Au Togo, les critères de répartition des dotations du Fonds d’appui aux collectivités territoriales (FACT) pour l’exercice budgétaire 2023 sont définis. Le sujet a fait l’objet d’une communication présentée lundi 17 octobre en Conseil des ministres par le ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et du Développement des territoires, Payadowa Boukpessi (photo).
Il s’agit notamment, comme en 2021, de l’indice de pauvreté, de la superficie et du nombre d’habitants. Selon ces critères, “les communes les moins nanties bénéficieront d’une dotation plus importante que les autres communes”.
En trois ans, l’Etat a appuyé les collectivités avec près de 15 milliards de FCFA à travers le FACT. Si la dotation a permis de réaliser des ouvrages sociaux collectifs, il est relevé que “des défis demeurent pour une optimisation de l’utilisation de ces ressources”.
Opérationnalisé depuis 2019, le Fonds a pour but de mobiliser plus de ressources financières au profit des collectivités territoriales pour leur permettre de faire face aux charges qui résultent des transferts de compétences.
Admis le 25 juin dernier au sein du Commonwealth des Nations, le Togo fera son entrée officielle au sein de l’organisation ce jeudi 20 octobre. Ce sera lors d’une cérémonie de levée de drapeau organisée au Marlborough House, siège de l’institution à Londres, conformément à la pratique.
En marge de la “symbolique très importante” de cette manifestation, le Togo tiendra une session, au cours de laquelle seront présentées ses principales caractéristiques économiques, culturelles et sociales.
“L’adhésion de notre pays est non seulement une opportunité diplomatique, qui nous permet de décloisonner nos relations, mais aussi économique puisqu’un nouveau marché de près de deux milliards de consommateurs nous est ouvert”, a rappelé le Porte-parole du gouvernement, Akodah Ayewouadan.
Notons que le drapeau du Gabon, pays admis le même jour que le Togo à l’organisation intergouvernementale composée en majorité d’anciens territoires britanniques, a été hissé lundi 17 octobre.
Annoncée par le Chef de l’Etat il y a cinq mois, la création de l’Agence nationale de formation des collectivités territoriales (ANFCT) est maintenant effective. L’exécutif a en effet adopté lundi 17 octobre en Conseil des ministres un projet de décret dans ce sens.
L’objectif poursuivi est de former les élus locaux et les acteurs impliqués dans le processus de décentralisation. En effet, le texte vise à “ soutenir la performance des collectivités territoriales et communiquer une véritable culture de l’action publique au niveau local ”. La nouvelle entité sera installée à Blitta dans la région Centrale pour plus de proximité avec les acteurs.
En rappel, cette loi vient s’ajouter aux initiatives mises en place par l’exécutif pour mieux organiser les collectivités territoriales.
L’équipe gouvernementale s’est réunie lundi 17 octobre en conseil des ministres à Lomé. Les travaux, présidés par le chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé, ont porté sur l’examen de plusieurs sujets.
Le #ConseildesministresTG s’est réuni ce lundi 17 octobre 2022 sous la présidence de SEM @FEGnassingbe . Le conseil a examiné 1 avant-projet de loi, 3 projets de décret et écouté 4 communications. Les grandes lignes dans l'infographie ci-dessous. ⬇️#GouvTg pic.twitter.com/mw7RWjiNsD
— Gouvernement Togolais/Togolese Government (@GouvTg) October 17, 2022
Un avant-projet de loi, portant sur la modification du code foncier et domanial a été examiné, tandis que trois projets de décret ont été adoptés. Les textes, dont certains avaient été étudiés lors du précédent conseil, concernent la création du centre national du cinéma (CNCIA), la délimitation des emprises des routes, et l’institution d'une Agence nationale de formation des collectivités territoriales (ANFCT).
Enfin, quatre communications ont été écoutées, respectivement sur les procédures d’expropriation, l’occupation anarchique et illégale des emprises des voies, les dotations du Fonds d’appui aux collectivités territoriales, et la cérémonie officielle d’entrée du Togo au Commonwealth, prévue le 20 octobre prochain.
Au Togo, les journalistes et professionnels des médias disposent désormais de leur convention collective sectorielle. Un document consensuel a été paraphé vendredi 14 octobre à Lomé par les organisations professionnelles de la presse, les syndicats de journalistes et la Direction générale du Travail, en présence de plusieurs membres du gouvernement.
#ConventionCollective#Presse?? pic.twitter.com/bY9oOxpQ0e
— Ministère de la Communication et des Médias (@CommunicationTg) October 14, 2022
Le document, riche de 35 pages et de 104 articles, est le fruit de longues négociations intersyndicales, et surtout l’aboutissement d’un processus laborieux mis en branle après les états généraux de la presse en 2014 et relancé en 2020 avec l’accompagnement du ministère de la communication et des médias.
Concrètement, cette convention fixe les conditions d’exercice de la profession, conformément au nouveau Code de la presse et de la communication adopté il y a trois ans, ou encore les droits et devoirs des employeurs. Sont également à mettre en exergue, les points liés aux grilles salariales, les primes ou encore les formations professionnelles.
Un pas essentiel vers la professionnalisation
Si pour les principaux acteurs, il s’agit d’un “tournant décisif dans le mode de gestion des médias et de la carrière des journalistes du Togo”, la signature de cette convention balise surtout la voie à l’opérationnalisation du Fonds de soutien et de développement de la presse, institué par le gouvernement pour amener à un “quatrième pouvoir” plus professionnel.
“Cette signature est sans doute un acte de rupture et un acte de clôture”, a indiqué le ministre de la communication et des médias, qui a salué l’issue des discussions et réitéré la volonté du gouvernement en vue de l’amélioration des conditions dans le secteur.
''L'acte de ce jour est historique.
— Ministère de la Communication et des Médias (@CommunicationTg) October 17, 2022
L'acte de ce jour est rupture.
L'acte de ce jour est clôture.'' Akodah @Ayewouadan, ministre de la @CommunicationTg et des médias, lors de la cérémonie de signature de la #ConventionCollective des journalistes et professionnels des #médias?? https://t.co/rmhxUzToSd
“Les entreprises de presse doivent désormais prendre leurs responsabilités”, a en outre insisté Akodah Ayewouadan.
Un moratoire d’un an, reconductible, a été retenu pour faciliter la transition vers l’entrée en vigueur de la convention.
Pour rappel, le secteur des médias compte à ce jour, près de 400 organes (titres, radios, télévisions ou presse numérique confondus).
Cinq mois après le lancement du projet VaRRIWA, le Togo dispose d’une Unité de valorisation des innovations agricoles et agroalimentaires (UVI2A). Une cérémonie d’inauguration présidée vendredi 14 octobre par le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche, Ihou Majesté Wateba, s’est déroulée à Lomé.
C’est une initiative qui vise à inciter à la création de startups ou d'incubateurs agricoles. Implantée à l’Institut togolais de recherche agronomique (ITRA), l’unité permettra de promouvoir les résultats de recherches et les découvertes des chercheurs. Selon le ministre, il est important de “valoriser ce que nous produisons, de pouvoir le transformer pour lui donner une valeur ajoutée et le rendre industriel”.
Pour rappel, le projet VaRRIWA appuyé par l’Union européenne (UE), est exécuté dans quatre pays ouest-africains dont le Togo.
Les 19èmes Journées scientifiques internationales de Lomé (JSIL) ont été ouvertes ce lundi 17 octobre à l’Université de Lomé. L’événement réunit pendant cinq jours, des enseignants chercheurs venus de 14 pays d’Afrique et d’Europe.
Ouverture des JSIL à l' @UniveLomeTg Cérémonie officielle d'ouverture de la 19ème édition des Journées Scientifiques Internationales de Lomé (JSIL-2022).#JSIL2022 @GerryTaama @TBN228 @GouvTg @PnudTogo @kmnatchaba pic.twitter.com/Bm3vqg5qPU
— Université de Lomé (@UniveLomeTg) October 17, 2022
La rencontre de Lomé est placée sous le thème : “quelles recherches scientifiques et innovations dans les universités et centres de recherche africains pour l’atteinte de l’ODD 9 ? ”. Plusieurs activités sont inscrites au programme de ces assises, notamment des conférences entre universitaires et secteurs privés, des ateliers de discussions des travaux scientifiques et des concours. Plus de 1 500 participants y sont attendus.
En rappel, les 18èmes Journées scientifiques internationales se sont également tenues au Togo en 2018.
Éligible depuis 2016 aux mécanismes de promotion de la bonne gouvernance portés par le Millenium Challenge Corporation (MCC), le Togo reste déterminé à poursuivre les réformes engagées dans plusieurs domaines pour l’amélioration de ses politiques publiques, au bénéfice de ses populations. C’est l’assurance donnée en fin de semaine dernière par le Président de la République à la Directrice de l’organisme américain.
Faure Essozimna Gnassingbé et Alice Albright se sont en effet rencontrés jeudi à Washington, dans le cadre des activités du chef de l’Etat dans la capitale fédérale américaine.
J’ai eu de fructueux échanges ce 13.10.2022 avec la directrice du Millenium Challenge @MCCgov, Mme Alice Albright. Nous avons évoqué le programme seuil mis en œuvre dans le cadre de notre partenariat, qui vise l’amélioration du régime foncier et la promotion du numérique au Togo pic.twitter.com/53qSFHcv9r
— Faure E. GNASSINGBÉ (@FEGnassingbe) October 14, 2022
Au cours des échanges, un point a été fait sur le partenariat, matérialisé surtout par la mise en œuvre du programme Threshold pour l’amélioration du foncier et la promotion du numérique au Togo. La responsable du MCC a d’ailleurs félicité le pays pour ses performances réalisées ces dernières années dans plusieurs domaines (liberté économique, justice et capital humain, entre autres).
Yesterday, I met w/ Togolese President Gnassingbe @PresidenceTg to discuss our partnership to improve access to land tenure in #Togo, allowing farmers to invest in higher-value crops & information & communications technology which helps women participate fully in their economy. pic.twitter.com/WIFUrw904N
— Alice Albright (@MCC_CEO) October 14, 2022
Pour le Togo, l’objectif est de faire plus, et de parvenir au Programme Compact, pour approfondir les réformes. Il y a quelques mois, toujours dans la capitale américaine, le Togo avait présenté ses avancées au directoire du MCC.
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Au Togo, le ton est officiellement donné pour la troisième édition du ‘Mois du Consommer local’. Le gouvernement a procédé vendredi 14 octobre dernier à son lancement, lors d’une cérémonie organisée à Aného.
3ème édition du « Mois du Consommer Local », le Gouvernement ambitionne de renforcer la compétitivité des Très Petites, Petites et Moyennes Entreprises (TPME) togolaises. ➡️https://t.co/5XPQeY2edM@GouvTg @UEMOA_Officiel #CLTg #MCLTg22 #Denyigban #Consommonslocal pic.twitter.com/6RtGYKxdhw
— Ministère du Commerce - TOGO (@CommercegouvTg) October 16, 2022
C’est donc parti pour une nouvelle campagne de promotion et de valorisation des initiatives et potentialités locales, sous le thème du renforcement de la compétitivité des petites et moyennes entreprises (PME). Pour l’exécutif, il s'agit de “stimuler une production nationale de biens et services diversifiés et compétitifs, pour faciliter leur accès aux marchés local et international”, a expliqué le ministre du commerce, de l’industrie et de la consommation locale.
Une stratégie nationale est d’ailleurs en cours d’élaboration. Une fois validée, elle devrait permettre “de renforcer les capacités des acteurs de la promotion de la consommation locale, réduire les importations de certains biens, augmenter les exportations des produits finis et semi-finis afin de réduire le déficit de la balance commerciale”, a poursuivi Kodjo Adedze.
En marge de la cérémonie, deux nouvelles applications conçues par de jeunes développeurs togolais ont été dévoilées : ‘Nam Asia’, une plateforme de communication sur les prix plafonnés par le gouvernement, et ‘Togo Gnim’, la plateforme digitalisée du Hall du consommer local, destinée à renforcer la visibilité des produits Made In Togo et offrir des possibilités d’e-commerce.
Pour rappel, le mois du ‘Consommer local’ est une initiative de la Commission de l’Uemoa, pour encourager la transformation des produits primaires et redresser la balance commerciale des États membres de l’union par la réduction des importations. Selon des données du ministère du commerce, les deux premières éditions ont eu des retombées bénéfiques sur les acteurs de la chaîne de la consommation locale : hausse du chiffre d’affaires, renforcement des effectifs dans plusieurs secteurs (agroalimentaire, cosmétique, habillement notamment), amélioration des circuits d’approvisionnement ainsi que des normes de qualité et de packaging.
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Le Togo a réussi vendredi une nouvelle mobilisation de fonds sur le marché financier régional. En quête de 30 milliards FCFA via une émission simultanée d’Obligations de relance (ODR), le pays en a finalement mobilisé trois de plus.
Avec un taux de couverture de 234,32% et des rendements moyens pondérés de 5,81% (5 ans) et 5,96% (7 ans), découvrez les résultats de l'émission simultanée d’Obligations de Relance (OdR) du Trésor du Togo du 14.10.22. Pour en savoir plus, cliquez ici : https://t.co/noEJE2QtVX pic.twitter.com/talpDbEvZ5— UMOA-Titres (@umoatitres) October 14, 2022
Au total, plus de 70 milliards FCFA de soumissions ont été enregistrées, soit un taux de couverture de 234%. Les obligations d’une valeur nominale de 10 000 FCFA disposent d’une maturité de cinq et sept ans, avec des taux d’intérêts respectifs de 5,75% et 5,90%.
Pour rappel, suite à la conjoncture inflationniste mondiale et aux menaces sécuritaires, le Togo recherche désormais 663 milliards FCFA, soit une hausse de 24% par rapport aux objectifs de début d’année. 440 milliards FCFA ont été déjà mobilisés sur cette somme.