Lomé a abrité mardi la 3ème réunion du Groupe de soutien à la transition au Mali (GST-Mali). Cet événement de haut niveau, initié par l’Union Africaine, les Nations Unies et la Cedeao, mobilisait une nouvelle fois dans la capitale togolaise (après mars 2021), les partenaires et amis de la cause malienne.
Mobilisation des Partenaires autour des besoins de soutiens en appui au processus de transition .,,, @PresidenceMali pic.twitter.com/xL3Obl6QM8
— Robert Dussey (@rdussey) September 6, 2022
Principalement au centre des travaux, le point de l’évolution du processus, notamment la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation, les avancées réalisées dans les réformes politiques et institutionnelles, les défis sécuritaire, humanitaire et économique du Mali ainsi que les préparatifs des élections générales.
“La période de transition ne devrait pas se résumer à l’organisation de nouvelles élections ; elle pourrait servir à poser les jalons d’un changement plus durable dans la gouvernance du Mali. Cela nécessite de rassembler davantage les acteurs politiques autour des priorités du pays”, a rappelé le chef de la diplomatie togolaise, Robert Dussey, exhortant “les autorités maliennes et les autres acteurs nationaux à poursuivre leurs efforts en vue de maintenir le dialogue et la concertation qui ont caractérisé les Assises nationales de la refondation en vue de parvenir à des décisions susceptibles de mener à bien une transition constructive et vertueuse” et la communauté internationale “à un soutien constructif”.
L’engagement du Togo de nouveau salué
Les assises ont été l’occasion pour les divers participants de féliciter une nouvelle fois le Togo pour son engagement aux côtés du Mali.
Tour à tour, le Commissaire de l’UA aux affaires politiques, à la paix et à la sécurité, Bankole Adeoye, son homologue de la Cedeao, Abdel Fatau Moussa, et le représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies pour le Mali et chef de la MINUSMA, El-Ghassim Wane, ont salué la disponibilité de Lomé sur le dossier.
Pour rappel, le GST-Mali a pour principale mission de soutenir le gouvernement de transition et le peuple malien dans la mise en œuvre de la Charte de la transition et de sa Feuille de route, adoptées à la suite des négociations menées sous l’égide de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
Au Togo, une liste officielle d’ouvrages et fournitures scolaires est établie pour la prochaine rentrée académique. L’annonce a été faite mercredi par le ministre des enseignements primaire et secondaire, via une note d’information.
L’objectif de cette mesure, explique Dodzi Kokoroko, est “d’encadrer rigoureusement l’exécution des programmes en vigueur au Togo” et de “permettre aux parents d’élèves d’assurer une gestion efficiente des dépenses liées aux préparatifs de la rentrée scolaire de leurs enfants”.
La liste, établie pour tous les niveaux d’enseignements (public, privé laïc et confessionnel), prend en compte toutes les classes (du CP1 en Terminale), tous les articles et matériels nécessaires, ainsi que les différents livres d’exercice et ouvrages prévus aux différents programmes.
En rappel, la rentrée administrative et pédagogique est prévue pour le 19 septembre prochain et la reprise effective des cours se fera une semaine après (le 26 septembre).
Au Togo, le gouvernement intensifie les actions dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent, en mettant davantage à contribution les populations. Des numéros verts viennent d’être ainsi mis en place par le ministère de la sécurité et de la protection civile sur tout le territoire, pour dénoncer tout mouvement ou activité suspecte.
Dénonçons tout mouvement ou toute activité suspecte dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent via les numéros ci-dessous. ????#GouvTg ??#StopTerrorisme pic.twitter.com/OoD61vDwa6
— Gouvernement Togolais/Togolese Government (@GouvTg) September 7, 2022
En tout, 10 numéros verts sont opérationnels, à raison de 02 par région administrative. Les citoyens auront notamment pour interlocuteurs, des agents des forces de l’ordre.
Les numéros verts par région :
Savanes : 1200 ou 1201
Kara : 1202 ou 1203
Centrale : 1204 ou 1205
Plateaux : 1206 ou 1207
Maritime : 1208 ou 1209
Pour rappel, l’exécutif a sollicité et obtenu il y a quelques jours, la prorogation de l’état d’urgence sécuritaire dans les Savanes, afin de poursuivre ses actions.
Au Togo, le Fonds pour l’environnement mondial (FEM) apporte son soutien à la lutte pour la mobilité électrique. En effet, le pays a décroché un financement de 1,5 millions $ (plus de 860 millions FCFA).
L’initiative qui sera exécutée par le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) est cofinancée par le gouvernement à hauteur de 800 000 $ et bénéficie des contributions en nature évaluées à 340 000 $. Objectif: atténuer les émissions de gaz à effets de serre, favoriser la mise à l’échelle et la réplication de motos électriques.
Selon le rapport national d’inventaire de gaz à effet de serre, les émissions du secteur de l’énergie pour l’année 2018 proviennent à 56% du transport routier, soit 1471,58 gigagrammes de CO2. Ainsi, pendant quatre ans, le programme permettra d’arriver à un “système de transport intégré, durable et à faibles émissions surtout dans le transport”.
En rappel, ce projet vient s’ajouter à plusieurs autres déjà mis en œuvre au Togo pour mieux protéger l'environnement, dont l’assemblage des véhicules électriques sur place.
Le ministère de la sécurité a publié, il y a quelques jours, la liste des candidats retenus au concours des gardiens de la paix pour la Formation élémentaire toutes armes (FETTA). La première vague des candidats en lice est conviée samedi 10 septembre au Centre national d’instruction (CNI) de Kara.
Le communiqué du ministère précise que “toute recrue absente à cette date au CNI sera considérée comme démissionnaire”. La liste de cette première vague peut être consultée dans le Quotidien national, et la convocation de la deuxième se fera ultérieurement.
Au total, 2000 candidats sont retenus pour cette première phase.
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La sixième édition de la Semaine nationale du cinéma togolais (SNCT) a officiellement démarré mardi à Lomé. L’événement, lancé par le ministre de la culture, est axé autour du “Soutien à la création et à la production de l’industrie cinématographique et audiovisuelle” dans le pays.
Aujourd’hui 06 Septembre 2022, j’ai eu le plaisir de procéder au lancement de La Semaine Nationale du Cinéma à Canal Olympia Godopé, à Lomé.
— Kossi Gbényo Lamadokou (@GbenyoLamadokou) September 6, 2022
Placée sous le thème « Soutien à la création et à la production de l’industrie cinématographique et audiovisuelle au Togo »,
1/3#Team228 pic.twitter.com/jeQN35ttVb
Durant cinq jours (06 au 10 septembre), le 7ème art national et ses acteurs seront mis en avant à travers des projections gratuites à Lomé et à l’intérieur, des masterclass, un mini marché d’œuvres et un concours national doté de récompenses.
“C’est une opportunité de promouvoir le génie créateur de nos compatriotes en matière de cinématographie et de récompenser les meilleures d’entre ces œuvres ainsi que les acteurs majeurs du secteur”, a d’ailleurs indiqué Gbenyo Lamadokou lors de l’ouverture.
Au Togo, le secteur cinématographique fait depuis quelques années, l’objet d’une attention particulière du gouvernement qui ambitionne d’en faire un levier de création de richesses et d’emplois. Un Code du cinéma et de l’image animée a été adopté en 2021, et un Fonds national de soutien à l’industrie du secteur est en gestation.
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Au Togo, l’année académique 2022-2023 reprendra officiellement ce mois. Ainsi qu’institué depuis deux ans par le ministère des enseignements primaire, secondaire, technique et de l’artisanat, elle se fera en deux phases.
Une rentrée administrative et pédagogique est prévue pour le 19 septembre et la reprise effective des cours le 26 septembre.
La rentrée pédagogique concerne le personnel d’encadrement, les chefs d’établissements ou directeurs d’écoles, ainsi que les enseignants, et a notamment pour objectif de renforcer les capacités de ces derniers.
Pour rappel, l’année académique 2021-2022 s’est achevée le 15 juillet dernier, sur des notes encourageantes à tous les niveaux.
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La Représentation nationale a effectué mardi son retour à l’hémicycle, ouvrant ainsi les activités de la deuxième session ordinaire de l’année. L’événement, délocalisé à Kara et ouvert au public, a réuni en dehors des élus, les présidents des Institutions de la République, des membres du gouvernement et diverses autorités.
A l’agenda de cette session qui durera 04 mois, 28 projets de loi comprenant des lois ordinaires, des ratifications d’ordonnances prises par le gouvernement dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire, et des projets de loi de ratification des conventions internationales.
“Cette session qui s’ouvre est également dite budgétaire en raison de la place importante qu’occupent l’étude et l’adoption du budget de l’année suivante. L’Assemblée nationale, en tant qu’instance représentative du peuple, exerce une prérogative constitutionnelle d’autorisation des dépenses de l’Etat à travers une analyse comparative et synthétique des besoins de la nation en lien avec les ressources disponibles. Outre la question prioritaire de la défense du territoire et de la sécurité de nos populations, les secteurs clés tels que l’éducation, la santé, l’agriculture ou les infrastructures feront l’objet de toute attention de la Représentation nationale”, a expliqué la cheffe du Parlement, Yawa Tsegan dans son allocution d’ouverture.
@ParlementTogo renforce l'état d'#urgence #sécuritaire pour 6 mois dans la région des #Savanes. pic.twitter.com/uqQltgBsvq
— Assemblée Nationale Togolaise (@ParlementTogo) September 6, 2022
A l’issue de cette première journée, un projet de loi a d’ores et déjà été adopté à l’unanimité par les députés : celui portant sur la prorogation pour six mois supplémentaires de l’état d’urgence sécuritaire dans la Région des Savanes.
Au Togo, en dépit des aléas climatiques et de la crise sanitaire, la campagne agricole 2021-2022 a enregistré de bons résultats en termes de céréales, notamment pour le maïs. D’après les statistiques récemment publiées par la Bceao via son rapport annuel 2021, 929 000 tonnes ont été ainsi produites.
Ces chiffres sont en hausse de 4,5% par rapport à ceux de l’année 2020 (885 000 tonnes) et 2019 (912 000 tonnes). D’autres principales cultures vivrières ont aussi connu une augmentation au cours de la même campagne, notamment le riz paddy (165 000 tonnes), l’igname (960 000), le manioc (1 204 000), le haricot et le niébé (211 000).
Ces résultats sont obtenus grâce aux mesures prises par l’exécutif pour accroître la production, dont la subvention des intrants agricoles.
Au Togo, l’état d’urgence sécuritaire instauré en juin dernier dans la Région des Savanes sera en vigueur pendant six mois supplémentaires. Les députés ont approuvé ce mardi à Kara la demande faite dans ce sens par le gouvernement, conformément aux dispositions constitutionnelles.
Objectif de cette prorogation : permettre au gouvernement de poursuivre les différentes actions entreprises dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et les différentes menaces, dans cette région où les attaques et les incursions se sont multipliées depuis la fin de l’année dernière.
L'état d'urgence sécuritaire permet en effet aux autorités (administratives notamment) de disposer de moyens allant au-delà des pouvoirs classiques pour protéger les populations, mais qui restent encadrés par les lois et règlements en vigueur.
Dans un message adressé au nom du gouvernement, le ministre de la sécurité et de la protection civile a rappelé les initiatives déployées depuis juin (plan d’urgence pour le renforcement de la résilience, sensibilisations entre autres) et invité les populations à poursuivre dans la dynamique de collaboration avec les forces de l’ordre.
En rappel, au Togo, la constitution autorise le Chef de l'Etat à décréter l'état d'urgence. Mais dès que sa durée excède trois mois, il revient à l'Assemblée nationale de se prononcer. Déclaré le 13 juin dernier, l’état d’urgence devait s’achever le 12 septembre.