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Considérablement amélioré cette dernière décennie avec le déploiement de divers mécanismes, projets et programmes d’accompagnement, le secteur de l'entrepreneuriat des femmes devrait continuer de progresser au cours des prochaines années. Le ministère du commerce, des représentants de la Banque africaine de développement (BAD) et une cohorte de femmes d'affaires (Nana Benz) ont tenu dans ce cadre une mission d’évaluation mardi à Lomé. 

Dans les détails, cette assise a permis aux différentes parties de faire la prospection et l'état des lieux du secteur, afin d’identifier les réels besoins et accompagnements nécessaires à la croissance de l’entrepreneuriat féminin au Togo. Il s’est agi donc de constituer une liste de recommandations qui va de l’accès aux financements, au renforcement des capacités en passant par la sécurisation de la logistique et des transferts monétaires ou encore la lutte contre la concurrence déloyale. 

Dans cette dynamique d’améliorer la productivité des entreprises dirigées par les femmes, il est par ailleurs projeté, la création d'un musée pour les femmes d'affaires, “Nana Benz”.  

Il est à noter que, même si certaines entraves à la création et à la gestion d’entreprise pour les femmes persistent, une tendance (confirmée en 2019), montre une évolution de la contribution des femmes aux nouvelles créations. 

Pour rappel, en 2020, selon les données du Centre de Formalités des Entreprises (CFE), le nombre d’entités lancées par les femmes a augmenté de 11%, (soit 3426 nouvelles entreprises au total).

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La ministre de la promotion de l’investissement, Rose Kayi Mivedor, effectue depuis le début de la semaine une visite officielle au Rwanda. Au menu de ce séjour, des entretiens et activités avec des officiels et acteurs du secteur de l’investissement du pays des mille collines. 

Mardi, la ministre a échangé avec son homologue rwandaise du commerce et de l’industrie, Béata Habyarimana. Ce mercredi, Rose Mivedor a rendu visite au “Rwanda Development Board (RDB)”, un département gouvernemental intégrant tous les organismes publics responsables de l'attraction, de la rétention et de la facilitation des investissements dans l'économie nationale. 

Le Togo et le Rwanda entretiennent d’excellentes relations. Les deux pays sont d’ailleurs régulièrement cités en exemple sur le continent, dans les classements internationaux de facilitation des affaires et d’investissement.

 

Le Millenium Challenge Corporation a publié mardi sa carte des scores par pays pour l’exercice 2022. Comme l’an dernier, le Togo maintient le cap des réformes, en validant à nouveau 15 indicateurs sur les 20 que compte l’évaluation effectuée par le gouvernement américain sur la performance de ses partenaires dans trois domaines principaux.  

Dans le détail, le Togo qui a mis au vert au moins trois indicateurs dans chaque catégorie, valide sept évaluations sur la “Liberté économique” (politique budgétaire, inflation, qualité de la régulation, politique commerciale, respect de l’équité genre dans l’économie, droits fonciers et accès au crédit), cinq sur la “Bonne gouvernance” (libertés civiles, contrôle de la corruption, efficacité du gouvernement, État de droit et liberté d’information), et trois sur “l’Investissement dans le capital humain” (dépenses dans l’éducation primaire, protection des ressources naturelles et taux d’achèvement de l’éducation primaire des filles).

Si ces avancées significatives ont été réalisées grâce aux ambitieuses réformes opérées par le Gouvernement, dans le sillage de la volonté impulsée par le Chef de l’Etat, des efforts restent à faire désormais dans les indicateurs du taux de vaccination, des dépenses de santé, des droits politiques, de la santé de l’enfant et de la création d’entreprise. 

Le Togo satisfait néanmoins pour la 6ème année consécutive, aux critères d’éligibilité au Programme Compact qu’il vise

Pour rappel, le MCC est une initiative des Etats-Unis qui consiste en un partenariat avec les pays qui démontrent leur engagement pour une bonne gouvernance économique et la lutte contre la pauvreté, à travers des programmes d’investissements en faveur du développement.

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Annoncé pour ce mercredi 10 et jeudi 11 novembre, le mouvement de grève appelé par la Fédération des syndicats de l’éducation nationale (FESEN) n’aura pas lieu au Togo. Les responsables de la fédération ont appelé mardi soir leurs membres et sympathisants à surseoir à la cessation des activités pédagogiques. 

Ceci, à la suite d’un courrier-réponse du ministre de la fonction publique, rappelant le caractère illégal du mouvement, l’état des discussions et l’ouverture du gouvernement à la poursuite de ces dernières. “Il n’est ni conforme aux lois et règlements en vigueur, ni dans les usages et la pratique, de prétendre, comme vous le faites, exercer la continuation ou la suite d’une grève initiée ou entamée plus d’une année auparavant et ainsi de s’affranchir des dispositions légales en vigueur en matière de négociations préalables et du respect du délai de 10 jours ouvrés de préavis”, a notamment indiqué Gilbert Bawara dans sa note. 

Pour rappel, un premier mouvement de grève, initié il y a une semaine, avait fait l’objet d’une sanction par le ministère des enseignements.

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Au Togo, 16 nouveaux greffiers dont 3 femmes ont officiellement rejoint, il y a quelques jours, la profession judiciaire. Ceci, à l’issue d’un cursus effectué au Centre de formation des professions de justice (CFPF) de Lomé. 

Leur entrée en fonction intervient alors que la justice est actuellement sous le feu des critiques, a rappelé le président du Tribunal de Lomé, Kossi Kutuhun qui les a invités à “la loyauté et l’intégrité” pour “prouver la bonne face de la justice togolaise”. 

Auxiliaire de justice le plus proche du juge, le greffier est chargé de garantir le respect et l’authenticité des procédures, tout au long de l’instance judiciaire. Au Togo, ils sont moins de 200 (195) pour 277 magistrats. 

Des journées portes ouvertes ont été récemment organisées par leur instance faîtière pour mieux faire connaître la profession. 

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Le ministre des affaires étrangères et de la coopération internationale du Mali, Abdoulaye Diop, a achevé ce mardi une visite de travail de trois jours à Lomé. Ce séjour officiel, initié par son homologue togolais, Robert Dussey, s’inscrit dans le cadre de l’excellence des relations bilatérales entre les deux pays. 

Une séance de travail a marqué ce déplacement, au cours de laquelle les deux officiels ont planché sur plusieurs sujets d’ordre commun. 

Le Togo, par la voix de Robert Dussey, a notamment réaffirmé sa disponibilité à accompagner le processus de retour à l’ordre constitutionnel du Mali. Dans ce sens, il a été décidé de tenir la prochaine réunion du Groupe de soutien à la transition au Mali (GST-Mali), à nouveau à Lomé au 1er trimestre 2022. 

La capitale togolaise avait déjà accueilli en mars dernier cette importante rencontre qui réunit les différents partenaires du pays sahélien. 

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Des cas de choléra viennent d’être détectés dans la commune des Lacs 2 en Région Maritime”, a annoncé lundi le ministère de la santé. Des dispositions idoines ont donc été rapidement prises, afin de circonscrire cette urgence de santé publique.

Les comportements d’usage, à respecter pour éviter cette maladie diarrhéique grave, fréquente en période de fortes pluies, ont également été rappelés : lavage régulier des mains à l’eau et au savon, protection accrue des aliments, lavage correct des fruits et légumes avant consommation, ou encore désinfection des eaux de pluie ou de citerne, de rivière, marais et étangs. 

Toute personne connaissant des symptômes est invitée à se rendre le plus vite possible dans le centre de santé le plus proche pour une prise en charge adéquate”, a indiqué Moustafa Mijiyawa. 

En juin dernier déjà, à l’arrivée de la saison pluvieuse, le ministère avait sonné l’alerte et appelé à la vigilance.

Le ministère de l’économie et des finances lance, à partir de ce mercredi 10 novembre, avec le concours de la BAD, un avis à manifestation d’intérêt pour le recrutement d’un expert de haut niveau. Ce dernier, qui aura titre de consultant, sera “chargé de l’appui conseil pour la coordination du dispositif opérationnel de la feuille de route gouvernementale Togo 2025 et son alignement aux agendas 2030 et 2063”.

Concrètement, ce dernier, une fois sélectionné sur la base des critères énumérés dans le dossier de recrutement, devra exécuter plusieurs tâches. Entre autres, “fournir des conseils stratégiques de haut niveau aux Cabinets du Président de la République et du Premier Ministre, aux ministres de l’Economie et du Plan, en vue d’une exécution optimale de la feuille de route gouvernementale Togo 2025, élaborer la matrice de priorisation des cibles des ODD et de l’Agenda 2063 en lien avec la feuille de route”, ou encore “identifier les cibles prioritaires actualisées du Togo au regard des ambitions de la feuille de route”.

La date limite de soumission des candidatures est le 29 novembre prochain. 

Pour rappel, le Togo s’est doté, il y a un an, avec l’entrée en fonction d’un nouvel exécutif, d’une feuille de route gouvernementale élaborée sur cinq ans. Ce nouveau référentiel, qui rénove le Plan National de Développement (PND 2018-2022), se structure en trois axes principaux qui se déclinent en 10 ambitions et 42 projets et réformes.

Consulter le dossier

Au Togo, “les départs à la retraite ne doivent pas être des moments d’angoisse”. C’est le leitmotiv de l’exécutif, rappelé il y a quelques jours par le ministre de la fonction publique, du travail et du dialogue social, dans un entretien à la télévision nationale (TVT).

Des innovations sont dans ce sens prochainement attendues, au niveau de la Caisse de retraites (CRT), principale institution en charge du recouvrement des cotisations et du paiement des pensions au Togo. “Nous allons accélérer et renforcer les réformes au niveau de la Caisse de retraites du Togo”, a annoncé Gilbert Bawara.  

Principalement en ligne de mire, la simplification et l’automatisation des démarches, actes et formalités de départ à la retraite : un projet de base de données intégrée, liant les ministères de la fonction publique et des finances, à l’institution, sera ainsi mis en œuvre. 

Il est anormal ou inexplicable qu’un Togolais qui a servi l’Etat employeur, en tant que fonctionnaire ou agent de l’Etat, effectue un parcours de combattant au moment de son admission à la retraite, pour reconstituer son dossier auprès du même employeur”, a-t-il déclaré.

Allocations de départ à la retraite

Également, les questions de l’allocation de départ à la retraite seront revues conformément à l’annonce faite il y a deux ans par le Président de la République, face à la Nation

Un geste significatif et substantiel de trois mois de salaire” pourrait ainsi être accordés aux agents partant à la retraite, “pour leur permettre de s’installer, de reprendre éventuellement d’autres activités, et de ne pas avoir une rupture brutale entre les revenus qu’ils percevaient quand ils étaient en fonction et les pensions de retraites”. 

Des dispositions sont en train d’être prises notamment au niveau du ministère de l’économie et des finances, afin de matérialiser au plus vite ces intentions. 

Quant aux bénéficiaires, “nous pouvons considérer que tous ceux qui sont partis à la retraite à partir du 1er janvier 2020” en font partie. “L’Etat a une dette envers eux, ils toucheront tous les trois mois de salaire”, a affirmé Gilbert Bawara, ajoutant qu’en outre, “ceux qui avaient été admis à la retraite au moment de la suspension de la Loi de 1991 et le 31 décembre 2019 bénéficieront d’un geste exceptionnel”. 

L’espoir est désormais que tout ceci puisse être finalisé d’ici la fin de l’année.

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Entre 2020 et 2021, 383 664 tonnes de niébé ont été produites par l’ensemble des producteurs au Togo. C’est ce que révèlent des chiffres de la Direction des statistiques agricoles, de l’informatique et de la documentation (DSID). 

Ce résultat obtenu dans le sillage de la campagne agricole 2020-2021, est marqué par une augmentation généralisée des superficies cultivées et une amélioration de la productivité et des rendements. En effet, cette campagne (2020-2021) s’est soldée par un bilan alimentaire excédentaire avec un taux de couverture des besoins pour les légumineuses (dont le niébé) évalué à 240 %. 

Pour la nouvelle campagne, le pays compte poursuivre sur cette dynamique haussière avec, entre autres, l’aménagement de zones d’aménagement agricole planifiée (ZAAP), 80 sites agricoles en plus pour la nouvelle campagne et surtout l’introduction de nouvelles variétés de culture de niébé (NAFI  SAM et WANG-KAI), afin de booster les rendements en fin de campagne agricole.  

Pour rappel, le niébé est une légumineuse riche en protéines et vitamines telles que l’acide folique, des microéléments tels que le fer, le calcium, le zinc et aussi des carbohydrates. Il joue un rôle central dans la sécurité alimentaire au Togo. 

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