La capitale togolaise, Lomé, a été consacrée samedi, “Capitale de la paix, de la médiation, du dialogue et de la tolérance”, à l’issue des travaux du forum de la Cedeao qu’elle abritait. Cette consécration a été officialisée avec l’adoption d’une Déclaration par les participants.
Oui la ville de Lomé est consacrée par le forum sur la culture de la paix de la @ecowas_cedeao “Lomé, capitale de la paix, de la médiation, du dialogue et de la tolérance.*#Paix #meditation #dialogue #tolerance pic.twitter.com/IH1T6UEn2p
— Robert Dussey (@rdussey) October 29, 2022
Pour ces derniers, le choix de Lomé se justifie par les différentes initiatives qu’elle a entreprises en faveur de la paix sous-régionale, ainsi que sa “détermination à continuer de jouer un rôle primordial au service de la paix en Afrique”. Ceci, en offrant non seulement son cadre aux grandes conférences de paix régionales et internationales, mais également “en mettant son savoir-faire au service de la paix dans la région et sur le continent”.
Pour le ministre des affaires étrangères, Robert Dussey, qui a rappelé aux leaders communautaires les fondamentaux de la stratégie diplomatique togolaise, il s’agit surtout d’une “reconnaissance”, et d’une exhortation à poursuivre dans cette dynamique.
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L’ambassadeur du Togo en Allemagne, Michel Bayedze Dagoh est décédé samedi, 29 octobre dernier.
En poste depuis 2018, le diplomate avait également compétence sur plusieurs pays d’Europe : la Russie, l’Autriche, la Slovénie, la Hongrie, ou encore la Bulgarie.
J’ai appris avec tristesse la disparition de SEM Michel Bayedze K. Dagoh, Ambassadeur à Berlin du Togo, accrédité auparavant à Ankara. Je présente toutes mes condoléances à SEM le Ministre @dussey, au MAÉ @DiplomatieTogo et à la famille du défunt. #RIP
— Nur Sagman (@NurSagman) October 30, 2022
? Ankara MAÉ, 7.2.2020 pic.twitter.com/j5vqgbhUTG
En Turquie où il a également servi un temps, sa mémoire a été saluée par la Directrice Afrique de l’Ouest et Centre de la diplomatie turque, Nur Sagman.
Il y a quelques mois, le Togo a également perdu son ambassadeur permanent auprès de l’Unesco, Sambiani Sankardja-Laré.
Suspendu depuis le 1er mai et prorogé le 31 juillet dernier, le paiement des taxes de tickets de marché reprendra en 2023, plus précisement le 1er janvier au Togo. Le gouvernement a en effet reconduit samedi dernier, la mesure de suspension du paiement de ces taxes, via une nouvelle prorogation de deux mois.
Comme depuis le début de son application, “l’Etat continuera d’accorder une subvention aux structures de gestion des marchés (EPAM, régies et mairies) afin de leur permettre de faire face au manque à gagner”, a rappelé le ministre d’Etat et de l’administration territoriale, Payadowa Boukpessi.
En rappel, cette mesure, qui ne concerne pas les loyers de boutiques et de magasins, s’inscrit dans le cadre des actions déployées par l’exécutif pour soutenir le pouvoir d’achat des populations, en réponse au phénomène de vie chère.
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La secrétaire générale de la Présidence de la République Sandra Johnson et le Chef de la délégation de l’Union Européenne, Joaquin Tasso Vilallonga ont signé vendredi 28 octobre à Lomé, deux nouvelles conventions de financement. Elles concernent respectivement le Programme d’appui à la lutte contre le changement climatique, la protection de la biodiversité et l’agroécologie (PALCC+) et le Programme de renforcement des services publics locaux (PRSPL).
Coopération : Gestion des aires protégées et renforcement des services publics locaux, objet de convention entre l’UE et le Togo ➡️ https://t.co/zGNdzae9BM pic.twitter.com/XRDAKFgKls
— Présidence Togolaise/Togolese Presidency (@PresidenceTg) October 29, 2022
Dans le détail, la première convention, dotée d’un financement de 30 millions d’euros sous forme de don, doit servir à gérer les aires protégées de Fazao-Malfakassa, d’Abdoulaye et de Togodo-Mono et à renforcer la résilience des populations face au changement climatique. Dans la même veine, onze postes de surveillance de ces aires protégées et 120 kilomètres de pistes rurales seront construits, ainsi que 150 kilomètres de pistes rurales réhabilités. L’objectif est de rendre ces lieux plus attractifs et d’en faire des pôles de développement socioéconomiques.
La seconde convention financée à hauteur de 25 millions d’euros, à raison de 10 millions comme don et 15 millions d’euros comme prêt concessionnel, permettra de renforcer les capacités des collectivités territoriales pour une gestion efficace des déchets. Avec ce projet, les capacités du Centre d’enfouissement technique (CET) d’Aképé seront étendues.
« L’UE sera solidaire avec le Togo pour relever les défis communs du climat ainsi que ceux qui sont propres aux sociétés en plein essor économique, social et politique » a déclaré l’ambassadeur de l’UE.
Il est à noter que ces conventions interviennent dans le cadre du Document conjoint de programmation pluriannuelle (DCP 2021-2027) de l’Union Européenne.
La Banque sahélo-saharienne pour l’investissement et le commerce (BSIC) a inauguré jeudi 27 octobre à Lomé, son nouveau siège social au Togo. L’infrastructure, bâtie sur une surface de plus de 3.500 m2, a été dévoilée lors d’une cérémonie à laquelle ont participé plusieurs membres du gouvernement, et des responsables du groupe bancaire.
A présent dotée de son propre cadre, la filiale togolaise entend renforcer son rôle dans le financement de l'économie nationale. Ceci, explique sa directrice Kadidiatou Kossomi, à travers un maillage plus dense du réseau d'agences (17 à ce jour, dont 12 à Lomé), et la poursuite de sa politique d’alignement sur les priorités de développement du pays, contenues notamment dans la feuille de route Togo 2025.
Créée par traité en 1998, la BSIC est l’instrument financier de la Communauté des Etats sahélo-sahariens (CEN-SAD) qui regroupe 29 pays. Elle exerce toutes les activités bancaires, financières et commerciales, y compris celles relatives au financement du commerce extérieur et des investissements.
Le Président de la République, @FEGnassingbe a reçu, ce 28 octobre 2022, une délégation de la Communauté des Etats sahélo-sahariens (CEN-SAD) conduite par son Secrétaire exécutif, Monsieur Brigi Rafini. ➡️ https://t.co/qU0W1Tpt3b pic.twitter.com/lEbdGRAnfa
— Présidence Togolaise/Togolese Presidency (@PresidenceTg) October 28, 2022
Ce vendredi, le secrétaire exécutif de la communauté, Brigi Rafini, a d’ailleurs félicité lors d’une audience à la Présidence de la République, le chef de l’Etat pour sa contribution à la redynamisation de l’organisation.
Au Togo, le numéro gratuit 8300 est mis en place pour répondre aux inquiétudes des acteurs des chaînes de valeurs agricoles. La Plateforme industrielle d’Adétikopé (PIA) et le Mécanisme incitatif de financement agricole (MIFA) fondé sur le partage de risques ont lancé jeudi 27 octobre un nouveau centre d’appel.
Le dispositif hébergé au siège du MIFA à Lomé, permettra de répondre à tout moment aux questions des producteurs.
Concrètement, ces derniers pourront accéder aux informations relatives aux bonnes pratiques, à la météo et au marché pour améliorer leur rendement.
Si l’initiative permet de rendre autonomes les agriculteurs, elle vise aussi à renforcer leurs capacités et à les professionnaliser, afin “d’assurer le développement agro-industriel” du pays.
En rappel, la PIA, le MIFA et l’Institut de conseil et d’appui technique (ICAT) ont signé le mois dernier un mémorandum d’entente pour promouvoir les filières agricoles.
Au Togo, un projet va être mis en route pour optimiser les pratiques des agents de santé communautaire (ASC) et relais communautaires (RC). L’initiative, présentée jeudi 27 octobre par le ministre délégué chargé de l’accès universel aux soins, s’inscrit dans le cadre du renforcement de l’accès aux services sociaux de base pour tous et l’amélioration de la qualité du système de santé.
Concrètement, il s’agit de renforcer la présence et les actions de ces acteurs, formés spécifiquement pour pouvoir accompagner les populations sur des questions de santé, et qui sont complémentaires aux formations sanitaires. Pour le Togo, l’objectif est notamment d’atteindre un taux de 90% de villages disposant d’agents de santé communautaire formés sur les soins intégrés, avec une proportion d’au moins 40% de femmes mobilisées.
Pour rappel, l’exécutif à travers la feuille de route 2020-2025, s’est engagé à garantir une couverture sanitaire universelle pour toute la population.
Au Togo, le gouvernement apporte depuis plusieurs mois, une assistance aux populations victimes des attaques des groupes armés terroristes dans la région des Savanes et au-delà des frontières nationales. Au total, 789 ménages, représentant 4 175 personnes déplacées ont été recensés par les services compétents, a annoncé jeudi 27 octobre, le ministre de la sécurité et de la protection civile lors du conseil des ministres.
Une action d’urgence, consistant à sécuriser ces déplacés a été menée, avant la mise en œuvre de mesures d’accompagnement par plusieurs agences gouvernementales (ANPC, ministères de la sécurité, de l’éducation, de l’action sociale, de la santé, de l’environnement, notamment).
Des appuis en vivres et en non-vivres ont ainsi été apportés à 682 ménages (les 107 ménages restants ayant quitté les sites de regroupement au moment de l’opération). Une seconde phase de soutien a également été déployée à l’endroit de 237 ménages, toujours présents sur le site après la première phase. En outre, une prise en charge psychologique a été effectuée par des équipes techniques composées de psychologues et d’agents sociaux, déployées sur le terrain.
Avec l’entame de la nouvelle année scolaire, des dispositions ont été prises pour scolariser les élèves déplacés dans les écoles des préfectures d’accueil. Des travaux de construction de classes sont d’ailleurs en cours, pour renforcer les infrastructures scolaires. Spécifiquement, neuf enfants orphelins (5 filles et 4 garçons) ont été inscrits dans des établissements d’excellence, conformément aux instructions du chef de l’Etat.
“Aujourd’hui, l’objectif qui est fixé est de faire en sorte que ces personnes continuent de vivre dans des conditions décentes et de favoriser à terme, leur retour dans leurs régions d’origine”, a indiqué le ministre de la communication, Akodah Ayewouadan.
Pour rappel, le Togo fait depuis novembre 2021, subit des attaques de groupes armés terroristes . Une situation héritée de la dégradation du contexte sécuritaire sous-régional.
Au Togo, pour l’année académique 2021-2022, les Universités de Lomé et Kara ont affiché un effectif total de 96 451 étudiants (74 472 pour l’UL et 21 979 pour l’UK). Les chiffres ont été dévoilés jeudi 27 octobre par le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, Ihou Wateba.
Donnée intéressante, on note une proportion de 36% de filles, ce qui reflète les résultats des actions menées en amont pour la scolarisation de la jeune fille, s’est réjoui le gouvernement.
Ces actions seront d’ailleurs consolidées, avec la poursuite des réformes engagées dans le cadre de la mise en œuvre du plan stratégique 2021-2025 des universités publiques. Plusieurs actions sont notamment attendues, comme le développement des infrastructures et l'amélioration de l’accueil des étudiants.
Assurance qualité pour les établissements d’enseignement supérieur
Un peu plus tôt, lors du conseil des ministres, le gouvernement a adopté un projet de décret portant sur le cadre général d’organisation de l’assurance qualité dans les établissements d’enseignement supérieur, les centres ou les organismes de recherche et d’innovation. Le texte, qui faisait l’objet d’une seconde lecture, vise surtout à améliorer significativement la qualité de l’enseignement, de la formation et de la recherche au Togo.
A terme, il s’agira notamment de “certifier que l’enseignement qui est dispensé dans telle université, répond aux standards internationaux”, explique le porte-parole de l’exécutif, Akodah Ayewouadan.
Après la première édition le 24 septembre dernier, la Journée nationale du sport (JDS) aura lieu le samedi 29 octobre sur toute l’étendue du territoire. Pour ce deuxième acte, les populations sont de nouveau invitées à se mobiliser massivement, tout en respectant les consignes sécuritaires et administratives.
Comme lors de la précédente journée, plusieurs activités physiques seront pratiquées : marche, course, vélo, étirements et sensibilisation sur différentes thématiques. Pour le gouvernement, il s’agit non seulement de promouvoir la pratique sportive, nécessaire dans la prévention de certaines maladies, mais également d'encourager les valeurs comme le vivre-ensemble et la cohésion entre les populations.
Pour boucler l’année, les deux dernières journées auront lieu les 26 novembre et 31 décembre.