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Le Président nigérien, Mohamed Bazoum a entamé ce lundi 20 mars, une visite d’amitié et de travail de deux jours au Togo. Ce déplacement initié par le chef de l’Etat, Faure Gnassingbé, sera marqué par une série d’activités (entretiens, réunions, visites, inaugurations) à forte teneur commerciale et sécuritaire, avec la lutte contre le terrorisme.

Un tête-à-tête au sommet est ainsi prévu entre les deux dirigeants, puis une session de travail élargie aux délégations ministérielles. Les travaux porteront entre autres sur le renforcement de la coopération économique entre Lomé et Niamey, mais aussi la poursuite de l’intégration des deux pays dans l’espace Uemoa à travers l’atteinte des objectifs communs. 

Faure Gnassingbé et son homologue assisteront en outre à des inaugurations dans les secteurs de la logistique et de l’énergie. 

Le Togo, qui dispose du premier port à conteneurs du Golfe de Guinée et de l’Atlantique Sud, est un partenaire stratégique privilégié pour les pays de l’hinterland dont le Niger.

Le Président de la République du Niger, Mohamed Bazoum, entame ce lundi 20 mars, une visite de travail et d’amitié au Togo. Ce déplacement, organisé à l’invitation du chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé, s’inscrit dans le cadre des excellentes relations qu’entretiennent les deux pays. 

Au menu de cette visite, des échanges notamment sur l’état de la coopération bilatérale, ainsi que la situation sécuritaire dans la sous-région. 

Grâce à sa plateforme portuaire, le Togo est un partenaire privilégié du Niger, pays enclavé. Par ailleurs, le Togo abrite sur son territoire, une importante communauté de citoyens nigériens.

Le Premier ministre, Victoire Dogbé, a reçu vendredi 17 mars 2023 à Lomé, la nouvelle Représentante spéciale de l'Union européenne pour le Sahel, Emanuela Claudia Del Re. Au menu de l’entretien, la stabilisation du Sahel et la lutte contre le terrorisme dans la sous-région. 

Les deux personnalités ont notamment évoqué des préoccupations liées à la sécurité, aux mouvements des groupes armés vers le Sud, et à la nécessité d’un maintien de la paix. L’ancienne ministre d’Etat italienne a particulièrement souligné le rôle important du Togo dans cette démarche, aux côtés de l’UE. 

"Dans le Sahel, le Togo a toujours joué un rôle de porteur de paix, de facilitateur. Pour nous, c'est vraiment important de se parler, d'échanger, de créer des synergies", a-t-elle expliqué. 

Les échanges se poursuivront, afin de renforcer le partenariat entre Lomé et le vieux continent sur la question.

Au Togo, les réformes et investissements opérés au cours des dernières années au Port de Lomé portent leurs fruits. Depuis 2018, les performances de ce poumon vital de l’économie nationale sont de plus en plus encourageantes, ainsi que l’a révélé cette semaine le ministère de l’économie maritime.

Ainsi, sur les cinq dernières années, le trafic global de la plateforme a connu une croissance de 34,6%, passant notamment de 22 millions de tonnes de marchandises en 2018 à 30 millions en 2022. D’ailleurs, le Port de Lomé a vu son statut de hub logistique régional conforté, avec une 4ème place consolidée dans le top 10 des ports à conteneurs du continent.

L’embellie s’observe également au niveau des performances financières. En termes de chiffres d’affaires, le Port est ainsi passé de 29 milliards FCFA en 2018, à 39 milliards en 2022. 

Pour l’exécutif, qui a salué ces résultats, il est impératif de poursuivre l’amélioration des services offerts aux clients du port. Ceci, afin de conserver la compétitivité et le leadership du pays en tant que hub logistique, conformément aux ambitions déclinées dans la feuille de route quinquennale.

Déjà liés par plusieurs partenariats, le Togo et l’Afrique du Sud renforcent leur coopération dans le domaine économique. Une rencontre s’est tenue jeudi 16 mars à Lomé, entre la ministre de la promotion de l’investissement et une délégation sud-africaine conduite par la Vice-ministre des relations internationales et de la coopération, Candith Mashego Dlamini. 

Différents sujets ont été abordés au cours de la rencontre, notamment la promotion des investissements entre les deux pays. Les réformes menées et les projets prioritaires de la feuille de route gouvernementale dans différents secteurs (agro-industrie, énergie, eau, télécoms, infrastructures routière, portuaire et aéroportuaire etc) ont été également présentés à la délégation sud-africaine. D’autres sessions de travail sont prévues avec la délégation pour lui permettre d’identifier et de proposer des plans d’action en vue de réaliser des projets d’investissements ciblés.  

En rappel, le Chef de l’Etat, Faure Gnassingbé a effectué une visite de travail et d’amitié en Afrique du Sud en 2019, au cours de laquelle il a rencontré des investisseurs. A la suite de cette visite, le Président sud-africain, Cyril Ramaphosa s’est aussi rendu au Togo pour une visite de deux jours qui s’est achevée avec la signature d’un accord-cadre de coopération entre les deux pays dans les domaines économique et sécuritaire.2

Le ministre de la Culture et du Tourisme, Gbenyo Lamadokou a reçu, jeudi 16 mars à Lomé, l’ambassadrice du Sénégal au Togo, Rokhaya Ba. Au menu des échanges, le renforcement de la coopération culturelle entre les deux pays. 

Les deux personnalités ont évoqué la nécessité de formaliser un accord de coopération entre le Togo et le Sénégal, notamment sur les plans culturel et touristique. Le ministre de la culture a souligné son ambition d'œuvrer davantage pour le renforcement de la coopération sud-sud.

En rappel, Fall Ba Rokhaya a été officiellement nommée le 21 octobre 2020, en remplacement de Samba Ba Binéta, arrivée au terme de cinq ans de mission au Togo.

Le Togo vient d’être honoré à l’échelle continentale dans le domaine du recyclage des déchets plastiques. L’entreprise Green Industry Plast (GIP)-Togo a été sacrée jeudi 16 mars à Nairobi (Kenya), vainqueur du Prix international Afri-Plastics Challenge, un concours destiné à appuyer la lutte contre la pollution de l’environnement par les déchets plastiques. 

Le projet togolais, porté par Bemah Gado, jeune entrepreneur accompagné par le FAIEJ sous la houlette du ministère chargé de la jeunesse, remporte une subvention d’un million de livres sterling, soit 780 millions FCFA. Une enveloppe qui devra servir à la mise à l’échelle de sa solution de collecte, de tri et de recyclage des déchets plastiques dans le pays. 

Pour rappel, à la phase finale, 240 projets issus du continent étaient en compétition.

Au Togo, l’assainissement des finances publiques se poursuit. Les activités de deux nouvelles entités, notamment le Comité national de suivi du programme de transition fiscale (CNPTF) et le Comité national d’évaluation des dépenses fiscales (CONEDEF), ont été officiellement lancées jeudi 16 mars à Lomé.   

Ces deux instruments sont chargés de la collecte, l’analyse et le traitement des données dans le cadre du Programme de la transition fiscale. Spécifiquement, le CNPTF est chargé de superviser l'élaboration et de suivre l’application du Programme National de Transition Fiscale, tout en évaluant l’atteinte des objectifs de la transition fiscale. Pour sa part, le CONEDEF se chargera d’évaluer annuellement les dépenses fiscales à travers un rapport de l’exercice précédent qui sera annexé au projet de loi de finances. La mise en place de ces comités s’inscrit dans la volonté de renforcer les structures en vue d’une “mobilisation optimale des ressources nationales pour assurer le financement des projets de développement”, a indiqué la directrice de cabinet du ministère de l’Economie et des Finances, Akou Mawussé Afidenyigba.

La création du CNPTF et du CONEDEF intervient quelques semaines après le lancement du projet Bonne Gouvernance Financière (GFG) qui vise à améliorer la gestion des finances publiques. L’initiative bénéficie du financement du ministère fédéral allemand de la coopération économique et du développement (BMZ) à hauteur de 6 milliards de FCFA.

Au Togo, la politique de reboisement décennal massif initiée il y a deux ans par le gouvernement, se poursuit. En 2022, 5.207.250 plants ont été mis en terre sur une superficie de 8.256 hectares, a annoncé mercredi 15 mars, le ministre de l’environnement et des ressources forestières, Foli-Bazi Katari. 

Ces chiffres sont en nette hausse par rapport à ceux de la campagne précédente (2021) au cours de laquelle 3.300.000 arbres ont été plantés sur une superficie de 4.500 hectares.

Il y a eu une évolution en termes de résultats obtenus, mais on ne peut pas se satisfaire à 100% puisque l’objectif de notre pays est de refaire tout son couvert forestier et végétal sur le long terme”, explique le porte-parole de l’exécutif, Akodah Ayewouadan.  

Objectif 14 millions de plants en 2023

Justement pour la prochaine campagne de reboisement, les objectifs sont énoncés : mettre en terre 14 millions de plants sur une superficie d’environ 11 000 ha, dont 2 millions pour la seule journée du 1er juin 2023, a indiqué Foli-Bazi Katari. 

La mobilisation se poursuivra donc durant toute l’année, au niveau de toutes les couches de la population (entités publiques, secteur privé, collectivités locales, élèves, particuliers, volontaires, associations, etc..). 

Pour rappel, depuis l’an dernier, le pays récompense les meilleurs reboiseurs.

Au Togo, l’actualisation de la carte scolaire est dans sa phase pilote. Une communication a été présentée à ce sujet en Conseil des ministres, mercredi 15 mars, par le ministre des enseignements primaire, secondaire, technique et de l’artisanat, Dodzi Kokoroko. 

L’objectif est de présenter l’état actuel de la carte scolaire et de simuler les besoins futurs en matière d’infrastructures scolaires et d’enseignants. Au total, 228 223 élèves dont 51% de filles, ont été enregistrés au préscolaire au cours de l’année académique 2021-2022 et 1 672 475 dont 49% de filles, au primaire tous ordres d’enseignement confondus sur la même période. Alors qu’au secondaire 1 633 358 élèves se sont inscrits dans 987 collèges d’enseignement général public, contre 2 188 479 au secondaire, la majorité dans les établissements publics.  

Outil indispensable dans la projection des effectifs des élèves, la carte scolaire permet de mieux anticiper les besoins, notamment en termes de construction d’infrastructures, de recrutement d'enseignants et de planification des coûts. 

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