Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a reçu mercredi l’ambassadeur du Gabon Sayid Abeloko, porteur d’un message de son président Ali Bongo Ondimba.
L’audience a été l’occasion pour le diplomate de présenter au n°1 togolais le bilan de la coopération entre Lomé et Libreville et les perspectives de renforcement annoncées, avec la révision prochaine du cadre de coopération.
Une grande commission mixte paritaire sera bientôt mise en place avec pour mission d’actualiser les accords datant de 1974, et plancher sur de nouvelles ententes économiques entre les deux pays.
Les consultations périodiques germano-togolaises se tiendront les 23 et 24 novembre prochain à Lomé, a annoncé le Premier ministre mercredi en Conseil des ministres.
Ces échanges doivent permettre aux deux parties de faire le point sur la coopération que Berlin envisage de porter à un nouveau palier, et de définir les nouveaux axes de l’aide publique au développement.
Afin de renforcer l’impact de la coopération entre les deux pays, l’exécutif souhaite que les principaux points soient recentrés autour de thématiques clés contenues dans la nouvelle feuille de route gouvernementale.
Il y a quelques jours, l’ambassadeur allemand Matthias Veltin s’est dit « confiant » sur le renforcement de la coopération avec le Togo.
Lire aussi:
L’Allemagne veut poursuivre la coopération avec le Togo sur le Compact With Africa
Le Premier Ministre Victoire Tomegah-Dogbé prendra la parole ce jeudi 19 novembre, en tant que panéliste d’un webinaire de haut niveau axé, sur les emplois liés à la terre, pour les jeunes.
L’évènement, organisé par la chaîne Afrique de la radio internationale allemande Deutsche Welle (DW) et la Convention des Nations Unies contre la désertification, se tiendra de 13h00 à 14h30 GMT.
La Cheffe du gouvernement sera entourée d’autres personnalités comme le sous-secrétaire général des Nations Unies et secrétaire exécutif de la CNULCD, Ibrahim Thiaw, et des PDG de grandes entreprises agricoles.
Dévoilée le 04 novembre dernier par le ministre en charge des transports routiers, la politique nationale de sécurité routière va se concrétiser.
L’exécutif a approuvé ce mercredi en Conseil des ministres cette initiative qui vise à renforcer la sécurité sur les routes togolaises en réduisant d’au moins 50% les accidents et la mortalité consécutive.
Dans le détail, la politique est construite sur 05 piliers (management, infrastructures, qualité des véhicules, usagers et secours) autour desquels est élaboré un plan d’actions prioritaires.
En tout, 3,14 milliards FCFA seront débloqués par le gouvernement sur une période de deux ans, représentant la phase d’urgence.
Le littoral togolais, long de 56 km de côtes, regorge de potentiels économiques que le gouvernement veut mettre en valeur, dans le respect des règles du développement durable.
Réuni ce mercredi en conseil des ministres, l’exécutif a planché sur un avant-projet de loi qui mise sur la protection et la mise en valeur du pourtour côtier en vue d’adapter les règles de gestion de l’environnement aux évolutions en matière de gouvernance des territoires littoraux. Le texte prévoit par ailleurs l’adoption d’un Schéma directeur d’aménagement du littoral (SADL).
Rappelons qu’au cours des derniers mois, des actions ont été engagées concernant le littoral : actualisation de la stratégie nationale sur la question, interdiction d’installations anarchiques, création d’un département chargé de la protection côtière au sein du ministère de l’économie maritime.
Lire aussi
L’équipe gouvernementale s’est réunie ce mercredi pour son 4ème conseil des ministres. Les travaux, présidés par le Chef de l’Etat Faure Essozimna Gnassingbé, ont porté sur l’examen d’un avant-projet de loi et de trois projets de décret.
Tour à tour, l’exécutif a planché sur des sujets relatifs à la gouvernance des territoires littoraux, le fonctionnement des commissions qui seront bientôt chargées des enquêtes sur le foncier et le domanial, la politique nationale de sécurité routière, et les règles applicables aux Livres fonciers.
Le Groupe de travail sur les réformes dans le domaine des finances locales (GTFL) a repris mardi ses activités, avec une réunion consacrée à la validation des outils d’aide à l’élaboration des budgets, la collecte des recettes ainsi que les procédures de dépenses des collectivités territoriales.
L’activité s’inscrit dans la droite ligne du long processus de décentralisation mené par le gouvernement avec l’appui de ses partenaires (notamment l’UE et l’Allemagne), afin de renforcer les capacités des 117 nouvelles communes, en matière d’administration et de gestion de finances.
Les outils qui seront validés (lexiques, recueils et guides, applications informatiques), permettront de « résoudre les difficultés et dysfonctionnements constatés dans la gestion budgétaire des communes » a indiqué le Secrétaire Permanent Chargé des Reformes Aharh Mongo Kpessou en ouvrant les travaux.
Soutenu par le Fonds international de développement agricole (Fida), le Projet national de promotion de l’entrepreneuriat rural (Pnper) vient de lancer une vaste campagne d’appui aux ménages vulnérables de différentes préfectures.
L’initiative, qui vient compléter les actions déjà menées par le gouvernement à l’endroit des acteurs de l’informel, vise à rendre les moyens d’existence plus résilients dans le contexte de la crise, en permettant aux populations d’avoir accès en temps voulu aux semences.
Ils seront ainsi 5 000 ménages vulnérables d’agriculteurs informels sur tout le territoire national à bénéficier d’un total de 65 000 kg de semences de riz et maïs. Le tout pour un coût total de 37 millions FCFA. Cette quantité d’intrants, estime le Projet, devrait aider à emblaver 1 500 hectares de maïs et 500 hectares de riz.
Pour rappel, le Pnper qui devait arriver à échéance le 30 décembre prochain, a été prorogé d’une année supplémentaire au vu de ses bons résultats
Lire aussi
Fort de ses bons résultats, le PNPER est prorogé d’une année
Le ministre de l’économie et des finances et la représentante-résidente du groupe de la Banque Mondiale ont ouvert mardi à Lomé la deuxième revue de la performance du portefeuille des projets financés par l’institution au Togo.
L’exercice, effectué sur une période de 12 mois (juin 2019 à juillet 2020), a permis à Hawa Cissé Wagué de saluer le niveau d’exécution du budget qui se situe à 37%, « un des taux de décaissements les plus performants au niveau des portefeuilles de projets financés par la Banque dans la région Afrique où la moyenne est de 22% ».
Mais, assure la responsable, « nous pouvons faire mieux parce que les populations ont des besoins grandissants et les ressources sont disponibles ». La représentante a par ailleurs regretté l’impact de la pandémie de Covid-19, qui « va faire reculer par rapport aux progrès enregistrés avant », et a souhaité plus de vigilance et de proactivité.
« La Banque Mondiale accompagne le Togo dans sa volonté de mettre en place les conditions pour une croissance inclusive et durable tirée par un secteur privé plus dynamique et des politiques d’investissement plus efficaces », a rappelé Sani Yaya.
Dans le cadre de la gestion de la riposte, le groupe dirigé par David Malpass a financé trois projets au Togo pour un coût global de 50 milliards FCFA dans les secteurs de la santé, de l’éducation et des réformes économiques. Au total, le portefeuille de la Banque au Togo s’élève à 400 millions $ et comprend au moins 16 opérations en cours.
Lire aussi
Le Parlement de la Cedeao tient depuis mardi dans la capitale togolaise une réunion délocalisée dédiée à une accélération du développement des TIC pour la promotion de l’enseignement et de la formation à distance dans les Etats membres. La rencontre, qui marque également les 20 ans de la création de l’institution, durera 05 jours.
Elle doit permettre aux élus et différents acteurs de l’éducation, de l’énergie et du numérique, de faire le tour des initiatives déjà mises en œuvre, et réfléchir sur un mécanisme pouvant permettre de promouvoir et pérenniser le e-learning, en pleine pandémie de coronavirus, voire au-delà. « La Covid-19 a eu beaucoup de conséquences sur nos Etats, en particulier dans le domaine de l’éducation », a rappelé le Président du Parlement régional Sidie Mohamed Tunis.
« Il urge donc de passer à l’action », a indiqué le responsable, repris par la cheffe de l’Assemblée nationale Yawa Tsègan qui a insisté sur la formulation de « propositions réalistes » à la fin des sessions.
Les travaux ont été ouverts en présence de plusieurs membres du gouvernement.
Lire aussi