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Le Premier ministre Victoire Tomégah-Dogbé a échangé mardi avec plusieurs acteurs de la société civile togolaise. Au menu des échanges, les questions actuelles de développement du Togo et la collaboration qui devrait exister entre le gouvernement et les différentes composantes de cette société civile.

« La société civile complète l'action gouvernementale sur le terrain, et il est nécessaire que nous puissions discuter de quelle manière nous pouvons produire la synergie nécessaire à l'efficacité et à l'impact dont la population a besoin sur le terrain, et l'environnement qui devrait habiliter la société civile à jouer son rôle, et à maximiser son potentiel de contribution au développement national », a affirmé à l’issue de l’entretien, le porte-parole de la délégation des responsables d’ONG et d’organisations de défense des Droits de la Femme et de l’Enfant.

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Toutes ces organisations qui interviennent au plus près des populations ont assuré la cheffe du gouvernement de leur volonté de contribuer à la réalisation du plan d’actions de l’exécutif sur l’inclusion sociale.

Les femmes des marchés, mareyeuses et comités de développement à la base, reçues également en audience, ont transmis au gouvernement leurs projets pour de nouveaux accompagnements.

En rappel, la nouvelle équipe gouvernementale entend donner à travers sa feuille de route quinquennale, une impulsion nouvelle à la société, en l’incluant davantage aux politiques de développement.

Le ministre du commerce Kodjo Adedze et Katari Foli-Bazi, son collègue de l’environnement étaient lundi dans les installations de la Société Nouvelle de Boisson (SNB), implantée à Adéticopé (Nord de Lomé). Objectif de cette visite : s’assurer du respect des normes et du respect de la démarche de la politique environnementale.

La délégation gouvernementale a ainsi pu constater le traitement fait par la société brassicole, des eaux usées et de leur impact sur les populations riveraines, de la qualité et de l’hygiène de la production.

Le traitement des déchets « tient compte des règles permettant de faire en sorte que cela ne présente pas d’inconvénient aux consommateurs et surtout à la population riveraine », a assuré le responsable fabrication de la société, Alexandre Kabiézim, avant de préciser que l’Institut National d’Hygiène (INH) vérifie systématiquement la qualité de leurs produits avant leur mise sur le marché. Une démarche qui s’aligne sur les objectifs du pays de faire de la qualité, un repère dans chaque secteur d’activité à l’horizon 2025.

Pour rappel, la Société Nouvelle de Boisson (SNB) est depuis le début de l’année le second brasseur en activité sur le marché togolais, avec la Brasserie BB Lomé.

Au Togo, les frais d’inscription aux différents examens scolaires (CEPD, BEPC, Probatoire, BAC, BTS, etc…) sont désormais supprimés. Le Président de la République Faure Essozimna Gnassingbé a matérialisé une de ses promesses de campagne, en décidant officiellement la gratuité des examens.

« Désormais il n’y aura plus de frais d’inscriptions pour les examens », avait déclaré le n°1 togolais aux populations en février dernier à Elavagnon. Une décision qu’il avait rappelé à nouveau après sa réélection.

Cette mesure devrait soulager parents et élèves, des classes d’examen du primaire, collège et lycée, qui s’acquittaient depuis toujours de cette obligation.

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L’outil, auquel doivent fortement contribuer les maires et les élus locaux, permettra d’avoir une idée précise du niveau d’équipement de chaque collectivité territoriale. Ceci, afin de réduire considérablement les inégalités et de mieux répartir les programmes et projets de développement au sein des communautés et des populations.

La première étape de cette opération sera le lancement avant la fin de l’année, d’une vaste collecte de données. Il s’agira entre autres de déterminer le niveau d’accès à l’eau potable, à l’électricité, aux pistes, aux centres de santé ou aux autres besoins importants dans tous les cantons du territoire national, précisent les ministres Payadowa Boukpessi et Essomanam Edjeba.

Et de rappeler que le gouvernement, dans sa vision stratégique quinquennale, veut parvenir à un Togo plus décentralisé. Un département a d’ailleurs été exclusivement créé à cet effet, celui du Développement des territoires. Il est rattaché au ministère de l’administration territoriale qui a lui-même vu sa dénomination modifiée.

La Fondation Mo Ibrahim a publié lundi son index 2020 de la bonne gouvernance sur le continent. Si le rapport note pour la première fois en dix ans un recul « préoccupant » des progrès, le Togo classé 25ème sur 54, fait partie des rares pays à avoir amélioré leur score.

Le pays réalise des progrès importants en matière de développement humain (santé, éducation, protection sociale, cadre de vie) et la perception du bien-être par les populations s’est considérablement améliorée.

Encore plus marquant, le Togo gagne des points en matière de sécurité et sureté alors même que la sous-région est actuellement en situation d’alerte.  

Des efforts restent néanmoins à faire au niveau des opportunités économiques, surtout pour les jeunes, souligne l’édition.

Sur l’ensemble de la décennie, seuls huit pays parmi lesquels le Togo, ont réussi à progresser dans chacune des quatre grandes catégories qu’évalue la Fondation (Sécurité et État de droit, Participation et droits de l'Homme, Opportunités économiques durables et Développement humain). Les autres pays sont l’Angola, le Tchad, la Côte d'Ivoire, l’Éthiopie, Madagascar, les Seychelles, et le Soudan.

A compter de ce lundi, l’importation des volailles vivantes et de leurs produits dérivés, ainsi que des aliments pour volailles en provenance d’Allemagne, Irlande, Danemark, Pays-Bas, Royaume-Uni et Russie, est strictement interdite sur toute l’étendue du territoire national jusqu’à nouvel ordre.

C’est ce qu’a annoncé le ministre de l’agriculture Antoine Lékpa-Gbégbéni via un communiqué. En cause, une épidémie de grippe aviaire qui sévit dans les pays cités depuis quelques semaines. Les agriculteurs et particulièrement les provendiers sont invités au strict respect des mesures de biosécurité, surtout au niveau des frontières, marchés de volailles et dans les élevages, a par ailleurs indiqué l’officiel.

En rappel, le Togo avait déjà été confronté il y a un peu plus de 10 ans, à deux épidémies de cette maladie qui avaient conduit à l’abattage de plusieurs milliers de volailles.

L’Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes (ARCEP) a officiellement mis en demeure ce lundi les sociétés Togo Cellulaire et Atlantique Télécom Togo pour avoir violé certaines clauses de leurs cahiers de charges. Leur sont particulièrement reprochées, des « pratiques de différenciation des tarifs des communications intra-réseau et inter-réseau ».

Les deux opérateurs qui se partagent le marché de la téléphonie mobile au Togo, ne respectent pas en effet une disposition qui stipule que « le titulaire n’est pas autorisé à appliquer des tarifs différents pour les appels ou SMS envoyés par ses utilisateurs en fonction du destinataire de ces appels et/ou SMS, même si ceux-ci sont clients d’un autre opérateur mobile togolais, à l’exception des appels SMS envoyés aux clients d’opérateurs étrangers ».

De façon concrète, les abonnés ne devraient pas payer des tarifs différents lors des appels entre des numéros du même réseau et ceux entre des numéros de réseaux divers sur le territoire. « Cette pratique discriminante », souligne l’ARCEP, « nuit gravement à une concurrence loyale et saine dans le secteur car elle tend à encourager et à favoriser - parce que moins chères - les communications au sein d’un même réseau (intra-réseau), au détriment d’autres réseaux (inter-réseaux) ».

Aussi, l’autorité somme-t-elle le duopole de remédier à ces manquements dans un délai de 08 jours, au risque de voir une procédure formelle de sanction engagée à son encontre.

Installées à l’issue des élections locales qui ont entériné la dissolution des délégations spéciales, les 117 communes du Togo disposent désormais d’une nouvelle instance faîtière.

La nouvelle association a été officiellement mise en place ce weekend à la suite d’une assemblée constitutive tenue à Kara et présidée par le ministre de l’administration territoriale, Payadowa Boukpessi.

L’entité, qui « sera l’interlocuteur du gouvernement et des partenaires techniques et financiers sur les questions qui touchent à la décentralisation », devra confirmer la bonne évolution du processus au Togo.

La Faîtière des Communes du Togo (FCT) sera dirigée par un bureau de 08 membres présidé par la maire de Ogou 1, Yawa Kouigan.

Cinq mois après avoir officiellement démarré, les travaux de réhabilitation et de renforcement de la route nationale Lomé-Kpalimé (RN5) affichent un taux d’avancement physique de 15%, pour un délai consommé de 14,5%. C’est ce qu’ont annoncé les responsables de l’entreprise Ebomaf en charge des travaux, à la faveur d’une tournée de constat effectuée par le Premier Ministre.

Victoire Tomégah-Dogbé était en effet, dans la lignée de sa visite sur la Nationale 34, sur plusieurs chantiers de cette route longue de 120km. Objectif, constater l’évolution des travaux, échanger avec les parties prenantes et rassurer les populations.

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« Les travaux sont énormément freinés mais nous faisons avec », a expliqué le PDG d’Ebomaf, Mahamadou Bonkoungou, qui s’implique personnellement sur le terrain « pour faire garantir la qualité des ouvrages ».

Les travaux, prévus pour durer 36 mois au total, « pourraient se terminer avant le délai », au vu « du travail effectué et de la capacité technique mobilisée », a affirmé la Cheffe du gouvernement entourée de plusieurs officiels.

3000 jeunes Togolais sont employés sur ce chantier qui comprend également des travaux d’aménagement de bassins de rétention d’eau, de voiries et de réseaux divers.

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Le Togo s’ouvre à la sous-région

Le Togo, partenaire clé du Programme Alimentaire Mondial (PAM) dans la mise en œuvre de l’objectif « Faim Zéro », disposera bientôt d’une « représentation pleine et entière, avec la désignation d’un représentant-résident ». L’ouverture prochaine de cette représentation a été confirmée par le Directeur-Pays adjoint, Aboubacar Koisha.

L’agence onusienne, qui a repris en 2005 son intervention au Togo, disposait jusqu’alors d’un bureau-pays à Lomé, placé sous l’administration de la Représentation-résidente du Bénin. Cette installation permanente permettra donc de conforter davantage le rôle essentiel que joue le pays dans le système de distribution alimentaire du Programme vers les autres pays.  

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Hub stratégique

En effet le Togo, pays frontalier du Sahel, soutient l’effort global de réponse à la faim et l’insécurité alimentaire dans ces pays en crise, et sert depuis 2013, grâce au Port de Lomé, de « hub régional stratégique et logistique » pour les interventions de l’institution au Mali, au Niger et au Burkina. D’ailleurs depuis le début de l’année 2020, environ 100 000 tonnes de produits alimentaires ont transité par l’infrastructure portuaire, destinés aux pays du Sahel, mais également vers le Golfe de Guinée (Sierra Leone, Libéria, Guinée).

Pour les responsables du PAM, l’agence qui « entend jouer sa partition et sa contribution pour la réalisation de l’axe 1 du PND », envisage d’étendre cette couverture logistique à partir de Lomé, en direction du Tchad, du Cameroun et la Centrafrique.  

« Nous travaillons au Togo pour créer de la résilience » indique le Directeur Pays, Guy Adoua, avant d’annoncer qu’un projet est en cours de déploiement afin d’assister plus de 252 000 personnes dans la partie septentrionale du pays. « L’assistance alimentaire revêt une importance capitale, particulièrement dans le contexte de crise aigüe actuelle liée à la pandémie de Covid-19 », ajoute-t-il.

Pour rappel, le PAM a reçu le Prix Nobel de la Paix 2020, en récompense à ses nombreuses actions pour l’élimination de la faim dans le monde, mais aussi pour ses interventions dans les situations de crises et d’urgence dans les quatre coins de la planète.