Au Togo, le mécanisme d’alerte précoce et de réponse aux risques sécuritaires sera actualisé. Le sujet a fait l’objet d’une communication en Conseil des ministres, mercredi 15 mars 2023, présentée par le ministre de la sécurité et de la protection civile, Yark Damehame.
L'objectif est de rendre compte au conseil, des actions menées pour renforcer le mécanisme d’alerte nationale. La démarche permettra au Togo de s’adapter au contexte sous-régional marqué ces dernières années par plusieurs incidents dont l’extrémisme violent et le terrorisme.
En rappel, il y a quelques semaines, Lomé a abrité une rencontre sous-régionale sur l’opérationnalisation des mécanismes nationaux d’alerte précoce et de réponse. L’initiative de la commission de la Cedeao et du gouvernement a permis aux acteurs de définir des activités en vue de la réduction du fossé entre l’alerte et la réponse, l’anticipation des crises et conflits latents et la limitation des effets néfastes.
Un peu plus d’un mois après sa prise de fonction, le nouveau président de la Haute autorité de prévention et de lutte contre la corruption et les infractions assimilées (Haplucia), Aba Kimelabalou a été reçu par le Premier ministre, mardi 14 mars. Il a présenté à la cheffe du gouvernement, les chantiers de son mandat et les défis de son institution.
Le juge Aba Kimelabalou, nouveau Président de la Haute autorité de prévention et de lutte contre la corruption et les infractions assimilées #HAPLUCIA reçu ce mardi 14 mars par Mme le PM @DogbeVictoire sur les chantiers de son mandat et les principaux défis de son institution. pic.twitter.com/B8L6amW6Z2
— Primature Togo (@PrimatureTogo) March 15, 2023
L’occasion a permis au président de la Haplucia de recueillir les conseils et les orientations du Premier ministre pour réussir sa mission. Il a notamment souhaité l’adoption de “la stratégie nationale de prévention de lutte contre la corruption et les infractions assimilées” et le renforcement “des dispositifs juridiques et textes institutionnels de la prévention et la lutte contre la corruption”.
Dans ses actions, l’institution procédera à la sensibilisation et à l'information de la population pour lui permettre de s'approprier les outils de prévention et de lutte contre la corruption. “Nous allons faire de ces populations, nos alliés stratégiques dans l'accomplissement de notre mission”, a déclaré Aba Kimelabalou.
Pour rappel, le nouveau président de la Haplucia a été nommé par décret présidentiel le 24 janvier et a officiellement prêté serment le 31 janvier. Il remplace à ce poste Essohana Wiyao.
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Au Togo, la qualité de service des réseaux mobiles ne s’est toujours pas améliorée, en dépit des nombreuses interpellations faites aux deux principaux opérateurs évoluant sur le segment. C’est le constat effectué par l’Autorité de régulation des communications électroniques et postes (Arcep), à l’issue de sa dernière campagne nationale de mesure, comptant pour le second semestre 2022.
Faible niveau de conformité de la qualité de services des réseaux mobliles.L'ARCEP lance une procédure de sanction à l'encontre de Togo cellulaire et Moov Africa Togo.
— ARCEP TOGO (@ArcepTogo) March 15, 2023
Trouver le lien relatif à ce CP en cliquant ici ⬇️https://t.co/IKyZB90x7u#QoS #telecom #Togo pic.twitter.com/dSVUaYJwE2
L’opération, dont les résultats ont été publiés mercredi 15 mars, a porté sur un échantillon de 204 localités administratives réparties dans les 39 préfectures du pays, soit une cible de 45% de la population.
Très faible amélioration
“Le taux de non-conformité aux seuils réglementaires est de 51% pour Togo Cellulaire et de 63% pour Moov Africa Togo”, a indiqué le régulateur, avançant que “sur les campagnes réalisées au cours des dix-huit (18) derniers mois, la qualité de service des opérateurs mobiles a connu une très faible amélioration”, respectivement de l’ordre de 8% et 5% pour les deux opérateurs.
Pour le gendarme des télécommunications, “les non-conformités sont plus flagrantes en ce qui concerne l’accessibilité aux services voix et internet avec plus de 98% des localités pour les délais d’établissement d’appels voix et plus de 92% pour le taux d’échec de téléchargement de page web pour les deux opérateurs”.
Insuffisance des investissements
Face à la “lenteur” observée dans la résolution des problèmes de qualité de service, l’Autorité pointe “principalement”, une “insuffisance des investissements effectués par Togo Cellulaire et Moov Africa Togo dans les infrastructures de réseau”.
Sanctions en vue
Enfin, si les deux entreprises sont de nouveau encouragées à “améliorer dans les plus brefs délais la qualité des services afin de la rendre conforme aux exigences réglementaires et ce dans toutes les localités du pays”, la menace plane. Une procédure de sanction a en effet été ouverte mardi dernier.
L’objectif est clair, “contraindre” les opérateurs “à réaliser les investissements nécessaires et à prendre toutes les dispositions pour résoudre les problèmes de qualité de service sur l’ensemble du territoire national”.
Présent à Londres depuis lundi 13 mars dans le cadre des activités de la semaine du Commonwealth, le Togo poursuit son intégration. Le pays, représenté par Robert Dussey, a honoré ce mercredi 15 mars, sa première participation à la traditionnelle réunion des ministres des affaires étrangères de l’Organisation.
Today, the 22nd Commonwealth Foreign Affairs Ministers Meeting (#CFAMM) is taking place at the #Commonwealth Headquarters, Marlborough House, in London where ministers from across the Commonwealth are discussing joint responses to shared challenges. pic.twitter.com/D7kg8M5cQu
— The Commonwealth (@commonwealthsec) March 15, 2023
La rencontre, la 22ème du genre, a réuni au Marlborough House, les responsables de la diplomatie des Etats membres. Objectif, apporter des réponses aux défis communs, dans un contexte de renforcement de la résilience des pays, alors que le monde se relève péniblement des effets de la crise liée au Covid-19.
Au cours des travaux, plusieurs sujets liés à la mise en œuvre des recommandations et décisions du dernier Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement, le financement de la résilience climatique et de la durabilité environnementale, ou encore le commerce intra-communautaire et la connectivité numérique ont été évoqués.
Today, I have attended to my 1st #Commonwealth Foreign Affairs Ministers Meeting. I thank to the whole family of our organization and each of you individually for welcoming me to this meeting . I ll do my best to assist the organization in achieving its objectives….#CFAMM pic.twitter.com/XoN8OJnAQ6
— Robert Dussey (@rdussey) March 15, 2023
Dans son intervention, Robert Dussey a évoqué la situation sécuritaire actuelle au Sahel et les velléités expansionnistes des groupes terroristes dans la sous-région ouest-africaine, puis rappelé les initiatives prises par le Togo pour contrer ce fléau. Le ministre des affaires étrangères a enfin lancé un appel au Commonwealth pour soutenir les efforts des Etats concernés.
L’équipe gouvernementale s’est réunie mercredi 15 mars en conseil des ministres à Lomé. Les travaux, dirigés par le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, ont porté sur l’examen de plusieurs sujets.
Le #ConseildesministresTg s’est réuni ce mercredi 15 mars 2023 sous la présidence de SEM @FEGnassingbe, Président de la République. Le conseil a examiné 2 projets de décret et écouté 5 communications. Les grandes lignes dans l'infographie ci-dessous
— Gouvernement Togolais/Togolese Government (@GouvTg) March 15, 2023
⬇️#GouvTg pic.twitter.com/Ow0GfUyt12
Au terme de la réunion, deux projets de décret ont été examinés, tandis que cinq communications ont été écoutées.
Les textes, qui s’inscrivent dans les secteurs de l’environnement et de la gestion publique, portent respectivement sur la gestion du carbone par le pays, et la création d’un Observatoire national du dividende démographique.
Les communications, quant à elles, ont permis à l’exécutif de s’informer sur l’actualisation du mécanisme national d’alerte précoce et de réponse aux risques sécuritaires, l’élaboration de la carte scolaire, le bilan de la dernière campagne nationale de reboisement, les résultats du Port autonome de Lomé sur les quatre dernières années, et le projet de professionnalisation du football national.
La capitale togolaise accueille depuis ce mercredi 15 mars, le Congrès international des épidémiologistes et spécialistes francophones de santé publique. L’activité, ouverte par le ministre de l’enseignement supérieur, est axée sur le thème des “défis de la Santé publique face aux Maladies émergentes et réémergentes”.
Ouverture ce matin du congrès international des Epidémiologistes et spécialistes francophones de santé publique à Lomé sur “les défis de la Santé publique face aux Maladies émergentes et ré-émergentes” pic.twitter.com/N4Sio6LHH4
— OMS-TOGO (@OMSTogo) March 15, 2023
Durant deux jours, il s’agira pour ces experts issus d’horizons divers, de plancher sur les problématiques de l’heure, dans un contexte particulier de sortie de pandémie, et d’essoufflement des structures sanitaires. Il sera également question de réfléchir sur les appuis à apporter aux gouvernements et aux entités publiques, aussi bien dans le domaine de la recherche que de l’enseignement.
“Nous vous souhaitons de sortir de ce congrès avec des recommandations qui vont aider les pouvoirs publics dans la prévention et la gestion des épidémies et maladies émergentes et réémergentes”, a formulé le Prof. Majesté Ihou Wateba, en ouvrant les travaux.
Deux semaines après la prestation de serment des assistants du Médiateur de la République, la phase de réception des déclarations de biens vient de démarrer. Le Président de la Haute autorité de prévention et de lutte contre la corruption et les infractions assimilées (Haplucia), Aba Kimélabalou, a donné le ton mardi 14 mars à Lomé.
Sa déclaration qui s’est déroulée devant le Médiateur de la République, intervient quelques semaines après sa nomination à la tête de l’institution de lutte contre la corruption. “C'est une obligation fondamentale en matière de bonne gouvernance et de transparence et elle contribue à s'assurer que les détenteurs de l'autorité publique n'utilisent pas leurs fonctions à des fins personnelles”, a déclaré Aba Kimélabalou.
Pour rappel, l'opération qui concerne les hautes personnalités, les hauts fonctionnaires et autres assujettis s’inscrit dans la continuité des actions du gouvernement pour promouvoir la transparence et prévenir l’enrichissement illicite.
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La cheffe du gouvernement, Victoire Tomégah-Dogbé, a reçu mardi 13 mars à la Primature, le directeur régional Afrique de l’Ouest de la Société financière internationale (IFC), Olivier Buyoya. Les échanges ont porté sur le renforcement du partenariat entre l’institution et le Togo.
Les deux personnalités sont notamment revenues sur la feuille de route gouvernementale et l’accompagnement des PME/PMI. « Nous avons vraiment parcouru les obstacles auxquels sont confrontées les PME/PMI et l’un de ces obstacles, c’est l’accès au financement, mais il y a aussi l’accès aux marchés, l’accès au savoir et aux instruments qui leur permettraient de se développer », a confié le directeur régional de l’IFC.
En effet, l’institution se positionne aujourd’hui sur l'accompagnement des projets locaux dans différents secteurs d'activités. Elle a récemment lancé l’« Initiative d’accompagnement aux champions nationaux » qui permettra de suivre les entreprises togolaises et favoriser leur développement. En collaboration avec le gouvernement, l’Association des Grandes Entreprises Togolaises (AGET) et les différentes faîtières, la branche de la Banque mondiale dédiée au secteur privé devrait identifier les entreprises togolaises à fort potentiel.
Pour rappel, la Société financière internationale a ouvert ses bureaux au Togo depuis 2019, avec un portefeuille qui s’élève à 450 millions FCFA, destiné au financement des PME/PMI.
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Neuf mois après le concours de recrutement des agents d’appui temporaires, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a dévoilé la liste des candidats retenus pour les postes de formateurs et d’Opérateurs de saisie (OPS).
Prochaine étape, les formations qui se feront à Lomé, au Centre togolais des expositions et foires (CETEF). Dans un premier temps, les candidats retenus pour les postes de formateurs seront formés du 20 au 25 mars. Et dans un second temps, les Opérateurs de saisie, du 03 au 07 avril pour la première vague et du 10 au 14 avril pour la deuxième vague.
Les listes des candidats retenus peuvent être consultées sur le site de la CENI ou au CETEF. “Les listes des candidats retenus pour les autres catégories d’agents électoraux et le programme de formation seront communiqués ultérieurement”, a précisé la CENI.
Pour rappel, 6 961 agents d’appui sont recherchés par la CENI dans le cadre des prochaines échéances électorales. Dans le détail, la commission recherche 6400 opérateurs de saisie, 310 formateurs/agents techniques, 120 logisticiens, 64 administrateurs de base de données, 60 assistants comptables et financiers, 5 développeurs d’application et 2 administrateurs de réseaux locaux d’entreprise.
Au Togo, les efforts d’assainissement des centres urbains se poursuivent. Le Projet de Promotion de l'Assainissement Inclusif des Centres Urbains (PAICUT) a été officiellement lancé, mardi 14 mars, par le ministre de l'Eau et de l'Hydraulique Villageoise, Bolidja Tiem.
#PAICUT Le Ministre de l’Eau, M. Bolidja TIEM, a présidé ce 14/3/23 le lancement officiel du Projet de Promotion de l'Assainissement Inclusif des Centres Urbains au Togo, financé par la BAD à travers la FAE et l'État Togolais.@CommunicationTg@wabiola@AfDB_Group@AWFbroadcast pic.twitter.com/wxt4nQFXXl
— Ministère de l'eau et de l'hydraulique villageoise (@eau_tg) March 14, 2023
Cofinancée par la Banque africaine de développement (BAD) à travers la Facilité africaine de l’eau (FAE) et le gouvernement, l’initiative permettra d’implanter des stations de traitement de boues de vidange dans 9 centres urbains sur l’ensemble du territoire et de renforcer celle déjà installée à Sokodé. Elle vise aussi à amener les populations à mieux gérer la filière de traitement, et à « bénéficier des résultats adéquats en matière de prestation de services d’assainissement et à rompre avec la défécation en plein air », a indiqué le ministre Bolidja Tiem.
Le PAICUT vient s’ajouter à plusieurs autres actions déjà réalisées ou en cours de mise en œuvre sur tout le territoire pour améliorer l’assainissement et l’accès à l’eau potable.
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