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Dix ans après sa dernière visite, la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples effectue une nouvelle mission au Togo. Une délégation séjourne dans ce sens depuis lundi à Lomé. 

A l’agenda, des rencontres avec différents acteurs du pays (pouvoirs publics, institutions de la République, partenaires bilatéraux, société civile, médias, entre autres), pour faire l’état des lieux de la question des droits de l’homme dans divers secteurs : santé, social, sécurité, communication, ou encore justice. 

Ce 03 octobre déjà, une première séance de travail s’est tenue avec plusieurs membres du gouvernement. Les échanges, qui ont duré plusieurs heures, ont été l’occasion de faire le point sur les recommandations faites en 2012, les actions effectuées et les défis. 

Si elle s’inscrit dans le cadre d’un dialogue permanent entre l’institution africaine et les Etats membres autour des avancées qui ont été faites, cette rencontre intervient dans un contexte où le Togo a présenté et fait adopter en janvier dernier son rapport sur l’EPU devant les Nations Unies. “Il s’agit donc d’un complément d’informations que nous donnons à la Commission”, explique le ministre des Droits de l’Homme, Christian Trimua. 

Grosso modo, la situation a beaucoup évolué dans le sens positif”, a noté le président de la Commission, Rémy Ngoy Lumbu, qui a salué l’adoption et la ratification de plusieurs lois et conventions, ainsi que la mise en pratique des recommandations formulées il y a une décennie. 

Mais comme tout Etat, il y a encore de petites choses qui appelleront un suivi”, a-t-il indiqué.

L’équipe gouvernementale s’est réunie ce mardi en conseil des ministres à Lomé. Les travaux, présidés par le chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé, ont porté sur l’examen de plusieurs sujets.

Trois projets de décret ont été examinés, respectivement dans les secteurs de la culture et des infrastructures routières. Le premier texte, qui a été adopté, porte sur la création d’un centre national du cinéma et de l’image animée (CNCIA). La mise en place de cette structure s’inscrit dans le cadre des réformes engagées par l’exécutif ces dernières années, afin d’insuffler un nouvel élan au 7ème art national.

Les deux autres textes, qui feront l’objet d’examens complémentaires, concernent la délimitation des largeurs des emprises des routes et la classification des routes au Togo. L’objectif est notamment d’actualiser les dispositions en vigueur depuis des décennies, et de les adapter aux objectifs de modernisation du réseau routier national.

En marge des travaux ce mardi, le Président de la République a lancé un appel à la “conscience citoyenne” afin d’éviter “d'occuper illégalement et de manière anarchique les emprises des voies publiques”.  

Les travaux ont en outre été marqués par une communication sur l’application de la loi relative aux entreprises publiques et un compte rendu sur l’organisation de la troisième édition du mois du consommer local.

Lomé accueille le 26ème Forum de la réassurance de l'Organisation africaine des assurances (OAA). Les travaux ont été officiellement ouverts lundi par le ministre de l’Economie, Sani Yaya. 

La rencontre qui se tient sous le thème « croissance durable : le rôle des réassureurs africains dans la croissance économique et développement » vise à amener les acteurs du secteur à contribuer au développement des pays membres de l’OAA.

Ainsi, dans un contexte marqué par plusieurs crises, le ministre togolais de l’Economie a appelé les assureurs et réassureurs à consolider « leurs fonds propres et leurs capitaux de sorte à pouvoir se préparer à faire face aux multiples risques qu’ils assurent. Les assurances en Afrique et plus particulièrement en Afrique subsaharienne, ont somme toute besoin donc de réassureurs pour fonder des bases solides pour une croissance forte durable et inclusive ». Il les a aussi invités à s’aligner davantage sur les différents plans nationaux de développement des pays et sur les agendas des différentes régions et sous-régions en matière de développement.

Pour rappel, le premier forum de la réassurance africaine s’est tenu à Lomé en 1995.  

Après le séminaire des parlementaires tenu en fin de semaine écoulée, Lomé abrite depuis lundi la deuxième session extraordinaire de l’année 2022 du Parlement de la Cedeao. Les travaux ont été officiellement lancés lors d’une cérémonie par la Présidente de l’Assemblée nationale, Yawa Tsegan.

La rencontre qui va durer toute cette semaine et qui se tient hors du siège du Parlement de l’organisation sous-régionale, vise à rendre publique ses activités et à interagir avec la population.  “Le Togo est connu pour son engagement en faveur de l’intégration ouest-africaine depuis des décennies. Puis-je rappeler que l’idée de la création de notre organisation sous-régionale a été conçue ici à Lomé, par Son Excellence feu Président Gnassingbé Eyadema”, a rappelé le Président du Parlement de la Cedeao, Sidie Mohamed Tunis. 

Au cours la session, les parlementaires vont réfléchir sur les actions à mener pour contribuer à la réalisation de la « Vision 2050 » de la Cedeao déclinée en cinq piliers fondamentaux notamment la paix, la sécurité et la stabilité, la gouvernance et l’État de droit, l’intégration économique et l’interconnectivité, la transformation et le développement inclusif et durable ainsi que l’inclusion sociale.

En effet, la Cedeao a pour ambition de faire émerger une Communauté de peuples pleinement intégrée, prospère et contribuant à un développement inclusif et durable. Pour ce faire, les parlementaires sont appelés à mutualiser leurs énergies. “Nous devons travailler d’arrache-pied à la mutualisation de nos énergies, œuvrer davantage et de manière plus efficace aux préoccupations d’intérêt commun sont la clé de l’avenir et du destin d’une Cedeao contemporaine”, a déclaré la présidente de l’Assemblée nationale. 

Pour rappel, le Parlement de la Cedeao a été créé depuis 2006. Il est l’Assemblée des peuples de la Communauté.

Au Togo, comme chaque année à partir de la fin août, le niveau de la mer connaît une élévation. Face à ce phénomène de fortes marées et de vents très violents, le gouvernement appelle à une vigilance particulière.

Dans un message conjoint adressé aux populations riveraines du littoral et aux communautés des pêcheurs, les ministres de la sécurité et de la protection côtière, ont invité à la plus grande prudence dans l’exercice des activités. Quant aux usagers des plages, les baignades en mer sont déconseillées.

Il y a quelques semaines déjà, du 19 au 23 septembre, une série de sensibilisations a été initiée par le département de Edem Kokou Tengue à l’endroit des populations de plusieurs localités sur le long du littoral : Ablogamé, Kodjoviakope, Agbodrafo, Baguida. 

En rappel, depuis plusieurs années, l’exécutif a mis en place une cellule de veille pour suivre de près la montée du niveau de la mer et parer à toute éventualité.

Pour le dernier trimestre de l’année, les pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) tablent sur une croissance de 5,6%, sur fond de reprise. C’est l’une des principales conclusions des travaux de la session ordinaire du conseil des ministres de l’Union, présidée vendredi à Dakar par le ministre de l’économie et des finances Sani Yaya.

Cette prévision se justifie par la résilience des économies des huit Etats, dans un contexte d’inflation et de guerre en Europe, malgré des difficultés d’approvisionnement, notamment en produits alimentaires et en intrants agricoles. 

Ce contexte de tension internationale induit de fortes tendances inflationnistes avec un taux en glissement annuel de 5,9% au mois de juillet”, a relevé Sani Yaya, qui a en outre félicité les différents pays pour les mesures prises pour lutter contre la vie chère.

Au Togo, après une première phase (2019-2021) ponctuée de résultats satisfaisants, les transferts monétaires digitaux du Projet des Filets sociaux de base (FSB) vont toucher davantage de personnes. 125 000 ménages issus de 1090 villages en milieu rural du pays et près de 45 quartiers du Grand-Lomé, vont en effet bénéficier de cet accompagnement financier du gouvernement, via la phase additionnelle du mécanisme. 

Cette seconde phase, lancée il y a quelques semaines à Kpoloubal (Dankpen) en présence du Premier ministre, permettra d’octroyer au total environ 19 milliards FCFA durant les 18 prochains mois. De façon concrète, chaque ménage aura droit à 6 tranches de 15 000 FCFA, soit un montant total de 90 000 FCFA d’ici à juin 2023 à travers Flooz et TMoney. 

De plus, 15 000 ménages, sélectionnées parmi les 125 000 bénéficiaires recevront chacun un transfert de 100 000 FCFA, destinées à développer leurs activités génératrices de revenus, tandis qu’un paquet de services sera offert aux 15 000 ménages les plus vulnérables identifiés.

L’objectif pour le gouvernement, explique Victoire Tomégah Dogbé, est “d’accompagner les ménages vulnérables dans cette période de vie chère”, conformément à la volonté de l’exécutif de “ne laisser aucun Togolais sur le côté”.  

Pour rappel, cette phase additionnelle, financée conjointement par l’Etat, la Banque mondiale et l’Agence française de développement (AFD), s’achèvera en juin 2023.

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La Haute autorité de lutte contre la corruption et les infractions assimilées (Haplucia) et la Banque ouest africaine de développement (BOAD) ont conclu vendredi à Lomé un protocole d’accord. L’entente vise à lutter contre la corruption et les autres pratiques répréhensibles au Togo.

D'une durée de 5 ans renouvelable, le partenariat permettra aux deux institutions de créer les conditions pour combattre la corruption et les infractions assimilées dans les opérations transfrontalières. En effet, l’institution financière s’engage à mettre à disposition de la Haplucia son département d’audit général. Ainsi, un système d’échanges d’informations sera mis en place dans ce sens. « Par cet accord, nous formalisons notre coopération pour être plus fort. Ensemble, nous allons renforcer nos capacités pour agir efficacement », a déclaré le président de la Haplucia, Essohana Wiyao. L’initiative s’inscrit dans le cadre de la politique de prévention et de lutte contre la corruption et la fraude de la BOAD.  

Pour rappel, le Togo a gagné six places dans le dernier classement mondial de Transparency International sur la perception de la corruption.

Au Togo, la Journée mondiale de l’habitat est célébrée ce lundi. Pour l’occasion, le gouvernement a annoncé la création d’une nouvelle ville pour décongestionner le Grand Lomé.  

En effet, dans son discours de circonstance, le ministre du secteur, Koffi Tsolenyanou a rappelé la création d’une « ville nouvelle à Kpomé dans la commune de Zio 1 sur une superficie de 1177 ha pour décongestionner le Grand Lomé. Ce programme devra être étendu au reste du pays ». Ainsi, l’exécutif s’engage à mettre à la disposition des promoteurs immobiliers qui désirent « investir dans les logements à coût abordable », un foncier sécurisé et à réaliser des voies et réseaux divers qui mènent à ce site.   

Ces initiatives viennent s’ajouter à celles déjà mises en œuvre pour améliorer le cadre de vie des Togolais. Parmi elles, le programme de construction de 20.000 logements sociaux, le Fonds spécial pour le développement de l’habitat (FSDH), le Centre de la construction et du logement (CCL) et le plafonnement à trois mois de la caution et la garantie de loyer.

Pour rappel, cette 37ème édition de la Journée mondiale de l’habitat est placée sous le thème: « Attention à l'écart, ne laisser personne ni aucun endroit de côté ». L’événement a été institué par les Nations unies depuis 1985 pour réfléchir sur l’accès pour tous à un logement adéquat. 

Au Togo, la mobilisation des différentes couches de la population se poursuit pour l’extension du taux de couverture forestière et la réussite de l’ambition décennale de reboisement massif. Le ministère de l’environnement a officiellement lancé dans ce sens vendredi à Tsévié, le projet “Rentrée Scolaire Verte”. 

L’activité, mise en route à l'École primaire publique (EPP) de Dévé dans le Zio et menée au même moment dans d’autres régions du pays, vise à mobiliser et engager les apprenants du milieu scolaire à contribuer au reboisement et entretenir les parcelles disponibles au sein de leurs établissements. Il est en outre question “d’inculquer depuis la base, la notion de reboisement”.  

Selon Katari Foli-Bazi, l’implication des établissements scolaires est un atout pour la réalisation des ambitions nationales, du fait de la disponibilité des terres et de la présence effective des apprenants pour assurer la mise en terre et l’entretien des plants. “Nous devons profiter de toutes ces opportunités pour augmenter nos surfaces vertes”, a indiqué le ministre. 

Pour rappel, le pays envisage de porter son taux de couverture forestière à 25% d’ici les trois prochaines années. Pour la campagne 2022 de reboisement, le défi est de mettre en terre au moins 21 millions de plants

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