Au Togo, “les regroupements pour la célébration des fêtes traditionnelles demeurent encore interdits jusqu’à nouvel ordre”. Le rappel, déjà effectué l’an dernier, a été de nouveau fait il y a quelques jours par le gouvernement via un communiqué conjoint des ministres de la culture et de l’administration territoriale.
?????? #Togo #faisonsbloc #fetestraditionnelles Le Gouvernement invite la population au respect des dispositions particulières quant aux rites et fêtes traditionnels cette année en raison de la pandémie à la COVID-19 ?????? pic.twitter.com/cDbeyYeD6S
— Kanka-Malik Natchaba (@kmnatchaba) July 10, 2021
La mesure, qui concerne les fêtes Evala et Akpéma, Kpessosso, Ayizan, Agbogbozan, Tigban-Paab, ou encore la fête des Ignames entre autres, tient surtout compte du contexte de l’état d’urgence sanitaire toujours en vigueur, et qui limite drastiquement les rassemblements de personnes.
Dans ce sens, “les différents rites seront exclusivement réalisés dans chacune des familles concernées par l’édition 2021 des cérémonies ancestrales”, comme cela a été le cas en 2020.
Ceci, “dans le respect des mesures barrières édictées par le Gouvernement”, ont précisé les ministres.
Au Togo, les nouveaux cas de contaminations sont repartis à la hausse depuis quelques semaines. Il y a quelques jours, l'exécutif a appelé à nouveau à la vigilance et au respect des dispositions sanitaires.
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Pour la troisième année consécutive, le soja bio togolais jouit d’une excellente réputation sur le Vieux Continent. Selon le rapport 2020 de la Commission de l’Union européenne (UE) sur l’importation des produits bio publié le mois dernier, le Togo occupe le premier rang mondial des pays exportateurs de soja biologique vers l’espace Schengen.
Les exportations togolaises ont en effet connu, en dépit de l’impact de la crise sanitaire sur le monde rural, une tendance haussière, passant de 42 300 tonnes en 2019 à 51 000 tonnes en 2020, soit une croissance de 20,4%. Une performance dans le même trend que celui observé dans le précédent rapport où le Togo avait effectué une progression exceptionnelle de 102%.
La part togolaise dans l’ensemble des exportations vers l’Espace Schengen est de 37,1%, soit plus que l’Ukraine (20,9%) et l’Inde (11,3%) réunis, qui complètent le podium. Le premier pays africain (en dehors du Togo) dans ce classement est l’Ouganda, qui pointe à la 5ème place avec 6,4%.
De manière globale, les échanges concernant les produits agro-alimentaires bio entre le Togo et l’Europe sont passés de 44 684 tonnes à 54 017 tonnes sur la même période. Ce qui classe le Togo au 13ème rang mondial (une place gagnée) et au 2e continental, juste derrière la Tunisie et devant l’Egypte.
Cette nouvelle mise à jour vient confirmer le dynamisme d’une filière qui fait l’objet d’une attention particulière, et qui a généré entre octobre 2019 et juillet 2020, près de 50 milliards FCFA.
Au Togo, où le bio attire de plus en plus d’investisseurs, l’embellie devrait se poursuivre, avec la mise en service récente de la Plateforme industrielle d’Adétikopé (PIA) qui ambitionne de porter la production à une échelle supérieure.
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Au Togo, la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG) s’est intensifiée au cours des dernières années. De 2016 à 2019, 228 personnes ont été condamnées pour cause de violences sexuelles sur les femmes et filles, selon le dernier rapport présenté par le Togo sur la thématique.
Ces actions ont été possibles, grâce à la mise en œuvre de la stratégie nationale de lutte contre les VBG et des différents programmes sectoriels qui encouragent les femmes à signaler les cas de violence et dénoncer leurs agresseurs.
Par ailleurs, 15 centres d’écoute et de conseils, qui sont de véritables institutions d’accueil et de prise en charge psychosociale des victimes, ont été créés par le gouvernement, dans 10 localités à travers le territoire.
Le législateur a en outre doté le pays de dispositions et de mécanismes, permettant de prévenir et sanctionner toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes.
Fin 2020, lors de la célébration de la Journée internationale de la lutte contre les violences faites aux femmes, le Chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé, rappelait l’engagement du Togo sur la question : “La violence faite aux femmes questionne, au-delà du genre, notre humanité même. Elle doit être combattue sous toutes ses formes et éradiquée de nos sociétés”, avait déclaré le Président de la République.
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Après le secteur privé, c’est au tour des commerçantes et femmes entrepreneures de s’imprégner des différentes thématiques liées à la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf). Le sujet fait l’objet depuis le 1er juillet, d’une série d’ateliers organisés par le ministère du commerce et la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), avec le concours de l’UE.
Concrètement, il s’agit pendant deux semaines de présenter aux 350 opératrices économiques participantes, les opportunités qu’offre le mécanisme et les mesures prises par le Togo pour en tirer un meilleur parti, les pôles d’attraction pour les marchandises exportées par le Togo, ainsi que les documents exigés lors des exportations.
Les rencontres, prévues jusqu’au 15 juillet à Lomé, Kpalimé, Atakpamé, Sokodé, Kara et Dapaong, sont également l’occasion d’exposer les obstacles et contraintes liés aux mesures non tarifaires rencontrés sur les marchés étrangers.
Avec ses 1,2 milliard de consommateurs, la Zlecaf exige “une parfaite compréhension et maîtrise des procédures ainsi que des conditions auxquelles les marchandises doivent satisfaire pour bénéficier de la préférence continentale”, explique le Secrétaire général du ministère du Commerce, Talime Abe.
En rappel, la Zlecaf est officiellement entrée en vigueur depuis le 1er janvier 2021.
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Un peu plus de trois ans après la contractualisation du CHU Sylvanus Olympio, le ministre de la santé, Moustafa Mijiyawa, a effectué un nouveau point d’étape sur les résultats du processus. L’activité s’est déroulée jeudi, à la faveur d’une séance de travail avec le Conseil d’administration de l’établissement hospitalier de référence, qui dispose depuis peu d’un nouveau directeur.
S'entretenant avec le CA du CHU SO, le Pr MIJIYAWA a présenté les résultats de la contractualisation marqués par l'augmentation des prestations, des chiffres d'affaires, la disponibilité des médicaments à la pharmacie et une meilleure gouvernance ayant permis le leasing au labo. pic.twitter.com/CeWXVeUGux
— Ministère en charge de la Santé Togo (@MSPS_Togo) July 8, 2021
Globalement, les résultats restent satisfaisants, dans la lignée des dernières années. On note ainsi une augmentation des prestations et des chiffres d'affaires, ainsi qu'une disponibilité continue des médicaments à la pharmacie (en 2019, elle était évaluée à plus de 95%).
Une meilleure gouvernance a également été observée au centre hospitalier, permettant un leasing du laboratoire, au niveau d’équipements de pointe, qui à terme, appartiendront au CHU.
S’il s’est réjoui de ces nombreux voyants au vert, Moustafa Mijiyawa a néanmoins exhorté les acteurs à une utilisation judicieuse de ces retombées pour rendre davantage propre l'hôpital, assurer l'étanchéité des salles d'hospitalisation, ou encore rendre disponibles les implants à la pharmacie.
“Le gouvernement s'attèle à dynamiser le secteur de la santé; Cela passe par la réhabilitation du système électrique des CHR et CHP, la dotation en appareils de radiographie et d'échographie, le leasing des labos des CHR”, a rappelé le ministre, avant d’appeler à une plus forte implication des différents acteurs.
Pour rappel, l’approche contractuelle des formations sanitaires publiques a été lancée en 2017 par le Chef de l’Etat pour assainir le secteur de la santé et garantir des soins de qualité aux populations. Sept hôpitaux sont déjà contractualisés et le gouvernement a lancé l’an dernier, l’extension vers huit autres sur le territoire.
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Sous le coup d’une interdiction de circulation sur le réseau routier national depuis le 1er juillet pour non-conformité des dimensions réglementaires des véhicules, les transporteurs routiers disposent d’un délai supplémentaire. Les ministres en charge des transports et de la sécurité ont approuvé jeudi à la demande de ces derniers, un moratoire de 30 jours.
J’ai signé ce jour, avec mon collègue Gal. @YarkDamehame, un communiqué accordant aux acteurs du transport routier de marchandises, un moratoire d’un mois supplémentaire à compter de cette date, pour se conformer aux dimensions réglementaires des véhicules. pic.twitter.com/XoRqKKu0pS
— Affoh Atcha Dédji (@AffohAtcha) July 8, 2021
Ce dernier délai de rigueur doit permettre, expliquent les ministres, aux acteurs de régulariser leur situation, pour ne pas s’exposer aux sanctions prévues.
L’harmonisation des normes et des procédures de contrôle du gabarit, du poids et de la charge à l’essieu des véhicules lourds de transport de marchandises ont été instituées conformément aux dispositions régionales, afin de garantir la sécurité des usagers de la route et protéger les infrastructures.
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Les résultats de l’examen 2021 du Certificat d’études du premier degré (CEPD) ont été proclamés jeudi sur tout le territoire. Le taux de réussite sur le plan national est de 81,80%.
Les résultats de l'examen du CEPD ont été proclamés ce jeudi 07 juillet 2021. Le taux de réussite sur le plan national est de 81,80 %. Ce pourcentage est inférieur de près de 5 points à celui de l’année 2020 (86,44%), mais supérieur à ceux de 2018( 78,05% ) et 2019 (78,57%.) . pic.twitter.com/AYFsKQ8uph
— mepsta_tg (@mepsta_Togo) July 9, 2021
Ce pourcentage, en baisse par rapport à l’année dernière (86,44%), reste néanmoins au-dessus de la barre des 80%, contrairement à ceux de 2018 (78,05%) et 2019 (78,57%).
Pour rappel, les résultats peuvent être consultés via SMS.
Après l’hommage national mardi à Lomé, l’ancien Chef de l’Etat par intérim et ex-président de l’Assemblée Nationale, Abass Bonfoh a été conduit à sa dernière demeure ce jeudi, dans son village natal à Kabou (préfecture de Bassar). Ceci, à l’issue d’une ultime cérémonie d’obsèques au cours de laquelle l’illustre disparu a reçu les derniers honneurs.
La cérémonie, présidée par le Chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé, a été l’occasion de nouveaux témoignages de la famille biologique et politique de l’ancien dirigeant.
Le Président de la République, a déposé une gerbe au nom du peuple togolais, du gouvernement et en son nom propre, puis s’est incliné devant la dépouille.
Abass Bonfoh a ensuite été inhumé dans la stricte intimité familiale. Il avait 73 ans.
Le Togo va bientôt effectuer une révision de sa charte des très petites et moyennes entreprises (TPME). Après avoir planché sur la question, il y a quelques semaines, le gouvernement a adopté mercredi le projet de décret ouvrant la voie à cette mue.
Cette actualisation, qui est apparue nécessaire afin “de permettre aux entreprises togolaises d’être plus compétitives dans un contexte sous régional et international de plus en plus concurrentiel”, crée une nouvelle catégorisation d’entreprises.
Ainsi, pour des chiffres d’affaires allant de 5 millions à 1 milliard FCFA, on distingue désormais les Nano entreprises, les Micros entreprises, les Petites entreprises et les Moyennes entreprises.
Pour l’exécutif, l’adoption de ce décret permettra de mettre plus facilement en œuvre les différents projets initiés au profit de ce secteur, dans le cadre de la feuille de route quinquennale.
Rappelons que le Togo a fait du développement des PME/PMI, une priorité depuis plusieurs années. Un ministère dédié avait été créé dans cette optique en 2006. Des réformes ont été opérées depuis lors, afin de faciliter la création d’entreprises et permettre leur éclosion dans le tissu économique national.
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Après son entrée il y a quelques semaines au capital du Mécanisme incitatif de financement agricole fondé sur le partage de risques (Mifa SA), aux côtés d’ARISE, de l’Etat et de la FNGPC, la Plateforme industrielle d’Adétikopé (PIA) en deviendra l’actionnaire majoritaire.
Le gouvernement, réuni en conseil des ministres mercredi, a adopté un projet de décret, qui fixe les modalités et le prix de cession par l’Etat d’une partie de sa participation dans le capital social de la société.
Selon les termes du décret, la Fédération nationale des groupements de producteurs de coton (FNGPC) maintient sa position de troisième actionnaire, l’Etat garde 43,5% de parts au sein du mécanisme et reste “pleinement associé à sa gouvernance”. D’ailleurs, le président du Conseil d’administration sera désigné sur proposition de l’Etat.
Le Mifa, qui a célébré fin juin son jubilé de froment, avec à la clé 27 milliards de crédits alloués et 274 000 emplois depuis sa création, entre ainsi dans le giron de la société opérée par Arise IIP.
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