L’Assemblée nationale a autorisé mardi le Gouvernement à ratifier la Convention de l’UA de Malabo sur la cybersécurité et la protection des données à caractère personnel. Le texte proposé par l’exécutif, détermine les règles de sécurité essentielles à la mise en place d’un espace numérique crédible pour les transactions électroniques, la protection des données à caractère personnel et la lutte contre la cybercriminalité.
Le Togo, en y adhérant, renforcera son cadre institutionnel et juridique dans le secteur, et bénéficiera d’une meilleure coopération interétatique en la matière. Une étape importante pour le pays, qui ne fait plus mystère de ses ambitions de devenir un important hub digital régional, et qui place désormais le numérique au centre de ses processus de développement, comme l’a souligné le ministre de la sécurité, qui a pris part aux débats dans l’hémicycle.
En février dernier déjà, le Togo avait lancé son tout premier centre d'alerte et de réaction aux menaces informatiques (CERT).
Lancé en 2014 par le Gouvernement pour une période initiale de 6 ans (23 mai 2014 au 30 juin 2020), puis prorogé d’une année supplémentaire, le Projet national de promotion de l’entrepreneuriat rural (PNPER) est officiellement arrivé à échéance ce mercredi, a annoncé le ministère chargé de l'Inclusion Financière et de l’Organisation du Secteur Informel.
Le projet, soutenu notamment par le Fonds international de développement agricole (FIDA), aura rempli sa mission, celle de contribuer à la réduction de la pauvreté et à l’amélioration des conditions de vie en milieu rural à travers le développement de l'entrepreneuriat rural. En tout, près d’un millier de promoteurs ont été accompagnés dans les zones éligibles en milieu rural par le mécanisme, durant sa mise en œuvre.
Rien qu’en 2020, le PNPER qui avait renoué deux années plus tôt avec une bonne gestion à la suite d’un changement au niveau du top management, a décaissé en tout 3,3 milliards FCFA aux promoteurs, financé 688 projets, 12 coopératives, et facilité la création de 1657 emplois (directs et indirects).
D’autres initiatives ont été également lancées, à l’instar de la vaste campagne d’appui aux ménages vulnérables en semences, de fin d’année dernière, ou encore de la ligne verte ouverte pour se rapprocher des populations.
Des évaluations et opérations de clôture se dérouleront du 1er juillet au 31 décembre 2021, pour entériner définitivement la fin du projet.
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L’ancien Président de l’Assemblée Nationale, Abbas Bonfoh est décédé mercredi à l’âge de 72 ans.
Homme politique, et également administrateur scolaire (directeur régional de la planification), Abbas Bonfoh occupa le perchoir de 2005 à 2013, avec un intérim à la Présidence de la République entre le 25 février et le 4 mai 2005.
L’illustre disparu s’était retiré de la vie publique depuis son départ de la Représentation Nationale.
Le Togo maintient son engagement dans la lutte contre le trafic de toute forme de drogues, et entend faire davantage. C’est en substance le message officiel délivré il y a quelques jours par le ministre de la sécurité et de la protection civile, et président du Comité national anti-drogue, Yark Damehame, à la faveur de la célébration, le 26 juin dernier, de la Journée internationale de lutte contre la drogue.
Entre juin 2020 et juin 2021, ce sont plus de 44 000 kg de cigarettes et autres drogues ont été saisis et détruits pour sauver des vies. “Les statistiques indiquent une persistance du trafic de l’éphédrine, un produit qui entre dans le processus de fabrication de la méthamphétamine et autres drogues, et qui confirme la présence de laboratoires clandestins dans la sous-région”, révèle le ministre.
“Nos services continueront à développer des stratégies afin de prévenir la banalisation de la consommation du cannabis, surtout par les jeunes et adolescents”, a-t-il embrayé, rappelant au passage les différentes initiatives déployées par le pays pour “mettre fin au fléau”.
Une incinération massive de divers stupéfiants et produits (cocaïne, héroïne, khat, médicaments illicites, a marqué la journée à Lomé, en présence du ministre et de plusieurs officiels. L’action, 25ème du genre au Togo, a été saluée par les partenaires.
Destruction lundi à Lomé de 130t de drogues faux médicaments et cigarettes illicites. Je salue l’engagement du Togo dans la lutte contre les trafics illicites et la protection de la santé publique. L’appui de UE dans la lutte contre les #Illicitflows démontre ainsi son efficacité pic.twitter.com/fth3kwwosr
— Joaquín Tasso Vilallonga ?? (@AmbUETogo) June 29, 2021
Depuis 2011, le pays s’est doté de plusieurs cellules et unités de lutte anti-drogue opérant aux frontières et aux endroits stratégiques (Port, Aéroport et récemment autour des écoles).
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Le Togo présente depuis mardi devant le Comité des Droits de l’Homme des Nations Unies, son 5ème rapport périodique sur la mise en œuvre du Pacte international relatif aux droits civils et politiques. L’activité, qui se déroule habituellement à Genève, se tient cette année par visioconférence depuis Lomé, en raison de la situation sanitaire.
Pour l’occasion, la délégation togolaise, conduite par le ministre en charge des Droits de l’Homme, Christian Trimua, a été renforcée par la présence des ministres de l’administration territoriale, de la justice, de l’action sociale, de la communication, ainsi que de plusieurs cadres de l’administration et officiels.
Le rapport togolais, qui a été élaboré de manière inclusive et participative, couvre la période 2011-2018 et est structuré en huit points, allant de la Non-discrimination et Droit des personnes à la Liberté d’expression et d’accès à l’information, en passant par les conditions de détention des détenus, le droit des réfugiés ou encore la liberté de religion et d’association.
“Depuis le dernier passage du Togo devant le Comité, des progrès indéniables ont été enregistrés. Toutefois, des défis restent encore à relever, en particulier celui de la poursuite de la mise en œuvre des recommandations des mécanismes des droits de l’homme, de l’enracinement d’une culture individuelle et collective des droits de l’homme, aussi bien dans la pratique citoyenne que dans celle des organisations de défense des droits de l’homme dont le professionnalisme doit être également renforcé”, a déclaré Christian Trimua dans son introduction.
Les travaux s’achèveront le 1er juillet.
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L’Assemblée nationale a adopté mardi en plénière le projet de loi sur la modification et le fonctionnement de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH). Le texte, proposé il y a un mois par le Gouvernement, vise principalement à actualiser l’institution, et lui permettre de jouer pleinement son rôle.
Selon la nouvelle mouture validée par les élus du Peuple, la durée du mandat des membres de l’institution est désormais fixée à trois (3) ans, renouvelable une seule fois contre deux (2) ans renouvelable trois (3) fois auparavant. Le délai de renouvellement des membres, également jugé trop court, est étendu à trois (3) mois avant l’expiration du mandat des membres sortants contre un mois initialement.
Le nouveau texte consacre par ailleurs l’assemblée plénière, l’immunité pénale des membres de la Commission et permet, entre autres, à la Commission de recevoir et de traiter les requêtes individuelles et collectives des citoyens sur les cas de violation des droits de l’homme.
Pour les députés, “cette actualisation vient conforter la CNDH dans sa mission de protection et de promotion des droits de l’homme, et surtout, renforcer son indépendance”.
Dans la même logique de modernisation, l’institution dirigée par Nakpa Polo a récemment lancé les manœuvres pour se doter d’un nouveau Plan stratégique quinquennal.
Les Centres hospitaliers universitaires Sylvanus Olympio (CHU-SO) et Campus disposent depuis quelques jours de nouveaux directeurs généraux.
Selon les arrêtés de nomination ministériels, le Dr Agbobli Yawo Apélėtė, précédemment DG du CHU Campus, devient DG du CHU-SO. Il succède au Dr Adom Wiyaou Kpaou, admis à la retraite.
Le nouveau DG du CHU Campus est le Dr Assima Kalao, qui était jusqu’alors Directeur Préfectoral de la santé d’Agoé-Nyivé.
Cérémonie de passation de service au CHU Campus ce matin du 30/06/2021 entre le DG sortant, Dr AGBOBLI et le DG entrant Dr KALAO. La cérémonie s'est déroulée sous la supervision du Secrétaire Général du MSHPAUS Dr WOTOBE Kokou. Renforcement de la gouvernance reste le maître mot. pic.twitter.com/XZo3Zs6RUh
— Ministère en charge de la Santé Togo (@MSPS_Togo) June 30, 2021
Ce mercredi, des cérémonies de passations de service ont eu lieu.
Au Togo, les acteurs économiques devront obtenir au préalable une autorisation du ministre du commerce avant l’exportation de certains produits de grande consommation. C’est la décision annoncée mardi par le Gouvernement, à travers un communiqué conjoint des ministres du commerce, de l’agriculture, de l’économie, et de la sécurité.
#Urgent L'#exportation des produits de grande consommation est désormais soumise à l'autorisation du Ministre du #Commerce ??. Les détails dans ce communiqué ¶¶¶@GouvTg #TgTwittos pic.twitter.com/q3FUZey3SH
— Ministère du Commerce - TOGO (@CommercegouvTg) June 30, 2021
La mesure, en vigueur “jusqu’à nouvel ordre”, concerne des denrées telles que le maïs, le sorgho, le mil, le haricot, le riz, l’igname, le manioc, et les farines de manioc. Des instructions ont été données dans ce sens, aux services compétents des ministères concernés, pour veiller à son application. En rappel, d’autres mesures d’interdiction similaires sont également en cours sur le territoire.
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Déjà partenaire du Togo sur le projet de la Centrale solaire de Blitta, la Banque Ouest Africaine de développement (Boad) poursuit son accompagnement. Le conseil d’administration de la banque a approuvé en fin de semaine dernière, un appui financier de 5 milliards FCFA pour l’extension de l’infrastructure récemment inaugurée.
Concrètement, la facilité doit permettre au Togo de poursuivre la diversification de son mix énergétique et la réduction des coûts de production de l’énergie.
La centrale solaire Cheikh Mohammed Bin Zayed, de Blitta, d’une capacité installée de 50 MW, fournira de l’énergie à plus de 160 000 foyers grâce à ses 123 000 panneaux déployés sur 92 hectares, ce qui en fait l’une des plus imposantes de la sous-région.
Pour rappel, la Boad appuie également le Togo sur d’autres projets énergétiques (Kekeli, systèmes solaires autonomes).
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L’institut national de l’assurance maladie (Inam) veut offrir à ses assurés des services plus qualitatifs, en optimisant son modèle de fonctionnement. L’Institution a lancé à cet effet, en fin de semaine écoulée, le projet Malfakassa, qui vise à doter tous ses segments (administratifs surtout) d’un système digitalisé.
Cette action, qui s’inscrit dans un vaste programme de modernisation du système de l’Inam, entamé depuis 2018, a permis d’adopter le progiciel SAP (System Application and Product for Data Processing), qui doit participer à la centralisation de toutes les données de l’organe (prestations, recouvrement, immatriculations, paiements).
Ainsi, ce nouvel outil doit permettre à l'institution chargée de la couverture maladie de mieux assurer l’immatriculation des assurés, (notamment celles dont il faut reprendre les cotisations), de disposer d’une information financière plus fiable, et par là perfectionner le procédé de paiement des prestataires de soins.
L’innovation, estime la patronne de l’institut, Myriam Dossou-D’Almeida, doit aussi bien ‘’contribuer à la pérennisation'' qu’à ‘’la satisfaction du client’’.
Notons que dans la même veine, l’Inam a récemment ouvert un centre d’appel dédié aux informations, conseils, plaintes et réclamations, entre autres.
Mis en place depuis 2011, l’Inam doit jouer un rôle prépondérant dans la mise en place prochaine de la couverture santé universelle, projet phare du gouvernement.
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