Au Togo, la proportion et la présence des femmes au sein des effectifs et contingents militaires vont sensiblement croître d’ici quelques années. Les Forces Armées Togolaises (FAT) sont en effet officiellement devenues, il y a quelques jours, les 7ème bénéficiaires du Fonds de l’Initiative Elsie (Elsie Fund), un fonds d'affectation spéciale des Nations Unies, destiné à accroître la participation significative des femmes en uniforme dans les opérations de paix.
Nous avons le plaisir d’annoncer que les Forces armées togolaises sont les 7ème bénéficiaires du @ElsieFund. Leur projet vise à augmenter le nombre de femmes dans leurs rangs de 6 % à 10 % & leur participation aux missions de paix de l'ONU de 6,91 % à 14,62% en 2023. @PnudTogo pic.twitter.com/ukvn8uQVfm
— ElsieFund (@ElsieFund) July 16, 2021
A travers ce projet, la Grande Muette ambitionne d'augmenter le nombre de femmes dans ses rangs de 6% à 10%, et leur participation aux missions onusiennes de 6,91 % à 14,62% à l’horizon 2023.
“Augmenter la présence des femmes au sein des contingents militaires togolais dans les opérations de maintien de la paix, et à tous les niveaux de responsabilité, est un moyen de renforcer l’efficacité des troupes déployées”, a expliqué Essossimna Marguerite Gnakade, devenue en octobre dernier la toute première Ministre des Armées du Togo, 25 ans après l’intégration des femmes dans les FAT.
Également, poursuit le ministre, “le Fonds de l’Initiative Elsie permettra d’atteindre l’objectif ultime qui est de donner aux femmes togolaises en uniforme, à compétence égale, toute leur place aux côtés de leurs collègues masculins”.
Avec près de 1500 hommes déployés dans le monde, le Togo est l’un des principaux contributeurs de casques bleus de l’ONU. Le pays est d’ailleurs régulièrement distingué par les Nations Unies, pour son professionnalisme.
La nouvelle a été saluée par le Premier Ministre.
Lire aussi
Le Togo rend hommage aux femmes engagées dans les opérations de maintien de la paix
Vers de meilleures formations pour les soldats togolais de la Paix
Au Togo, la journée du mardi 20 juillet prochain sera fériée, chômée et payée sur toute l’étendue du territoire national, a décidé le Gouvernement. Ceci, en raison de la célébration ce jour de la fête de la Tabaski ou Aïd-El Kebir.
https://twitter.com/PrimatureTogo/status/1416519151280136198
Les administrations, bureaux et autres lieux de travail seront donc fermés.
Lire aussi
Les résultats de l’examen 2021 du Probatoire (Baccalauréat Première Partie) pour l’enseignement général sont disponibles sur le territoire. En tout, 46 503 candidats ont été déclarés admis, sur les 60 727 ayant composé, soit un taux de réussite de 76,58%.
Ce pourcentage est en baisse par rapport à celui de l’année précédente, qui était de 82,97%.
Le Baccalauréat Deuxième Partie (BAC 2), principal examen de fin de parcours scolaire, s’ouvre lundi.
Lire aussi
Au Togo, les six premiers mois de l’année ont été néfastes sur les routes. 346 morts et 4721 blessés ont été recensés au cours de 3815 accidents, ont révélé cette semaine les ministres en charge de la protection civile et des transports routiers, lors de la traditionnelle présentation du bilan sécuritaire.
Ces chiffres sont nettement en hausse, comparés aux 241 morts, 3734 blessés et 2627 accidents enregistrés sur la même période l’an dernier. Si les moyennes mensuelles tournent autour de 600 accidents, 60 morts et 780 blessés, les motocyclistes restent les principales victimes (68%) et 4117 engins impliqués.
“Le bilan n’est pas du tout bon”, a déploré Yark Damehame, qui a de nouveau pointé la responsabilité des usagers de la route qui adoptent des comportements à risque : excès de vitesse, conduite en état d’ébriété ou sous influence de substances psychotropes, non-respect ou absence de dispositions de sécurité (casques, ceintures de sécurité, siège-auto pour enfants…), usage de téléphone et non-respect du code de la route.
“Un mort de plus sur nos routes est un mort de trop et des marchandises perdues constituent des pertes pour les propriétaires”, a martelé le ministre avant d’appeler une nouvelle fois à une prise de conscience individuelle et collective.
Prévention et répression
Face à ces agissements, des activités préventives et répressives ont tout de même été menées. Aux sensibilisations sur les axes routiers, dans les églises, mosquées, marchés, écoles et casernes, se sont ajoutées des opérations de délestage sur certaines routes principales et des tests d’alcoolémie.
Au total, près de 11 000 véhicules surchargés ont été délestés (4945 à Lomé), tandis que 9081 tests d’alcoolémie ont été réalisés pour 940 positifs. Quant à la répression, environ 11 500 usagers ont été verbalisés pour différentes infractions.
Pour rappel, 556 morts et 7130 accidents ont été répertoriés en 2020 sur les routes togolaises.
Lire aussi
Une politique nationale de sécurité routière pour mieux lutter contre les accidents
Le Togo envisage de se doter d’un observatoire pour mieux évaluer et contrôler la qualité des différents services financiers proposés sur son territoire. Le projet de création de cet organisme a été confié au Directeur national de la Bceao, par le ministre de l’économie et des finances, Sani Yaya.
L’observatoire, une fois mis en place, doit permettre de renforcer le suivi de la qualité des différentes prestations assurées par les établissements bancaires, institutions de microfinances et autres acteurs de l’écosystème financier.
En 2020, une amélioration globale de la qualité des services financiers a été observée dans le pays. De nouveaux distributeurs automatiques ont été installés par les banques, de même que des caisses ou points de services ouverts par les SFD. Mais, avait noté le ministre, “des efforts restaient à faire”.
Lire aussi
Le Togo veut renforcer la qualité de ses services financiers
Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, est arrivé ce vendredi au Ghana, où il assistera au dévoilement officiel de la statue de l’ancien président du Niger, Mahamadou Issoufou, champion de la Zone de libre échange continentale africaine (Zlecaf).
C'est avec plaisir que je prends part ce jour à #Accra, sur le site du secrétariat de la ZLECAF, au dévoilement de la statue de SEM @IssoufouMhm, ancien Président de la République du #Niger, champion de la #ZLECAF. Je tiens à cette occasion à lui adresser mes chaleureuses… 1/2 pic.twitter.com/kwXD9z5e72
— Faure E. Gnassingbe (@FEGnassingbe) July 16, 2021
La cérémonie, à laquelle prendront part d’autres dirigeants du continent, se déroulera au siège du Secrétariat Général de l’institution, à Accra. “Cette statue est une marque de reconnaissance de la contribution importante du Président Issoufou, et de l'effort collectif des États membres pour la concrétisation de cet ambitieux marché unique africain”, a déclaré le leader togolais, qui a adressé ses félicitations à l’ancien président.
Entrée en vigueur en début d’année, la Zlecaf doit à terme constituer un des plus grands marchés communs au monde, avec plus d’un milliard de consommateurs, et un PIB combiné d’environ 3000 milliards $. En tournée continentale en février dernier pour évaluer l’état de préparation des pays membres, son secrétaire général, Wamkele Mene avait déclaré le Togo “prêt pour la mise en oeuvre”.
Présent jeudi au sommet d’Abidjan pour la 20ème reconstitution des ressources de l’IDA, le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, a effectué un important plaidoyer en faveur d’une mobilisation accrue de ressources au profit des besoins sociaux de base.
Le Chef de l’Etat, qui a salué le Groupe de la Banque mondiale pour son soutien aux économies africaines, soutien encore plus effectif dans le contexte de crise sanitaire et d’impact socio-économiques, a articulé sa pensée autour de plusieurs points.
“Nous devons investir massivement dans l’inclusion et l’harmonie sociales au sein de nos pays en nous focalisant sur le capital humain, mais aussi l’accès aux services sociaux de base et surtout sur la vulgarisation du digital pour tous et partout sur nos territoires. Investir dans les besoins sociaux de base nécessite non seulement une mobilisation massive des ressources concessionnelles, mais aussi la capacité de nos Etats à disposer de marge de manœuvre budgétaire conséquente”, a affirmé le leader togolais.
Abordant la question de l’emploi, le Président de la République est revenu sur un paradigme défendu par le Togo depuis quelques années dans ses projets de développement : “J’aimerais insister sur le rôle primordial que doit jouer le secteur privé dans la création massive d’emplois aussi bien dans la transformation agro-industrielle et manufacturière que dans les infrastructures”.
“La Société Financière Internationale a un rôle majeur à jouer et je voudrais plaider pour plus d’effectivité dans l’utilisation du guichet Private sector window de l’IDA géré par la SFI. Je suggèrerais que l’IDA puisse également s’appuyer sur nos institutions régionales de développement comme la Banque Ouest Africaine de Développement, BOAD”, a proposé Faure Gnassingbé.
Le Guichet du Secteur privé de l’IDA a en effet été créé en 2018, lors de la 18ème reconstitution des ressources, pour catalyser les investissements du secteur privé dans les pays dans lesquels intervient l’institution, avec un accent sur les États fragiles et touchés par des conflits (FCS).
100 milliards $ d’ici fin 2021
Le Togo a enfin, à l’issue des travaux, adopté la Déclaration d’Abidjan, une feuille de route et un cadre de référence pour la priorisation des prochaines interventions de l’institution de Bretton Woods sur le continent.
Il s’agit substantiellement de renforcer le capital humain, créer l’emploi à travers des politiques de développement du secteur privé et relancer les économies. Sont également prévus, des mécanismes d’anticipation des crises afin de protéger les populations d’éventuelles pandémies, de crises humanitaires, de catastrophes naturelles et d’insécurité.
Les Chefs d’Etat se sont en outre engagés à mobiliser au moins 100 milliards $ de ressources de l’IDA d’ici fin 2021, pour atteindre ses objectifs énoncés.
Le Premier ministre, Victoire Dogbé s’est entretenu jeudi à Lomé, avec des membres du Groupement des industries du Togo (GITO). Au centre des discussions, les enjeux de l’industrialisation du Togo, pour la création de plus d’emplois et de richesse, au profit des populations.
Il s’agissait surtout, pour la Cheffe du Gouvernement, d’évaluer les défis du secteur industriel national, et d’explorer différentes pistes pour une meilleure industrialisation du pays. Le Togo s’est en effet lancé dans la voie d’une industrialisation progressive, avec des unités de transformation dans plusieurs domaines. Des chaînes de valeurs selon des normes internationales sont en cours de construction, notamment au sein de la Plateforme industrielle d’Adétikopé (PIA), pour rendre les industries togolaises plus compétitives sur le marché mondial.
“Nous sommes à ce jour, dans la numérisation et nous avons l’intention de faire des labels numérisés pour permettre à nos réseaux de distribution d’être compétitifs dans la sous-région, et pourquoi pas dans la Zlecaf”, a confié à ce propos le patron des industriels, Kossi Glé.
Pour rappel, le GITO est constitué d’une douzaine de membres, toutes de grandes sociétés industrielles.
Lire aussi
Le Togo expose sa vision agro-industrielle cette semaine à Paris
Le ministre des affaires étrangères, Robert Dussey, a reçu jeudi à Lomé l’ambassadeur d’Arabie Saoudite, Meshal Hamdan Al-Rogi. Au menu de l’entretien, une revue de la coopération bilatérale, ainsi que les perspectives d’investissement du Royaume au Togo.
I received today Mr Meshal Hamdan Al-Rogi, Ambassador of the Kingdom of Saudi Arabia in Togo. Together we reviewed our bilateral cooperation and the perspectives of Saudi Arabia investment in Togo. @KSAMOFA @KSAmofaEN @AlArabiya_Eng @arabnews pic.twitter.com/8jV0jBfTNH
— Robert Dussey (@rdussey) July 15, 2021
Riyad, qui finance de nombreux projets sur le territoire, envisage en effet de renforcer son partenariat avec Lomé.
Début février, le ministre délégué aux Affaires africaines du Royaume avait effectué une visite de travail au Togo. De nombreux sujets avaient alors été évoqués, et le Chef de l’Etat, invité à participer au deuxième sommet Arabie Saoudite-Afrique.
Au Togo, la fête de l’Aïd El Kebir ou Tabaski (fête du mouton) sera célébrée le mardi 20 juillet prochain, a indiqué jeudi l’Union Musulmane du Togo (UMT).
Comme l’an dernier, pas de grande célébration publique, en raison de la situation sanitaire. “Les prières de circonstance se dérouleront aux lieux habituels consacrés à cet effet, entre 09h et 09h30”, a d’ailleurs précisé l’instance religieuse, qui a également appelé à un respect scrupuleux des mesures barrières, comme le port de masque, l’usage du tapis de prière individuel ou encore la distanciation sociale.
Encore appelée Aid Al-Adha, la Tabaski qui est l’une des célébrations les plus importantes de la religion islamique, est un moment de partage, de réjouissances et de convivialité.
Lire aussi
Aïd El Fitr : le Gouvernement rappelle les mesures sanitaires en vigueur