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La filiale togolaise de la banque panafricaine Ecobank s’est officiellement engagée en fin de semaine dernière, à financer les projets des jeunes entrepreneurs locaux. Ceci, à la faveur de la signature d’une convention de partenariat avec le ministère chargé de la jeunesse et de l’emploi des jeunes.

De façon concrète, l’institution bancaire “assistera et apportera des financements adaptés et des appuis techniques, aux jeunes entrepreneurs dont les projets sont portés par le Fonds d’appui aux initiatives économiques des jeunes (Faiej)”, précise Souleymane Touré, son Directeur général. 

Mieux, Ecobank-Togo souhaite aller au-delà de l’octroi des financements : « Notre ambition n’est pas seulement d’offrir des concours financiers aux jeunes entrepreneurs, mais de voir aussi dans quelle mesure on peut leur donner l’accompagnement technique et la formation nécessaire pour que leurs projets deviennent des projets pérennes, qui contribuent à la création de richesses puisque c’est ce qui contribuera aussi à l’amélioration du bien-être des populations togolaises », poursuit le responsable. 

La formalisation de ce partenariat est l’aboutissement d’un processus entamé par le Premier ministre, Victoire Dogbé, avec l’appui de la Cellule présidentielle d’exécution et de suivi des projets (CPES), afin de garantir une source de financement pour les projets porteurs des jeunes et femmes entrepreneurs.

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Pour la nouvelle campagne agricole, le gouvernement, à travers le ministère de l’agriculture, prévoit de construire 80 zones d’aménagement agricole planifiées (Zaap) dans les 05 régions. Ces nouvelles zones s’ajouteront aux 38 déjà installées. 

Au total, 8000 hectares, à raison de 100 ha par site, seront aménagés. Il est prévu 24 dans les Savanes, 24 dans la Kara, 5 dans la Centrale, 11 dans les Plateaux et 16 dans la Maritime. Les travaux ont déjà démarré, avec l’identification des terres auprès des collectivités locales, les levées topographiques, et l’organisation des producteurs.

L’implantation de ces sites, initiée il y a quelques années et inscrite dans les priorités de l’exécutif pour le secteur, doit permettre d’offrir des cadres coopératifs aux agriculteurs, améliorer la productivité, booster les rendements et moderniser l’agriculture nationale.

A terme, 400 Zaap, à raison d’une zone par canton, seront aménagées sur toute l’étendue du territoire. “Les activités sur ces ZAAP permettront la mise en place des unités de transformation des produits agricoles, et l’Etat mettra tout en œuvre pour accompagner les producteurs dans la recherche de débouchés”, assure le Mécanisme de financement agricole (Mifa).    

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Nouvelle reconnaissance pour le Togo dans sa gestion de la lutte contre le coronavirus. Dans une évaluation mondiale sur la gestion de la pandémie réalisée par l’Institut Lowy, un think tank indépendant, le pays se classe dans le haut de tableau en s'adjugeant le 2ème rang continental et le 15ème au plan mondial.

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L’étude, réalisée sur 98 pays pour lesquels les données étaient disponibles, a couvert les 36 semaines suivant le centième cas confirmé de contamination dans chaque pays, en prenant en compte six indicateurs (cas confirmés par million de personnes, décès confirmés par millions de personnes, cas confirmés en proportion de tests, test pour mille personnes, entre autres).

Le Togo (1er en Afrique de l’Ouest) obtient une moyenne de 72,8 sur 100, derrière le Rwanda (80,8 /6ème mondial).

Sur l’échiquier mondial dominé par la Nouvelle-Zélande (94,4), le Togo devance des nations comme la Corée du Sud (20ème), le Royaume-Uni (66ème), la France (73ème) ou encore la Russie (76ème). Les USA (94ème) et le Brésil (98ème), figurent dans le peloton de queue. Point de départ de la pandémie, “la Chine n'a pas été incluse dans ce classement en raison d'un manque de données publiques sur les tests”, a indiqué le groupe de réflexion.

Cette performance, le Togo peut l’attribuer à la réactivité et l’implication des autorités dès la détection du premier cas, et aux nombreuses mesures mises en place depuis lors : installation d’un comité national de crise présidé par le Chef de l’Etat, mise en place de la CNGR, du Conseil scientifique national et des protocoles sanitaires conformément aux dispositions de l’OMS. Ce à quoi s’ajoutent la création d’un centre de prise en charge, des laboratoires d’analyse, de la Force spéciale (FOSAP) dédiés à la  Covid-19, puis l’instauration de mesures spécifiques.

Des préparatifs sont en cours, pour disposer d’ici quelques mois de doses de vaccin. 

En juin dernier, une première enquête avait révélé que 91% des togolais approuvaient la gestion du Gouvernement face à la situation.

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Le  programme des Nations Unies pour le développement a fait don ce vendredi de 135 millions FCFA (249 807 $) à huit organisations de la société civile togolaise, œuvrant dans la lutte pour la préservation de l’environnement et le changement climatique.

Les subventions, octroyées au titre du 11ème round de financement, doivent permettre à ces organisations de mener à bien “des activités au niveau communautaire sur la préservation de l'environnement, la lutte contre les changements climatiques, la préservation des écosystèmes”, selon le Représentant-Résident Aliou Mdia.

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A travers ce nouveau cycle de financement, l'institution présente au Togo depuis 1977 entend soutenir le pays dans son engagement contre les défis environnementaux. Des initiatives ont déjà ainsi été mises en œuvre, à l’instar du projet de conservation du système national d’aires protégées, de l’élaboration de la documentation nationale sur le changement climatique, le développement des éco-villages, le renforcement des communautés vulnérables ou encore les Contributions Déterminées au niveau National (CDN). 

Au total, le Pnud a accordé un peu plus de 1,6 milliard FCFA (3 millions $) pour soutenir 112 projets.

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Le chef de la diplomatie togolaise Robert Dussey a été reçu ce vendredi au Quai d’Orsay par son homologue français Jean-Yves Le Drian. 

Au menu des échanges, la coopération bilatérale entre Lomé et Paris qui s’est davantage densifiée, la crise sanitaire, la nouvelle feuille de route gouvernementale et le Plan National de Développement qui a subi une actualisation en raison de l’impact de la pandémie. 

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Les deux personnalités ont également évoqué des sujets liés à l’actualité régionale et internationale, et le récent accord trouvé entre les pays OEACP et l’UE.

Jean-Yves Le Drian a notamment adressé ses félicitations au Président de la République “pour son engagement et ses actions pour la paix et la sécurité dans la sous-région ouest-africaine”.

La filière ananas s’est dotée cette semaine d’un nouveau plan stratégique pour les cinq prochaines années. Le document a été validé à l’issue de deux jours de discussions à Lomé, entre les différents acteurs du secteur et les partenaires. 

"Ce plan d'action regroupe toutes les activités que nous aurons à mener avec la coordination de tous les maillons qui composent l'interprofession de la filière ananas", indique le président du conseil interprofessionnel de la filière, Kpindelesi Zangaba.

Les principaux défis que compte relever la nouvelle vision vont de l’accès au marché international, à la promotion de la consommation locale, en passant par l’anticipation dans la gestion des stocks non-écoulés. Car si le secteur affiche sur les dernières années une bonne mine, soutenue par le gouvernement, l’UE et la GIZ, d’importantes contraintes subsistent. Et la fermeture l’année dernière des frontières étatiques a eu de fâcheuses conséquences au niveau des exportations. 

La filière ananas au Togo, c’est plus de 3200 personnes employées et plus de 6 milliards FCFA de revenus par an.

Le Togo a affirmé jeudi son adhésion à la nouvelle feuille de route de l'OMS sur la lutte contre les maladies tropicales négligées. Le nouveau document qui s’étale sur la période 2021-2030, a été lancé lors d’une cérémonie qui s’est tenue par visioconférence.  

Représentant le Chef de l’Etat, le Premier ministre Victoire Dogbé est revenu dans son allocution, sur les succès engrangés par le Togo dans cette lutte. “Depuis la déclaration de Londres en 2010 et le lancement en 2016 du programme spécial pour l’élimination, la lutte contre les maladies invalidantes a enregistré des avancées”, a d’abord noté la Cheffe du gouvernement.

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Le Togo a connu des succès remarquables ces dernières années avec l’élimination de la filariose lymphatique en 2017,de la dracunculose en 2011, et de la trypanosomiase humaine africaine en 2020”, a-t-elle énuméré, avant de souligner que “ces résultats obtenus grâce à l’appui technique et financier des partenaires et la mobilisation des acteurs nationaux, ont permis à des milliers de concitoyens de se libérer de ces maladies qui impactaient négativement leurs vie quotidiennes”.

Pour pérenniser ces acquis, le gouvernement a inséré au titre des actions prioritaires de la feuille de route quinquennale, “l’accès universel aux soins,qui implique tant l’assurance maladie universelle que le rapprochement des centres de soin des populations”.

C’est donc naturellement que nous adhérons à la nouvelle feuille de route 2021-2030 de l’Oms relative à la lutte contre les maladies tropicales négligées”, a affirmé Victoire Dogbé.

Le Premier ministre a enfin invité tous les pays et les partenaires de cette lutte, “à travailler en synergie afin de parvenir à éliminer à termes ces maladies qui constituent des drames pour les populations vulnérables”. 

Ensemble nous pouvons arriver à les soulager”, a-t-elle conclu.

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En 10 ans, le Togo a fortement amélioré ses indicateurs en santé maternelle, néonatale et infanto-juvénile, grâce au soutien du Fonds Muskoka. C’est l’une des conclusions faites par la délégation de parlementaires français qui était en mission en suivi depuis le début de la semaine sur tout le territoire. 

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Les progrès ont été partagés jeudi avec la présidente de l’Assemblée Nationale, en présence des agences onusiennes chargées de la mise en œuvre du projet.  “Nous nous sommes rendus au Togo pour mesurer l’efficience des réalisations du Fonds dans le pays, et nous sommes ravis des résultats”, a indiqué la cheffe de la délégation Valérie Thomas, députée au Parlement français.

De nombreuses localités, villes et préfectures, particulièrement dans le Nord ont été parcourus et partout, des résultats tangibles ont été observés.

Il faut que ces acquis soient pérennisés, afin de renforcer durablement la résilience des populations”, a déclaré Yawa Tsègan, qui s’est au passage félicitée de l’excellence des relations parlementaires entre le Togo et la France, et qui se matérialise par des initiatives comme celles du Fonds Muskoka.

Pour rappel, ce projet est financé via l’Agence française de développement à hauteur de 13 millions d’euros.

Une infection liée à la Peste Porcine Africaine (PPA) s'est déclarée au cours de ce mois de janvier 2021, dans des élevages des localités de Pligou, Yemboure, Bombouaka, Tandjouaré et Sisiak dans la préfecture de Tandjouaré (Région des Savanes), annonce le ministère de l’élevage.

Si cette maladie animale attaque uniquement les porcins domestiques et sauvages, causant de fortes mortalités dans les élevages, “elle n'a aucun effet sur la santé humaine”, rassure le ministère. Des mesures de riposte ont tout de même été prises, via un arrêté. 

Il est ainsi décidé “l'abattage et la destruction de tous les porcs résiduels et les produits dérivés dans lesdits élevages ainsi que dans toutes les exploitations porcines environnantes des foyers dans les différentes localités touchées, suivis de désinfection et d'un vide sanitaire de six (06) mois, l'interdiction de mouvements des porcs, de leurs produits dérivés ainsi que le matériel d'élevage et des aliments pour animaux dans les zones d'infection pour une période de six (06) mois”. 

Une indemnisation sera accordée aux éleveurs dont les animaux seront abattus et détruits par les services vétérinaires, selon la grille d'indemnisation en vigueur au Togo, a assuré Antoine Lekpa Gbegbeni. Les populations sont, pour leur part, invitées à la vigilance pour un meilleur contrôle de la maladie dans le pays.

Initialement prévue pour démarrer le dimanche 31 janvier, “la campagne de transhumance 2021 est reportée à une date ultérieure sur toute l'étendue du territoire national”. C’est ce qu’a annoncé mercredi le ministre de l'agriculture, de l'élevage et du développement rural, Antoine Lekpa Gbegbeni dans un communiqué adressé aux différents acteurs impliqués.

La période de transhumance est observée chaque année de fin janvier à fin mai dans plusieurs pays de la sous-région, afin d’éviter l’épuisement des pâturages et protéger les bétails. L’an dernier, environ 30 000 têtes de bovins ont parcouru le Togo. 

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