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L’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) poursuit sa dynamique de refonte du secteur. L’institution a annoncé vendredi, la mise en place de nouvelles mesures, destinées à parvenir à une tarification plus juste et raisonnable des services et de certaines prestations des opérateurs, pour les consommateurs.

Transparence des offres  

Dorénavant, les opérateurs sont tenus d’assurer aux usagers la transparence dans leurs offres tarifaires, exige le régulateur. Ainsi, quelles que soient les unités de tarification utilisées (minute, SMS, mégaoctet), les opérateurs doivent communiquer clairement sur les différents tarifs afin de permettre aux consommateurs de disposer d’éléments de comparaison des différentes offres disponibles.  

Fin de la durée de validité sur les crédits 

Jusqu’alors définies par une durée de validité, les crédits de communication devraient désormais être illimités, tant que la carte Sim est active. “Le crédit sur une carte SIM ne peut plus être considéré comme expiré, tant que la carte SIM est active”, édicte l’Arcep, ajoutant que “les recharges ne doivent pas comporter de durée de validité au-delà de laquelle l'usager perd le solde restant de son crédit”.

Validité “raisonnable” pour les forfaits et promotions 

La démarche s’étend également au niveau des offres promotionnelles et des forfaits accordés souvent par les opérateurs. “La durée de validité doit être raisonnable au regard du montant de souscription et clairement portée à la connaissance des consommateurs”, enjoint l’Autorité.

Frais appliqués aux transferts de crédit de compte à compte 

Une autre mesure qui devrait soulager les consommateurs concerne les transferts de crédits opérés par les abonnés entre leurs comptes. Désormais, les frais appliqués pour ces opérations et déduits par les opérateurs, “ne doivent pas dépasser 3% du montant transféré”.

Plafond pour le service clientèle

Dernière mesure qui profitera largement aux consommateurs, le tarif pour l'accès du public aux services d'assistance clientèle des opérateurs. Il “ne peut être facturé à plus de 20 F CFA par appel, et ce, quelle que soit la durée de l'appel”, décide l’Arcep.

Les nouveaux principes, entrés en vigueur dès la date de leur publication, ont été notifiés aux différents opérateurs sur le territoire (Togo Télécom, Togo Cellulaire, Moov Africa Togo, GVA Togo, Téolis SA et Cafe Informatique & Télécommunications), et des sanctions sont prévues en cas de non-respect, a averti l’institution.

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Les partenaires techniques et financiers (PTF) du Togo ont marqué vendredi leur adhésion à la nouvelle feuille de route, ainsi qu’à la démarche inclusive adoptée par l’exécutif. Ceci, lors d’une rencontre avec le Gouvernement, présidée par le Premier ministre Victoire Dogbé. 

Organisations internationales, banques de développement ou encore pays partenaires ont été instruits sur la nouvelle vision quinquennale et ses différents objectifs. “Le gouvernement a inscrit le renforcement de la coopération avec ses partenaires comme une priorité. C'est dans ce contexte que nous voulons œuvrer ensemble avec vous au développement de nouveaux partenariats d'alignement, de gestion axée sur les résultats, de transparence et de redevabilité mutuelle”, a souligné la cheffe du gouvernement.

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Pour le coordinateur du système des Nations Unies, Damien Mama, l'initiative permet surtout “d'assurer une meilleure cohérence entre les programmes des partenaires et les priorités du gouvernement en s’assurant que le leadership national et les principes de redevabilité sont respectés”. 

La contribution des PTF du Togo a significativement augmenté ces dernières années. De 243 millions de dollars en 2008, elle est passée à plus de 510 millions en 2019.

Le Togo a engrangé ce vendredi un nouveau succès sur le marché financier de l’Uemoa. A la recherche de 80 milliards FCFA via la cession d’Obligations Assimilables du Trésor, le pays a obtenu plus de 200 milliards FCFA de soumission, avec un taux de couverture de 252%.

Au final, 88 milliards sont retenus, destinés à assurer les besoins de financement du budget de l’Etat. 

Cette nouvelle performance vient confirmer le statut de bon émetteur du Togo sur le marché régional.

Au Togo, la création d’entreprise a repoussé ses limites en 2020, malgré la pandémie de coronavirus. 12 529 nouvelles entreprises ont été créées au cours de l’année, selon les chiffres du Centre de formalité des entreprises (CFE). Une hausse de 9% comme en 2019, où 11 482 nouvelles entités avaient vu le jour

Les mois d’Octobre, Janvier et Juillet ont été les plus prolifiques avec respectivement 1340, 1320 et 1201 entreprises créées alors qu’une contraction a été observée durant les mois d'avril et mai, au plus fort de la crise sanitaire.

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Les étrangers maintiennent leur attrait pour l’aventure entrepreneuriale dans le pays, avec 23% d’entreprises créées (+3% par rapport à 2019). Les 77% restants sont détenus par des Togolais. Autre fait intéressant, le nombre d’entités lancées par les femmes augmente de 11%, pour se fixer à 3426 au total. Une performance à mettre au crédit de la dynamique globale des réformes destinées à améliorer l’environnement des affaires, et les facilités de plus en plus accordées aux jeunes et femmes entrepreneurs.

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63% des entreprises fondées au cours de l'année ont été formalisées sous forme de personne physique, et le reste sous le statut de personne morale. 

Pour rappel, le Togo a réduit de 90% les frais de création des entreprises au cours des dernières années, le faisant passer de 262 000 FCFA en 2012 à 25 400 FCFA en 2020. Des efforts qui ont été salués à l’international et matérialisés dans les précédents rapports du Doing Business. 

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Le second semestre de l’année 2020 aura été plus meurtrier que le premier sur les routes togolaises. C’est ce qu’il ressort du bilan sécuritaire pour la période, présenté jeudi par le ministre de la sécurité et de la protection civile, Yark Damehame, en présence de son collègue des transports Affoh Atcha-Dédji.

335 morts et 5780 blessés ont été recensés au cours de 4503 accidents, des chiffres nettement en hausse, comparés aux 241 morts, 3734 blessés et 2627 accidents enregistrés au 1er semestre. La Nationale N1 a été la plus meurtrière selon les statistiques, avec 89 morts, suivie par la zone du Grand Lomé et ses environs avec une trentaine de décès. 

Pour le ministre de la sécurité, ces sinistres restent dus aux mêmes causes : excès de vitesse, conduite en état d’ébriété ou sous influence de substances, inattention ou distraction (usage de téléphone surtout), non-respect du code, absence de dispositions de sécurité (casques, ceinture de sécurité, siège-auto pour enfant), entre autres.

La délinquance encore au rendez-vous

Les chiffres concernant le banditisme et la délinquance ne s’améliorent pas non plus. Si les braquages et vols à main armée ont sensiblement diminué, les pertes restent conséquentes avec plus de 200 millions FCFA emportés lors des divers délits. 

54 personnes ont été assassinées, et 14 autres enlevées, indiquent les forces de police.

Importantes saisies

Les forces de l’ordre ont saisi au cours des 06 derniers mois 11 750 litres de carburant illicite, et plus de 10 tonnes de cannabis, cocaïne, héroïne, faux médicaments, cigarettes et tabac illicite, et autres produits interdits.

Discipline au sein des forces de l’ordre

Yark Damehame a également communiqué des informations sur des sanctions appliquées à l’endroit des personnels des forces de sécurité indélicats. Au total 225 de ces derniers (88 policiers et 137 gendarmes) ont été sanctionnés (exclusion de 06 mois après 02 mois d’arrêt de rigueur) pour indiscipline, inconscience professionnelle, négligence, abandon de poste, racket, cupidité et indélicatesse. 

vendredi, 22 janvier 2021 11:00

Le Patronat a un nouveau siège

Le Conseil national du patronat (CNP) dispose désormais de nouveaux bureaux. Le Premier ministre Victoire Dogbé a inauguré jeudi en présence de plusieurs membres du gouvernement, le nouveau siège de l’institution.

Les locaux pour le moment considérés comme annexes, en attendant l’érection de l’immeuble principal, sont basés au sein de la Cité de l’OUA à Lomé. 

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Les travaux, lancés depuis 2013 avec la pose symbolique de la première pierre par le chef du gouvernement d’alors Séléagodji Ahoomey-Zunu, n’ont réellement démarré qu’en juillet dernier. Une fois achevé, le site servira non seulement de siège au Patronat du Togo, mais aussi de domiciliation pour la Fédération des Organisations Patronales de l’Afrique de l’Ouest (FOPAO).

Nous sommes fiers d’être parvenus à réaliser l’un de nos plus chers rêves, rejoindre nos propres locaux et améliorer notre visibilité”, s’est réjoui le président de cette fédération des associations professionnelles du pays, Laurent Tamégnon.

Le ministre chargé de la promotion de l’investissement, Kayi Mivedor a salué l’aménagement de cet espace désormais et émis le vœu qu’il favorise le renforcement de l’action du CNP aux côtés du gouvernement dans l’atteinte de ses objectifs.

Un an exactement après le sommet de Lomé sur la lutte contre le trafic des faux médicaments, le ministre de la santé Moustafa Mijiyawa, les responsables de la Fondation Brazzaville et les représentants de l’Oms au Togo se sont réunis ce jeudi.

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Principal objectif, faire le suivi de l’Initiative de Lomé qui a été lancée à la faveur du sommet, et les différents audits législatifs en cours de finalisation. La rencontre a également été l’occasion pour les officiels d’évoquer une nouvelle fois la nécessité d’agir rapidement afin de sauver les milliers de vies impactées chaque année par le trafic des faux médicaments.

L’initiative, portée par le leader togolais Faure Gnassingbé et appuyée par plusieurs de ses pairs du continent, s’est voulue dès le départ, le point de départ d’une croisade internationale contre le trafic des médicaments falsifiés et de qualité inférieure, sur le sol africain. Chaque année, près de 900 000 personnes dont 120 000 enfants de moins de 05 ans meurent de ce fléau que les dirigeants ont décidé “d’attaquer à la racine”. 

Un Call for Action et une Déclaration avaient donné le ton de cette riposte collective. 

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jeudi, 21 janvier 2021 17:50

Baisse des recettes minières en 2019

En 2019, les exportations de matières premières minières ont rapporté au Togo 92 milliards FCFA, indiquent des données de la Bceao. Des recettes en léger recul (-8,2%) par rapport à l’année précédente où les ventes ont généré près de 100 milliards FCFA. 

Dans le détail, le clinker a été le plus exporté (60% du total), rapportant en tout 53,8 milliards. Le phosphate chute, tant au niveau de la quantité exportée (-15%) qu’au niveau des recettes (-19%). Les recettes passent ainsi de 46,2 milliards en 2018 à 37,5 milliards en 2019. 

Sur le continent, les principaux clients du Togo sur la période ont été le Bénin, le Burkina et le Ghana. En dehors, les ventes sont allées vers l’Inde, l’Australie et le Canada.

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Après avoir expérimenté avec succès les plateformes multifonctionnelles (PTFM), dispositifs mécaniques installés dans les milieux ruraux pour réduire la pauvreté énergétique et favoriser l’accroissement des revenus, le Togo veut mettre en œuvre un nouveau programme de PTFM intelligentes.

Le projet, porté par le Président de la République, vise à créer des pôles locaux de développement socio-économique, en s'appuyant sur l’économie numérique et les infrastructures énergétiques décentralisées.

Les nouvelles PTFM fourniront davantage d’énergie électrique grâce à des centrales solaires photovoltaïques, de la connexion mobile et Internet, ainsi que divers services associés à valeur ajoutée qui étaient difficiles à obtenir avec les anciens modèles (dotés de moteur diesel ou biocarburant et de compteur à vibration). Ce qui permettra de moderniser les entreprises rurales de transformation agroalimentaire dotées d’équipements simples, d’offrir de meilleurs services de base et de dynamiser les activités des microentreprises rurales. 

En moins de 10 ans, le Togo a installé via un programme national, une centaine de PTFM qui ont considérablement boosté le développement rural : 260 micro entreprises rurales et  4 200  emplois directs et indirects ont été créés, plus de 700 000 femmes en ont bénéficié, et l’implantation de mini adductions d’eau et l’équipement des salles de classes ont été favorisés.

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Ce jeudi, s’ouvre à Lomé un forum parlementaire de haut niveau consacré au genre et aux investissements dans l’agriculture et la sécurité alimentaire. L'événement, organisé par l’Assemblée Nationale avec le concours de la FAO et des Nations Unies, durera deux jours.

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Il s’agira pour les députés, de réfléchir et d’explorer des pistes de solutions, pour une meilleure prise en compte des femmes dans le développement des lois et des politiques axées sur l'investissement dans l'agriculture. Le réseau des parlementaires de la Cedeao dédié à la thématique prendra également part à ce dialogue national, de même que les représentants d’organisations de producteurs et de femmes rurales. 

Le Togo a inscrit l’atteinte de l’objectif “faim zéro” dans ses priorités depuis plusieurs années maintenant. De nombreuses initiatives ont été lancées dans ce sens.

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