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L’Afrique du Sud dispose d’un nouvel ambassadeur auprès du Togo. Le ministre des affaires étrangères, Robert Dussey a reçu lundi à Lomé, la copie figurée des lettres de créance de Robina Patricia Marks.

La diplomate, qui réside également au Bénin où elle a pris fonction en début d’année, aura principalement pour mission d'œuvrer à la poursuite du renforcement des relations bilatérales entre Pretoria et Lomé. Il y a deux ans, les deux pays ont conclu un accord-cadre de coopération, à la faveur de la visite officielle de Cyril Ramaphosa au Togo

La nouvelle ambassadrice sera officiellement accréditée dans les prochains jours, à l’occasion d’une cérémonie avec le Chef de l’Etat.

Ce dimanche s’est achevé dans les eaux du Golfe de Guinée, l’édition 2021 de l’exercice Grand Africa Nemo. Cet événement majeur annuel organisé par la France a réuni pas moins de 29 nations (19 riveraines et 10 invitées). 

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Le Togo, représenté par sa marine, y a pris part sous le thème national des “Recherches et Sauvetages”. L’opportunité pour les forces togolaises de s’évaluer à travers un exercice de simulation grandeur nature dans les eaux territoriales, et de bénéficier de l’expertise de ses pairs.

Durant les quatre jours de l’exercice 2021, les différentes marines se sont entraînées à la lutte contre plusieurs fléaux qui écument les eaux régionales (pêche illégale, piraterie, pollution maritime, trafic illicite) et au sauvetage en mer. 

En rappel, l’objectif principal du Grand African Nemo, est de partager les savoir-faire et d’améliorer le niveau opérationnel de chaque nation.

Le ministre en charge du secteur de l’éducation, Dodzi Kokoroko, a mis fin il y a quelques jours, via un arrêté ministériel, aux fonctions de plusieurs directeurs d’établissements du préscolaire et du primaire publics. 

Ils sont en tout, 1192 responsables d’école, répartis dans les Directions Régionales de l’Education (DRE) du Grand Lomé, de la Maritime, des Plateaux, de la Centrale, de la Kara, et des Savanes à être concernés. En cause, l’observation d’une grève illégale menée quelques jours auparavant. “Le gouvernement avait signé avec les syndicats d’enseignants, de façon responsable, un protocole d’accord. Ce protocole a fait l’objet d’une interprétation erronée de certains syndicats. La doctrine des ministères de l’éducation et de la fonction publique reste le dialogue social. Nous nous sommes retrouvés, nous avons relu ce protocole en mettant les points sur les dits, les non-dits et les clairs-obscurs, et ce fut clair pour tous les acteurs, ce que le protocole a dit et ce qu’il n’a pas dit”, a expliqué le ministre, dans une interview accordée à la télévision nationale.

Le gouvernement, très attentif à la condition de la profession enseignante et à l’exemplarité des enseignants durant la période de la Covid, a proposé une gratification aux enseignants. Juridiquement, la gratification est une libéralité, de nature bénévole, que l’employeur met à la disposition des employés et sa mise en œuvre ou son opposabilité convoque un certain nombre de conditions, lesquelles ne sont pas encore réunies”, a-t-il poursuivi. 

S’il a assuré que “le gouvernement ne reviendra pas sur cette promesse, qui reste un acquis”, Dodzi Kokoroko a néanmoins rappelé que “ce n’est pas à coup de chantage que les choses se feront”. D’où la nécessité, “de respecter les textes réglementaires en vigueur”, particulièrement en ce qui concerne le droit de grève.

Les directeurs destitués de leur fonction ne sont pas licenciés. Selon l’arrêté ministériel, ils “sont remis à la disposition de leur DRE respective pour être redéployés en qualité de chargé de classe dans une école primaire publique”. 

Ils restent enseignants, ils sont juste renvoyés à la craie”, a précisé l’officiel, qui a également rappelé que des procédures et discussions sont toujours en cours.

Douze ans après l’adoption de la Loi sur la métrologie légale qui impose l’utilisation du Système International d’unités (SI) de mesures sur tout le territoire et deux ans après la validation d’une étude sur la question, le Togo va passer à la concrétisation. Le ministère du commerce a lancé une vaste activité de sensibilisation des populations sur l’instauration de ce système dans les transactions et services. 

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L’objectif est d’informer suffisamment la population sur l’importance de ce système pour l’économie nationale, et susciter son adhésion. Des rencontres ont ainsi déjà démarré et se poursuivront sur tout le territoire, avec les autorités locales, les opérateurs économiques, les représentants des interprofessions, les agriculteurs, ou encore les éleveurs. 

L’utilisation des bol-mesures au Togo, instruments de mesure non conventionnels, devra nécessairement disparaître. De même, la vente en tas doit être délaissée en faveur de la vente au poids par l’utilisation des instruments de mesure conventionnels tels que les balances et les bascules. Ce qui permettra de réduire entre autres les conflits nés des procédures de mesurage ou des quantités mesurées, d’assurer la garantie publique dans les transactions qui se font au poids, de protéger les producteurs et les consommateurs afin d’établir la confiance entre le vendeur et l’acheteur”, explique le SG du ministère, Talime Abe. 

Pour le responsable, “l’instauration du système international d’unités (SI) va augmenter le pouvoir d’achat aussi bien des producteurs que des consommateurs et va permettre l’amélioration de leurs conditions de vie, en créant les conditions d’un commerce équitable”. “C’est un système qui vise ainsi le renforcement de la lutte contre la pauvreté”, conclut-il. 

Au Togo, la plupart des produits agricoles, de pêche et chasse, et de leurs dérivés se font en mesure de tas (tubercules, fruits) ou à l’aide de bols (céréales.) dont les capacités varient d’un lieu à un autre.

Au Togo, les élus locaux peuvent désormais être pris en charge par l’Etat dans des structures sanitaires spécifiques, contre une contribution financière adaptée à leur capacité.

Le gouvernement, à travers le ministère de l’administration territoriale, de la décentralisation et du développement des territoires, a étendu l’assurance maladie aux conseillers municipaux.  

Cette couverture sociale, qui sera mise en œuvre par le groupe NSIA (retenu à l’issue d’un appel), offre principalement deux polices d’assurance à tous les élus locaux des 117 communes : l’assurance santé et l’assurance individuelle accident. 

Dans les faits, la première est destinée à 750 conseillers municipaux qui ne disposent pas encore d’assurance santé, tandis que la seconde garantit le remboursement des frais médicaux en cas de dommages corporels subis lors d’accident, et, dans la pire des situations, le paiement à l’assuré d’un capital en cas d’invalidité, ou à ses ayants droit en cas de décès.  

L’assurance individuelle accident couvre l’ensemble des 1527 conseillers municipaux qui sont assurés, pour un capital de 5 millions en cas de décès et d’invalidité suite à un accident, et 500 000 F CFA pour les frais médicaux.

Pour l’exécutif, il s’agit d’un nouvel appui de taille destiné à faciliter le processus de décentralisation, dans la lignée des actions effectuées depuis deux ans : octroi de véhicules de commandement aux mairies, réhabilitation des communes, fonds d’appui aux collectivités, entre autres.  

En rappel, depuis le 12 octobre dernier, le droit à l’assurance maladie est désormais garanti à tous au Togo.

En visite officielle au Togo du 27 au 31 octobre dernier, le vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et Centrale, Ousmane Diagana a été séduit par les nombreuses initiatives de développement en cours dans le pays. Dans une interview exclusive accordée à Togo First, l’économiste mauritanien a passé en revue plusieurs sujets, parmi lesquels sa vision du partenariat avec le Togo, la reprise économique post-covid, le Doing Business ou les perspectives d’avenir. Extraits. 

Vous venez de passer une semaine marathon au Togo, avec un passage en revue des actions de la Banque sur le territoire. Votre passage est-il annonciateur de nouveaux développements dans la coopération entre votre Institution et le Togo ? Dans quels domaines pouvons-nous vous attendre ?

Ousmane Diagana : Je me réjouis de cette première visite depuis ma prise de fonction en tant que vice-président pour l’Afrique de l’Ouest et centrale. Par le passé j’ai été directeur des opérations de la Banque Mondiale pour un certain nombre de pays dont le Togo, avec résidence à Abidjan. Cette visite s'inscrit dans le contexte de la solidarité que nous exprimons aux pays face à la crise pandémique, une crise sanitaire extrêmement violente qu’ils ont connue. Elle intervient aussi au moment où nous commençons les discussions avec le Togo, pour la préparation de notre prochaine stratégie de partenariats qui va couvrir la période 2022-2026.

Le Togo, avant la pandémie de covid-19, connaissait un taux de croissance élevé, plus de 5% en moyenne par an, et enregistrait aussi des résultats probants en matière de recul de la pauvreté. Évidemment ces progrès ont été affectés avec cette crise sanitaire. Nous avons donc, dans nos échanges avec le gouvernement, discuté des voies et moyens de l’accompagner pour que la reprise qui s’amorce déjà au Togo puisse être forte, durable et inclusive.

Votre institution a également signé un certain nombre d’accords durant ces trois jours. Pouvez-vous nous en dire plus ?

Ousmane Diagana : En effet, nous avons procédé au lancement d’un projet pour l’amélioration de la qualité de la santé et offrir une assurance maladie universelle à 60% de la population togolaise. Nous avons aussi signé un accord de financement pour le corridor Lomé-Ouagadougou-Niamey, un programme de transport et de développement des infrastructures. Le premier, le programme santé, c’est 70 millions $, et le second, c’est 120 millions $; ce qui représente en tout 190 millions $.

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Mais, à part ces accords de financement, et depuis la survenue de la covid-19, la Banque mondiale a accéléré et diversifié ses interventions au Togo. La Banque a notamment apporté un appui budgétaire au Togo, face aux pressions causées par la crise sur ses liquidités, et nous l'avons accompagnée par un programme de renforcement du système sanitaire et d’acquisition des vaccins.

Notre appui au Togo pour faire face à la crise sanitaire et économique liée à la Covid-19 fait environ 120 millions $, ce qui fait que nous avons en cours au Togo un portefeuille de projets, très large, qui dépasse 700 millions $. Le Togo est d’ailleurs l’un des principaux bénéficiaires des financements de BM dans la sous-région. Si ces augmentations ont pu avoir lieu, c’est certainement pour aider le pays dans cette période difficile, mais également en reconnaissance de la qualité et de la performance des programmes que nous avons ici.

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“Nous avons en cours au Togo un portefeuille de projets, très large, qui dépasse 700 millions $”

Et là-dessus, je tiens à féliciter les autorités togolaises et l’ensemble des départements ministériels qui sont responsables de l’exécution et du suivi des projets financés par la banque mondiale au Togo.

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Le Togo a expérimenté durant la crise, un programme de revenu universel de solidarité, appelé Novissi, en associant l’IA pour mieux cibler les couches les plus concernées. Pensez-vous que c’est le chemin à suivre en Afrique ?

Ousmane Diagana : Tout d’abord, je tenais de nouveau à féliciter le gouvernement togolais pour les mesures urgentes et idoines qu’ils ont prises depuis la survenue de la pandémie. L’exemple de Novissi est effectivement parlant, parce que c’est un programme de filets sociaux, via des transferts monétaires, très novateur. En ceci qu’il s'appuie sur le numérique pour mettre en place un mécanisme de ciblages fiable des meilleurs bénéficiaires. Ceci donne à tout l’instrument beaucoup de crédibilité, et tout le monde salue cette approche du Togo.

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“Il faut faire profiter les autres pays africains de cette expérience qui est en cours au Togo.”

Notre objectif aujourd'hui est de toucher encore plus de personnes, surtout celles dans les zones reculées du pays. Pour cela, il faut donc élargir le programme pour que, dans un premier temps, le maximum de personnes qui ont des besoins d'appui puissent être identifiées et soutenues, et, dans un deuxième temps, faire profiter les autres pays africains de cette expérience qui est en cours au Togo.

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Toujours au Togo, l’agriculture joue un rôle prépondérant dans l’économie. Mais malgré ce rôle structurant, l’accès aux ressources financières reste encore faible. Le PASA a été lancé avec l’appui de la banque pour booster justement le secteur. Pour mieux ouvrir la voie aux crédits bancaires, le Togo a lancé ce qu’on appelle le Mifa.

Ousmane Diagana : C’est une très bonne initiative, nous la saluons. Vous savez, l’agriculture dans tous les pays du monde joue un triple rôle : celui d’alimentation des populations, de création d’emplois, et de génération de revenus pour les populations du milieu rural.

Chaque fois qu’il est des dispositifs prometteurs, mis en place soit par l’État, soit par le secteur privé ou les deux ensembles, nous les regardons et si nous avons la possibilité de les soutenir pour les faire passer à l’échelle, nous le faisons, avec la conviction que la croissance durable, la croissance inclusive, viendra de secteurs comme l’agriculture pour un pays comme le Togo.

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Est-ce que la Banque réfléchirait aussi à des mécanismes du genre ?

Ousmane Diagana : La Banque mondiale est un groupe comme vous le savez, il y a notamment l’IDA, guichet pour lequel le Togo est éligible et puis il y a l’IFC. Ces mécanismes en particulier, on peut les soutenir à travers ces deux guichets en fonction de comment ils sont structurés et présentés. Il faut aussi tenir compte de ce que les autres partenaires aussi font. 

C’est aussi à travers le dialogue avec le gouvernement qu’on va identifier quels sont les domaines dans lesquels on peut avoir une influence plus forte avec des résultats plus rapides, et quels sont les autres domaines où d’autres acteurs y compris le secteur privé interne ou international peuvent contribuer. En résumé, et pour répondre de manière précise à votre question, oui la banque pourrait évaluer des possibilités d’appui de ce type dans le secteur agricole.

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Le groupe de la Banque mondiale a été récemment secoué par des cas de malversations dans son rapport phare le Doing business, ce qui a conduit à sa suspension. Selon certains observateurs, le scandale pourrait saper la confiance que l'on a dans les institutions de Bretton-Woods et entamer le regard des investisseurs sur les pays ayant beaucoup progressé ces dernières années. C’est le cas du Togo par exemple qui a fait un bond de 59 places sur les deux dernières années du rapport. Ces mêmes observateurs pensent que pour rétablir la confiance, il faudra des mesures fortes et décisives.

Comment votre institution compte-t-elle rétablir cette crédibilité aussi bien pour elle que pour les pays, victimes collatérales de cette affaire ?

Ousmane Diagana : Pour ce qui concerne les réformes qu’évalue notamment le Doing Business, le Togo est l’un des pays qui a très bien fait et je crois qu’ayant tiré les bénéfices de ces réformes, avec ou sans Doing Business, ils doivent continuer dans cette voie, c’est manifestement utile pour le pays.

Un système de classement est toujours difficile parce que d’abord il y a une dimension de relativités. Mais pour revenir à ce que vous avez appelé “scandale”, ce qui est important à noter c’est que lorsque le problème a été porté à l’attention du management de la Banque et des départements qui sont en charges de la déontologie professionnelle dans l'institution et de la sauvegarde de ses valeurs, un travail d’investigation très approfondi a été fait. Et lorsque les résultats des études ont été rendus publics, des mesures urgentes ont été prises. Je pense qu’il n'y a pas de mesure plus forte que celle de dire “on arrête la production de ce rapport jusqu’à nouvel ordre”.

Je pense qu’à chaque fois qu’il y a une crise, à chaque fois qu’il y a un problème, le plus important c’est de faire une pause, en tirer des leçons, et essayer de rebondir en mettant en place de nouveaux mécanismes et outils, et puis renforcer véritablement tous les principes d’intégrité et de transparence pour qu’une institution comme la Banque mondiale, qui a bâti sa réputation sur ses valeurs, puissent continuer à être respectée.

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Même si sur le plan sanitaire, l’Afrique a été relativement peu touchée par la pandémie, les conséquences économiques semblent importantes pour le continent. Au-delà des appuis d’urgence qui ont été débloqués en faveur du continent, pensez-vous que la covid-19 va changer la façon dont la Banque intervient dans les pays africains, notamment avec un accent particulier sur les couches les plus jeunes qui non seulement sont les plus nombreuses sur le continent mais également les plus vulnérables ?

Ousmane Diagana : Vous avez parfaitement raison quant aux répercussions économiques de la crise sur l’Afrique. Une des choses que nous, au niveau de la Banque mondiale, regardons de très près, et sur lesquelles on va s’accentuer dans les années à venir, c’est le renforcement du capital humain, y compris des systèmes de santé.

Aujourd’hui, on est donc en train de financer beaucoup de programmes dans ce secteur, en plus des ressources accordées aux pays pour se procurer des vaccins. J’ai parlé tout à l’heure du projet de 70 millions $ pour le Togo, nous travaillons à faire de l'Institut Pasteur de Dakar un hub pour la production de vaccins, entre autres.

En second, en matière de développement du capital humain, nous voulons mettre un accent particulier sur l'éducation, une éducation de qualité, sur toute la chaîne éducative. Il y aura donc beaucoup de programmes de renforcement du système éducatif et des compétences.

Un autre domaine, ce sont les programmes structurants qui participent à la transformation économique pour la création de plus d'emplois : l’énergie, l'économie numérique, les routes, l’agriculture.

Dans les mois à venir, nous ferons surement beaucoup d'autres annonces, et en ce qui concerne un pays comme le Togo. La stratégie nouvelle de partenariat que nous allons préparer va être très volontariste, qui va notamment accompagner la mise œuvre de la feuille de route gouvernementale.

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Parce que, j’en suis convaincu, il y a au Togo la vision, le potentiel et la volonté, d'en faire un pays émergent. On va donc multiplier les programmes en matière d’éducation et d'accès à la santé, en plus grands et plus structurants, pour aider le Togo.

Le Togo s’apprête à déployer dans les prochaines heures de nouveaux soldats de la paix au Mali. Samedi, au Centre d’entraînement aux opérations de maintien de la paix (CEOMP) de Lomé, le 9ème bataillon togolais de la Minusma a effectué un ultime entretien avec le chef d’état-major des Forces Armées Togolaises (FAT), avant son déploiement. 

La rencontre, à laquelle ont pris part de nombreux officiers et directeurs centraux de la Grande Muette, a été l’opportunité pour le commandement de rappeler les fondamentaux aux personnels sur le départ, et transmettre le message du commandant suprême des armées et du ministre de tutelle.

Au cours des mois précédents leur déploiement sur le terrain, le bataillon a été notamment accompagné par des instructeurs de l’armée française, dans le cadre de la coopération entre les deux pays.

Pour rappel, le Togo, contributeur essentiel pour les missions de la paix onusienne, est fortement présent au Mali, dans divers secteurs : sécurité, santé, social entre autres. Le professionnalisme des Casques bleus togolais est d’ailleurs régulièrement reconnu et honoré.

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Investi dans ses nouvelles fonctions il y a quelques jours, le Médiateur de la République accélère le pas en vue de l’effectivité de la procédure de déclaration des biens et avoirs des hautes personnalités et autres assujettis. Vendredi, à l’issue d’un entretien à la Primature avec la Premier ministre, Awa Nana Daboya l’a rappelé.

Il faut démarrer, et le plus tôt serait le mieux”, a déclaré l’autorité. Puis, de détailler : “Au plus tard en janvier 2022, je dois moi-même faire ma déclaration de biens au niveau de la Cour constitutionnelle en remplissant ce formulaire qui sera ensuite mis sous cachet et sous plis fermé, en présence d’assesseurs, de greffiers et d’huissiers de justice”.

La démarche, dont l’objectif est de promouvoir la transparence dans l’exercice des fonctions et charges et publiques, et de prévenir l’enrichissement illicite, sera ensuite ouverte aux personnes concernées. 

Un autre pilier majeur de la fonction d’Awa Nana Daboya a été abordé par les deux officiels : celui de la médiation entre les citoyens et l’administration. Face à cette thématique chère à l’exécutif, la cheffe du gouvernement, Victoire Dogbé a incité son interlocutrice à une réflexion sur la digitalisation des procédures qui seront mises en place afin de toucher tous les compatriotes.

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Quelques jours après avoir acquis 475.000 doses de Johnson&Johnson, le Togo a officiellement réceptionné samedi soir près de 200 000 nouvelles doses d’Astrazeneca. Le lot (199 800 exactement) est un don de la France, octroyé à travers l’initiative Covax. 

En effet, le président français Emmanuel Macron avait promis, il y a quelques mois, un appui aux pays en voie de développement avec 60 millions de doses de vaccin contre le Covid-19 d’ici la fin de cette année. La nouvelle livraison porte à 800.000, le nombre de doses d’Astrazeneca obtenues par le Togo depuis mars 2021, et à 3,5 millions, le total de doses reçu à ce jour. 

Comme il y a quelques jours, le ministre de la santé, Moustafa Mijiyawa a lancé un nouvel appel aux populations. Avec plus d’un million de doses en stock, la stratégie envisagée est désormais de rapprocher les équipes de vaccination des citoyens. 

Des réflexions ont d’ores et déjà été lancées pour mieux encadrer les fêtes de fin d’année, afin d’éviter une quelconque flambée début 2022, comme cela avait été le cas pour 2021.

La frontière séparant le Togo et le Bénin à Kémérida (préfecture de la Binah, région de la Kara) sera dotée d’ici la mi-2022 d’un nouveau poste de contrôle. Le ministre de la sécurité a posé jeudi la première pierre de l’ouvrage. 

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La future infrastructure, dont les travaux dureront 06 mois, est construite grâce au soutien de l’Organisation internationale des migrations (OIM) et de l’Allemagne. Son érection s’inscrit dans le renforcement de la sécurité aux frontières terrestres, en particulier dans un contexte de lutte contre l’expansion du terrorisme, de l’extrémisme violent et de la criminalité transnationale. 

Le nouveau poste intégrera des fonctionnalités modernes, permettant un meilleur contrôle des flux. “Lorsque les éléments qui sont aux postes de frontières ne sont pas dans de bonnes conditions, et n’ont pas de bons équipements, il va sans dire qu’il y a des choses qui peuvent leur échapper”, a déclaré Yark Damehame.