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Au Togo, les activités marquant le Mois de l’amnistie en Afrique (MAA) ont été clôturées mardi à la faveur d’une cérémonie de destruction d’armes légères au champ de tirs d’Agoè-Nyivé. Au total, 1507 armes ont été incinérées. 

Ces armes remises volontairement par la population dans le cadre du projet « Faire taire les armes » de l’Union Africaine (UA) sont essentiellement composées de fusils de chasse et de pistolets artisanaux ou automatiques. L’objectif est de lutter contre la prolifération des armes illicites. « Chaque fois qu’une arme est retirée, ce sont des vies qui sont potentiellement sauvées », a déclaré Bouraïma Inoussa, vice-président de la Commission nationale de lutte contre la prolifération, la circulation et le trafic illicites des armes légères et de petit calibre (CNLPAL). 

Pour rappel, le Mois de l’amnistie a été déclaré par le Conseil de Paix et de Sécurité (CPS) jusqu’en 2030. Il s’inscrit dans le cadre de la Feuille de route principale de l'UA.

Après quelques semaines de pause, le Togo effectue son retour sur le marché financier régional. Le Trésor public a lancé mercredi une émission simultanée d’obligations de relance (ODR). 

L’emprunt, d’un montant total de 30 milliards FCFA, sera bouclé le vendredi 14 octobre prochain à 10h30 par l’agence régionale des titres publics. Dans les détails, il s’agit de deux OAT d’une durée respective de 5 et 7 ans et de taux d’intérêts respectifs de 5,75 et 5,90%. 

Depuis le début de l’année, le pays a déjà mobilisé 400 milliards FCFA, dont 126 pour le compte du deuxième trimestre.

Au Togo, le coup d'envoi du concours d’entrée à l’Institut national de formation agricole (INFA) de Tové a été donné mardi. Ils sont au total 848 candidats dont 215 filles à composer sur toute l’étendue du territoire. 

75 places sont disponibles, à raison de 30 pour le Cycle du baccalauréat professionnel agricole (CBPA) et 35 pour le Cycle de la licence professionnelle agricole (CLPA).

En effet, le CBPA forme dans quatre spécialités notamment la santé animale, la foresterie et la gestion durable de la terre, l'agroéquipement et l’agropastoral. Alors que le second cycle forme en agriculture, santé animale et halieutique, foresterie et gestion de l’environnement, machinisme agricole et aménagement, ouvrages hydro agricoles et agroalimentaire. 

Pour rappel, ces nouveaux cycles expérimentés depuis l’année dernière s’inscrivent dans la dynamique de réorganisation de l’Institut sur la base de la politique agricole du Togo.

Au Togo, le gouvernement n’envisage actuellement aucune nouvelle augmentation des prix des produits pétroliers ou du gaz. La précision a été apportée par le ministre chargé du commerce, Kodjo Adedze, en réponse aux récentes rumeurs sur une éventuelle nouvelle hausse. 

Les prix pratiqués actuellement restent donc les mêmes sur tout le territoire, et les subventions gouvernementales sont maintenues.

1 petroliers

A fin août, plus de 37 milliards FCFA de dépassement sur les prévisions  

Justement en ce qui concerne ces dernières, elles sont passées largement au-delà des prévisions initiales. Ainsi, explique l’officiel, “pour une prévision de subvention de 7,8 milliards sur le carburant et de 1,6 milliard sur le gaz, inscrite au budget de l’année 2022, au 31 août déjà nous avons connu un dépassement pour s’établir à 41 milliards de FCFA sur le premier produit et de 5,4 milliard sur le second produit”.

Et de poursuivre : “Les prix à l’international du pétrole et du gaz étant en hausse continue, doublés du coût du dollar qui s’établirait aujourd’hui à près de 700 FCFA, le Gouvernement a mis en place, en guise de sécurité et d’équilibre budgétaire, une dotation supplémentaire des lignes subvention gaz et pétrole afin de stabiliser les prix et faire face à toute éventuelle augmentation au cours de l’année”. 

2 subvention

Pour rappel, depuis le début de l’année 2022, l’exécutif a dû revoir plusieurs fois à la hausse, les prix des produits pétroliers, du fait du contexte mondial. Des contrôles inopinés sont régulièrement organisés dans les stations service et points de vente sur le territoire.

Au Togo, plus de 4000 élèves (de tous niveaux confondus) en situation de précarité iront à l’école pour le compte de cette année académique. Ceci, grâce à l’opération “Rentrée Solidaire”, initiée depuis 2010 par le gouvernement dans une logique d’inclusion.

Les opérations de distribution gratuite de kits scolaires ont démarré la semaine dernière, et se poursuivront dans les 39 préfectures et 05 arrondissements de Lomé. Pour le ministère de l’action sociale qui pilote l'initiative, “il ne faut laisser aucun enfant vulnérable face à son sort”, mais plutôt continuer “d’accroître la rétention des élèves issues des familles pauvres dans le système éducatif”. 

L’année dernière (rentrée 2021-2022), 5000 élèves défavorisés, orphelins, vivant avec un handicap et considérés comme de potentielles cibles ont ainsi pu bénéficier de plus de 200 000 cahiers, 150 000 stylos et crayons, mais également de bicyclettes, lampes de poche et tableaux magnétiques. 

En une décennie, le projet a permis d’assister plus de 76 000 élèves démunis sur tout le territoire.

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Rentrée académique 2022 : le chef de l’Etat offre des kits scolaires aux élèves des Lacs

Confronté à de nombreux défis dans l’exécution des projets d’infrastructures routières, le gouvernement va actualiser les dispositions nationales liées aux délimitations des largeurs des emprises des routes, ainsi qu’à leur classification. Deux projets de décret ont été examinés dans ce sens mardi à Lomé. 

Les textes, qui feront l’objet d’approfondissement, doivent permettre de faire face aux enjeux de développement actuels, en matière de planification et d’occupation des voies et des espaces avoisinants. Au Togo, le cadre normatif en vigueur date de 1968 et n’est donc plus adapté aux objectifs de modernisation. 

La taille des emprises réservées aux voies est devenue obsolète et n’offre plus les facilités nécessaires aux services techniques dans le cadre de la mise en œuvre des projets”, explique notamment le gouvernement. Selon la classification actuelle des routes, elle varie de 70 à 30 m, selon qu’elle soit une route communautaire, nationale, régionale, communale ou une piste rurale. 

Au cours des derniers mois, plusieurs communes ont initié des actions de sensibilisation et de libération des emprises des voies, pour un résultat plutôt mitigé.

Un an après s’être doté d’un cadre législatif et réglementaire en la matière, le Togo dispose désormais d’un Centre national de cinéma et de l’image animée (CNCIA). Le gouvernement a acté mardi en conseil des ministres, la création de cette structure. 

Cette nouvelle entité publique qui remplace l’ancienne Direction nationale du cinéma, vise à professionnaliser davantage le secteur du 7ème art togolais, “aujourd’hui à la croisée des chemins”, selon le porte-parole de l’exécutif, Akodah Ayewouadan.

Entre autres missions assignées, le contrôle de la mise en œuvre des différents textes, ou encore l’amélioration de l’accès aux partenariats et aux financements des organismes internationaux. L’objectif, explique le ministre, “est de permettre au cinéma togolais de franchir un nouveau cap”. 

En rappel, ces dernières années, plusieurs réformes ont été engagées par le gouvernement, en vue de créer de l’emploi et générer des richesses dans ce secteur. Un Fonds national de soutien à l’industrie cinématographique et audiovisuelle (FoNSICA) est d’ailleurs envisagé et devrait bientôt être opérationnel. 

Au Togo, l’utilisation des vidéos pour les matières scientifiques est en expérimentation. Le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), en collaboration avec le ministère en charge de l'éducation, a doté mardi six établissements scolaires d’équipements de projection de vidéos. 

Ces outils qui serviront à la diffusion des cours visent à introduire progressivement les vidéos dans l’enseignement secondaire. Issues des expériences de laboratoire, les images qui seront projetées appuieront les théories des enseignants. “Nous avons travaillé avec le ministère pour développer des outils qui permettent aux enfants à travers des vidéos interactives faites par des Togolais de pouvoir accéder à l’expérimentation”, a expliqué le représentant adjoint du Pnud au Togo, Mactar Fall. 

L'initiative s’inscrit dans le cadre de l’ODD 4 et est conforme à la vision du gouvernement de digitaliser l’enseignement. Cette phase qui concerne six établissements sera ensuite vulgarisée à l’échelle nationale.

Au Togo, la troisième édition du mois du consommer local tournera autour des investissements pour les Très petites, petites et moyennes entreprises. Le thème a été dévoilé mardi en Conseil des ministres.

En effet, cette édition se tiendra sous le thème: « consommation des produits locaux, facteur d’investissements pour les très petites, petites et moyennes entreprises ». L’objectif à travers l’événement qui se déroule tout ce mois sur toute l’étendue du territoire est de « valoriser le travail des artisans et producteurs togolais ». 

L’exécutif a encouragé toute la population à participer massivement à cette initiative qui s’inscrit dans la droite ligne de la feuille de route gouvernementale.

Les vêtements ‘Made in Togo’, confectionnés au sein de la Plateforme industrielle d’Adetikopé (PIA) seront commercialisés à partir de janvier prochain. C’est l’annonce faite par la société Togo Clothing Company (TCC), l’entreprise créée par le géant indien ITCRmg pour opérer sur le parc textile de la plateforme.  

Les productions, d’abord destinées au marché national et sous régional, seront, une fois les usines à plein régime, orientées vers les marchés européens, asiatiques ou américains. Ceci, grâce aux opportunités offertes au pays par l’AGOA, l’EBA, la Chine (via la suppression récente de la quasi totalité des droits de douane), ou encore le Commonwealth auquel le pays a récemment adhéré. 

Sur le site, un demi-millier de jeunes togolais sont déjà employés, et seront rejoints d’ici la fin de l’année par 500 autres, indique le top management de TCC. 

Pour le Togo qui ambitionne de se positionner comme l’une des plaques tournantes régionales majeures de l’industrie textile, l’effectivité de la production est une bonne nouvelle. A terme, le pays espère générer annuellement plus de 20 milliards FCFA de recettes à l’exportation.