Ce lundi 23 novembre, s’ouvre à Lomé pour deux jours le 4ème cycle des consultations germano-togolaises. L’évènement, qui réunira des officiels togolais et des diplomates allemands, permettra d’examiner en long et en large l’état actuel et les perspectives de la coopération entre les deux pays.
Diversifiée et de longue date, cette relation bilatérale porte particulièrement, depuis quelques années, sur plusieurs axes prioritaires comme la gouvernance locale et la décentralisation.
Deux projets d’envergure sont à effet en cours d’exécution, le Programme d’appui à la décentralisation au Togo (PAD) conduit par la KfW et le Programme décentralisation et gouvernance locale (ProDeGoL) piloté par la GIZ.
Depuis la reprise de la coopération entre Lomé et Berlin en 2012, l’Allemagne a injecté près de 265 millions d’euros dans le développement de plusieurs secteurs.
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Filiale du groupe Togocom, l’opérateur qui reste le leader de la téléphonie mobile au Togo avec plus de 3,5 millions d’abonnés, va pouvoir lancer dans des conditions réelles un test grandeur nature de la 5G. Si l’obtention de ce sésame valide le programme de développement septennal de son nouvel actionnaire majoritaire, il permet surtout au Togo de rejoindre la liste, pour l’heure restreinte, des pays qui ont lancé des programmes expérimentaux de la 5G sur le continent.
D’ailleurs, la cinquième génération des standards pour la téléphonie mobile qui est appelée à succéder à l’actuelle 4G d’ici 2025 en proposant un débit quatre fois plus élevé, n’est aujourd’hui déployée que dans quelques pays sur la planète.
Pour rappel, au Togo, le taux de pénétration de l’internet mobile (fourni par le duopole Togocel-Moov) est d’environ 82% (2019) selon l’Arcep. Un taux en légère baisse par rapport à 2018, du fait des nouvelles conditions qui fixent la désactivation des numéros inactifs.
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Une vaste enquête publique sera bientôt lancée par le gouvernement, dans le but de recueillir des informations, réclamations et observations auprès des populations, institutions et opérateurs économiques, en matière foncière relevant du domaine public. L’initiative examinée cette semaine en conseil des ministres sous la forme d’un projet de décret, s’inscrit dans le cadre des reformes que l’exécutif opère depuis quelques années, et vise à mieux encadrer le secteur foncier.
Elle sera menée par des commissions d’enquête qui évalueront les impacts des opérations d’intérêt général, notamment l’expropriation pour cause d’utilité publique, les opérations de lotissement réalisées par l’Etat, ou le classement et le déclassement du domaine de l’Etat et des collectivités territoriales.
Ces sondages devront également prendre en compte les souhaits et besoins des opérateurs économiques qui envisagent de mener des opérations de développement dans le cadre des ambitions de la feuille de route gouvernementale.
Autre mesure allant dans le sens de la gouvernance foncière examinée cette semaine, l’adoption prochaine d’un décret sur les règles applicables aux Livres fonciers et registres sous forme électronique. Le projet qui se présente sous la forme d’un système automatisé de données numériques, destiné à l’immatriculation des immeubles, la publicité des droits réels et la communication de l’information juridique, contribuera à mieux maîtriser le foncier national et à améliorer le climat des affaires.
Pour rappel, un nouveau code foncier et domanial est en vigueur au Togo depuis 2018.
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Le Premier ministre Victoire Tomegah-Dogbé a participé jeudi en tant que panéliste, à un webinaire international sur les emplois liés à la terre pour les jeunes. La séance, à laquelle a également pris part la ministre en charge de l’emploi de la jeunesse, Myriam Dossou D’Almeida, a été l’occasion pour la cheffe du gouvernement de partager l’expérience togolaise et révéler les actions déjà mises en œuvre par le pays sur la question.
Que ce soit via le PAEIJ-SP, le PNPER, le FAIEJ, YOLIM ou encore MIFA, de nombreuses initiatives ont été lancées par le gouvernement dans le secteur agricole, afin de fournir des emplois et impacter significativement la jeunesse.
« La création d’emplois pour les jeunes demeure une priorité de la feuille de route gouvernementale 2020-2025, et nous pensons que l’entrepreneuriat agricole paraît comme le créneau porteur », a notamment déclaré Victoire Dogbé.
Une déclaration confirmée par les chiffres que vient de communiquer l’agence nationale pour l’emploi (ANPE) : en 2019, 222 698 emplois (dont 199 018 permanents) ont été créés par le secteur sur 379 017 au total ; soit près de 60% des emplois générés sur l’année.
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Déjà engagée dans un vaste processus de modernisation, l’Ecole Nationale d’Administration (ENA) togolaise va bientôt résolument muter vers le tout numérique.
La principale institution de formation des cadres de l’administration publique et parapublique nationale va bénéficier d’un accompagnement du Pnud sur les 03 prochaines années, a indiqué jeudi le représentant résident Aliou Dia. Au total, 300 millions FCFA seront octroyés par le Programme, pour accompagner la transition numérique et digitale, mais aussi la réforme institutionnelle, organisationnelle et pédagogique de l’ENA.
L’école, qui a récemment vu la nomination de l’ancien vice-président de l’UK à sa tête, veut devenir une référence dans la sous-région.
Le Togo a rendu hommage jeudi au rôle et à la participation des femmes togolaises, dans les opérations de maintien de la paix et de la sécurité en Afrique. C’était à la faveur d’une cérémonie organisée à Lomé à l’occasion du 20ème anniversaire de l’adoption de la résolution 1325 qui concerne le droit des femmes, la paix et la sécurité.
« Il faut reconnaître le travail remarquable de toutes ces femmes qui sont sur le champ de bataille au péril de leur vie » a déclaré le Chef d'état-major général des Forces armées togolaises, au cours de l’activité à laquelle ont pris part plusieurs membres du gouvernement, des députés, des membres de la société civile et l’équipe des Nations Unies au Togo.
Félix Abalo Kadhanga a également salué le professionnalisme des togolaises déployées notamment au Mali et au Darfour et qui constituent 6% des effectifs des FAT actuellement en mission.
Au Togo, les femmes font partie intégrante de la grande muette depuis 1996.
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Le Parlement de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest veut faire passer l’institution, d’une « Cedeao des Etats » à une « Cedeao des peuples ». Cette volonté a été réitérée jeudi aux plus hautes autorités togolaises par une délégation de ses membres, en séjour à Lomé depuis le début de la semaine.
Reçu tour à tour par le Chef de l’Etat et la Cheffe du Parlement, le président de l’institution parlementaire régionale, Sidie Mohamed Tunis, a présenté les principaux défis qui attendent le Parlement vers cet objectif : « Nous voulons avoir accès à toutes les populations de la sous-région et nous souhaitons synchroniser les actions du Parlement avec celles des assemblées nationales », a déclaré le responsable.
L’institution créée en 2006 et dont les membres sont élus pour 05 ans, s’est également réjouie du rôle essentiel que joue Lomé, « capitale clé » dans l’intégration régionale.
Une réunion est prévue l’année prochaine à Abuja, regroupant tous les présidents des Assemblées nationales des différents pays pour discuter d’un renforcement de la coopération entre le parlement régional et les différentes entités nationales.
Suspendues dans le cadre des mesures sociales prises par le gouvernement pour lutter contre le coronavirus, les opérations de coupure d’eau des abonnés redevables de la Togolaise des Eaux (TDE) reprendront à compter de ce mois de novembre. C’est ce qu’a indiqué la société publique via un communiqué.
La décision est prise, « afin d’assurer la continuité du service de fourniture d’eau potable », explique la TDE qui invite par conséquent les clients redevables « à solder leurs impayés dans les meilleurs délais afin d’éviter tout désagrément lié à la suspension de la fourniture ».
Enfin, soucieuse du respect des mesures barrières, la TDE exhorte la clientèle à privilégier les moyens de paiement électronique (Tmoney, Flooz, Ecobank Mobile, Eco CCP).
Entamé il y a trois ans, le projet d’élaboration de la carte de fertilité des terres agricoles se poursuit. A ce jour, un peu plus de 1,9 million d’hectares ont été analysés et échantillonnés (soit 55% de la superficie agricole nationale). Sur cette superficie, près de 1,2 million d’ha ont été cartographiés, soit 33,18% des terres agricoles nationales.
L’initiative, pilotée par l’Institut de Recherche Agronomique (ITRA) et soutenue par l’Office chérifien des phosphates (OCP), veut favoriser une meilleure connaissance des terres agricoles sur tout le territoire.
Sa réalisation complète, espère le gouvernement qui a effectué un point de situation sur le sujet, « permettra non seulement d’améliorer les rendements et la productivité des cultures végétales, mais aussi et surtout de réaliser par zone une carte des cultures, conformément à l’axe 2 de la feuille de route pour la mise en œuvre du Plan Togo 2025 ».
Pour rappel, toutes les informations relatives au projet sont disponibles via la plateforme digitale Fertitogo.
Des travaux d’infrastructures sont actuellement en cours de réalisation sur le territoire, dans le cadre de la riposte nationale contre le Covid-19, a annoncé mercredi la ministre des travaux publics Zouréhatou Kassah-Traoré.
Ils concernent particulièrement la construction de 09 centres de santé dans les 05 régions du pays.
Se poursuivent également des travaux de renforcement du Centre Hospitalier Régional de Lomé Commune (CHR-LC), dédié depuis mars à la prise en charge des malades du coronavirus dans le grand Lomé. L’infrastructure qui avait déjà fait l’objet d’une réhabilitation complète, veut renforcer davantage ses capacités face au nombre croissant de patients.
Il est à souligner qu’en dehors de la lutte contre le Covid-19, l’amélioration du système de santé national est l’une des priorités du nouveau quinquennat présidentiel. Sont notamment prévus sur le plan infrastructurel, des projets de modernisation des CHR, la réhabilitation des centres de santé communautaires (CSC), la construction de 06 nouveaux centres de santé mère-enfant (CSME), de 100 centres médico-sociaux (CMS) et d’un centre national de lutte contre le cancer (CNLC).
Le budget 2021 examiné il y a une semaine par le gouvernement prévoit d’affecter 10% du montant alloué aux ministères et institutions à ce secteur.
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