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Après la République Dominicaine mardi, le Togo poursuit l’extension de son réseau diplomatique. Le ministre des affaires étrangères, Robert Dussey a signé mercredi avec son homologue du Bahreïn, Abdullatif bin Rashid Al-Zayani, la déclaration commune établissant officiellement les relations entre les deux nations.

Comme celle de mardi, la rencontre s’est déroulée en marge de la 77ème session de l'Assemblée générale des Nations Unies, à laquelle participe Robert Dussey au nom du Togo. A l’issue de la signature, les deux ministres ont échangé sur les différents aspects de cette future relation bilatérale, ainsi que les moyens de la faire progresser. 

Monarchie constitutionnelle située dans le Moyen Orient, le Royaume du Bahreïn est un archipel de 33 îles essaimées dans le Golfe Persique. Si l’économie est fortement tributaire du pétrole, le pays dispose néanmoins d’autres atouts qui en font une destination attractive.

Le Togo et treize autres pays vont participer à la phase pilote du programme d’accélération de la mise en œuvre du Marché unique du transport aérien en Afrique (Mutaa) qui sera lancée le 14 novembre prochain. L’annonce a été faite lundi à la suite d’une réunion entre le ministre des transports et la secrétaire générale de la Commission africaine de l’aviation civile (CAFAC). 

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre d’une visite d’une délégation de la CAFAC au Togo. Décliné dans l’agenda 2063 de l’Union africaine (UA), le Mutaa a été initié pour libéraliser l’accès au marché aérien africain. Le projet devrait favoriser l’intégration économique du continent. 

Pour rappel, le Président de la République Faure Gnassingbé s’est personnellement impliqué dans ce programme qui compte à ce jour 35 pays adhérents.  

Après le Burkina et le Niger, les douanes togolaises et béninoises sont connectées via le Système interconnecté de gestion des marchandises en transit (SIGMAT). Le constat a été fait mardi au poste-frontière de Sanvee-Condji / Hilla-Condji. 

L’objectif est de faciliter les échanges entre les systèmes douaniers du Togo et du Bénin. En effet, le dispositif SIGMAT vise à établir un réseau d’échanges entre les pays de l’Afrique de l’ouest. Techniquement, les marchandises seront suivies depuis leur lieu de départ jusqu’à destination. L’outil permet aussi de réduire les temps de passage aux postes de contrôles juxtaposés, de faciliter l’intégration des économies de la région et de sécuriser la chaîne logistique tout en luttant contre la fraude. 

Pour le commissaire des douanes Atta-Kakra Essien, cette nouvelle interconnexion devrait permettre de fluidifier les échanges entre les deux pays et d’offrir des cadres modernes aux opérateurs économiques. 

En rappel, un protocole d'accord a été signé en 2019 entre le Togo, le Burkina Faso et le Niger pour la mise en vigueur du SIGMAT entre ces trois pays.

Trois mois après l’inauguration du laboratoire de télédétection appliquée et de géo-informatique (LTAG), l’Université de Lomé concrétise son projet de pôle d’innovation et de technologie. Fruit d’un partenariat entre le gouvernement et le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), la première pierre de l’U-Lab a été posée ce mercredi.  

Le futur pôle d’un coût global de 1,56 million $ est cofinancé par le Pnud à hauteur de 1,34 million $ et l’Université de Lomé (220 000 $).  Selon le ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche, Majesté Ihou Wateba, ce laboratoire fait partie des projets prioritaires d’avenir du gouvernement et cadre avec l’ambition de faire du Togo un hub dans plusieurs domaines.    

L’incubateur de l’Université de Lomé s’inscrit dans le cadre de l’initiative Timbuktoo lancée cette année par le bureau régional du Pnud. Concrètement, l'infrastructure permettra de valoriser les résultats de recherche, d’accompagner les jeunes entrepreneurs togolais et les projets innovants des étudiants. Pour l’organisme onusien, ce programme vise à encourager les chercheurs à s’engager davantage dans l’innovation. 

Le Togo fait partie des dix pays africains qui bénéficient de la construction des pôles universitaires d'innovation dans le cadre du plan Timbuktoo. Son objectif est de susciter l’émergence des startups en Afrique subsaharienne à travers un investissement de plus d’un milliard $ sur dix ans. 

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Le Togo et la République Dominicaine sont désormais officiellement liées par des liens diplomatiques. Le ministre des affaires étrangères, Robert Dussey et Roberto Álvarez, son homologue dominicain, ont signé mardi la déclaration conjointe établissant officiellement les relations entre les deux nations. 

La cérémonie, organisée à New York en marge de l’Assemblée générale des Nations Unies, a réuni plusieurs officiels des deux pays. A l’issue de la signature des documents, les deux ministres ont exprimé leur volonté de renforcer ces nouvelles relations. 

Située dans la région des Caraïbes, la République Dominicaine est le deuxième plus grand pays des Antilles après Cuba. Elle dispose d’une population presque équivalente à celle du Togo (10 millions d’habitants), dont environ le tiers dans la zone métropolitaine de sa capitale, Saint-Domingue. Si l’agriculture occupe une part non négligeable dans le PIB, l’économie dominicaine est principalement dépendante de l’industrie et du tourisme. Le pays se classe d’ailleurs en haut des destinations les plus visitées des Caraïbes. 

Pour rappel, en novembre dernier, le Togo a établi des relations diplomatiques avec une autre nation caribéenne, la Jamaïque.  

En séjour à Londres, où il a assisté lundi aux funérailles d’Etat de la reine Elizabeth II, le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé s’est entretenu mardi avec son homologue du Congo, Denis Sassou Nguesso. 

Au menu de cette nouvelle rencontre entre les deux leaders, des questions bilatérales, mais aussi en lien avec la paix et la stabilité continentale. Tour à tour, des sujets relatifs au renforcement de la coopération économique entre les deux pays sur fond de mise en œuvre de la Zlecaf, l’exemption de visa ou encore le partenariat entre les ports de Lomé et de Pointe-Noire ont été abordés. 

Faure Gnassingbé et Denis Sassou Nguesso se concertent régulièrement sur des sujets d’intérêt commun. Il s’agit de la troisième rencontre depuis le début de l’année, après celles de Février et Mai.

Le ministère chargé de l’emploi des jeunes et celui de la communication ont signé mardi à Lomé, une convention de partenariat relative à la promotion médiatique des jeunes entrepreneurs togolais à travers les médias publics. L’entente, paraphée par Myriam Dossou et Akodah Ayewouadan, est un renouvellement d’une convention mise en œuvre entre 2017 et 2021.

Grâce à ce partenariat, les jeunes entrepreneurs accompagnés par les différents mécanismes de soutien du gouvernement comme le Fonds d’appui aux initiatives économiques des jeunes (FAIEJ), le Projet d’appui à l’employabilité et à l’insertion des jeunes dans les secteurs porteurs (PAEIJ-SP), le Centre de ressources en entrepreneuriat social (CeRES) ou encore la Coalition nationale pour l’emploi des jeunes (CNEJ), bénéficieront de tarifs préférentiels et de créneaux horaires avantageux sur la Télévision nationale (TVT), Radio Lomé, Radio Kara, l’Agence Togolaise de Presse (ATOP) ou le Quotidien national (TogoPresse), dans la communication autour de leurs produits et services. 

En outre, ces derniers pourront bénéficier d’une expertise et de conseils pour la réalisation de leurs supports de communication, réduisant ainsi les difficultés rencontrées dans la promotion médiatique de leurs activités.  “Cette convention symbolise la synergie gouvernementale au service de la mise en œuvre des politiques publiques guidées par la feuille de route gouvernementale Togo 2025”, ont indiqué les ministres.

Notons que l’application de l’ancienne convention a permis à une centaine de jeunes entrepreneurs de saisir cette opportunité.

Au Togo, les prix des différents articles scolaires sont désormais plafonnés, face à la spéculation persistante depuis plusieurs mois et à l’approche de la rentrée scolaire. Le ministère du commerce a en effet dévoilé mardi, les nouveaux prix plafonds de détail des fournitures, “à respecter sur les différents marchés” dans toutes les régions du pays. 

Cette décision, qui fait suite aux nouvelles mesures prises il y a quelques jours par le Président de la République pour lutter contre la vie chère, s’inscrit également dans le cadre des dispositions sur la Loi sur la concurrence au Togo. 

Dans les détails, le prix de paquets de cahiers de petit format varie dorénavant de 1200 FCFA à 1400 FCFA pour les 100 et 200 pages, et de 2500 FCFA à 2700 FCFA pour les 300 pages. Ceux de grand format sont désormais vendus entre 2300 FCFA et 3500 FCFA pour les paquets de 100 pages, entre 3150 FCFA et 3500 FCFA pour les 200 pages et 5000 FCFA et 5500 FCFA pour les 300 pages.

Pour rappel, la reprise des classes est prévue pour ce lundi 26 septembre. 

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Au Togo, la nouvelle année académique s’ouvrira pour les élèves le 26 septembre prochain. A une semaine de la reprise des classes, enseignants, inspecteurs et conseillers pédagogiques ont effectué leur retour lundi, pour le compte de la rentrée pédagogique.

Pendant une semaine sur toute l’étendue du territoire, le personnel d’encadrement du système éducatif national, public, privé et confessionnel, s’outillera notamment sur le contrôle, la supervision et le suivi des activités pédagogiques. L’objectif recherché étant de préparer au mieux le terrain pour la reprise générale des cours.

En rappel lundi, 3000 nouveaux enseignants fonctionnaires ont rejoint le corps d’encadrement, à l’issue du concours de recrutement lancé par le gouvernement.  

Le Togo observera ce mercredi à l’instar de plusieurs pays dans le monde, la Journée internationale de la Paix (JIP). L’événement, institué par les Nations Unies depuis 1982, vise à promouvoir des idéaux de paix et militer pour la non-violence et les cessez-le-feu dans les zones de combat. 

A Lomé, une conférence de haut niveau est prévue sur la place Bella Bellow de l’Université, réunissant des membres du gouvernement et les leaders de la jeunesse. Il sera notamment question d’échanger sur le renforcement de la cohésion sociale et la promotion de la paix dans le pays, encore plus dans le contexte sécuritaire actuel.

Une retransmission sera faite en direct sur les canaux digitaux du ministère en charge de la jeunesse.