus qu’une semaine aux entrepreneurs togolais, porteurs de projets bancables et désireux d’attirer des investisseurs européens dans le cadre du forum économique Togo-UE.

Au total, 100 projets matures, en conformité avec les objectifs du Plan national de développement seront sélectionnés et bénéficieront de renforcement de capacités.

L’objectif est de faire acquérir aux entrepreneurs, des aptitudes à défendre leurs projets face aux différents investisseurs européens, afin de décrocher des partenariats lors des rencontres B2B lors du forum qui se tiendra les 13 et 14 juin prochain à Lomé. 300 investisseurs européens sont attendus.

Les soumissionnaires ont donc encore jusqu’au 30 avril 2019 pour soumettre leurs candidatures. Pour plus d’informations, consulter le site du Forum Togo-UE, ou contacter le Comité d’organisation.

mardi, 23 avril 2019 12:15

Démarrage des festivités du 27 avril

Les festivités liées à la commémoration du 27 avril 2019, marquant les 59 ans d’indépendance du Togo démarrent officiellement à partir de ce mardi 23 avril.

Au programme, des actions d’envergure comme des inaugurations d’infrastructures socioéconomiques et des lancements de projets de développement, en lien avec le PND, seront effectuées sur le territoire durant toute la semaine.

Le ton sera donné à Timbou et à Cinkassé, dans la région des Savanes, où il sera procédé au lancement des transferts monétaires au profit de 61 000 ménages de ces localités. Cette activité qui s’inscrit dans la volonté du gouvernement d’améliorer les conditions des populations les plus défavorisées, sera suivie dans la journée de l’inauguration à Kara, d’une usine de production de fer à béton.

Autres activités, les inaugurations par le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, des usines de fabrication de produits plastiques et de production de jus d’ananas qui illustrent l’ambition du Togo de développer des pôles de transformation agricole, manufacturiers et des industries extractives et celles à Lomé, du nouveau centre administratif et port de pêche.

La pose de la première pierre de l’usine de production d’habillement militaire, le lancement du village du futur et du projet Olé, seront les autres grandes activités de ces festivités qui s’achèveront par le traditionnel défilé militaire et civil du 27 avril.  

La ville de Kpalimé accueille, depuis ce lundi 22 avril 2019, un atelier de formation des membres de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), autour du thème "Elections locales au Togo, rôle et responsabilités de la CENI".

D'une durée de cinq jours, cet atelier qui se tient moins d’un moins après leur prestation de serment (le 28 mars dernier), est avant tout un cadre de rencontre, d'imprégnation et de mise à niveau des commissaires de l'institution chargée de gérer les processus électoraux au Togo.

Ainsi, durant ces travaux, les membres de la CENI plancheront sur plusieurs thématiques ayant trait à la gestion des élections. Notamment les fondamentaux juridiques du contentieux électoral, la sécurisation des élections, les procédures comptables et financières de la CENI, ou encore le budget et la logistique des élections.

Le Togo célébrera le 27 avril prochain le 59ème anniversaire de son accession à la souveraineté internationale. En plus du traditionnel défilé militaire et civil et la ranimation de la flamme de l’indépendance, points forts de la commémoration, d’autres activités de premier plan sont prévues au menu des festivités.

Ces activités consisteront en des inaugurations d’infrastructures socio-économiques et des lancements de projets de développement, par le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, conformément aux objectifs du Plan National de Développement (PND 2018-2022).

Le ministre de l’Agriculture, de la Production Animale et Halieutique, Noël Bataka, dresse un constat selon lequel des personnes non habilitées se livrent aux activités de production et de distribution des semences. « Cela a pour conséquence la mise sur le marché des semences de mauvaise qualité », déplore-t-il.

Selon lui, « ces pratiques sabotent les efforts de développement agricole dans notre pays et portent considérablement atteinte au processus d’assainissement du secteur des semences, entamé depuis 2009 avec comme objectif de garantir la qualité et la traçabilité des semences poduites et commercialisées sur le territoire national ».

Il rappelle que ces activités sont soumises à autorisation préalable  et convie les opérateurs de ce secteur à prendre attache avec la Direction des Semences agricoles et Plants (DSP) à cet effet.

Par ailleurs, il annonce des descentes inopinées sur le terrain et avertit : « Les producteurs et  distributeurs véreux de semences  « tout venant » seront désormais punis conformément aux dispositions de la loi sur  les semences ».

Une semaine après l’installation officielle des commissions parlementaires, la 6ème législature s’attaque à ses principales priorités. 

 Avorté en fin d’année pour défaut de consensus, le projet de révision constitutionnelle sera relancé. Annoncé comme la priorité des priorités à l’avènement de cette nouvelle législature, le projet de révision de la constitution, sera réintroduit le mardi 23 avril prochain en commission des lois. 

«Ce matin, notre commission était réunie pour établir son chronogramme, et surtout fixer une date précise pour le début de l'étude du projet de loi portant révision constitutionnelle introduit par le gouvernement. Cette célérité va désormais être la marque de fabrique de cette 6ème législature. », a posté hier, Gerry Taama, Président du groupe parlementaire  NET-PDP (opposition).

Et de préciser : « La commission des lois à laquelle j’appartiens, a fixé au mardi prochain, le début de l’étude sur le fond, du projet de réformes constitutionnelles introduit par le gouvernement le 09 novembre 2018 sur la base des recommandations de la Cedeao, que la commission des lois de la précédente législature n’avait pas conduit à son terme. »

La mouture de la loi fondamentale avortée fin 2018 prévoyait entre autres, un mode de scrutin uninominal majoritaire à deux tours pour la présidentielle et la limitation à deux du nombre de mandats présidentiels, soit 10 ans au maximum.

Selon la procédure, une fois passé en Commission des lois, le projet devrait être soumis aux députés pour une adoption à une majorité des 4/5ème. Faute de quoi, un référendum sera organisé, ainsi que le stipule la Constitution actuelle.

Reporters sans frontières a publié ce jeudi 18 avril son classement 2019 de la Liberté de la presse dans le monde. Il en ressort que sur 180 pays, le Togo occupe le 76ème rang, soit un bond de 10 places par rapport au dernier classement et un record depuis 2014.

Le Togo obtient une amélioration de 0,54% de son score par rapport à 2018. Selon Reporters sans frontières, « la dépénalisation des délits de presse est acquise depuis 2004 et les organisations professionnelles de journalistes disposent d’une importante capacité de mobilisation pour défendre la presse lorsque cette dernière est attaquée ».

L’ONG note dans son rapport qu’en 2019, le Togo n’a enregistré ni de journalistes tués ou emprisonnés. Faisant référence aux manifestations socio-politiques de 2017 ayant conduit à un black-out d’internet, elle remarque un apaisement de la situation et une « forte baisse » du nombre d’exactions contre les journalistes.

Autre aspect mis en lumière par le classement, le nombre important de médias au Togo : « avec 171 titres, 74 radios et 10 chaines de télévision, le Togo dispose d’un paysage médiatique foisonnant » souligne l’étude qui déplore néanmoins l’inefficacité des médias d’Etat « à fournir une véritable information de service public ».

La Norvège, la Finlande et la Suède occupent le podium de ce classement mondial.

Sept pays sont en réunion à Lomé depuis hier, dans le cadre de l’amélioration de la sécurité en Afrique de l’Ouest, face à la menace terroriste et la criminalité transfrontalière.  Ce sont le Bénin, Burkina Faso, Cote d'Ivoire, Ghana, Mali, Niger et Togo.

A cette rencontre de deux jours, il s’agit notamment de travailler à la planification d’un déploiement simultané des forces aux frontières pour stopper les groupes terroristes.

Yark Damehane, ministre de la sécurité et de la protection civile, a particulièrement salué la présence du Mali et du Niger. Une présence qui permettra à l’initiative de Lomé de « se renforcer sur la lutte contre le terrorisme et l'extrémisme violent, par l'échange direct et en temps réel de renseignements.»

Ces échanges d'informations concernant par exemple «l'interpellation, l'armement, ou tous autres matériels utilisés dans la commission d'actes terroristes, ainsi que les résultats des enquêtes menées ».

A cet effet, le ministre a également rappelé que le Togo, pour sa part « s'est pleinement inscrit dans cet esprit et a procédé au déploiement de ses forces sur sa frontière Nord, avec le Burkina Faso. »

Un déploiement qui aura notamment permis d’opérer d'une quarantaine d'interpellations, dont une vingtaine étaient recherchés par le Pays des Hommes intègres.

Par ailleurs, ce sera également l'occasion d'évaluer un certain nombre d’opérations conjointes que mène le Togo avec ses voisins, nommément le Bénin, le Burkina Faso et le Ghana, dans le cadre de la lutte contre la criminalité transfrontalière.